Habitat – Les logements laissent à désirer
L’Agence nationale d’appui au logement et à l’habitat (Analogh) évoque un besoin immédiat de 950 000 logements. Seul le projet « Trano Mora » constitue la réponse.
Les constructions illicites et hors-normes prolifèrent partout dans le pays. Selon l’Agence nationale d’appui au logement et à l’habitat (Analogh), le besoin immédiat est de 950 000 logements pour résoudre ce problème.
« Aujourd’hui (hier), 950 000 logements sont nécessaires immédiat, si l’on veut que tout le monde vive dans des maisons aux normes, c’est-à dire qui respectent les normes de construction comme l’existence de voie d’accès, avec eau et électricité, évacuation d’eau,… Chaque année, ce besoin en logement est de 115 000 », constate Dera Randriatsarafara, directeur général de l’Analogh. C’était hier, en marge de la présentation de vœux de la Vice-primature chargée du développement et de l’Aménagement du territoire. Peu de gens suivent et respectent en effet les normes dans la construction. À Antananarivo, les constructions hors-normes, que ce soient les maisons en bois ou en dur, représentent presque 80% de l’habitat. Alors que les urbanistes parlent d’un plan d’urbanisme qui devrait être obligatoire pour chaque construction.
« La superficie de la maison, le nombre d’étages, la distance entre deux maisons, la dimension de la superficie constructible, la topographie du terrain de construction et sa connexion aux canaux d’évacuation des eaux usées font partie du plan d’urbanisme », rappelle un urbaniste.
Fonds « revolving »
La démolition, notamment de ces constructions illicites vire souvent en affrontement entre les propriétaires et les forces de l’ordre. L’État semble accepter leur existence, peu importe le problème qu’elles causent à la communauté environnante. Pour alléger ces problèmes de logement, la Présidence de la Transition a initié le projet « Trano mora » que l’Analogh a l’intention de poursuivre. 748 logements ont été construits dans les ex-chefs lieux de province. Cette année, l’Agence nationale et sa Vice-primature de tutelle envisagent d’en construire 548 autres notamment à Imeritsiatosika, Antsirabe et Ambatondrazaka, avec leur propre budget. « On compte sur notre budget propre de cette année pour maintenir ce projet. Le fonds revolving, c’est à dire à travers les loyers qu’on reçoit mensuellement, est également envisageable pour poursuivre le projet », ajoute le DG de l’Analogh. Le projet « Trano mora » cible les jeunes couples de moins de 35 ans, en situation financière stable. Tous les mois et pour 12 ans, les locataires payent 130 000 ariary pour en devenir propriétaires. Selon l’Analogh, 4 000 dossiers sont actuellement en attente.
Michella Raharisoa
L’Agence nationale d’appui au logement et à l’habitat (Analogh) évoque un besoin immédiat de 950 000 logements. Seul le projet « Trano Mora » constitue la réponse.
Les constructions illicites et hors-normes prolifèrent partout dans le pays. Selon l’Agence nationale d’appui au logement et à l’habitat (Analogh), le besoin immédiat est de 950 000 logements pour résoudre ce problème.
« Aujourd’hui (hier), 950 000 logements sont nécessaires immédiat, si l’on veut que tout le monde vive dans des maisons aux normes, c’est-à dire qui respectent les normes de construction comme l’existence de voie d’accès, avec eau et électricité, évacuation d’eau,… Chaque année, ce besoin en logement est de 115 000 », constate Dera Randriatsarafara, directeur général de l’Analogh. C’était hier, en marge de la présentation de vœux de la Vice-primature chargée du développement et de l’Aménagement du territoire. Peu de gens suivent et respectent en effet les normes dans la construction. À Antananarivo, les constructions hors-normes, que ce soient les maisons en bois ou en dur, représentent presque 80% de l’habitat. Alors que les urbanistes parlent d’un plan d’urbanisme qui devrait être obligatoire pour chaque construction.
« La superficie de la maison, le nombre d’étages, la distance entre deux maisons, la dimension de la superficie constructible, la topographie du terrain de construction et sa connexion aux canaux d’évacuation des eaux usées font partie du plan d’urbanisme », rappelle un urbaniste.
Fonds « revolving »
La démolition, notamment de ces constructions illicites vire souvent en affrontement entre les propriétaires et les forces de l’ordre. L’État semble accepter leur existence, peu importe le problème qu’elles causent à la communauté environnante. Pour alléger ces problèmes de logement, la Présidence de la Transition a initié le projet « Trano mora » que l’Analogh a l’intention de poursuivre. 748 logements ont été construits dans les ex-chefs lieux de province. Cette année, l’Agence nationale et sa Vice-primature de tutelle envisagent d’en construire 548 autres notamment à Imeritsiatosika, Antsirabe et Ambatondrazaka, avec leur propre budget. « On compte sur notre budget propre de cette année pour maintenir ce projet. Le fonds revolving, c’est à dire à travers les loyers qu’on reçoit mensuellement, est également envisageable pour poursuivre le projet », ajoute le DG de l’Analogh. Le projet « Trano mora » cible les jeunes couples de moins de 35 ans, en situation financière stable. Tous les mois et pour 12 ans, les locataires payent 130 000 ariary pour en devenir propriétaires. Selon l’Analogh, 4 000 dossiers sont actuellement en attente.
