L’etau se resserre autour des 67 hectares
La dégradation de la route et l’embouteillage s’étendent sur les axes qui sont encore relativement en bon état. Des petits travaux suffiraient pourtant à améliorer la situation.
Des petits travaux qui pourraient soulager considérablement le trafic à Antananarivo. Certains nids de poule encore plus profonds que les autres bloquent quasiment la circulation dans certains quartiers. Et la situation est davantage plus compliquée lorsqu’ils se trouvent dans des passages stratégiques comme les ronds points ou les croisements.
C’est le cas, par exemple, aux 67 hectares, à l’intersection du boulevard de l’Europe et de la route d’Ankasina. Alors que les automobilistes en provenance d’Andohatapenaka préfèrent auparavant emprunter ce petit « périphérique » pour rejoindre Ankazomanga ou Ankorondrano afin d’éviter le centre ville, ce n’est plus le cas aujourd’hui.
«Le bouchon a également pris de l’ampleur sur cet axe à cause des trous quasi-infranchissables qui rétrécissent la chaussée alors les véhicules en provenance d’Ankasina sont en même temps obligés de céder la priorité à celles qui viennent du boulevard de l’Europe. Et pourtant, il suffirait de faire de petits travaux de réparation pour solutionner rapidement le problème en attendant les gros travaux », constate Sahoby Ratrimosoa, un automobiliste.
Le cas des 67 hectares n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Dans de nombreux endroits, un petit coup de goudron ou même des gravillons suffiraient pour soulager considérablement la circulation. C’est le cas, par exemple, au niveau des passages à niveau sur le boulevard de l’Europe, à Antanimena et à Ankazomanga. D’ailleurs, une unité mobile équipée de quelques matériels est déjà affectée à cette tâche auprès de la commune urbaine d’Antananarivo. Mais la question est de savoir comment et sur quelle base d’information cette équipe priorise les axes à traiter car ses actions semblent être invisibles sur le terrain.
«Ce sont évidemment les axes les plus endommagés et les plus utilisés qui sont réparés en premier », explique Zo Andriatsilavo, directeur technique de la maintenance des infrastructures au sein de la CUA, citant le cas de Besarety, d’Ambohipo ou d’Ambodin’ Isotry. «L’unité mobile est mobilisée quotidiennement. Mais nous travaillons parfois en partenariat avec des opérateurs ou en utilisant les moyens du bord », explique le directeur technique.
À quand la grande réparation des routes d’Antananarivo Aucune réponse à cette question ne peut être apportée à l’heure actuelle. Les résolutions prises en conseil de gouvernement et suite à une rencontre avec les grandes entreprises du BTP restent, pour l’instant, sans suite. Et jusqu’à aujourd’hui, le nouveau chef de l’État est resté silencieux sur ce qu’il compte faire pour sauver la capitale. Et les perspectives restent sombres car le mécanisme de financement habituel destiné à ce genre de travaux de maintenance est bloqué. Le Fonds d’entretien routier a encore récemment affirmé que ses moyens sont toujours largement insuffisants à cause des impayés des compagnies pétrolières. Un autre dossier urgent que le futur nouveau gouvernement devra traiter au plus vite.
Mahefa Rakotomalala
La dégradation de la route et l’embouteillage s’étendent sur les axes qui sont encore relativement en bon état. Des petits travaux suffiraient pourtant à améliorer la situation.
Des petits travaux qui pourraient soulager considérablement le trafic à Antananarivo. Certains nids de poule encore plus profonds que les autres bloquent quasiment la circulation dans certains quartiers. Et la situation est davantage plus compliquée lorsqu’ils se trouvent dans des passages stratégiques comme les ronds points ou les croisements.
C’est le cas, par exemple, aux 67 hectares, à l’intersection du boulevard de l’Europe et de la route d’Ankasina. Alors que les automobilistes en provenance d’Andohatapenaka préfèrent auparavant emprunter ce petit « périphérique » pour rejoindre Ankazomanga ou Ankorondrano afin d’éviter le centre ville, ce n’est plus le cas aujourd’hui.
«Le bouchon a également pris de l’ampleur sur cet axe à cause des trous quasi-infranchissables qui rétrécissent la chaussée alors les véhicules en provenance d’Ankasina sont en même temps obligés de céder la priorité à celles qui viennent du boulevard de l’Europe. Et pourtant, il suffirait de faire de petits travaux de réparation pour solutionner rapidement le problème en attendant les gros travaux », constate Sahoby Ratrimosoa, un automobiliste.
Le cas des 67 hectares n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Dans de nombreux endroits, un petit coup de goudron ou même des gravillons suffiraient pour soulager considérablement la circulation. C’est le cas, par exemple, au niveau des passages à niveau sur le boulevard de l’Europe, à Antanimena et à Ankazomanga. D’ailleurs, une unité mobile équipée de quelques matériels est déjà affectée à cette tâche auprès de la commune urbaine d’Antananarivo. Mais la question est de savoir comment et sur quelle base d’information cette équipe priorise les axes à traiter car ses actions semblent être invisibles sur le terrain.
«Ce sont évidemment les axes les plus endommagés et les plus utilisés qui sont réparés en premier », explique Zo Andriatsilavo, directeur technique de la maintenance des infrastructures au sein de la CUA, citant le cas de Besarety, d’Ambohipo ou d’Ambodin’ Isotry. «L’unité mobile est mobilisée quotidiennement. Mais nous travaillons parfois en partenariat avec des opérateurs ou en utilisant les moyens du bord », explique le directeur technique.
