lundi 3 février 2014

Semaine du 27 janvier 2014 // paru dans Newsmada.com

Institut des métiers de la ville (IMV) : Jean-Jacques Helluin décoré pour service rendu à l’Etat malgache

Écrit par Courrier   
Lundi, 03 Février 2014 08:48
Le directeur de l’institut des métiers de la ville (IMV), rattaché à la commune urbaine d’Antananarivo (CUA), non moins représentant de la région Ile-de-France (RIF), Jean-Jacques Helluin, a été décoré Chevalier de l’Ordre national malgache, vendredi dernier, à l’hôtel de ville d’Analakely, pour service rendu à l’état malagasy,

Ingénieur de formation, Jean-Jacques Helluin est un expert international en décentralisation, développement local et urbain. Il a été le directeur de l’IMV depuis septembre 2009 jusqu’à ce jour. En quatre années de fonction au sein de la CUA, il a pu débloquer 15 milliards ariary pour la capitale, en partenariat avec la RIF. Entre autres, il a mis en place 6 terrains de sport, le parc du marais Masay, les réhabilitations des blocs sanitaires avec l’ONG East, une dizaine de bornes-fontaines et récemment le projet bio-digesteur des boues de latrines.

Il faut aussi noter les aménagements de la ligne 119 avec 22 abribus, plus le primus et le terminus, les rénovations de la place Andohalo, de la résidence d’Amboditsiry, du sentier des horticulteurs à Amboditsiry, la mise en place du programme d’agriculture urbaine et les aménagements avec les autres lignes pilotes, notamment les lignes 128, 160 et 166. Il ne faut pas oublier la rénovation de la maison des jeunes à Ankadifotsy, celle du maire à Anjohy ainsi que l’office municipal    du     tourisme.

Des projets ambitieux

A travers l’IMV, il a surtout renforcé les capacités de la CUA dans la conception des projets très ambitieux tels le programme de l’amélioration de la mobilité urbaine (Pamu), les réformes des stationnements en cours, la gestion des licences des transporteurs (taxibe et taxi), la formation des transporteurs, de l’autorité organisatrice et de la mobilité des piétons.
Il faut également noter la mise en place des deux projets urbains de Mahamasina et Masay, le site du patrimoine de la haute ville en vue d’un classement mondial auprès de l’Unesco, la planification du Grand Tana, l’agriculture urbaine et périurbaine et la fiscalité locale. Par ailleurs, 80 stagiaires Français et 20 Malgaches y sont passés en quatre années d’existence, qui fourniront d’ici peu, les futurs urbanistes de Madagascar.

Dimisoa

CUA dans l'impasse financière : peu de rentrée de redevances et ristournes

Écrit par Les nouvelles   
Samedi, 01 Février 2014 08:58
La ville des Mille s’est désorganisée à vue d’œil ces derniers temps. Le peu de moyens mis à la disposition de la commune urbaine d’Antananarivo (CUA) ne lui permet pas de gérer convenablement ses activités, entre autres de maintenir les réseaux routiers et d’assainissement en état, d’assurer le ramassage journalier des tonnes d’ordures dans les 337 bacs.
La rentrée fiscale est très faible ! Le vice-PDS de la CUA, Olga Rasamimanana a tenu hier à l’hôtel de ville d’Analakely une rencontre avec la presse dans le dessein d’éclaircir la situation qui prévaut actuellement. Une démarche qui consiste non seulement à faire taire les critiqueurs mais aussi et surtout à appeler toute la population urbaine à se donner la main pour pouvoir sortir de cette impasse. 