Michella Raharisoa
Les transporteurs au bord de l’asphyxie
Après la dernière hausse du prix du carburant à la pompe d’hier, les transporteurs continuent à hausser le ton. Aucune annonce de hausse du frais de transport n’est pour l’instant annoncée.
«Si le carburant connait encore une hausse pour atteindre même les 3000,01 ariary, nous ne pouvons plus tenir le frais de transport à 400 ariary. Notre activité souffre beaucoup de cette hausse du prix de carburant incessante», a avancé Bernardin Andriambinintsolomora, président de l’Union des coopératives de transport urbain (UCTU) jeudi. Cette réaction fait suite à la hausse du prix à la pompe du gazole à 2860 ariary hier. Toutefois le président de l’UCTU écarte une éventuelle hausse du frais de transport public.
« Nous allons, comme nous avons toujours martelé, interdire le frais à mi-chemin de 300 ariary, pour réduire le gap de notre recette causé par cette hausse du prix du gazole », a ajouté Bernardin Andriambinintsolomora. Mais cette hausse au-delà de 3000 ariary, risque d’être atteinte, si cette vérité de prix à la pompe se poursuit. « Il faut encore augmenter le litre du gazole à 400 ariary, pour appliquer la vérité du prix sur le carburant », a indiqué une source auprès d’une compagnie pétrolière.
Les taxis-ville, de l’autre côté, se plaignent déjà de la baisse du nombre de leurs clients, conjuguée par une hausse du prix du carburant incessante. « Il est très difficile avec cette hausse du prix de l’essence à 3560 ariary, d’effectuer une course minimale à 3000 ariary. Pourtant si nous allons augmenter ce coût de la course minimale à 4000 ariary, nous allons perdre beaucoup de clients. Nous ne savons plus ainsi quoi faire », se plaint François Randriamanatiana, chauffeur de taxi-ville aux 67 ha.
Aussi chaque taxi-ville concocte sa stratégie pour résoudre cette équation. « Je travaille notamment le soir pour assurer le paiement de la recette journalière de mon patron, et de gagner quelques sommes d’argent de plus, pour nourrir ma famille. La course minimale après 19 h, dépasse les 4000 ariary », relate un chauffeur de taxi-ville à Ampasika. D’autres chauffeurs préfèrent attendre l’arrivée des voyageurs au stationnement de taxi-brousse.
« Les gens de la capitale n’utilisent plus les taxis-ville que, lorsqu’ils sont pressés pour aller travailler ou lorsqu’ils sont malades. Le mauvais temps n’est plus une journée bénie pour les chauffeurs de taxi. Les gens préfèrent économiser, depuis la crise politique et économique de 2009 », conclut un autre chauffeur au stationnement d’Ankadimbahoaka.
Vonjy Radasimalala
Après la dernière hausse du prix du carburant à la pompe d’hier, les transporteurs continuent à hausser le ton. Aucune annonce de hausse du frais de transport n’est pour l’instant annoncée.
«Si le carburant connait encore une hausse pour atteindre même les 3000,01 ariary, nous ne pouvons plus tenir le frais de transport à 400 ariary. Notre activité souffre beaucoup de cette hausse du prix de carburant incessante», a avancé Bernardin Andriambinintsolomora, président de l’Union des coopératives de transport urbain (UCTU) jeudi. Cette réaction fait suite à la hausse du prix à la pompe du gazole à 2860 ariary hier. Toutefois le président de l’UCTU écarte une éventuelle hausse du frais de transport public.
« Nous allons, comme nous avons toujours martelé, interdire le frais à mi-chemin de 300 ariary, pour réduire le gap de notre recette causé par cette hausse du prix du gazole », a ajouté Bernardin Andriambinintsolomora. Mais cette hausse au-delà de 3000 ariary, risque d’être atteinte, si cette vérité de prix à la pompe se poursuit. « Il faut encore augmenter le litre du gazole à 400 ariary, pour appliquer la vérité du prix sur le carburant », a indiqué une source auprès d’une compagnie pétrolière.
Les taxis-ville, de l’autre côté, se plaignent déjà de la baisse du nombre de leurs clients, conjuguée par une hausse du prix du carburant incessante. « Il est très difficile avec cette hausse du prix de l’essence à 3560 ariary, d’effectuer une course minimale à 3000 ariary. Pourtant si nous allons augmenter ce coût de la course minimale à 4000 ariary, nous allons perdre beaucoup de clients. Nous ne savons plus ainsi quoi faire », se plaint François Randriamanatiana, chauffeur de taxi-ville aux 67 ha.
Aussi chaque taxi-ville concocte sa stratégie pour résoudre cette équation. « Je travaille notamment le soir pour assurer le paiement de la recette journalière de mon patron, et de gagner quelques sommes d’argent de plus, pour nourrir ma famille. La course minimale après 19 h, dépasse les 4000 ariary », relate un chauffeur de taxi-ville à Ampasika. D’autres chauffeurs préfèrent attendre l’arrivée des voyageurs au stationnement de taxi-brousse.
« Les gens de la capitale n’utilisent plus les taxis-ville que, lorsqu’ils sont pressés pour aller travailler ou lorsqu’ils sont malades. Le mauvais temps n’est plus une journée bénie pour les chauffeurs de taxi. Les gens préfèrent économiser, depuis la crise politique et économique de 2009 », conclut un autre chauffeur au stationnement d’Ankadimbahoaka.