À quand la grande réparation des routes d’Antananarivo Aucune réponse à cette question ne peut être apportée à l’heure actuelle. Les résolutions prises en conseil de gouvernement et suite à une rencontre avec les grandes entreprises du BTP restent, pour l’instant, sans suite. Et jusqu’à aujourd’hui, le nouveau chef de l’État est resté silencieux sur ce qu’il compte faire pour sauver la capitale. Et les perspectives restent sombres car le mécanisme de financement habituel destiné à ce genre de travaux de maintenance est bloqué. Le Fonds d’entretien routier a encore récemment affirmé que ses moyens sont toujours largement insuffisants à cause des impayés des compagnies pétrolières. Un autre dossier urgent que le futur nouveau gouvernement devra traiter au plus vite.
Mahefa Rakotomalala
La demande s’accroît pour les logements de standing
Après la pluie, le beau temps. Le marché de l’immobilier reprend petit à petit son souffle ces trois dernières années. Étant considérée comme un investissement sûr, aussi bien par les Malgaches que par les étrangers, la demande en logements de standing est en nette croissance à Madagascar. La construction immobilière des particuliers et les lotissements résidentiels connait un regain de dynamisme.
« Après une baisse de 40% en 2009, la demande pour les lotissements résidentiels ainsi que la construction immobilière de standing a connu une nette hausse ces trois dernières années. Plusieurs résidences de standing qui sont en cours de construction ont déjà des acquéreurs en ce moment. Pour l’année 2013, sur trente sept appartements de standing qualifié de studio ou T5 mis sur le marché, trente deux ont été vendus », a fait savoir Zinaha Razafimanantsoa, une responsable de l’agence Guy Hoquet immobilier.
La plupart des acquéreurs de ces types de logements sont des étrangers qui délocalisent leurs investissements à Madagascar. Le contexte international, surtout la crise financière de 2008, pousse les étrangers qui souhaitent devenir propriétaires à délocaliser leurs investissements dans la Grande île.
Haut niveau
En tout cas, vu les prix de la location de ces types de logements, les acquéreurs préfèrent la construction à la location. « 70% de nos clients sont des étrangers, cependant ils ne sont pas nos seuls clients pour ces logements de standing, les riches familles malgaches sont également des acquéreurs potentiels. La majorité d’entre eux préfèrent la construction à la location, en effet les dépenses pour la construction ou l’achat d’une maison tournent autour de 200 à 300 millions d’ariary alors que le loyer peut s’élever jusqu’à 2 millions voire 3 millions
d’ariary », poursuit-elle.
Pour ces logements de haut niveau, les acquéreurs exigent les qualités et les normes. Parmi les critères de vente, la proximité de tous les commerces est avancée, faisant l’avantage du lieu, ainsi que la sécurité maximale dans un endroit bien fermé. De plus, les bases demeurent les mêmes avec les infrastructures nécessaires pour le confort comme la piscine, les jardins, la verdure pour le bien-être, la connexion à la fibre optique et la télévision par satellite pour leurs loisirs et la communication.
Rija Ratovomahefa
Après la pluie, le beau temps. Le marché de l’immobilier reprend petit à petit son souffle ces trois dernières années. Étant considérée comme un investissement sûr, aussi bien par les Malgaches que par les étrangers, la demande en logements de standing est en nette croissance à Madagascar. La construction immobilière des particuliers et les lotissements résidentiels connait un regain de dynamisme.
« Après une baisse de 40% en 2009, la demande pour les lotissements résidentiels ainsi que la construction immobilière de standing a connu une nette hausse ces trois dernières années. Plusieurs résidences de standing qui sont en cours de construction ont déjà des acquéreurs en ce moment. Pour l’année 2013, sur trente sept appartements de standing qualifié de studio ou T5 mis sur le marché, trente deux ont été vendus », a fait savoir Zinaha Razafimanantsoa, une responsable de l’agence Guy Hoquet immobilier.
La plupart des acquéreurs de ces types de logements sont des étrangers qui délocalisent leurs investissements à Madagascar. Le contexte international, surtout la crise financière de 2008, pousse les étrangers qui souhaitent devenir propriétaires à délocaliser leurs investissements dans la Grande île.
Haut niveau
En tout cas, vu les prix de la location de ces types de logements, les acquéreurs préfèrent la construction à la location. « 70% de nos clients sont des étrangers, cependant ils ne sont pas nos seuls clients pour ces logements de standing, les riches familles malgaches sont également des acquéreurs potentiels. La majorité d’entre eux préfèrent la construction à la location, en effet les dépenses pour la construction ou l’achat d’une maison tournent autour de 200 à 300 millions d’ariary alors que le loyer peut s’élever jusqu’à 2 millions voire 3 millions
d’ariary », poursuit-elle.
Pour ces logements de haut niveau, les acquéreurs exigent les qualités et les normes. Parmi les critères de vente, la proximité de tous les commerces est avancée, faisant l’avantage du lieu, ainsi que la sécurité maximale dans un endroit bien fermé. De plus, les bases demeurent les mêmes avec les infrastructures nécessaires pour le confort comme la piscine, les jardins, la verdure pour le bien-être, la connexion à la fibre optique et la télévision par satellite pour leurs loisirs et la communication.
