Problème de l’emploi : Un programme de rétablissement pour résoudre les distorsions
jan 11th, 2014
Hystérésis ! Une simple croissance économique ne suffirait plus pour calmer les troubles économiques engendrés par la crise. Pour rétablir la stabilité, l’environnement des affaires, et favoriser la réduction des inégalités sociales et de la pauvreté, l’Etat doit impérativement résoudre le problème de l’emploi.
Les acteurs de l’économie malgache attendent impatiemment l’application de la politique de relance pour pouvoir intensifier leurs activités. Malgré le retour des bailleurs et des investisseurs étrangers, cette relance, ainsi que la croissance attendue pourraient être entravées par le problème de l’emploi. Vu la situation actuelle, l’adoption d’une démarche globale et coordonnée, similaire à celle du Plan Marshall des Etats-Unis pour le rétablissement de l’après la seconde Guerre mondiale, permettrait de corriger les imperfections. Ce programme de rétablissement repose sur trois piliers interdépendants de développement, notamment, la réforme politique et engagement à respecter la primauté du droit ; l’investissement dans les infrastructures ; et enfin l’engagement à développer les industries locales de fabrication et de transformation.
Complexe. Certes, le taux de chômage est à un niveau assez faible à Madagascar, avec 3,8 % à l’affiche ; mais le chômage déguisé concerne plus de deux tiers de la population active. En effet, 25 % des travailleurs actifs occupés sont victimes du sous-emploi lié à la durée du travail. En outre, plus de la moitié des travailleurs exercent des fonctions qui ne correspondent pas à leurs niveaux d’instruction. Tous ces cas contribuent à l’affaiblissement du revenu et du pouvoir d’achat de la population. De leur côté, les employeurs souffrent également du problème de la formation octroyée aux jeunes, ne correspondant pas à leurs besoins en ressources humaines. A tous ces problèmes s’ajoutent la croissance démographique qui évolue de manière exponentielle. Un problème qui est une vraie bombe à retardement, vu que la population malgache va doubler d’ici 2 050. La création d’emploi est pourtant loin de suivre cette tendance, si l’on se réfère à l’évolution annuelle.
Investissements. La philosophie d’investissement, qui veut que les secteurs public, privé et celui du développement travaillent ensemble afin de créer des richesses sociales et économiques, pourrait constituer un moyen de générer les emplois nécessaires pour mettre le pays sur les rails de la prospérité.
Protection. A de nombreuses reprises, le secteur privé réclame sans relâche, une protection de l’Etat, surtout pour les industries naissantes, face aux perversions des importations sauvages. Pour les économistes, une telle protection est possible, même s’il faut se conformer aux réglementations imposées par l’Organisation mondiale du commerce (OMC). En effet, l’Etat peut toujours exonérer de certains impôts, les industries naissantes, durant leur phase d’apprentissage. Une politique qui permettra en même temps d’appuyer les nouvelles activités de création de richesse ; et d’inciter les jeunes à entreprendre et à lancer leurs propres business. Par ailleurs, la restructuration de l’économie représente un tout autre casse-tête. Avec le taux d’échec des projets de création d’industrie, assez élevé, les nouveaux entrepreneurs ont tendance à se lancer dans des activités commerciales. Ces activités contribuent au bon fonctionnement de l’économie, mais n’apporte aucune création de richesse. Bref, l’Etat doit également viser les secteurs d’activités à promouvoir.
Antsa R.
Hystérésis ! Une simple croissance économique ne suffirait plus pour calmer les troubles économiques engendrés par la crise. Pour rétablir la stabilité, l’environnement des affaires, et favoriser la réduction des inégalités sociales et de la pauvreté, l’Etat doit impérativement résoudre le problème de l’emploi.
Les acteurs de l’économie malgache attendent impatiemment l’application de la politique de relance pour pouvoir intensifier leurs activités. Malgré le retour des bailleurs et des investisseurs étrangers, cette relance, ainsi que la croissance attendue pourraient être entravées par le problème de l’emploi. Vu la situation actuelle, l’adoption d’une démarche globale et coordonnée, similaire à celle du Plan Marshall des Etats-Unis pour le rétablissement de l’après la seconde Guerre mondiale, permettrait de corriger les imperfections. Ce programme de rétablissement repose sur trois piliers interdépendants de développement, notamment, la réforme politique et engagement à respecter la primauté du droit ; l’investissement dans les infrastructures ; et enfin l’engagement à développer les industries locales de fabrication et de transformation.