Vonjy Radasimalala
Harovana ny vatoaratr’ireo jiro vaovao
Nandraisana fepetra noho ny fahaverezan’ny vatoharatra mampandeha azy ireo jiro mandeha amin’ny herin’ny masoandro eny amin’ny làlana digy.
Mailo amin’ireo mpanao ratsy. Holalorina simenitra ao anaty tany manomboka izao ireo vatoharatra mampandeha ireo jiro mandeha amin’ny herin’ny masoandro napetaka vao haingana eny amin’ny lalana digy Andohatapenaka hatreny Anosizato. Izay no fanapahan-kevitra noraisin’ny
minisiteran’ny Angovo, ny kaominina Antananarivo, ny orinasa Jirama ary ny mpitandro ny filaminana izay miara-miasa amin’ilay tetik’asa iarahana orinasa sinoa tsy miankina nanoloana ny trangana fahaverezan’ny vatoharatra niisa enina tamin’ireo andrin-jiro vaovao ireo tamin’ny fiandohan’ity herinandro ity.
« Ankoatra izay fanafenana ireo vatoharatra ireo amin’ny alalan’ny fandalorana azy dia isan’ny fepetra ampiarahana amin’izany ihany koa ny fampandraisana andraikitra ireo fokontany sy mponina amin’ny toerana misy ireo fotodrafitr’asa ireo amin’ny alalan’ny fiambenana sy ny fiarahan’izy ireo miasa akaiky amin’ny mpitandro ny filaminana », hoy ny tale tekinika misahana ny fikojakojana ireo fotodrafitr’asa eo anivon’ny kaominina Antananarivo, Andriatsilavo Zo.
Mora fantatra
« Tsy ho sarotra ny fikarohana ireo vatoharatra very ireo satria misy ny marika manokana hahafantarana azy », hoy ny tompon’andraikitry ny mpitandro ny filaminana sy ny tompon’andraikitr’ilay orinasa sinoa misahana ny tetik’asa fanazavana ny tanàna amin’ny alàlan’ny jiro mandeha amin’ny herin’ny masoandro.
Manoloana izany rehetra izany dia nanentana sy nanao antso avo amin’ireo izay nangalatra ireo vatoharatra ireo mba hamerina izany any amin’ny tompon’andraikitra ny mpitandro ny filaminana sy ireo tompon’andraikitra hafa isan-tsokajiny. Efa mizotra araka ny tokony ho izy ny fanadihadiana sy ny famotorana momba io raharaha fahaverezana vatoharatra amin’ny lalana digy io.
« Tsy mba handroso sy hanana zava-tsoa mihitsy isika Malagasy raha toe-tsaina ratsy toy izany foana no iainana koa samia mampianatra ny zanany ho olom-banona. Aoka mba ho samy saro-piaro amin’ireo fananana iombonana isika rehetra », hoy Rainijaona, ray aman-dreny efa voky andro izay feno alahelo nanoloana ny fangalaran’ireo mpanao ratsy ireo vatoharatra mampandeha ny jiro eny amin’ny lalana digy.
Rakotoharimanana Volana
Nandraisana fepetra noho ny fahaverezan’ny vatoharatra mampandeha azy ireo jiro mandeha amin’ny herin’ny masoandro eny amin’ny làlana digy.
Mailo amin’ireo mpanao ratsy. Holalorina simenitra ao anaty tany manomboka izao ireo vatoharatra mampandeha ireo jiro mandeha amin’ny herin’ny masoandro napetaka vao haingana eny amin’ny lalana digy Andohatapenaka hatreny Anosizato. Izay no fanapahan-kevitra noraisin’ny
minisiteran’ny Angovo, ny kaominina Antananarivo, ny orinasa Jirama ary ny mpitandro ny filaminana izay miara-miasa amin’ilay tetik’asa iarahana orinasa sinoa tsy miankina nanoloana ny trangana fahaverezan’ny vatoharatra niisa enina tamin’ireo andrin-jiro vaovao ireo tamin’ny fiandohan’ity herinandro ity.
« Ankoatra izay fanafenana ireo vatoharatra ireo amin’ny alalan’ny fandalorana azy dia isan’ny fepetra ampiarahana amin’izany ihany koa ny fampandraisana andraikitra ireo fokontany sy mponina amin’ny toerana misy ireo fotodrafitr’asa ireo amin’ny alalan’ny fiambenana sy ny fiarahan’izy ireo miasa akaiky amin’ny mpitandro ny filaminana », hoy ny tale tekinika misahana ny fikojakojana ireo fotodrafitr’asa eo anivon’ny kaominina Antananarivo, Andriatsilavo Zo.
Mora fantatra
« Tsy ho sarotra ny fikarohana ireo vatoharatra very ireo satria misy ny marika manokana hahafantarana azy », hoy ny tompon’andraikitry ny mpitandro ny filaminana sy ny tompon’andraikitr’ilay orinasa sinoa misahana ny tetik’asa fanazavana ny tanàna amin’ny alàlan’ny jiro mandeha amin’ny herin’ny masoandro.
Manoloana izany rehetra izany dia nanentana sy nanao antso avo amin’ireo izay nangalatra ireo vatoharatra ireo mba hamerina izany any amin’ny tompon’andraikitra ny mpitandro ny filaminana sy ireo tompon’andraikitra hafa isan-tsokajiny. Efa mizotra araka ny tokony ho izy ny fanadihadiana sy ny famotorana momba io raharaha fahaverezana vatoharatra amin’ny lalana digy io.