1.500.000 habitants peuplent actuellement la capitale dont 70% sont des contribuables. Toutefois, seuls 35% de ces derniers paient régulièrement leurs impôts chaque année puisque le taux de recouvrement est seulement de 50% selon ses explications. La rentrée fiscale au niveau de la CUA reste en effet très basse. A ce propos, le numéro un de la CUA n’a pas hésité à dévoiler que les lacunes sur la perception des impôts proviennent de la commune même, du fait que certains responsables sont corrompus.
1 milliard d’ariary de droit de voirie non collecté
Pour l’année 2013, le budget prévu était de 33 milliards d’ariary, mais seulement 16 milliards d’ariary ont été perçus à cause de cette situation. A titre d’exemple, 1 milliard d’ariary de droit de voirie n’ont pas été collecté l’année dernière.
Ce problème s’ajoute au fait que depuis la crise, l’Etat n’a pas pu honorer la somme de 2.000 ariary par personne à titre de subvention annuelle à la CUA.  Pour ce qui est de la redevance d’entretien routier, la CUA ne perçoit que 30% des recettes, pourtant plus de 80% des automobiles circulent régulièrement dans la capitale.
Tout cela est tout à fait injuste si on se réfère au fait que la capitale produit 42% du PIB national, pourtant elle ne perçoit que 400 millions d’ariary comme budget de fonctionnement. Une somme qui a été revue à la baisse jusqu’à la moitié depuis la crise.

Pour dire que la commune ne dispose pas assez de moyens pour tout prendre en charge. Rien que pour ramasser les ordures des 337 bacs disponibles, il faut une cinquantaine de camions et pourtant le service responsable n’en dispose qu’une vingtaine. Selon les études menées récemment, Antananarivo figure parmi les villes les plus productrices d’ordures dans le monde. La capitale produit effectivement 700 à 1 200 tonnes d’ordures par jour soit une tonne d’ordure par ménage par an selon les estimations. Pourtant, pour ce qui est du fonds de travail, la redevance d’ordure ménagère ne représente que 5% des impôts foncier de propriété bâtie. Le budget d’assainissement est en effet évalué à 16 millions d’ariary par an qui est largement insuffisant.

Des perspectives prometteuses

Le vice-PDS a confirmé que le budget est largement insuffisant par rapport aux besoins et entretiens à mettre en œuvre.  Pour améliorer la situation, la CUA s’engage à renforcer toute sensibilisation visant à évoluer le taux de recouvrement.

La commune projette également une nouvelle stratégie permettant de mettre en œuvre des projets d’extension routière, de développement urbain et de politique d’aménagement. Il est aussi important, selon Olga Rasamimanana, de renforcer l’Etat de droit et l’application de la loi. Mais pour y parvenir, il faut une volonté politique et davantage de civisme et d’éducation citoyenne.
Fahranarison

Problème financier de la CUA : le vice PDS déplore une faible pression fiscale

Écrit par Courrier   
Samedi, 01 Février 2014 08:15
Dernièrement la commune urbaine d’Antananarivo a fait l’objet de différentes critiques, notamment à cause de l’abondance des ordures ménagères non collectées presque partout dans la capitale. C’est pour cette raison que le vice président de la délégation spéciale d’Antananarivo, Olga Rasamimanana a tenu, hier à l’Hôtel de ville Analakely, à donner quelques éclaircissements sur la situation qui prévaut actuellement. Par ailleurs, le vice PDS a également lancé un appel à l’aide envers ceux qui peut soutenir la commune en ce moment.
Le problème financier de la CUA est la première raison invoquée par le vice PDS. 1 500 000 personnes sont recensées comme étant des Tananariviens actuellement, dont 70 % sont des contribuables. Toutefois, seulement 35 % d’entre eux paient régulièrement leurs impôts chaque année puisque le taux de recouvrement est seulement de 50 %, selon ses explications. « L’année 2013, le budget prévu était de 33 milliards d’ariary, mais seulement 16 milliards d’ariary ont été réalisés à cause de cette situation », a-t-elle poursuivi. A titre d’exemple, 1 milliard d’ariary de droit de voirie n’a pas été collecté l’année dernière.