Complexe. Certes, le taux de chômage est à un niveau assez faible à Madagascar, avec 3,8 % à l’affiche ; mais le chômage déguisé concerne plus de deux tiers de la population active. En effet, 25 % des travailleurs actifs occupés sont victimes du sous-emploi lié à la durée du travail. En outre, plus de la moitié des travailleurs exercent des fonctions qui ne correspondent pas à leurs niveaux d’instruction. Tous ces cas contribuent à l’affaiblissement du revenu et du pouvoir d’achat de la population. De leur côté, les employeurs souffrent également du problème de la formation octroyée aux jeunes, ne correspondant pas à leurs besoins en ressources humaines. A tous ces problèmes s’ajoutent la croissance démographique qui évolue de manière exponentielle. Un problème qui est une vraie bombe à retardement, vu que la population malgache va doubler d’ici 2 050. La création d’emploi est pourtant loin de suivre cette tendance, si l’on se réfère à l’évolution annuelle.
Investissements. La philosophie d’investissement, qui veut que les secteurs public, privé et celui du développement travaillent ensemble afin de créer des richesses sociales et économiques, pourrait constituer un moyen de générer les emplois nécessaires pour mettre le pays sur les rails de la prospérité.
Protection. A de nombreuses reprises, le secteur privé réclame sans relâche, une protection de l’Etat, surtout pour les industries naissantes, face aux perversions des importations sauvages. Pour les économistes, une telle protection est possible, même s’il faut se conformer aux réglementations imposées par l’Organisation mondiale du commerce (OMC). En effet, l’Etat peut toujours exonérer de certains impôts, les industries naissantes, durant leur phase d’apprentissage. Une politique qui permettra en même temps d’appuyer les nouvelles activités de création de richesse ; et d’inciter les jeunes à entreprendre et à lancer leurs propres business. Par ailleurs, la restructuration de l’économie représente un tout autre casse-tête. Avec le taux d’échec des projets de création d’industrie, assez élevé, les nouveaux entrepreneurs ont tendance à se lancer dans des activités commerciales. Ces activités contribuent au bon fonctionnement de l’économie, mais n’apporte aucune création de richesse. Bref, l’Etat doit également viser les secteurs d’activités à promouvoir.
Antsa R.
Tourisme durable : De grandes opportunités à saisir, selon Patrick Ramonjavelo
jan 10th, 2014
Madagascar est une destination touristique naturellement durable. Valorisation du patrimoine, implication de la population et conservation de la nature sont impératives, d’après le spécialiste malgache des secteurs aériens et du tourisme.
La destination Madagascar affichait, entre 2003 et 2008, une croissance moyenne annuelle de 11 % du nombre de visiteurs, pour atteindre le pic historique de 375 000 touristes en point de sortie 2008. Puis, la destination a souffert, à partir de 2009, des effets de la crise financière mondiale sur les décisions de voyages, couplée à la crise sociopolitique nationale qui a effrayé le Touriste. Conséquence, une chute de 50 % sur les arrivées internationales en 2009, par rapport à 2008 ; pertes d’emplois ; chômage technique et forte baisse du revenu national. Aujourd’hui, le tourisme peine à retrouver sa santé d’avant crise, malgré les efforts notables des acteurs du secteur. Ces derniers sont aussi confrontés à une détérioration des dessertes aériennes domestiques, avec les irrégularités répétées des vols vers les destinations touristiques, les prix des billets devenus onéreux et dissuadant la clientèle résidente ; ou encore l’absence de liaisons vers des villes enclavées. Etant donné l’immensité de la Grande-île et la défaillance des infrastructures terrestres, le transport aérien doit être le levier pour dynamiser durablement le tourisme, a expliqué Patrick Ramonjavelo.