« Tsy mba handroso sy hanana zava-tsoa mihitsy isika Malagasy raha toe-tsaina ratsy toy izany foana no iainana koa samia mampianatra ny zanany ho olom-banona. Aoka mba ho samy saro-piaro amin’ireo fananana iombonana isika rehetra », hoy Rainijaona, ray aman-dreny efa voky andro izay feno alahelo nanoloana ny fangalaran’ireo mpanao ratsy ireo vatoharatra mampandeha ny jiro eny amin’ny lalana digy.
Rakotoharimanana Volana
Faritra iva – Tsy mety miala ao an-tokantranony ireo olona
Tsy mahafoy handao ny trano fonenany, na dia efa tafiditry ny rano aza, ireo olona sasany monina eny amin’ny faritra iva.
Miaritra ny mafy an-tsitrapo. Tokantrano maro eny amin’ny faritra iva, ankehitriny, no efa tafiditry ny rano vokatry ny fahabetsahan’ny rotsak’orana tato ho ato. Maro amin’ireo olona voakasik’izany anefa no tsy mety hiala ao amin’ny trano fonenany, fa miaritra sy miara-miaina amin’izany rano miakatra izany.
Tahotry ny hisian’ny fahaverezan’ireo fananany, amin’ny ankapobeny, no mahatonga azy ireo tsy mahafoy ny toeram-ponenany na dia efa tandindonin-doza aza. « Efa nisy fotoana nahatraboina anay toy izao ka nandehananay nitoby tamin’ny sekoly. Rehefa niverina avy tany izahay dia trano foana tsy nisy na inona na inona no novantaninay. Tsy te-ho very harena toy izany intsony izahay satria nanahirana ny nihary izany ka aleonay miharitra eto ihany aloha raha mbola azo atao », hoy ny nambaran-dRazanadrakoto Georges, raim-pianakaviana iray monina eny Andavamamba Anjezika. « Misy amin’ireo olona no manararaotra ny fahavoazanay ka raha vao miala ny tranonay izahay dia ny hangalatra ny entanay no ao anatin’ny sainy. Izay no tsy hialanay eto », hoy koa Andriamahefa Bakoly, renim-pianakaviana iray monina eny Antetezan’afovoany.
Manofa trano
Manahiran-tsaina ny mahita ireo olona eny amin’ny faritra iva miara-miaina amin’ny rano miakatra ireo. Ny rano izay tafiditra ao an-tranony ihany mantsy no hidiovan’izy ireo mialohan’ny hatoriany. Ankoatr’izay dia ireo entana heveriny fa sarobidy, toy ny vata fahitalavitra sy radio, indray no tandremany fatratra sy arovany noho ny ainy. Na dia efa hitany miakatra aza mantsy ny rano ao an-tranony dia ny mamonjy ireo entana ireo sy ny mampakatra azy amin’ny toerana ambony no ataony fa tsy ny mandroaka ny rano hivoaka ny trano.
Misy amin’ireo olona monina eny amin’ny faritra iva aza moa no manofa trano hametrahana entana fa tsy hipetrahana. « Manofa trano eny Ampefiloha izahay fa tsy mipetraka any satria ireo entana atahorana ho simban’ny rano ihany no atao any. Fianakaviana maromaro izay no mitambatra amin’ny fanofana ny trano sy misahana ny fiambenana izany, araka ny fotoana efa nifanarahana », hoy ny fanamarihan-dRazaiarinandrasana Felana, renim-pianakaviana iray monina eny Antohomadinika.
Rakotoharimanana Volana
Tsy mahafoy handao ny trano fonenany, na dia efa tafiditry ny rano aza, ireo olona sasany monina eny amin’ny faritra iva.
Miaritra ny mafy an-tsitrapo. Tokantrano maro eny amin’ny faritra iva, ankehitriny, no efa tafiditry ny rano vokatry ny fahabetsahan’ny rotsak’orana tato ho ato. Maro amin’ireo olona voakasik’izany anefa no tsy mety hiala ao amin’ny trano fonenany, fa miaritra sy miara-miaina amin’izany rano miakatra izany.
Tahotry ny hisian’ny fahaverezan’ireo fananany, amin’ny ankapobeny, no mahatonga azy ireo tsy mahafoy ny toeram-ponenany na dia efa tandindonin-doza aza. « Efa nisy fotoana nahatraboina anay toy izao ka nandehananay nitoby tamin’ny sekoly. Rehefa niverina avy tany izahay dia trano foana tsy nisy na inona na inona no novantaninay. Tsy te-ho very harena toy izany intsony izahay satria nanahirana ny nihary izany ka aleonay miharitra eto ihany aloha raha mbola azo atao », hoy ny nambaran-dRazanadrakoto Georges, raim-pianakaviana iray monina eny Andavamamba Anjezika. « Misy amin’ireo olona no manararaotra ny fahavoazanay ka raha vao miala ny tranonay izahay dia ny hangalatra ny entanay no ao anatin’ny sainy. Izay no tsy hialanay eto », hoy koa Andriamahefa Bakoly, renim-pianakaviana iray monina eny Antetezan’afovoany.