« Délaissée »
Selon Olga Rasamimanana, la commune urbaine d’Antananarivo contribue largement au développement du pays puisque chaque année, 42 % du PIB y sont engendrés. Or, la commune urbaine a été délaissée dernièrement. En effet, depuis l’année 2011, la dotation complémentaire de 2 000 ariary par tête, par an, qui devrait être versée par l’Etat en faveur de la commune a été suspendue. Par ailleurs, la redevance d’entretien routier a été suspendue pour la même année alors que 80 % des voitures qui se trouvent à Madagascar circulent dans la capitale.
Le vice PDS a également fait part de la corruption interne au niveau de la commune. En effet, selon ses explications, certains employés de la commune urbaine reçoivent des pots-de-vin et c’est pour cette raison que les usagers ne paient pas directement leur dû au niveau de la trésorerie principale. Cette situation est souvent constatée dans la délivrance de permis de construire, a-t-elle expliqué. En outre, au niveau des marchés communaux, la commune perd également de l’argent puisque les agents qui distribuent les tickets pour les marchands détournent également l’argent qui devrait entrer dans les caisses de la commune.

Dimisoa

Ordures ménagères dans la capitale : 50 camions sont nécessaires pour les collecter

Écrit par Courrier   
Samedi, 01 Février 2014 08:18
Le problème de collecte des ordures ménagères dans la commune urbaine d’Antananarivo ne date pas d’hier. Selon une étude effectuée récemment, Antananarivo Renivohitra est la ville le plus malpropre au monde avec ces 700 à 1 200 tonnes d’ordures par jour. Pour arriver à les collecter, la commune a besoin de 50 camions. Or, elle ne dispose que de seulement 12 camions en ce moment pour effectuer la collecte auprès des 337 bacs à ordure éparpillés dans la capitale.
C’est pour cette raison que le Samva n’arrive à vider que seulement 120 bacs à ordure chaque jour, provoquant dans certains quartiers des montagnes d’ordures. Selon le vice PDS, Olga Rasamimanana, à cause de problèmes de trésorerie, la commune n’a pu acheter de camions pour les collectes et a dû avoir recours au service des prestataires, source de dépense supplémentaire pour la commune.

Du temps de Razanamasy

Le dernier achat de camion date du temps du défunt Guy Willy Razanamasy quand il a été le premier magistrat de la ville d’Antananarivo.
En ce qui concerne la décharge d’Andralanitra, cela fait 50 ans que la commune urbaine d’Antananarivo l’utilise. Au début, la surface occupée était de 9 ha mais actuellement elle a atteint les 20 ha. Des projets ayant comme objectif de réduire le volume d’ordure à y stocker ont été initiés mais ils sont actuellement en veilleuse faute de financement.
Pour ce qui est des 1 300 000 Ar. octroyé par l’Union européenne au mois de décembre dernier en faveur de la CUA, Olga Rasamimanana de déclarer qu’il n’était pas question que cette somme soit affectée aux collectes d’ordure. En effet, il a été clairement mentionné que ce financement sera utilisé pour le curage des canaux et l’entretien des stations de pompage.
A noter que selon le recensement effectué par la CUA, il y a à Antananarivo renivohitra 300 000 ménages et chaque ménage produit 1 tonne d’ordure par an. Or, avec son budget de 16 milliards d’Ar., la commune ne peut affecter que seulement 10 000 ariary par habitant par an dans l’assainissement.

