Assainissement musclé à Analakely
Les forces de l’Unité d’intervention rapide ont procédé à une chasse nocturne dans le centre-ville et ses environs. Quelques arrestations en ont résulté.Un coup de balai nocturne dans la capitale. À 23 heures tapantes, les forces de l’ordre de l’unité d’intervention rapide ont frappé fort en ville. En sillonnant les endroits malfamés en matière d’alcool et de prostitution, elles ont procédé à des examens de situation. Sans pièce d’identité et en état d’ivresse, plus d’une vingtaine d’individus, tombés sur les éléments de patrouille, ont été embarqués. La vague d’arrestation est allée de Tsaralalàna au marché de la Petite Vitesse, en passant par Analakely, où les étalages d’alcool ont été détruits par les forces tout comme les bouteilles de bière. Pris de peur, les petits commerçants ont tenté de fuir dans les couloirs en courant avec leurs petites marchandises. «C’est vraiment injuste! On a pourtant voté pour Hery Rajaonarimampianina et c’est ça qui nous revient, perdre notre travail depuis plus de 20 ans. Comment allons-nous faire pour compléter le versement demain matin et nourrir nos enfants les jours suivants », s’écrie en s’enfuyant en larme Mathilde, une commerçante en face du Sicam.Pour les forces de l’ordre, l’assainissement est nécessaire dans la mesure où l’avenue de l’indépendance est devenue un lieu de banditisme, de proxénétisme et de prostitution.
Frustrés
«Notre but est de faire un rappel à l’ordre, autant que possible sans violence. C’est pourquoi notre première phase d’intervention a vu la participation des chefs fokontany dans le premier arrondissement pour sensibiliser», a laissé entendre un agent des forces de l’ordre. Frustrés, lestravailleurs du sexe du centre-ville ont laissés les forces de l’ordre les interpeller. Apparemment, ils étaient au courant de l’assainissement des lieux mais cela ne les a pas empêchées de venir exercer sur les lieux interdits. À minuit, aucune arrestation n’a été effectuée à leur encontre pourtant ils étaient restés à leur place habituelle, seulement ils prenaient la fuite au moindre son sirène. «Qu’est-ce qu’ils veulent ces policiers hein Nous arrêter Ils doivent d’abord nous donner des emplois avant de faire quoi que ce soit. Nous, qui sommes ici sonnes des travailleurs, on a des enfants à nourrir et à éduquer. On a un loyer et l’électricité à payer et on ne peut pas faire autrement», souligne l’un d’entre eux. Ils n’ont pas l’intention de se laisser faire aussi facilement. Dimanche, ils prévoient de tenir une réunion pour décider de ce qu’ils vont faire face à la répression des forces de l’ordre. Ces dernières ont toutefois souligné que ce sont surtout les prostitués mineurs qui sont les cibles de l’interpellation.
Les forces de l’Unité d’intervention rapide ont procédé à une chasse nocturne dans le centre-ville et ses environs. Quelques arrestations en ont résulté.Un coup de balai nocturne dans la capitale. À 23 heures tapantes, les forces de l’ordre de l’unité d’intervention rapide ont frappé fort en ville. En sillonnant les endroits malfamés en matière d’alcool et de prostitution, elles ont procédé à des examens de situation. Sans pièce d’identité et en état d’ivresse, plus d’une vingtaine d’individus, tombés sur les éléments de patrouille, ont été embarqués. La vague d’arrestation est allée de Tsaralalàna au marché de la Petite Vitesse, en passant par Analakely, où les étalages d’alcool ont été détruits par les forces tout comme les bouteilles de bière. Pris de peur, les petits commerçants ont tenté de fuir dans les couloirs en courant avec leurs petites marchandises. «C’est vraiment injuste! On a pourtant voté pour Hery Rajaonarimampianina et c’est ça qui nous revient, perdre notre travail depuis plus de 20 ans. Comment allons-nous faire pour compléter le versement demain matin et nourrir nos enfants les jours suivants », s’écrie en s’enfuyant en larme Mathilde, une commerçante en face du Sicam.Pour les forces de l’ordre, l’assainissement est nécessaire dans la mesure où l’avenue de l’indépendance est devenue un lieu de banditisme, de proxénétisme et de prostitution.