Manofa trano
Manahiran-tsaina ny mahita ireo olona eny amin’ny faritra iva miara-miaina amin’ny rano miakatra ireo. Ny rano izay tafiditra ao an-tranony ihany mantsy no hidiovan’izy ireo mialohan’ny hatoriany. Ankoatr’izay dia ireo entana heveriny fa sarobidy, toy ny vata fahitalavitra sy radio, indray no tandremany fatratra sy arovany noho ny ainy. Na dia efa hitany miakatra aza mantsy ny rano ao an-tranony dia ny mamonjy ireo entana ireo sy ny mampakatra azy amin’ny toerana ambony no ataony fa tsy ny mandroaka ny rano hivoaka ny trano.
Misy amin’ireo olona monina eny amin’ny faritra iva aza moa no manofa trano hametrahana entana fa tsy hipetrahana. « Manofa trano eny Ampefiloha izahay fa tsy mipetraka any satria ireo entana atahorana ho simban’ny rano ihany no atao any. Fianakaviana maromaro izay no mitambatra amin’ny fanofana ny trano sy misahana ny fiambenana izany, araka ny fotoana efa nifanarahana », hoy ny fanamarihan-dRazaiarinandrasana Felana, renim-pianakaviana iray monina eny Antohomadinika.
Rakotoharimanana Volana
Ankadimbahoaka – La station de taxi-brousse plongée dans le noir
Les voyageurs appelés à être très prudents au stationnement de taxi-brousse d’Ankadimbahoaka. L’éclairage public dans ce stationnement fait défaut, depuis jeudi, après qu’un transformateur électrique fut foudroyé. « Depuis jeudi, nous recevons au moins deux plaintes par jour. Les voyageurs se plaignent d’avoir perdu l’un de leurs sacs chaque matin », a fait savoir Rodolphe Rajerison, secrétaire du comité de la
gestion du stationnement d’Ankadimbahoaka, hier. À l’entendre, ce sont les voyageurs qui arrivent à trois
heures du matin dans ce stationnement qui sont les premiers victimes de vol.
Aussi, les malfrats attendent que les voyageurs fatigués d’un long voyage dorment profondémment pour effectuer leur larcin. Tout se déroule dans un noir total. Chaque matin, au moins deux voyageurs se plaignent ainsi de perdre soit un sac soit une sacoche. Et les voleurs effectuent en toute impunité leurs actes à Ankadimbahoaka.
Certains voyageurs aperçoivent parfois les voleurs, mais dans le noir ils ne reconnaissent pas leur visage. Mais les voyageurs pointent du doigt les intermédiaires dans le stationnement dans ce vol successif. « Je pense que ce sont des gens qui connaissent bien les allées et venues des passagers dans ce stationnement qui effectuent ces actes. Personne ne sait mieux qu’eux tous les coins de ce stationnement pour s’y réfugier », a avancé un passager reliant Taolagnaro à la capitale.
Vonjy Radasimalala
Les voyageurs appelés à être très prudents au stationnement de taxi-brousse d’Ankadimbahoaka. L’éclairage public dans ce stationnement fait défaut, depuis jeudi, après qu’un transformateur électrique fut foudroyé. « Depuis jeudi, nous recevons au moins deux plaintes par jour. Les voyageurs se plaignent d’avoir perdu l’un de leurs sacs chaque matin », a fait savoir Rodolphe Rajerison, secrétaire du comité de la
gestion du stationnement d’Ankadimbahoaka, hier. À l’entendre, ce sont les voyageurs qui arrivent à trois
heures du matin dans ce stationnement qui sont les premiers victimes de vol.
Aussi, les malfrats attendent que les voyageurs fatigués d’un long voyage dorment profondémment pour effectuer leur larcin. Tout se déroule dans un noir total. Chaque matin, au moins deux voyageurs se plaignent ainsi de perdre soit un sac soit une sacoche. Et les voleurs effectuent en toute impunité leurs actes à Ankadimbahoaka.
Certains voyageurs aperçoivent parfois les voleurs, mais dans le noir ils ne reconnaissent pas leur visage. Mais les voyageurs pointent du doigt les intermédiaires dans le stationnement dans ce vol successif. « Je pense que ce sont des gens qui connaissent bien les allées et venues des passagers dans ce stationnement qui effectuent ces actes. Personne ne sait mieux qu’eux tous les coins de ce stationnement pour s’y réfugier », a avancé un passager reliant Taolagnaro à la capitale.
Vonjy Radasimalala
L’eau et l’assainissement encore un luxe
La course vers l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement (OMD) 2015 en matière d’eau et assainissement avance à petit pas. Le ministère de l’Eau constate un taux d’accès de 47% en 2013, alors qu’il a été de 46% en 2012. À ce rythme, les OMD qui devraient être de 68% pour l’accès à l’eau potable et 54% pour l’assainissement ne seront pas atteints. « Nos objectifs de 2013 n’étaient pas satisfaisants mais on a quand même fait quelque chose (…) La refondation de la loi régissant l’eau, pour qu’elle corresponde à la situation actuelle, le renforcement du partenariat public-privé comme avec la Jirama (société fournisseur de l’eau et de l’électricité) est nécessaire », a proposé le ministre de l’Eau par intérim, Julien Reboza, le 16 janvier, lors de la présentation des vœux du ministère. Avec son budget estimé à presque 16 milliards ariary dont environ 7 milliards ariary viennent de l’extérieur, de nouvelles infrastructures sont en projet avec le PNUD et l’Unicef.