Dimisoa

Fahadiovana : Antananarivo no tanàna be fako indrindra eran-tany

Écrit par Taratra   
Samedi, 01 Février 2014 07:22
Mahamenatra! Gisitra eo amin’ny fahadiovan’ny tanàn-dehibe Antananarivo. Lavitr’ezaka vao tena hanara-penitra. 
Tanàna voalohany be fako indrindra eran-tany  Antananarivo. Io no nambaran’ny mpitantana voalohany ny tanànan’Antananarivo, Rasamimanana Olga omaly, tetsy amin’ny lapan’ny Tanàna Analakely. 700 taonina isan’andro ny fako eto Antananarivo. Vinavinaina ho telo hetsy ny tokantrano eto izay ahitana olona dimy, farafahakeliny. Fako iray taonina isan-tokantrano isan-taona araka izany no vokarin’Antananarivo.
Tsy misy anefa ny paikady matotra hitantanana ny fako. Tsy mbola hain’ny mponina ihany koa ny fanavahana ny fako hanamorana ny fitantanana azy. Tsy toy ny any amin’ny tany mandroso, efa voataiza amin’ny fanavahana ireo karazana fako ny olona.
Betsaka ny olona mandoto kanefa tsy mba mandray anjara amin’ny fanadiovana. Anisan’ny tena manelingelina ireo mpandalo sy mponina tsy ara-dalàna.
Mila kamiao 50 isan’andro handraofana ny fako amin’ny tobim-pako 337 manerana ny tanàna ny kaominina. Hatramin’izao, kamiao 20 ihany no miasa ary ho an’ny tobim-pako 120 izany.

Tsy maharaka ny mponina ny fotodrafitrasa
1.500.000 ny isan’ny mponina voasoratra anarana ara-dalàna eny anivon’ny fokontany monina eto Antananarivo. Fotodrafitrasa natao ho an’ny mponina 400.000 ihany anefa no eto, izay salanisa tany amin’ny taona 1930.
Manodidina ny 1.000.000 kosa ny olona monina any amin’ny kaominina raha mivezivezy eto na an-tongotra na mampiasa fiara. Tombanana ho any amin’ny 1.100.000 isan-taona any kosa ireo mpifindra monina tonga eto.
Vesatra amin’ny fotodrafitrasa, araka izany, na ireo mpivezivezy izay miteraka fitohanan’ny fiara, indrindra ireo mpifindra monina. Tsy mandoa hetra avokoa ny mpandalo sy mpifindra monina.
35%-n’ny mponina tena ara-dalàna eto Antananarivo ihany koa no tena mandoa hetra ka mahakely ny vola miditra ho an’ny kaominina izany. Mbola betsaka ny tsolotra na eo amin’ny tsena izany na eo amin’ny karazana hetra aloa fa tsy miditra amin’ny kitapom-bolan’ny kaominina.
Misedra olana, araka izany, ny kaominina ka manao tolo-tanana amin’ny mponina ny tompon’andraikitra voalohany ny tanàna amin’ny famerenana ny hasin’Antananarivo.

Tatiana A

Carboncor : une révolution dans le domaine des travaux publics

Écrit par Les nouvelles   
Vendredi, 31 Janvier 2014 10:46
Une alternative à l’enrobé à chaud ! La solution de revêtement à froid, en l’occurrence le carboncor, proposée par la société Tekroad devrait séduire plus d’un par sa simplicité, son coût et sa qualité. 