Rija Ratovomahefa
Tsy nisy fiovana ny fiasan’ny 133
Fomba fiasa tsy nisy fivoarany. Miverina indray ny fitarainan’ireo mpandeha amin’ireo zotra mihazo ny faritr’Itaosy iny, indrindra ireo mpandeha amin’ny koperativa 133 vokatry ny tsy fanarahan-dalàna ataon’ ireo izy ireo izay nanomboka miverina indray rehefa niaato kely nandritra ny herinandro maromaro.
« Nisy fotoana mba niverina nanara-dalàna sy tonga tsara aty amin’ny fiantsonana aty Analakely ireo taksibe mihazo an’Itaosy ireo teo aloha. Saingy, niverina amin’ny fahazaran-dratsy ihany izy ireo amin’izao ka eny Ampefiloha sy eny 67ha dia mihodina », araka ny namabaran’ny renim-pianakaviana iray miasa eny Tsaralalàna ary monina eny Itaosy. Mijaly araka izany ireo mpandeha izay voatery miandry ela, indrindra amin’ny hariva izay ora firavan’ny mpiasa sy ny mpianatra.
Betsaka araka izany ny mangataka ny hiverenan’ny ireo polisy mpandindra ny fifamoivozana manoloana ny tobin-dasantsy Total eo Ampefiloha mba hanara-maso ny fomba fiasan’ireo zotra mampitohy an’Itaosy sy ny renivohitra. Hatramin’ izay tsy nahateo intsony ireo mpitandro ny filaminana tokoa dia niverina ny gaboraraka, raha ny nambaran’ny mpandeha sasany.
Nisy fotoana anefa nilazan’ireo tompon’andraikitra mpitantana ny koperativa amin’ireo zotra mihazo an’Itaosy fa miditra an-tsehatra manara-maso ny fiasan’ireo mpitatitra izy ireo. Manasazy mihitsy aza, saingy tsy nahazoana fanazavana kosa izy ireo.
Ihony Rasolomalala
Fomba fiasa tsy nisy fivoarany. Miverina indray ny fitarainan’ireo mpandeha amin’ireo zotra mihazo ny faritr’Itaosy iny, indrindra ireo mpandeha amin’ny koperativa 133 vokatry ny tsy fanarahan-dalàna ataon’ ireo izy ireo izay nanomboka miverina indray rehefa niaato kely nandritra ny herinandro maromaro.
« Nisy fotoana mba niverina nanara-dalàna sy tonga tsara aty amin’ny fiantsonana aty Analakely ireo taksibe mihazo an’Itaosy ireo teo aloha. Saingy, niverina amin’ny fahazaran-dratsy ihany izy ireo amin’izao ka eny Ampefiloha sy eny 67ha dia mihodina », araka ny namabaran’ny renim-pianakaviana iray miasa eny Tsaralalàna ary monina eny Itaosy. Mijaly araka izany ireo mpandeha izay voatery miandry ela, indrindra amin’ny hariva izay ora firavan’ny mpiasa sy ny mpianatra.
Betsaka araka izany ny mangataka ny hiverenan’ny ireo polisy mpandindra ny fifamoivozana manoloana ny tobin-dasantsy Total eo Ampefiloha mba hanara-maso ny fomba fiasan’ireo zotra mampitohy an’Itaosy sy ny renivohitra. Hatramin’ izay tsy nahateo intsony ireo mpitandro ny filaminana tokoa dia niverina ny gaboraraka, raha ny nambaran’ny mpandeha sasany.
Nisy fotoana anefa nilazan’ireo tompon’andraikitra mpitantana ny koperativa amin’ireo zotra mihazo an’Itaosy fa miditra an-tsehatra manara-maso ny fiasan’ireo mpitatitra izy ireo. Manasazy mihitsy aza, saingy tsy nahazoana fanazavana kosa izy ireo.
Ihony Rasolomalala
La pauvreté reste chronique
Les résultats des enquêtes sur l’état des objectifs du millénaire sortiront ce lundi. Le taux de pauvreté devrait gagner du terrain et atteindre les 70%.
Il n’y a pas eu et n’y aura pas de miracle. Madagascar n’atteindra pas les Objectifs du millénaire de développement (Omd) de 2015. Les résultats de l’enquête faite par l’Institut national des statistiques (Instat), à deux ans de cette échéance et qui sortiront officiellement lundi, confirment cette situation. Le taux de pauvreté, entre autres, a stagné autour de 70%, au même point où il s’était trouvé au début des années 2000, au moment où ces objectifs ont été fixés. La situation peut même avoir sérieusement empiré, car le nombre de la population malgache a sans doute augmenté de façon importante depuis cette période.
«Les OMD ont fixé comme objectif une réduction d’au moins la moitié, ce taux de pauvreté. Il est évident que Madagascar est très loin des 35% qui sont prévus pour être atteints », explique Gérard Ravelomanantsoa, directeur général de l’Instat.
Les constats de l’Instat confirment donc les données faites par la Banque mondiale en juin 2013. Elles ont établi que 92% des Malgaches vivent au-dessous de deux dollars PPA (Parité de pouvoir d’achat), un des indicateurs principaux qui classent la Grande île parmi les pays les plus pauvres au monde. Mais cela ne signifie pas, selon le directeur de l’Instant, qu’il y a eu amélioration car la Banque mondiale utilisait des critères différents.
«La Banque mondiale s’était basée sur l’enquête auprès des ménages en 2010. A l’époque, nous, au niveau de l’Instat, avions établi le taux de pauvreté à 76,5% », précise Gérard Ravelomanantsoa.