Frustrés
«Notre but est de faire un rappel à l’ordre, autant que possible sans violence. C’est pourquoi notre première phase d’intervention a vu la participation des chefs fokontany dans le premier arrondissement pour sensibiliser», a laissé entendre un agent des forces de l’ordre. Frustrés, lestravailleurs du sexe du centre-ville ont laissés les forces de l’ordre les interpeller. Apparemment, ils étaient au courant de l’assainissement des lieux mais cela ne les a pas empêchées de venir exercer sur les lieux interdits. À minuit, aucune arrestation n’a été effectuée à leur encontre pourtant ils étaient restés à leur place habituelle, seulement ils prenaient la fuite au moindre son sirène. «Qu’est-ce qu’ils veulent ces policiers hein Nous arrêter Ils doivent d’abord nous donner des emplois avant de faire quoi que ce soit. Nous, qui sommes ici sonnes des travailleurs, on a des enfants à nourrir et à éduquer. On a un loyer et l’électricité à payer et on ne peut pas faire autrement», souligne l’un d’entre eux. Ils n’ont pas l’intention de se laisser faire aussi facilement. Dimanche, ils prévoient de tenir une réunion pour décider de ce qu’ils vont faire face à la répression des forces de l’ordre. Ces dernières ont toutefois souligné que ce sont surtout les prostitués mineurs qui sont les cibles de l’interpellation.Prostitués et prostituées
05.04.2014 | 6:52 Expression, Opinions
Comment qualifier cette décision des autorités tananariviennes d’interdire le racolage en centre-ville Ne surtout pas le leur reprocher. On risque fort d’être « considéré comme proxénète et puni d’un emprisonnement de deux ans à cinq ans et d’une amende de cinq millions à cinquante millions de francs ». Le code pénal n’en punit-il pas celui « qui, d’une manière quelconque, aide, assiste ou protège sciemment la prostitution d’autrui ou le racolage en vue de la prostitution » N’en menace-t-il pas celui « qui entrave l’action de prévention, de contrôle, d’assistance ou de rééducation entreprise par les organismes qualifiés à l’égard des personnes en danger de prostitution ou se livrant à la prostitution »
Quand on sait comment les lois et les règlements sont interprétés, il y a des choses sur lesquelles il importe de prendre des précautions. Emettre une opinion, compte tenu du poids des mots, de leur force parfois, peut très bien être considéré comme un appui à des délinquants ou comme une entrave à une initiative des autorités. Autant peut-être ne rien dire. Sauf qu’il y a des choses à dire, et surtout des débats à faire sur la prostitution et la manière dont elle doit être organisée. Et cette décision des autorités tananariviennes et toutes les actions qui s’en suivent donnent la possibilité de le faire.Car la question de la prostitution est un sujet dont personne ne débat durant les campagnes électorales. Faut-il pénaliser cette activité, et réprimer ceux et celles qui en vivent ou qui y recourent Mais quels débats aussi peut-on espérer quand il suffit de danser et de distribuer vivres, goodies et gadgets pour gagner les voix des électeurs.La loi malgache, aujourd’hui, n’interdit pas la prostitution ou les relations sexuelles tarifées. Elle punit, par contre, ceux et celles qui les encouragent ou qui profitent des revenus qu’elles génèrent. Et lorsque les autorités décident d’interdire aux prostitués de travailler dans la rue, alors que les maisons closes et les hôtels qui les accueillent pour travailler peuvent aller jusqu’à risquer la fermeture, on se demande bien comment ces hommes et ces femmes peuvent-ils gagner leur vie.Le monde, diraient les puritains, certains ultraconservateurs et beaucoup d’hypocrites, irait mieux sans ce type de travailleurs. Un monde juste, en tout cas, permettrait à des nombreux hommes et femmes de ne pas avoir à vendre leur corps et leurs charmes pour survivre. Un monde juste donnerait aux jeunes hommes et aux jeunes femmes tous les moyens qui leur permettent de trouver l’emploi digne et décent que leur permettent leurs capacités, compétences et performances. Mais un monde juste ne priverait pas non plus du plus vieux métier du monde ceux et celles