Michella Raharisoa
La course vers l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement (OMD) 2015 en matière d’eau et assainissement avance à petit pas. Le ministère de l’Eau constate un taux d’accès de 47% en 2013, alors qu’il a été de 46% en 2012. À ce rythme, les OMD qui devraient être de 68% pour l’accès à l’eau potable et 54% pour l’assainissement ne seront pas atteints. « Nos objectifs de 2013 n’étaient pas satisfaisants mais on a quand même fait quelque chose (…) La refondation de la loi régissant l’eau, pour qu’elle corresponde à la situation actuelle, le renforcement du partenariat public-privé comme avec la Jirama (société fournisseur de l’eau et de l’électricité) est nécessaire », a proposé le ministre de l’Eau par intérim, Julien Reboza, le 16 janvier, lors de la présentation des vœux du ministère. Avec son budget estimé à presque 16 milliards ariary dont environ 7 milliards ariary viennent de l’extérieur, de nouvelles infrastructures sont en projet avec le PNUD et l’Unicef.
Michella Raharisoa
Antananarivo sombre dans le chaos
Les ordures s’entassent de plus en plus, et la plupart des rues de la capitale sont devenues presque des routes secondaires. La Commune urbaine d’Antananarivo est complètement dépassée par la situation.
Y a-t-il encore des dirigeants, à la tête de la commune urbaine d’Antananarivo à l’heure actuelle ? Difficile de ne pas se poser cette question, même pour ceux qui ont des proches familles, parmi les hauts responsables qui travaillent dans le luxueux hôtel de ville de l’avenue de l’indépendance. Ce qui se passe sur le terrain est tout simplement indigne de la capitale d’un pays comme Madagascar.
Il n’y a plus de parcelle de route qui n’est pas jalonnée par les nids d’autruche, dans tous les quartiers de la ville, y compris les endroits qui faisaient jadis, la réputation des la ville des milles.
Les montagnes d’ordures entassées un peu partout, et non ramassées depuis des semaines, l’insalubrité et l’odeur nauséabonde qui polluent l’air en permanence, sont tout simplement devenues invivables.
Le spectacle des enfants qui sont obligés de se boucher le nez et la bouche en allant à pied à l’école, est tout simplement triste. Face à l’ampleur du désastre, les Tananariviens semblent préférer se résigner, en faisant semblant d’ignorer ce chaos pour se consacrer dans la recherche de quoi à manger pour leur famille.
Le cas du dépôt provisoire d’Anosipatrana est la plaie béante qui illustre cette défaillance de l’État. Utilisé en urgence pour la première fois en 2008, en attendant la réhabilitation du dépôt principal d’Andralanitra, l’endroit à l’heure actuelle, s’est transformé en montagne d’ordures en décomposition, et qui occupe chaque jour une place de plus en plus grande de la route, et inonde avec sa liquide polluante une partie de la chaussée.
Calvaire
Pour les automobilistes qui sont obligés d’emprunter la route digue pour aller vers Anosizato ou vers Andohatapenaka, le passage inévitable à côté de ce dépôt provisoire, est un véritable calvaire, avec la forte odeur qui pollue jusqu’à un kilomètre à la ronde, et que, même les vitres fermées n’arrivent plus à bloquer.
«Les riverains de ce dépôt jusqu’à Anosipatra, sont de plus en plus énervés par cette condition, avec laquelle ils doivent vivre chaque jour. La commune va-t-elle attendre qu’ils manifestent leur colère pour réagir », s’interroge Michel Rajoelison, un riverain. «Ce dépôt provisoire est une solution de facilité, et je pense qu’il a atteint sa capacité maximale, et est devenu un grand problème, auquel tout le monde semble avoir tourné le dos », se lamente-t-il.
En effet, même les engins qui se chargeaient de l’« aménagement » du dépôt auparavant, ont disparu, ce qui explique le débordement jusqu’à la chaussée.
Pour les routes, rien ne vas plus non-plus. Il n’y a même plus de voie de contournement possible, si l’on veut éviter l’épreuve des trous géants et profonds à sa voiture. Même le prestigieux boulevard de l’Europe qui avait, si bien amélioré la circulation dans le centre ville, est déjà atteint par le problème.
À croire que nos dirigeants vivent dans un autre monde et ne voient pas la situation dans laquelle le reste de la population vit. Même les points noirs qui pourraient être traités avec des moyens simples pour soulager le trafic, sont laissés à l’abandon.
Par qui, comment et quand, la ville d’Antananarivo pourra-elle être sauvée Faudra-t-il attendre l’élection d’un nouveau maire, ou bien a-t-on quelque chose à attendre du nouveau président de la République, qui avait déjà été ministre des Finances
En tout cas, ce facteur n’est sans doute pas étranger aux résultats des élections à Antananarivo lors de la présidentielle.
Mahefa Rakotomalala
Les ordures s’entassent de plus en plus, et la plupart des rues de la capitale sont devenues presque des routes secondaires. La Commune urbaine d’Antananarivo est complètement dépassée par la situation.
Y a-t-il encore des dirigeants, à la tête de la commune urbaine d’Antananarivo à l’heure actuelle ? Difficile de ne pas se poser cette question, même pour ceux qui ont des proches familles, parmi les hauts responsables qui travaillent dans le luxueux hôtel de ville de l’avenue de l’indépendance. Ce qui se passe sur le terrain est tout simplement indigne de la capitale d’un pays comme Madagascar.
Il n’y a plus de parcelle de route qui n’est pas jalonnée par les nids d’autruche, dans tous les quartiers de la ville, y compris les endroits qui faisaient jadis, la réputation des la ville des milles.