Compensation
Outre le tableau très sombre de la pauvreté, le directeur général de l’Instat a également donné un aperçu de la situation de Madagascar par rapport aux autres OMD. D’après lui, la situation de la Grande île concernant certains objectifs n’est pas aussi catastrophique que celle de la pauvreté. C’est le cas, par exemple, de l’approche genre, de l’éducation ou bien du taux de prévalence de l’épidémie de Sida, qui est resté au dessous de 1%.
Pour en revenir à cette enquête faite par l’Instat, il s’agit d’une sorte d’état des lieux à deux ans avant 2015, la date fixée pour l’atteinte de ces objectifs. Elle a reçu des appuis importants de la part des bailleurs de fonds, notamment du système des nations unies, avec le Fnua en tête de file. L’enquête sur le terrain proprement dite a été effectuée en trois mois, du mois de novembre 2012 au mois de janvier 2013. Le traitement des données a ensuite duré onze mois, de février à décembre. Concernant la cérémonie de présentation de lundi, elle aura lieu à la grande salle de l’immeuble plan Anosy, et sera patronnée par le chef de l’État Hery Rajaonarimampianina.
Mahefa Rakotomalala
Les résultats des enquêtes sur l’état des objectifs du millénaire sortiront ce lundi. Le taux de pauvreté devrait gagner du terrain et atteindre les 70%.
Il n’y a pas eu et n’y aura pas de miracle. Madagascar n’atteindra pas les Objectifs du millénaire de développement (Omd) de 2015. Les résultats de l’enquête faite par l’Institut national des statistiques (Instat), à deux ans de cette échéance et qui sortiront officiellement lundi, confirment cette situation. Le taux de pauvreté, entre autres, a stagné autour de 70%, au même point où il s’était trouvé au début des années 2000, au moment où ces objectifs ont été fixés. La situation peut même avoir sérieusement empiré, car le nombre de la population malgache a sans doute augmenté de façon importante depuis cette période.
«Les OMD ont fixé comme objectif une réduction d’au moins la moitié, ce taux de pauvreté. Il est évident que Madagascar est très loin des 35% qui sont prévus pour être atteints », explique Gérard Ravelomanantsoa, directeur général de l’Instat.
Les constats de l’Instat confirment donc les données faites par la Banque mondiale en juin 2013. Elles ont établi que 92% des Malgaches vivent au-dessous de deux dollars PPA (Parité de pouvoir d’achat), un des indicateurs principaux qui classent la Grande île parmi les pays les plus pauvres au monde. Mais cela ne signifie pas, selon le directeur de l’Instant, qu’il y a eu amélioration car la Banque mondiale utilisait des critères différents.
«La Banque mondiale s’était basée sur l’enquête auprès des ménages en 2010. A l’époque, nous, au niveau de l’Instat, avions établi le taux de pauvreté à 76,5% », précise Gérard Ravelomanantsoa.
Compensation
Outre le tableau très sombre de la pauvreté, le directeur général de l’Instat a également donné un aperçu de la situation de Madagascar par rapport aux autres OMD. D’après lui, la situation de la Grande île concernant certains objectifs n’est pas aussi catastrophique que celle de la pauvreté. C’est le cas, par exemple, de l’approche genre, de l’éducation ou bien du taux de prévalence de l’épidémie de Sida, qui est resté au dessous de 1%.
Pour en revenir à cette enquête faite par l’Instat, il s’agit d’une sorte d’état des lieux à deux ans avant 2015, la date fixée pour l’atteinte de ces objectifs. Elle a reçu des appuis importants de la part des bailleurs de fonds, notamment du système des nations unies, avec le Fnua en tête de file. L’enquête sur le terrain proprement dite a été effectuée en trois mois, du mois de novembre 2012 au mois de janvier 2013. Le traitement des données a ensuite duré onze mois, de février à décembre. Concernant la cérémonie de présentation de lundi, elle aura lieu à la grande salle de l’immeuble plan Anosy, et sera patronnée par le chef de l’État Hery Rajaonarimampianina.
Mahefa Rakotomalala
Lalan-kely 500m mampifandray fokontany maro
Vita soa aman-tsara na mbola mila fanamboarana aza ny tohatra 96m mampitohy azy amin’Ampanotokana sy ny lalan-kely 200m any anaty tanàna ary ny lalan-kely 204m mihazo ny toerana filalaovam-baolina ao amin’ny fokontany Ambohimirary ao amin’ny boriborintany V. « Afa-pahoriana manoloana izao fahavitan’ny asa izao izahay ety satria tsy hiroboka fotaka sy hitsena riakabe intsony rehefa fotoam-pahavaratra », hoy Rajaonarivony Hervé, mponina eny an-toerana nandritry ny fandraisana ara-tekinika ireo lalan- kely 500m ireo notanterahan’ireo tompon’ andraikitra avy ao amin’ny kaominina Antananarivo sy ireo teknisiana avy amin’ny « Agetipa» izay niandraikitra ny asa ary ireo avy amin’ny vondrona frantsay misahana ny fampandrosoana (« AFD ») izay namatsy vola.
Tsy Ambohimirary ihany no nahazo tombontsoa mahakasika izay fanamboarana lalan-kely izay. Fokontany 78 ao anatin’ny kaominina 13 no nahazo anjara tetik’asa amin’izao fanamboarana lalan-kely izao ka fokontany 41 ato anatin’ny kaominina Antananarivo no voakasik’izany.