qui s’épanouissent en l’exerçant, et qui ainsi s’en enrichissent.Mais comment alors faire la distinction entre ceux qui, comme tous ceux qui aiment leur travail, le font par passion, et ceux qui s’y adonnent, sans envie aucune mais poussés par l’instinct de survie et la dure nécessité de la vie Pour défendre ceux et celles qui pourraient être amenés contre leur gré à s’engager dans le travail du sexe, la loi malgache a décidé de réprimer les proxénètes, laissant aux adultes choisir eux-mêmes, sans autre influence que leur propre conscience, la voie de carrière qu’ils comptent suivre.Comment en vouloir aux autorités tananariviennes si leur objectif était réellement de procéder à un assainissement des quartiers à forte activité nocturne, tout comme elles ne manqueraient pas de le faire pour les rues squattées de jour par les marchands de trottoirs Faut-il pour autant les laisser prendre des décisions éminemment politiques, qui doivent en principe revenir aux autorités exécutives et législatives nationalesCar s’il fallait interdire toute activité ayant trait à la prostitution, c’est aux maisons closes qui écument les coins des rues de la capitale et de ses environs, déguisées parfois en des salons plus ou moins respectables qu’il faut commencer à s’en prendre. Et le travail relève des autorités centrales, pas des dirigeants locaux. Si la volonté est tout simplement d’interdire la prostitution sous toutes ses formes, c’est la loi qu’il faut changer. Et il appartient aux nouveaux élus d’y procéder. À moins qu’ayant l’habitude eux aussi de tarifer leurs relations et leurs ententes politiques, ces derniers préfèrent déléguer tout ce qui a trait à la prostitution.
Comment qualifier cette décision des autorités tananariviennes d’interdire le racolage en centre-ville Ne surtout pas le leur reprocher. On risque fort d’être « considéré comme proxénète et puni d’un emprisonnement de deux ans à cinq ans et d’une amende de cinq millions à cinquante millions de francs ». Le code pénal n’en punit-il pas celui « qui, d’une manière quelconque, aide, assiste ou protège sciemment la prostitution d’autrui ou le racolage en vue de la prostitution » N’en menace-t-il pas celui « qui entrave l’action de prévention, de contrôle, d’assistance ou de rééducation entreprise par les organismes qualifiés à l’égard des personnes en danger de prostitution ou se livrant à la prostitution »
Quand on sait comment les lois et les règlements sont interprétés, il y a des choses sur lesquelles il importe de prendre des précautions. Emettre une opinion, compte tenu du poids des mots, de leur force parfois, peut très bien être considéré comme un appui à des délinquants ou comme une entrave à une initiative des autorités. Autant peut-être ne rien dire. Sauf qu’il y a des choses à dire, et surtout des débats à faire sur la prostitution et la manière dont elle doit être organisée. Et cette décision des autorités tananariviennes et toutes les actions qui s’en suivent donnent la possibilité de le faire.Car la question de la prostitution est un sujet dont personne ne débat durant les campagnes électorales. Faut-il pénaliser cette activité, et réprimer ceux et celles qui en vivent ou qui y recourent Mais quels débats aussi peut-on espérer quand il suffit de danser et de distribuer vivres, goodies et gadgets pour gagner les voix des électeurs.La loi malgache, aujourd’hui, n’interdit pas la prostitution ou les relations sexuelles tarifées. Elle punit, par contre, ceux et celles qui les encouragent ou qui profitent des revenus qu’elles génèrent. Et lorsque les autorités décident d’interdire aux prostitués de travailler dans la rue, alors que les maisons closes et les hôtels qui les accueillent pour travailler peuvent aller jusqu’à risquer la fermeture, on se demande bien comment ces hommes et ces femmes peuvent-ils gagner leur vie.Le monde, diraient les puritains, certains ultraconservateurs et beaucoup d’hypocrites, irait mieux sans ce type de travailleurs. Un monde juste, en tout cas, permettrait à des nombreux hommes et femmes de ne pas avoir à vendre leur corps et leurs charmes pour survivre. Un