Ecologique, respectueux de l’environnement et de la santé, facile à utiliser,… et surtout moins cher. Avec de tels avantages, le carboncor peut constituer une solution appréciable au problème de destruction des routes dans la capitale, auquel la commune urbaine d’Antananarivo (CUA) fait face chaque année. Justement, Tekroad veut faire de la CUA un de ses principaux clients, pour la simple raison que leur offre constitue un moyen pour cette société de servir ses prochains par le biais de son innovation.
A ce propos, il semble que les deux parties ne sont pas loin du terrain d’entente. Hier, la société Tekroad a procédé à une démonstration de revêtement à froid d'une portion de route à Antsakaviro. Une démonstration qui a étonné plus d'un, puisque en dix minutes environ (hors préparation de la base), les techniciens de Tekroad ont pu réaliser le bitumage d'une surface d'essai d'environ 3 m2, avec 3 sacs de 25 kg de carboncor.
Présent à l’événement d’hier à Antsakaviro, le directeur du département des Travaux et de la maintenance des infrastructures, Zo Andriantsilavo a fait remarquer que « l’initiative de Tekroad est tout à fait avantageuse, si on se réfère aux kilomètres de route à entretenir annuellement dans la capitale. Vu la vétusté des infrastructures et l’augmentation du trafic, la création de nid-de-poule et la défection de certains axes ne seront pas à écarter à chaque saison des pluies ». 
Il est important de savoir qu’une simple réfection bitumée de 1 km de route vaut 100 millions d’ariary alors qu’un sac de carboncor coûte moins de 20.000 ariary. Pour dire qu’en termes de prix, ce produit de revêtement est accessible à tous.
D’après les explications du PDG de Tekroad, Johanne Raharinosy, le carboncor est utilisé pour revêtir les routes, les allées, les parkings, les terrains de sport…Il peut aussi servir pour la réparation des fissures et de nid-de-poule. Le produit peut être également utilisé par les particuliers pour les petits travaux domestiques, son application ne nécessitant que peu de matériels, et aussi par les professionnels du secteur BTP. Son conditionnement, en sac de 25 kg permet d’ailleurs une manutention aisée et facilite son transport.
Tekroad reprend son envol
Comme de nombreuses autres sociétés malgaches, Tekroad a aussi subi les conséquences de la crise. A l’heure actuelle, elle fait également partie de ces sociétés qui comptent relancer ses activités en ce moment où le contexte politique est en train de se stabiliser. C’est ce qu’a fait savoir hier son PDG, Johanne Raharinosy.
Parmi les projets à court terme de Tekroad figure la mise en place d’autres points de distribution au sein des grands magasins de matériaux de constructions de la capitale, d’après toujours notre interlocuteur.  En termes de production, Tekroad arrive actuellement à produire 25 à 50 tonnes de carboncor par jour.

Fahranarison

Lalana Antananarivo Renivohitra : naroson’ny orinasa Tekroad ny akora Carboncor

Écrit par Taratra   
Vendredi, 31 Janvier 2014 08:18
Tsy takona afenina ny fahasimban-dalana eto an-dRenivohitra. Mety hahita marimaritra iraisana hanarenana izany ny kaominina Antananarivo Renivohitra, sampana miadidy ny fotodrafitrasa sy ny orinasa Tekroad. Akora naroson’ity orinasa ity ny Carboncor, mora ampiasaina sy mora vidy hanamboaran-dalana. 100 tapitrisa Ar ny lalana 1 km. Nanao andrana tamin’ny fampiasana io akora io ny Tekroad, omaly teo Antsakaviro, nahitana fa vita malaky ny asa atao aminy, 10 mn fotsiny, ohatra, nahavitana nandrakotra lalana eo amin’ny 3 m2. « Hahazoana tombony betsaka ny teknika fampiasan’ny orinasa Tekroad, raha zahana ny lalana tokony hamboarina eto Antananarivo renivohitra isan-taona, indrindra manoloana ny fahanteran’ireo lalana ireo sy ny fahamaroan’ny fiara eto an-toerana », hoy ny talen’ny fotodrafitrasa Antananarivo Renivohitra, Andriantsilavo Zo, nanatrika ny andrana nataon’ity orinasa ity.
Araka ny fanazavan’ny PDG–n’ny Tekroad, Raharinosy Johanne, « mbola azo ampiasana amin’ireo lalankely sy toerana natao fijanonan’ny fiara ny Carboncor ; mbola azo hikojakojana kianjan’ny fanatanjahantena ihany koa ary tsy mila fitaovana betsaka ny fampiasana azy ». Anaty kitapo 25 kg ity akora ity, izay mbola manamora ny fampiasana azy. Efa voamarin’ny laboratoara misahana ny asa vaventy ny fahamafisan’ny Carboncor fanamboaran-dalana. Hita izany any amin’ny firenena maro, ohatra,  Cameroun, Malezia… ary eto amintsika, nanomboka ny taona 2008, nampidiran’ny Tekroad azy.