Volana Rakotoharimanana
Vita soa aman-tsara na mbola mila fanamboarana aza ny tohatra 96m mampitohy azy amin’Ampanotokana sy ny lalan-kely 200m any anaty tanàna ary ny lalan-kely 204m mihazo ny toerana filalaovam-baolina ao amin’ny fokontany Ambohimirary ao amin’ny boriborintany V. « Afa-pahoriana manoloana izao fahavitan’ny asa izao izahay ety satria tsy hiroboka fotaka sy hitsena riakabe intsony rehefa fotoam-pahavaratra », hoy Rajaonarivony Hervé, mponina eny an-toerana nandritry ny fandraisana ara-tekinika ireo lalan- kely 500m ireo notanterahan’ireo tompon’ andraikitra avy ao amin’ny kaominina Antananarivo sy ireo teknisiana avy amin’ny « Agetipa» izay niandraikitra ny asa ary ireo avy amin’ny vondrona frantsay misahana ny fampandrosoana (« AFD ») izay namatsy vola.
Tsy Ambohimirary ihany no nahazo tombontsoa mahakasika izay fanamboarana lalan-kely izay. Fokontany 78 ao anatin’ny kaominina 13 no nahazo anjara tetik’asa amin’izao fanamboarana lalan-kely izao ka fokontany 41 ato anatin’ny kaominina Antananarivo no voakasik’izany.
Volana Rakotoharimanana
Manetroka ny 13,15% -ny fiaran’Antananarivo
Isan’ny antony iray manimba sy mandoto ny tontolo iainana ny setroka avoakan’ireo fiara. Manodidina ny 13,15% izany raha ny hita teto an-drenivohitra.
Fitaovana manapoizina fiaraha-monina. Fiara 2.191 no naraha-maso manokana teto Antananarivo momba ny setroka navoakany, nandritra ny taona 2013. Fiara diso manetroka be loatra ny 168 tamin’ireo, na 13,15%. Io setroka avoakan’ny fiara io anefa no tena mandoto haingana sy amin’ny ampahany be ny tontolo iainana. « Raha ny hita amin’ny fitsirihana ataonay dia ny tsy fahampian’ny fikojakojana, ny fahalotoan’ny maotera, ny tsy fahatomombanan’ireo kojakoja sy fitaovana miasa ao amin’ny fiara amin’ny ankapobeny no mahatonga ny setroka be avoakany. Ankoatra ny fahalotoan’ny tontolo iainana, anefa, dia miteraka tsy fahasalamana eo amin’ny olombelona io setroka be io », raha ny fanazavana azo avy tamin’ireo tompon’andraikitra eny anivon’ireo ivon-toerana fitsaràna fiara eto an-drenivohitra.
Mba hanenana farafahakeliny izay fahalotoan’ny tontolo iainana ateraky ny fiara mifamezivezy izay, dia nisy ny fananganana ekipa mpanaramaso manokana ny setroky ny fiara eny an-dalana, na ny « EMCR ». Fisavàna tampoka ny toetry ny fiara sy ny momba azy no asa tanterahan’io ekipa io mandritra ny fidinana ifotony ataony.
Tsy ampy fitaovana
Misedra olana noho ny tsy fahampian’ny fitaovana ampiasainy amin’ny fanatanterahana ny asany sahady io « EMCR » io. « Tsy maharaka ny asa fisavàna ny fitaovana entina manaramaso sy mandrefy ny entona sy ny habetsahan’ny setroka amin’ireo fiara mifamezivezy. Roa monja mantsy ireo fitaovana mahakasika izany ary hatreto dia ny sampan-draharaha eto Alarobia ihany no mbola manana azy », hoy ny jeneraly Rehosevo, tale jeneraly eo anivon’ny sampan-draharaha fitsaràna fiara etsy Alarobia.
Manoloana izany tsy fahampian’ny fitaovana izany dia fiara vitsy ihany no afaka arahamaso. Na dia eo aza anefa izany olana ara-pitaovana izany, dia misy sy mipetraka ary mihatra ny lalàna mifanaraka amin’ny fisavàna ireo karazana fiara ireo. Voasintona avy hatrany mantsy ny taratasin’ny fiara fantatra fa mamoaka setroka diso tafahoatra. Hampidirina « Fourrière » kosa ny fiara na homena fe-potoana ahafahany mikarakara sy manamboatra ny fiarany mandritra ny 15 andro aorian’izany ireo tompony.
Rakotoharimanana Volana
Isan’ny antony iray manimba sy mandoto ny tontolo iainana ny setroka avoakan’ireo fiara. Manodidina ny 13,15% izany raha ny hita teto an-drenivohitra.
Fitaovana manapoizina fiaraha-monina. Fiara 2.191 no naraha-maso manokana teto Antananarivo momba ny setroka navoakany, nandritra ny taona 2013. Fiara diso manetroka be loatra ny 168 tamin’ireo, na 13,15%. Io setroka avoakan’ny fiara io anefa no tena mandoto haingana sy amin’ny ampahany be ny tontolo iainana. « Raha ny hita amin’ny fitsirihana ataonay dia ny tsy fahampian’ny fikojakojana, ny fahalotoan’ny maotera, ny tsy fahatomombanan’ireo kojakoja sy fitaovana miasa ao amin’ny fiara amin’ny ankapobeny no mahatonga ny setroka be avoakany. Ankoatra ny fahalotoan’ny tontolo iainana, anefa, dia miteraka tsy fahasalamana eo amin’ny olombelona io setroka be io », raha ny fanazavana azo avy tamin’ireo tompon’andraikitra eny anivon’ireo ivon-toerana fitsaràna fiara eto an-drenivohitra.