Défaillance du système. Par ailleurs, plusieurs départements concernés par le tourisme travaillent de façon cloisonnée, hermétique et peu ouverte. En effet, les départements de l’Environnement, de la Culture, du Patrimoine, du Commerce, de l’Industrie, des Finances, du Transport et de la Sécurité y gagneraient assurément à œuvrer en synergie dans l’intérêt de la durabilité du tourisme. En outre, la question sur le modèle du tourisme pour Madagascar persiste. Optons-nous pour un tourisme de masse ou de niche ? Un tourisme durable sur le long terme ou un tourisme d’opportunité sur le court terme ? Dans tous les cas, le tourisme est considéré comme un des secteurs qui permettra de relever le défi démographique qui se profile à vive allure, comme Madagascar doublera sa population en 2050 pour compter 40 millions d’habitants. Secteur à forte capacité de résilience, le tourisme n’en reste pas moins une industrie composée d’investisseurs, d’agents économiques et de capitaux humains. Les crises répétées et l’absence de solutions concertées et pérennes ont engendré une perte de confiance à entreprendre dans le secteur. Espérons que le retour à l’ordre constitutionnel favorisera la relance du tourisme. Encore faut-il que la stratégie choisie soit enfin durable… Il en va de l’avenir économique et social de la Grande-île.
Recueilli par Antsa R.
Madagascar est une destination touristique naturellement durable. Valorisation du patrimoine, implication de la population et conservation de la nature sont impératives, d’après le spécialiste malgache des secteurs aériens et du tourisme.
La destination Madagascar affichait, entre 2003 et 2008, une croissance moyenne annuelle de 11 % du nombre de visiteurs, pour atteindre le pic historique de 375 000 touristes en point de sortie 2008. Puis, la destination a souffert, à partir de 2009, des effets de la crise financière mondiale sur les décisions de voyages, couplée à la crise sociopolitique nationale qui a effrayé le Touriste. Conséquence, une chute de 50 % sur les arrivées internationales en 2009, par rapport à 2008 ; pertes d’emplois ; chômage technique et forte baisse du revenu national. Aujourd’hui, le tourisme peine à retrouver sa santé d’avant crise, malgré les efforts notables des acteurs du secteur. Ces derniers sont aussi confrontés à une détérioration des dessertes aériennes domestiques, avec les irrégularités répétées des vols vers les destinations touristiques, les prix des billets devenus onéreux et dissuadant la clientèle résidente ; ou encore l’absence de liaisons vers des villes enclavées. Etant donné l’immensité de la Grande-île et la défaillance des infrastructures terrestres, le transport aérien doit être le levier pour dynamiser durablement le tourisme, a expliqué Patrick Ramonjavelo.
Défaillance du système. Par ailleurs, plusieurs départements concernés par le tourisme travaillent de façon cloisonnée, hermétique et peu ouverte. En effet, les départements de l’Environnement, de la Culture, du Patrimoine, du Commerce, de l’Industrie, des Finances, du Transport et de la Sécurité y gagneraient assurément à œuvrer en synergie dans l’intérêt de la durabilité du tourisme. En outre, la question sur le modèle du tourisme pour Madagascar persiste. Optons-nous pour un tourisme de masse ou de niche ? Un tourisme durable sur le long terme ou un tourisme d’opportunité sur le court terme ? Dans tous les cas, le tourisme est considéré comme un des secteurs qui permettra de relever le défi démographique qui se profile à vive allure, comme Madagascar doublera sa population en 2050 pour compter 40 millions d’habitants. Secteur à forte capacité de résilience, le tourisme n’en reste pas moins une industrie composée d’investisseurs, d’agents économiques et de capitaux humains. Les crises répétées et l’absence de solutions concertées et pérennes ont engendré une perte de confiance à entreprendre dans le secteur. Espérons que le retour à l’ordre constitutionnel favorisera la relance du tourisme. Encore faut-il que la stratégie choisie soit enfin durable… Il en va de l’avenir économique et social de la Grande-île.
Recueilli par Antsa R.