monde juste donnerait aux jeunes hommes et aux jeunes femmes tous les moyens qui leur permettent de trouver l’emploi digne et décent que leur permettent leurs capacités, compétences et performances. Mais un monde juste ne priverait pas non plus du plus vieux métier du monde ceux et celles qui s’épanouissent en l’exerçant, et qui ainsi s’en enrichissent.Mais comment alors faire la distinction entre ceux qui, comme tous ceux qui aiment leur travail, le font par passion, et ceux qui s’y adonnent, sans envie aucune mais poussés par l’instinct de survie et la dure nécessité de la vie Pour défendre ceux et celles qui pourraient être amenés contre leur gré à s’engager dans le travail du sexe, la loi malgache a décidé de réprimer les proxénètes, laissant aux adultes choisir eux-mêmes, sans autre influence que leur propre conscience, la voie de carrière qu’ils comptent suivre.Comment en vouloir aux autorités tananariviennes si leur objectif était réellement de procéder à un assainissement des quartiers à forte activité nocturne, tout comme elles ne manqueraient pas de le faire pour les rues squattées de jour par les marchands de trottoirs Faut-il pour autant les laisser prendre des décisions éminemment politiques, qui doivent en principe revenir aux autorités exécutives et législatives nationalesCar s’il fallait interdire toute activité ayant trait à la prostitution, c’est aux maisons closes qui écument les coins des rues de la capitale et de ses environs, déguisées parfois en des salons plus ou moins respectables qu’il faut commencer à s’en prendre. Et le travail relève des autorités centrales, pas des dirigeants locaux. Si la volonté est tout simplement d’interdire la prostitution sous toutes ses formes, c’est la loi qu’il faut changer. Et il appartient aux nouveaux élus d’y procéder. À moins qu’ayant l’habitude eux aussi de tarifer leurs relations et leurs ententes politiques, ces derniers préfèrent déléguer tout ce qui a trait à la prostitution.Antaniavo – Le tremplin sur le canal Andriantany autorisé
05.04.2014 | 7:32 Actualités, Social
La population du fokontany Antohomadinika Antaniavo perd une bataille. La construction d’un tremplin sur le canal Andriatany semble se poursuivre de plus belle et les travaux ont presque atteint la phase finale. La clôture en grille ainsi que les toits sont déjà installés sur un espace d’environ 100 mètres. L’endroit est aménagé pour servir de parc de détente et d’attraction pour une école des environs. «Depuis des mois de travaux, cette construction n’avait aucune autorisation. Après votre passage ici (au fokontany Antohomadinika Antaniavo) et la publication de l’article dans votre journal, les autorités responsables ont délivré une autorisation de construction. C’est pourquoi les travaux continuent», révèle un responsable auprès du fokontany.
À l’entendre, la population aurait déjà entamé une manifestation, mais en vain, parce que la construction du tremplin bloque la circulation des eaux usées sur cette partie du principal déversoir de la capitale. Les deux côtés du canal Andriantany sont bétonnés suivant la largeur de l’espace du tremplin. Tous ceci est construit en planches et est soudé par des grilles implantées au fond du canal. L’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d’Antananarivo (Apipa) n’a pas été disponible pour donner de plus amples explications.
La population du fokontany Antohomadinika Antaniavo perd une bataille. La construction d’un tremplin sur le canal Andriatany semble se poursuivre de plus belle et les travaux ont presque atteint la phase finale. La clôture en grille ainsi que les toits sont déjà installés sur un espace d’environ 100 mètres. L’endroit est aménagé pour servir de parc de détente et d’attraction pour une école des environs. «Depuis des mois de travaux, cette construction n’avait aucune autorisation. Après votre passage ici (au fokontany Antohomadinika Antaniavo) et la publication de l’article dans votre journal, les autorités responsables ont délivré une autorisation de construction. C’est pourquoi les travaux continuent», révèle un responsable auprès du fokontany.