Mba hanenana farafahakeliny izay fahalotoan’ny tontolo iainana ateraky ny fiara mifamezivezy izay, dia nisy ny fananganana ekipa mpanaramaso manokana ny setroky ny fiara eny an-dalana, na ny « EMCR ». Fisavàna tampoka ny toetry ny fiara sy ny momba azy no asa tanterahan’io ekipa io mandritra ny fidinana ifotony ataony.
Tsy ampy fitaovana
Misedra olana noho ny tsy fahampian’ny fitaovana ampiasainy amin’ny fanatanterahana ny asany sahady io « EMCR » io. « Tsy maharaka ny asa fisavàna ny fitaovana entina manaramaso sy mandrefy ny entona sy ny habetsahan’ny setroka amin’ireo fiara mifamezivezy. Roa monja mantsy ireo fitaovana mahakasika izany ary hatreto dia ny sampan-draharaha eto Alarobia ihany no mbola manana azy », hoy ny jeneraly Rehosevo, tale jeneraly eo anivon’ny sampan-draharaha fitsaràna fiara etsy Alarobia.
Manoloana izany tsy fahampian’ny fitaovana izany dia fiara vitsy ihany no afaka arahamaso. Na dia eo aza anefa izany olana ara-pitaovana izany, dia misy sy mipetraka ary mihatra ny lalàna mifanaraka amin’ny fisavàna ireo karazana fiara ireo. Voasintona avy hatrany mantsy ny taratasin’ny fiara fantatra fa mamoaka setroka diso tafahoatra. Hampidirina « Fourrière » kosa ny fiara na homena fe-potoana ahafahany mikarakara sy manamboatra ny fiarany mandritra ny 15 andro aorian’izany ireo tompony.
Rakotoharimanana Volana
Liberté de presse – Madagascar gagne sept places
Madagascar a toujours été cité par Reporters Sans Frontière (RSF) comme étant un mauvais élève en termes de liberté de presse, notamment pendant la période transitoire. La Grande Ile a gagné sept places dans le classement mondial 2014 de la liberté de presse publié à la fin de la semaine dernière par RSF. Ce classement 2014 concerne l’évaluation pour le compte de l’année 2013. Un progrès certes discret mais significatif. Madagascar se trouve actuellement au 81ème rang tandis que dans le classement publié en 2013, elle est arrivée au 88ème et 84ème en 2012. Le classement est dominé par la Finlande, le Pays bas et le Norvège qui occupent respectivement la première, la deuxième et la troisième place. La palme des mauvais élèves reviennent à la Somalie (176ème), la Syrie (177ème) et le Turkménistan (178ème).
Revanche
Dans sa carte, sur une échelle de un à cinq, le RSF indique que la presse malgache se situe à trois, c’est-à-dire une situation à « problèmes sensibles ».
Joint au téléphone, le ministre de la Communication, Harry Laurent Rahajason se félicite de ce progrès réalisé par la Grande Île en ce qui concerne la liberté de presse. Il a, par la même occasion tiré à boulet rouge sur certains de ses homologues. « Certains journalistes locaux ont dénoncé un manque de liberté de la presse à Madagascar. Ils m’ont accusé d’être le dictateur. Dès que les élections ont été organisées, ils ont parié que je n’arriverais pas à finir mon mandat alors que me voilà toujours ministre de la Communication », a rappelé cet ancien journaliste d’un ton revanchard avant d’affirmer que le résultat du RSF parle de lui-même.
Lova Emmanuel
Madagascar a toujours été cité par Reporters Sans Frontière (RSF) comme étant un mauvais élève en termes de liberté de presse, notamment pendant la période transitoire. La Grande Ile a gagné sept places dans le classement mondial 2014 de la liberté de presse publié à la fin de la semaine dernière par RSF. Ce classement 2014 concerne l’évaluation pour le compte de l’année 2013. Un progrès certes discret mais significatif. Madagascar se trouve actuellement au 81ème rang tandis que dans le classement publié en 2013, elle est arrivée au 88ème et 84ème en 2012. Le classement est dominé par la Finlande, le Pays bas et le Norvège qui occupent respectivement la première, la deuxième et la troisième place. La palme des mauvais élèves reviennent à la Somalie (176ème), la Syrie (177ème) et le Turkménistan (178ème).
Revanche
Dans sa carte, sur une échelle de un à cinq, le RSF indique que la presse malgache se situe à trois, c’est-à-dire une situation à « problèmes sensibles ».
Joint au téléphone, le ministre de la Communication, Harry Laurent Rahajason se félicite de ce progrès réalisé par la Grande Île en ce qui concerne la liberté de presse. Il a, par la même occasion tiré à boulet rouge sur certains de ses homologues. « Certains journalistes locaux ont dénoncé un manque de liberté de la presse à Madagascar. Ils m’ont accusé d’être le dictateur. Dès que les élections ont été organisées, ils ont parié que je n’arriverais pas à finir mon mandat alors que me voilà toujours ministre de la Communication », a rappelé cet ancien journaliste d’un ton revanchard avant d’affirmer que le résultat du RSF parle de lui-même.
