« Hopitaly manara-penitra » : Celui de Tana inauguré hier!
jan 23rd, 2014
Le nouvel établissement sanitaire ne sera fonctionnel qu’après une semaine, après la formation de son personnel.
Enfin ! Après un long temps d’attente, l’«hôpitaly Manara-penitra» de Tana sis à Andohatapenaka a été inauguré hier. En effet, il est le 6e avant que les trois derniers ne soient inaugurés, à savoir ceux de Morondava, de Maintirano et de Manakara. C’est seulement le nouvel établissement sanitaire qui a été officiellement présenté hier, mais il faut attendre à peu près une semaine pour qu’il puisse être opérationnel, selon la ministre de la Santé, Olga Ramaroson. La raison de cette attente est que le ministère est en train de régler les affectations de toutes les personnes qui vont y travailler, médecins et autres.« Nous sommes prêts à étudier les cas de tous ceux qui veulent travailler dans ce nouvel hôpital. En tout cas, son fonctionnement va être confié au nouveau régime », dit-elle.
A la portée de tous. Selon toujours la ministre de tutelle, les frais des soins seront à la portée de tous, y compris les plus démunis. « Cependant, comme tous les autres hôpitaux, l’on ne peut rien y faire sans la participation de chacun », continue-t-elle. C’est pour dire que les soins ne seront nullement gratuits, contrairement à l’attente de la grande majorité de la population tananarivienne. En fait, la capacité d’accueil de cette nouvelle infrastructure médicale est de 120 lits. Il y existe quatre services d’hospitalisation, à savoir la médecine nucléaire qui fait la spécialité de l’établissement grâce à l’existence de la «Gamma Camera» (l’appareil de dépistage de cancer dans tout le corps du patient, le seul dans tous les HMP), le service de l’Oncologie (qui travaille de près avec la précédente), l’ORL, et la Maternité. Ce, outre le laboratoire des imageries médicales, le service de la stomatologie. Et enfin, comme tous les grands hôpitaux, le service des urgences y a également sa place. La cérémonie d’inauguration se passait en la présence du Président de la Transition, du ministre de tutelle, de la grande famille de la médecine, et d’autres personnalités.
Arnaud R.
Infrastructures routières : Dans un état de dégradation avancée
jan 25th, 2014
Les riverains et les usagers des rues faisant partie des itinéraires des cortèges des invités étrangers à la cérémonie d’investiture du nouveau président de la République, peuvent respirer : « leurs » rues ont été réhabilitées en un temps record car en quelques jours.
Les nids de poule, voire d’autruche, qui défigurent complètement les infrastructures routières depuis des mois sur ces itinéraires des hôtes de marque de l’Etat, ont été comblés en un rien de temps. De même pour les travaux d’assainissement des canaux d’évacuation d’eaux et du canal Andriantany débarrassés des détritus et des jacinthes d’eau qui les encombraient. De l’axe Ivato-Mahamasina à la RN7 vers Iavoloha en passant par Tsimbazaza et les environs immédiats de ces zones, les rues ont été remises en état.
Encombrement. Mais il s’agit essentiellement des rues se trouvant sur le trajet emprunté par les hautes personnalités étrangères à l’occasion de l’investiture du nouveau président de la République, et concerne essentiellement des travaux d’urgence. Ailleurs dans Tanà, les rues sont restées dans le même état de dégradation avancée dans lequel elles se trouvaient depuis le début de la saison pluvieuse. Ce qui a pour effet de former des embouteillages quasi-permanents, non seulement dans le centre ville et les grands axes de sortie de la capitale, mais également dans les divers quartiers. Quasiment toutes les localités d’Antananarivo sont concernées et subissent les conséquences de cette dégradation de l’état des rues, notamment l’encombrement de la circulation automobile et l’insalubrité des infrastructures routières.
Moyens. La municipalité a, toutefois, déjà commencé depuis quelque temps, à entreprendre de petits travaux de réfection des rues les plus fréquentées. Mais l’ampleur des travaux à réaliser est telle que le reste de la ville semble être laissé à l’abandon. C’est, en tout cas, l’avis émis ici et là parmi les Tananariviens qui constatent que « la municipalité et l’Etat peuvent quand même mobiliser les fonds et moyens nécessaires pour remettre les rues en état et rendre la ville « plus présentable », lorsque des hautes personnalités étrangères arrivent à Madagascar, alors que les usagers subissent quotidiennement les effets de la situation depuis des mois sans aucune solution de la part des autorités ». A défaut de grands travaux de réfection des rues qui nécessitent de gros moyens et un budget conséquent, ils aspirent au moins à ce que des « opérations tip-top » viennent combler les nids de poule sur les voies à fort taux de fréquentation tels les 67ha et les environs, Analamahitsy, Antanimena, Ankadifotsy, Behoririka et les quartiers voisins, pour ne citer que cela, et que les plus gros dégâts laissés par le ruissellement des eaux de pluie soient réparés, afin de retrouver un semblant de fluidité de la circulation en attendant des jours meilleurs.
Hanitra R.
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