À l’entendre, la population aurait déjà entamé une manifestation, mais en vain, parce que la construction du tremplin bloque la circulation des eaux usées sur cette partie du principal déversoir de la capitale. Les deux côtés du canal Andriantany sont bétonnés suivant la largeur de l’espace du tremplin. Tous ceci est construit en planches et est soudé par des grilles implantées au fond du canal. L’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d’Antananarivo (Apipa) n’a pas été disponible pour donner de plus amples explications.
Marché du travail – L’emploi demeure un luxe
05.04.2014 | 7:45 Actualités, Social
La demande ne satisfait pas l’offre. Même diplômé, l’accès à l’emploi formel reste difficile, alors que les offres sont nombreuses lors des salons de l’emploi. L’année dernière, le salon de l’entrepreneuriat et de l’emploi au parvis de l’hôtel de ville Analakely a accueilli plus de visiteurs que prévu. Seulement, sur 1430 CV reçus 100 embauches sont enregistrés selon les organisateurs Kentia Sarl et la commune urbaine d’Antananarivo. Les lacunes du recrutement résident d’une part dans le manque d’expérience des demandeurs d’emploi et d’autre part leur CV et lettre de motivation ne sont pas convaincants. «Les diplômes ne sont plus suffisants pour se faire embaucher. Un CV bien rédigé, une attitude professionnelle du candidat lors de
l’entretien d’embauche qui s’ajoutent à de longues années d’expériences sont désormais les critères de recrutement. Malheureusement, peu de gens remplissent ces conditions», constate un responsable de cabinet de recrutement dans la capitale.
Pour la deuxième édition du salon de l’entrepreneuriat et de l’emploi qui se tiendra les 9 et 10 mai à l’hôtel de ville Analakely, des formations et conférences sur les modalités de CV et attitude lors d’un entretien sont au programme. Un test de personnalité pour savoir quel secteur de travail convient à la personne se fera également, sans oublier l’exposition sur une cinquantaine de stands, des offres d’emplois dans les domaines de l’agro-alimentaire, du service, du Bâtiment travaux-publics (BTP), du commerce, de la concession automobile et surtout la formation sur la création d’emplois. Cependant, 25 000 visiteurs seront attendus à qui les organisateurs promettent des recrutements directs. «Il y aura une collecte de CV sur place et aussi un recrutement direct selon les postes disponibles», assure Riveltd Rakotomanana, coordonnateur du salon de l’entrepreneuriat et de l’emploi. À Madagascar, la création d’emploi n’est pas encore une priorité alors que de jeunes diplômés débarquent chaque année dans le milieu du travail.
La demande ne satisfait pas l’offre. Même diplômé, l’accès à l’emploi formel reste difficile, alors que les offres sont nombreuses lors des salons de l’emploi. L’année dernière, le salon de l’entrepreneuriat et de l’emploi au parvis de l’hôtel de ville Analakely a accueilli plus de visiteurs que prévu. Seulement, sur 1430 CV reçus 100 embauches sont enregistrés selon les organisateurs Kentia Sarl et la commune urbaine d’Antananarivo. Les lacunes du recrutement résident d’une part dans le manque d’expérience des demandeurs d’emploi et d’autre part leur CV et lettre de motivation ne sont pas convaincants. «Les diplômes ne sont plus suffisants pour se faire embaucher. Un CV bien rédigé, une attitude professionnelle du candidat lors de
l’entretien d’embauche qui s’ajoutent à de longues années d’expériences sont désormais les critères de recrutement. Malheureusement, peu de gens remplissent ces conditions», constate un responsable de cabinet de recrutement dans la capitale.