Les montagnes d’ordures entassées un peu partout, et non ramassées depuis des semaines, l’insalubrité et l’odeur nauséabonde qui polluent l’air en permanence, sont tout simplement devenues invivables.
Le spectacle des enfants qui sont obligés de se boucher le nez et la bouche en allant à pied à l’école, est tout simplement triste. Face à l’ampleur du désastre, les Tananariviens semblent préférer se résigner, en faisant semblant d’ignorer ce chaos pour se consacrer dans la recherche de quoi à manger pour leur famille.
Le cas du dépôt provisoire d’Anosipatrana est la plaie béante qui illustre cette défaillance de l’État. Utilisé en urgence pour la première fois en 2008, en attendant la réhabilitation du dépôt principal d’Andralanitra, l’endroit à l’heure actuelle, s’est transformé en montagne d’ordures en décomposition, et qui occupe chaque jour une place de plus en plus grande de la route, et inonde avec sa liquide polluante une partie de la chaussée.
Calvaire
Pour les automobilistes qui sont obligés d’emprunter la route digue pour aller vers Anosizato ou vers Andohatapenaka, le passage inévitable à côté de ce dépôt provisoire, est un véritable calvaire, avec la forte odeur qui pollue jusqu’à un kilomètre à la ronde, et que, même les vitres fermées n’arrivent plus à bloquer.
«Les riverains de ce dépôt jusqu’à Anosipatra, sont de plus en plus énervés par cette condition, avec laquelle ils doivent vivre chaque jour. La commune va-t-elle attendre qu’ils manifestent leur colère pour réagir », s’interroge Michel Rajoelison, un riverain. «Ce dépôt provisoire est une solution de facilité, et je pense qu’il a atteint sa capacité maximale, et est devenu un grand problème, auquel tout le monde semble avoir tourné le dos », se lamente-t-il.
En effet, même les engins qui se chargeaient de l’« aménagement » du dépôt auparavant, ont disparu, ce qui explique le débordement jusqu’à la chaussée.
Pour les routes, rien ne vas plus non-plus. Il n’y a même plus de voie de contournement possible, si l’on veut éviter l’épreuve des trous géants et profonds à sa voiture. Même le prestigieux boulevard de l’Europe qui avait, si bien amélioré la circulation dans le centre ville, est déjà atteint par le problème.
À croire que nos dirigeants vivent dans un autre monde et ne voient pas la situation dans laquelle le reste de la population vit. Même les points noirs qui pourraient être traités avec des moyens simples pour soulager le trafic, sont laissés à l’abandon.
Par qui, comment et quand, la ville d’Antananarivo pourra-elle être sauvée Faudra-t-il attendre l’élection d’un nouveau maire, ou bien a-t-on quelque chose à attendre du nouveau président de la République, qui avait déjà été ministre des Finances
En tout cas, ce facteur n’est sans doute pas étranger aux résultats des élections à Antananarivo lors de la présidentielle.
Mahefa Rakotomalala
Andohatapenaka – Le nouvel hôpital à inaugurer
Sauf changement de dernières minutes, le nouvel hôpital d’Andohatapenaka sera inauguré ce jour, après deux ans d’attente.
Les alentours de l’hôpital « manara-penitra » d’Andohatapenaka étaient en ébullition depuis quelques jours.
Hier, les employés de la commune urbaine d’Antananarivo, pour veiller à l’assainissement autour de l’hôpital, des éléments de la Jirama, pour assurer le bon fonctionnement de l’eau et l’électricité, et ceux du ministère de la Santé publique, devraient encore travailler pendant 24 h hier, pour assurer le bon déroulement de l’inauguration du nouvel hôpital prévu ce jour, par le président de la Transition, Andry Nirina Rajoelina.
La panne du scanner d’hier, due à une défaillance de l’électricité, ne devrait plus ainsi avoir lieu aujourd’hui. « Tout est enfin prêt pour l’inauguration. Les hauts responsables du ministère de la Santé publique doivent peaufiner encore toute la journée (hier) le bon fonctionnement des équipements », a confié une source auprès du ministère de la Santé publique hier après-midi.
À l’entendre, le jardin et le parking de l’hôpital d’Andohatapenaka, doivent être aussi impeccables. Le plan technique n’est pas la seule préoccupation des responsables du nouvel hôpital hier. Les personnels techniques et administratifs, ainsi que médicaux, se seraient aussi affairés une dernière fois hier, pour accueillir les invités.
« Une cinquantaine de personnes vont être recrutées en moyenne, pour faire fonctionner chaque nouvel hôpital. Des spécialistes, de médecins généralistes et de personnels administratifs, vont faire fonctionner ces hôpitaux », a annoncé Johanita Ndahimananjara, l’ex-ministre de la Santé publique l’année dernière.
Quant aux détails et en ce qui concerne les équipements médicaux, la présidence de la Transition et le ministère de la Santé publique, souhaitaient encore hier maintenir le suspense. La source auprès du ministère de la Santé a seulement indiqué, qu’aucune grande modification n’a été enregistrée comme il a été prévu auparavant dans le nouvel hôpital.
Aussi le nouvel hôpital d’Andohatapenaka est-il prévu accueillir des blocs opératoires, de centre de laboratoire, du service de la stomatologie, d’imagerie médicale comme la radiologie et le scanner. Une banque de sang va être également créée en cas d’urgence. Il aura également une capacité d’accueil de 120 lits, à raison de 04 lits répartis dans une trentaine de chambres. L’hôpital d’Andohatapenaka pourrait aussi se spécialiser en oncologie.