Lova Emmanuel
Fampiakarana saran-dàlana naato
Nisy nitsinjo. Nanapa-kevitra hampiato ny fampiakarana ny saran-dalana, saika nampihariny tamin’ny faran’ny herinandro lasa teo, ireo mpitatitra ao amin’ny zotra F sy G. Ity voalohany dia mampitohy an’Anosy sy ireo tanàna any amin’ny lalam-pirenena fahafito, ary ny faharoa kosa mampitohy an’Anosy sy ireo tanàna any amin’ny lalam-pirenena voalohany. Ny solom-bavambahoaka izay lany tao amin’ny distrikan’ Antananarivo Atsimondrano no nahatsapa tena manoloana ny fahasahiranan’ireo mpitatitra ao amin’ireo zotra ireo, ary vonona hanampy sy hitady vahaolana maharitra ho azy ireo.
« Vonona hanampy anay eo amin’ny lafin’ny ara-bola ary nanome toky hiady ho anay eny anivon’ny fitondram-panjakana mahefa io solom-bavambahoaka vao lany io », raha ny fanamarihana azo avy amin’ny filohan’ny kaoperativa ao amin’ny zotra G. « Tsy nisalasala nitondra fanampiana izahay satria hita fa efa tena mizaka ny tsy eran’ny ainy ireo mpitatitra ireo », hoy kosa ny fanazavana azo avy amin’ny olona akaiky ny solom-bavambahoaka lany teny Atsimondrano, Randriarimalala Jaona.
Rakotoharimanana Volana
Hanara-dalàna ireo mpitondra posy sy sarety
Niaiky ny tsy fanarahan-dalàna maro ataon’ireo mpitondra sarety sy posy eto Antananarivo. Naneho ny fahavononany hiroso amin’ny ara-dalàna izy ireo, ny asabotsy lasa teo.
Hanarina ny lesoka nisy hatramin’izay. Novakian’ ireo mpitandro ny filaminana avy ao amin’ny boriborintany V, sy ny lehiben’ny vondron’ny polisy monisipaly eo anivon’ny kaominina Antananarivo, bantsilana ny tsy fanarahan-dalàna maro fanaon’ireo mpitarika posy sy sarety eto an-drenivohitra, ny asabotsy lasa teo. Isan’izany ny fandehanan’izy ireo amin’ny lalana mizotra tokana («sens unique»), ny tsy fanajany kihon-dalana, ny fitondrany entana diso mavesatra loatra, ny fitondran’ankizy tsy ampy taona izany, ary ny fahamamoana izay miteraka olana matetika.
Tsy nandà fa niaiky izany fahadisoana maro nanankianana azy izany ireo tompona sarety sy posy ary ireo mpitondra sy mpitarika izany nandritra ny fihaonany mivantana tamin’ny mpitandro ny filaminana sy ny tompon’andraikitry ny kaominina Antananarivo, teny amin’ny Tranom-pokonolona Isotry. « Manaiky izahay fa diso satria maro amin’ireo namana mpikarama toa anay no tsy mahalala na tsy mahafantatra akory ny tokony ataony eo am-panatanterahana ny asany. Vonona ny hiroso hanara-dalàna amin’izay izahay fa kosa mangataka fiaraha-miasa akaiky amin’ny tompon’andraikitra sy ny kaominina », hoy Ramarokoto Herilalao Flavien, mpitaona entana amin’ny sarety eny Anosibe.
Tapaka tamin’ny fifampiresahana nifanaovan’izy ireo fa haverina indray ny fizaràna karatra famantarana ho an’ireo tena mpitarika sarety sy posy, izay efa nisy tany aloha saingy nangingiana noho ny tsy fisian’ny fanarahamaso.
Niady varotra
Isan’ny niavaka sy nisongadina nandritra io fihaonana teny amin’ny Tranom- pokonolona Isotry io ihany koa ny ady varotra mahakasika ny ora hiasan’ireo mpitaona entana ireo. « Tokony mba hamboarina fa tsy mety aminay sy ny fitadiavana ataonay ny ora voafetra hiasanay. Amin’ny fotoana tena misy entana hotaterina mantsy izahay no tsy avela miasa », hoy ny tabataban’ireo mpitarika posy sy sarety. « Efa nifampiresahana ary efa nohazavainay tamin’ireo mpitondra sarety sy posy ireo ny ora tokony hiasany sy ny toerana tsy azony andalovana amin’ny 7 ora sy 30 minitra hatramin’ny 8 ora sy 30 minitra maraina, ary amin’ny 11 ora hatramin’ny iray 1 ora sy 30 tolakandro », hoy ny fanamarihan’ny lehiben’ny vondron’ny polisy monisipaly, ny ofisie Andrianavalona Harivelo.
Rakotoharimanana Volana
Allez, encore une autre pour la route…Retour sur les trous et Razôrda
17.02.2014 | 6:45 Actualités, Culture
Il y eut, au commencement de cette réflexion, les trous. Au départ, je les ai comparés à des crop-circles ; ces cercles mystérieux qui relèvent réellement du paranormal, présence incompréhensible. C’est du côté de l’axe urbain principal, après le pont d’Ambatomitsangana vers Antanimena. Dans cette direction, c’est du côté droit : des aménagements perforés et érigés à même l’asphalte, comme, peut-être, pour une réglementation empirique des parkings.