Pour la deuxième édition du salon de l’entrepreneuriat et de l’emploi qui se tiendra les 9 et 10 mai à l’hôtel de ville Analakely, des formations et conférences sur les modalités de CV et attitude lors d’un entretien sont au programme. Un test de personnalité pour savoir quel secteur de travail convient à la personne se fera également, sans oublier l’exposition sur une cinquantaine de stands, des offres d’emplois dans les domaines de l’agro-alimentaire, du service, du Bâtiment travaux-publics (BTP), du commerce, de la concession automobile et surtout la formation sur la création d’emplois. Cependant, 25 000 visiteurs seront attendus à qui les organisateurs promettent des recrutements directs. «Il y aura une collecte de CV sur place et aussi un recrutement direct selon les postes disponibles», assure Riveltd Rakotomanana, coordonnateur du salon de l’entrepreneuriat et de l’emploi. À Madagascar, la création d’emploi n’est pas encore une priorité alors que de jeunes diplômés débarquent chaque année dans le milieu du travail.
Six cents logements à bâtir cette année
Les demandes en logements sociaux sont loin d’être satisfaites. La production va se poursuivre cette année. Un crédit immobilier est mis à la disposition des éventuels acquéreurs.
Quatre mille. C’est le nombre de demandes en logements sociaux reçues actuellement par l’Agence nationale d’appui au logement et à l’habitat (Analogh). Or, depuis le début du projet, seulement 758 maisons ont été construites. Face à cette situation, l’agence prévoit de multiplier sa production. Pour cette année, elle prévoit d’ériger six cents logements comprenant des logements sociaux, les moyennes gammes dites économiques ainsi que les logements pour fonctionnaires. Une nouvelle ville sera aussi construite à Imerintsiatosika.
«Nous avons prévu de construire six cents logements cette année. Ce nombre comprend les logements sociaux ainsi que les moyennes gammes. Pour cette deuxième catégorie, le nombre de constructions sera basé sur une étude marketing. Les travaux pour la construction de la nouvelle ville à Imerintsiatosika débuteront aussi cette année», avance Dera Randriatsarafara, directeur général de l’Analogh. «Par ailleurs, d’autres sites ont été identifiés sur Tolagnaro, Antsirabe, Mahajanga, Toamasina et Antananarivo», poursuit ce responsable, présentant les projets en cours et en perspective de l’agence.
Crédit à taux fixe
L’attribution des logements sociaux s’est faites par tirage au sort à cause de l’insuffisance de l’offre. Le projet s’adresse à des clients de moins de 35 ans, mariés ou célibataire mais qui ont une famille à charge. Ils doivent avoir la possibilité de choisir un système de paiement de 125 000 à 130 000 ariary par mois pendant douze ans. Les sites sont viabilisés et sécurisés. Pour la moyenne gamme, le prix de vente est de 90 millions d’ariary. Le paiement s’effectue soit au comptant soit à crédit. Un acompte de 30% sera versé auprès de l’agence après la signature de la promesse d’achat. Le prix de vente sera majoré d’un intérêt de 6% à partir de la deuxième année de paiement à crédit.
Pour faciliter l’acquisition des logements, deux accords de convention ont été signés hier entre l’Analogh et la BOA Madagascar. L’une promeut les logements commercialisés par l’agence et favorise les acquéreurs par le biais du crédit immobilier, le Prêt immobilier Akany, à taux fixe, avec une durée de remboursement pouvant aller jusqu’à 20 ans.
«Analogh orientera les éventuels acquéreurs de logements qui souhaitent souscrire à des prêts immobiliers vers BOA Madagascar qui leur répondra après étude de chaque dossier», explique toujours le DG. L’autre convention consiste à anticiper les besoins des membres du personnel de l’agence en matière de crédits à la consommation ou de crédits immobiliers.
«La Convention donnera accès à des conditions préférentielles, notamment un taux d’intérêt réduit, pour tous les prêts personnels. Ces deux conventions visent au développement du secteur immobilier et à l’amélioration du taux de bancarisation», note Vololomanitra Rakotondralambo, directeur général adjoint de la BOA Madagascar.
Les demandes en logements sociaux sont loin d’être satisfaites. La production va se poursuivre cette année. Un crédit immobilier est mis à la disposition des éventuels acquéreurs.