R.Mathieu

Application du code municipal d'hygiène : vers l’élaboration d’un manuel de procédures

Écrit par Les nouvelles   
Mardi, 28 Janvier 2014 10:07
Fortuit pour les uns mais réalisable pour d’autres ! Depuis son lancement en septembre 2013, le code municipal d’hygiène  a suscité beaucoup de débats et d’inquiétude quant à son effectivité. Ce doute est relativement lié au fait que  sa réussite dépend en partie de l’adhésion de la population urbaine dans sa vision de propreté et d’organisation de la ville des Mille. 

La plupart de nos habitudes sont réprimées par le code municipal d’hygiène ! Jet d’emballage dans les rues, lieux et places publiques, apposition d’affiches et de banderoles sans autorisation, faire ses besoins en dehors des WC publics,…sont prohibés par les dispositions de ce code. Par rapport à ces nombreuses interdictions, il faut reconnaître que la tâche de la Direction de l'assistance sociale et de la santé publique (Dassp) au sein du bureau municipal d’hygiène (BMH) est énorme. Etant donné qu’il faudra penser à la mise en œuvre dudit code afin d’en faire un mode de vie au niveau de toutes les familles.
D’ailleurs, ce service ne dispose que d’une dizaine d’inspecteurs d’hygiène, qui se chargent d’effectuer les actions relatives au suivi et contrôle des infractions décrites par le code municipal d’hygiène dans les 192 fokontany de la capitale. Tant bien que mal, le Dassp ne lâche pas prise en ce qui concerne la promotion de l’hygiène, de la propreté et de la tranquillité publique dans le périmètre de la ville d’Antananarivo.
Interviewé vendredi dernier sur cette question, le directeur du Dassp, le Dr. Hajatiana Raharinandrasana, a informé que « ce service prévoit d’élaborer, d’ici la fin du premier trimestre de l’année, le manuel de procédure sur l’application du code de l’hygiène ».  « Une démarche importante qui devrait aboutir à la mise en place des procédures sur la perception des amendes». Sur ce, notre source a souligné que les sanctions pécuniaires ne constituent en aucun cas l’objectif principal de ce nouvel outil de planification, au contraire il sert à éduquer la population afin que chacun puisse vivre sereinement et sainement dans son environnement. C’est pourquoi le Dassp s’est focalisé sur l’éducation et la sensibilisation de la population avant de prendre des mesures plus strictes.

Des séries d’inspections dans les fokontany
Selon toujours notre source, en attendant le manuel de procédure sur l’application du code municipal d’hygiène, le Dassp s’attelle actuellement et ce depuis le début de l’année, aux travaux de contrôle systématique dans les fokontany. Dans le cadre de cette mission, 20 fokontany ont été contrôlés du 1 er au 15 janvier. Il s’agit entre autres des fokontany Ambohijanahary 3G, Ouest Ambohinahary 3M, Ouest Ambohinanahary 3D,…Les contrôles en question touchent l’accès de la population locale aux services d’hygiène et d’assainissement de base.
Des contrôles en matière d’hygiène alimentaire ont été également organisés par le Dassp au sein des marchés formels de la ville, notamment auprès de « Zaimaika » à Analakely et au sein du marché de Soamanatombo. Durant cette mission, les inspecteurs d’hygiène ont sensibilisé et formé les commerçants sur la propreté des lieux, des ustensiles  et matériels utilisés, des commerçants eux-mêmes, … un aperçu sur le système de conservation d’aliments dans des bonnes conditions a été également abordé.
Le Dr. Hajatiana Raharinandrasana de souligner qu’aucune sensibilisation ni formation ne seront entreprises à l’endroit des commerçants de gargote ambulant. Vis-à-vis de ces activités informelles, le rôle du Dassp est de les déloger !

Fahranarison




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