Relance économique : Gros budget espéré pour les infrastructures
jan 9th, 2014
Après les cinq années de Transition qui a obligé les gouvernants à appliquer la prétendue politique « d’austérité », les infrastructures sont en forte dégradation. Même l’Etat a du mal à assurer sa fonction régalienne à cause de cette situation. Faute d’entretien, les infrastructures publiques, si l’on ne cite que les routes, sont dans de déplorables états et pourraient même devenir impraticables d’ici peu, surtout maintenant que les détériorations s’accélèrent en cette période de pluies. Cependant, le retour éventuel des bailleurs de fonds pourrait résoudre le problème, et être bénéfique, même si leurs appuis financiers ne comportent que très peu d’éléments en don. Faut-il espérer que les travaux soient une priorité pour le prochain gouvernement, maintenant que tout est à refaire. Par ailleurs, il faut reconnaître que la réhabilitation des infrastructures est indispensable pour relancer les activités des opérateurs et l’économie dans son ensemble. Une réhabilitation qui devrait bénéficier au plus grand nombre et à chaque région de la Grande Ile.
Antsa R.
Retour de la pluie : Les routes fortement détériorées
jan 6th, 2014
Avec l’arrivée de la pluie, les nids de poule envahissent les rues de la capitale et ne cessent de grossir.
Seulement quelques jours après le retour de la pluie, voilà que les rues de Tanà sont déjà dans un piteux état. Et le comble, c’est que ces routes se dégradent vite à la moindre humidité. Pour ne pas dire que ces dernières ont été faites avec peu d’attention. Ce n’est plus la peine de dire à quel endroit de la capitale les routes sont dégradées, car c’est presque partout. Et c’est avant tout un danger assuré pour les véhicules, puisque la majorité des trous est cachée sous les flaques d’eau laissées par la pluie. «Il faut maintenant faire très attention quand on circule car l’on ne peut plus savoir sur quoi l’on a marché. Auparavant, l’on pouvait les contourner car ils étaient visibles. Mais maintenant qu’ils sont couverts par les eaux de pluies, il est devenu très difficile de les esquiver. Et il y en a qui sont tellement gros, pouvant causer d’importants dégâts aux véhicules qui ont la malchance de tomber dedans», confie un taximan. Force est de constater que ces infrastructures n’ont nullement fait l’objet d’entretien, surtout ces derniers temps. Donc, pour éviter les grosses pertes, les conducteurs ont intérêt à éviter de rouler à vive allure. Pourtant, cela ne va qu’engendrer d’autres problèmes, les embouteillages. En effet, aux moindres gouttes de pluie, des embouteillages monstres se forment, vu le nombre des usagers qui ne cesse d’augmenter et le mauvais état de ces infrastructures routières. Ce, presque à tout moment de la journée. C’est donc sûr qu’avec ce retour de la pluie, les embouteillages vont devenir également intenses à Tanà tous les jours.
Se plaindre. Devant ces faits, beaucoup de Tananariviens s’en plaignent, en particulier ceux qui sont en voiture, et pointent ainsi du doigt les responsables. «Ils devaient faire des efforts pour réparer ces infrastructures. Mais maintenant, il est devenu un peu tard. Donc, l’on est forcé de vivre avec», se désole un conducteur ayant été interviewé. Nombreux sont donc ceux qui accusent la CUA de ne pas avoir fait ce qu’il fallait pendant qu’il en était encore temps. C’est-à-dire pendant la saison sèche. Pour sa part, cette dernière évoque toujours le manque de moyens pour le financement des travaux de maintenance.
Arnaud R.
Ambodimita : Les rizières à 60% ravagées
jan 6th, 2014
Avant-hier, à cause de la grande pluie accompagnée de fortes rafales de vents, une vaste surface des rizières du côté d’Ambodimita a été endommagée. Selon les informations recueillies, près de 60% de cette surface rizicole ont été immergées par les eaux. Par ailleurs, la plupart des plantes dans la même localité étaient tombées. Ce qui est sûr, c’est que la récolte des concernés va vraiment diminuer pour cette saison, et que plusieurs lieux de production rizicole dans la plaine d’Antananarivo ont subi le même sort, voire dans tout le pays. Les ouvriers ont-ils fait des mauvais calculs pour avoir causé le retard de leurs récoltes étant donné que la saison de pluie allait toujours arriver aux mêmes dates? En tout cas, ces ouvriers ont maintenant deux grands ennemis, ceux qui s’accaparent de leurs terres et les faits naturels.
Arnaud R.
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