Ces trous-là, ces crop circles, parce que la majorité des automobilistes au courant des problématiques et des problèmes relatifs au fait de garer son véhicule ici, dont moi, nous font poser des questions sur l’efficience de la mise en place de ces dispositifs. D’une part, sur les irrégularités des intervalles qui séparent les centres de chaque trou régulièrement circulaire, malgré la prise en considération de l’arrêt de bus et des parkings réservés par des commerces préétablis. D’autre part, la finalité de cette terre mise à nu, sous le goudron : bac à fleurs Plantes grasses exotiques Un arbre, peut-être… En effet, il est cette recommandation impérieuse de chez nous de planter des arbres à tout va ; cependant, les impératifs galopants de la ville aidant, on ne peut que se poser des questions sur le bien fondé et bien pensé de cette entreprise…
Et en face, comme j’ai dit, il y a Razôrda. Ce camion d’éboueurs qui ne travaille apparemment qu’à une heure complexe de la circulation ; arrangeant sûrement son timing quotidien sur on ne sait quel impératif. Des Razôrda, en ville, on n’en rencontre des dizaines ; qui, quand ils ne sont pas stationnés anarchiquement pour engouffrer les ordures (à des instants improbables pour la fluidité de la circulation, généralement), se frayent périlleusement des chemins à travers les voitures légères au sein des circulations difficiles, mimant parfois ces petits deux roues qui font fureur actuellement dans les circulations urbaines (chaque automobiliste averti sachant pertinemment que si on se fait malencontreusement frotter une aile par ce genre de mastodonte, on court vers des démarches de réclamations d’assurances plus que longues et laborieuses…).
Difficile.
Des trous, encore
Et il y a aussi les trous, de surcroît. Les trous dans l’asphalte, un peu partout sur des axes principaux de la ville. Non plus mystérieux car trouvant leur explication simple dans la recrudescence chronique de la pluviométrie. Chronique, répétitif, donc, prévisible incessamment. De ce fait, il n’est nullement question d’aménagement de routes – comme si on parlait de la création d’un nouvel axe reliant une zone difficile enclavée à une agglomération clé – mais de la question de l’entretien d’une voie déjà préétablie. Demandez à un quelconque conducteur de dresser la liste des risques techniques encourus par un véhicule automobile : silent blocks, transmissions, amortisseurs… La liste serait longue et… vaine.
Pour une fois, je ne critique pas les betax, car même eux, contraints, font comme s’ils roulaient sur des œufs. Nids de poules, un peu partout. Ralentissements forcés et inéluctables de la circulation.
Et parfois, malgré les trous, on remarquera les aménagements sur les côtés, sur les trottoirs, rétrécissant la chaussée. Un ami qui a beaucoup voyagé, un jour, m’avait dit en constatant les anomalies relatives aux voies principales d’ici : « dans toutes les grandes villes développées que j’ai eu l’occasion de visiter, j’ai remarqué la volonté urbaniste d’agrandir les voies routières… ». Localement, une formule magique bien appropriée pour soulager la circulation devenue maladive peut-être, on n’en sait rien.
Nullement toute tracée
Il y a l’angoisse de la page blanche. Cette phobie de texture indicible commune à tous les professionnels de l’écriture. La peur de n’avoir rien à coucher sur le papier, l’appréhension intestinale et absolument intime de ne pas être à même d’aligner des mots conformément à sa pensée, aux multiples attentes (car qui dit professionnel de l’écriture entend forcément un public à l’affût des subtiles contorsions de la pensée prolongées sur le papier gratté par la plume ou sur un clavier…). Parfois, pour certains, la peur de ne pas remplir le quota de nombre de mots, ou plus artistique (plus narcissique aussi, assurément), la peur de ne pas retrouver à travers les interstices des lignes et des courbes des mots tracés la lueur soudaine inspirée à la genèse du manuscrit… Tout ça.
Et puis, il y a aussi les récurrences, les retours quasi pathologiques sur les mêmes figures, les mêmes thématiques ; d’aucuns fins observateurs parleront, sans ambages, d’images ou de représentations symboliques obsessionnelles. Il est ce précepte technique de la critique des écrits qui consiste, dans l’étude d’une réalisation et de son auteur, de s’intéresser à ces éléments qui reviennent répétitivement. Les yeux avertis reconnaîtront toujours les contours, les tracées, les encrages, les agencements chromatiques d’un dessinateur, d’un peintre. Les oreilles initiées ou passionnées décèleront infailliblement les accords, les temps, les rythmes particuliers qui singularisent, racontent même parfois, un musicien, un band, l’esprit sensible et éveillé aux écrits, à la poétique littéraire (et j’affirme que ça existe dans certains textes journalistiques!), reconnaissent les oscillations rhétoriques, réflexives propres à une signature…
On notera que je parle souvent du flux urbain, de la circulation… Non pas parce qu’il est dans ma nature rédactionnelle de râler et d’user de la plume comme un vecteur catharsitique ; mais bien parce qu’il y est bien question de culture, d’une dynamique aux substances éclectiques, désormais en perpétuels mouvements et transformations. Le flux routier avec ses réglementations a priori, axes où se rencontrent la charrette à zébus, le pousse- pousse d’un Moyen âge encore vivace et la Ford Mustang dernier modèle, le 4×4 fun last wave définissant dans le réel les multiples vitesses et dimensions de nos sociétés actuelles, lieux inévitables de multiples interactions identitaires, culturelles, plus pragmatiques, tangibles, réelles, quotidiennes, moins élitistes que les voies numériques de communications et d’échanges des Ntics, espaces de tensions ou espaces d’évasions extrêmes et/ou ultimes… C’est bien pour ça que je parle souvent de nos voies de circulation.
Andrian Ndzack
lol
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