Vonjy Radasimalala
Sauf changement de dernières minutes, le nouvel hôpital d’Andohatapenaka sera inauguré ce jour, après deux ans d’attente.
Les alentours de l’hôpital « manara-penitra » d’Andohatapenaka étaient en ébullition depuis quelques jours.
Hier, les employés de la commune urbaine d’Antananarivo, pour veiller à l’assainissement autour de l’hôpital, des éléments de la Jirama, pour assurer le bon fonctionnement de l’eau et l’électricité, et ceux du ministère de la Santé publique, devraient encore travailler pendant 24 h hier, pour assurer le bon déroulement de l’inauguration du nouvel hôpital prévu ce jour, par le président de la Transition, Andry Nirina Rajoelina.
La panne du scanner d’hier, due à une défaillance de l’électricité, ne devrait plus ainsi avoir lieu aujourd’hui. « Tout est enfin prêt pour l’inauguration. Les hauts responsables du ministère de la Santé publique doivent peaufiner encore toute la journée (hier) le bon fonctionnement des équipements », a confié une source auprès du ministère de la Santé publique hier après-midi.
À l’entendre, le jardin et le parking de l’hôpital d’Andohatapenaka, doivent être aussi impeccables. Le plan technique n’est pas la seule préoccupation des responsables du nouvel hôpital hier. Les personnels techniques et administratifs, ainsi que médicaux, se seraient aussi affairés une dernière fois hier, pour accueillir les invités.
« Une cinquantaine de personnes vont être recrutées en moyenne, pour faire fonctionner chaque nouvel hôpital. Des spécialistes, de médecins généralistes et de personnels administratifs, vont faire fonctionner ces hôpitaux », a annoncé Johanita Ndahimananjara, l’ex-ministre de la Santé publique l’année dernière.
Quant aux détails et en ce qui concerne les équipements médicaux, la présidence de la Transition et le ministère de la Santé publique, souhaitaient encore hier maintenir le suspense. La source auprès du ministère de la Santé a seulement indiqué, qu’aucune grande modification n’a été enregistrée comme il a été prévu auparavant dans le nouvel hôpital.
Aussi le nouvel hôpital d’Andohatapenaka est-il prévu accueillir des blocs opératoires, de centre de laboratoire, du service de la stomatologie, d’imagerie médicale comme la radiologie et le scanner. Une banque de sang va être également créée en cas d’urgence. Il aura également une capacité d’accueil de 120 lits, à raison de 04 lits répartis dans une trentaine de chambres. L’hôpital d’Andohatapenaka pourrait aussi se spécialiser en oncologie.
Le bilan des intempéries s’alourdit
Trois morts, deux disparus et un millier de sans abris. Le bilan humain et les dégâts matériels s’amplifient et risquent d’empirer avec une autre masse nuageuse.
Dans le Canal de Mozambique, la perturbation cyclonique Deliwe continue de se déplacer vers le Sud-Ouest en s’éloignant des côtes malgaches. Par contre, la branche de la zone de convergence intertropicale qui se trouve entre les régions de Boeny et Melaky commence désormais à s’affaiblir, a fait savoir le bulletin du service météorologique d’Ampandrianomby, hier. Malgré cette « bonne » nouvelle, le service météorologique a indiqué qu’une masse nuageuse était prévue aggraver le temps qu’il fera dans le Nord-Est. Même la capitale pourrait être affectée par cette nouvelle zone de convergence inter-tropicale. Aussi les habitants des régions de Boeny, Melaky, Menabe et Atsimo Andrefana sont encore priés d’être vigilants face aux crues des rivières.
Cette alerte est justifiée par l’augmentation du nombre de victimes du cyclone Deliwe et de la masse nuageuse. Aussi une femme dans le fokontany d’Andranovoribe, commune de Maintirano, est-elle décédée après avoir glissé dans un canal d’irrigation. Un homme et une femme emportés par la crue du fleuve de Namelaha dans le fokontany de Mafaijijo, district de
Maintirano, ont aussi trouvé la mort. Le sort de deux femmes à bord d’une pirogue qui a été emportée par le fleuve de Mahajamba, district de Mitsinjo dans la région Boeny, demeure encore incertain.
Des familles déplacées
Le nombre de sans-abri hébergés provisoirement
dans des écoles primaires publiques, bureaux de fokontany et gymnases, est aussi monté en flèche ces dernières 24h. Six cent trente huit personnes, selon le bureau de gestion des risques et catastrophes (BNGRC), ont été contraintes de quitter leurs foyers suite à la montée des eaux dans cinq fokontany de la commune urbaine de Mahajanga. À Toliara, trois cent soixante et onze personnes ont, par contre, trouvé refuge dans les bureaux du Fokontany d’Anketa, quarante personnes sur dix familles, et dans le gymnase de Mahavatse, trois cent trente et une personnes sur cent familles.
Les eaux stagnantes, selon toujours le BNGRC, durant plusieurs jours dans les quartiers de la ville de Toliara seraient à craindre. La population de cette zone pourrait ainsi faire face à un risque de maladies diarrhéique et dermatologique. À part des communes isolées comme dans les régions de Boeny et Melaky, trois écoles et cinq puits d’eau potable sont aussi endommagés.
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