Quatre mille. C’est le nombre de demandes en logements sociaux reçues actuellement par l’Agence nationale d’appui au logement et à l’habitat (Analogh). Or, depuis le début du projet, seulement 758 maisons ont été construites. Face à cette situation, l’agence prévoit de multiplier sa production. Pour cette année, elle prévoit d’ériger six cents logements comprenant des logements sociaux, les moyennes gammes dites économiques ainsi que les logements pour fonctionnaires. Une nouvelle ville sera aussi construite à Imerintsiatosika.
«Nous avons prévu de construire six cents logements cette année. Ce nombre comprend les logements sociaux ainsi que les moyennes gammes. Pour cette deuxième catégorie, le nombre de constructions sera basé sur une étude marketing. Les travaux pour la construction de la nouvelle ville à Imerintsiatosika débuteront aussi cette année», avance Dera Randriatsarafara, directeur général de l’Analogh. «Par ailleurs, d’autres sites ont été identifiés sur Tolagnaro, Antsirabe, Mahajanga, Toamasina et Antananarivo», poursuit ce responsable, présentant les projets en cours et en perspective de l’agence.
Crédit à taux fixe
L’attribution des logements sociaux s’est faites par tirage au sort à cause de l’insuffisance de l’offre. Le projet s’adresse à des clients de moins de 35 ans, mariés ou célibataire mais qui ont une famille à charge. Ils doivent avoir la possibilité de choisir un système de paiement de 125 000 à 130 000 ariary par mois pendant douze ans. Les sites sont viabilisés et sécurisés. Pour la moyenne gamme, le prix de vente est de 90 millions d’ariary. Le paiement s’effectue soit au comptant soit à crédit. Un acompte de 30% sera versé auprès de l’agence après la signature de la promesse d’achat. Le prix de vente sera majoré d’un intérêt de 6% à partir de la deuxième année de paiement à crédit.
Pour faciliter l’acquisition des logements, deux accords de convention ont été signés hier entre l’Analogh et la BOA Madagascar. L’une promeut les logements commercialisés par l’agence et favorise les acquéreurs par le biais du crédit immobilier, le Prêt immobilier Akany, à taux fixe, avec une durée de remboursement pouvant aller jusqu’à 20 ans.
«Analogh orientera les éventuels acquéreurs de logements qui souhaitent souscrire à des prêts immobiliers vers BOA Madagascar qui leur répondra après étude de chaque dossier», explique toujours le DG. L’autre convention consiste à anticiper les besoins des membres du personnel de l’agence en matière de crédits à la consommation ou de crédits immobiliers.
«La Convention donnera accès à des conditions préférentielles, notamment un taux d’intérêt réduit, pour tous les prêts personnels. Ces deux conventions visent au développement du secteur immobilier et à l’amélioration du taux de bancarisation», note Vololomanitra Rakotondralambo, directeur général adjoint de la BOA Madagascar.
Tourisme – Le concept «soutenable» reste à vulgariser
Un domaine à exploiter. Selon des observateurs, les touristes ont adopté de nouveau comportement. Leurs profils ainsi que leurs centres d’intérêt ont changé. Une situation qui mène à penser à de nouvelles stratégies pour booster le secteur touristique. La vulgarisation du tourisme soutenable qui répond à ce besoin est de mise.
«Actuellement, les touristes sont plus jeunes, et plus soucieux des problèmes environnementaux et de la nature. Ils sont aussi plus responsables. Il faut profiter de cette situation pour faire en sorte que le tourisme présente des impacts sur la population. Il s’agit du tourisme soutenable, qui vient du mot soutien», a avancé Julia Helisoa, vice présidente de l’association Miahy, regroupant des étudiants en 3e année en licence professionnelle de l’Institut National du Tourisme et de l’Hôtellerie (INTH), organisateur de l’évènement.
C’était le jeudi 03 avril, en marge de la première journée qui s’est tenue dans une des anciennes résidences du président Philibert Tsiranana à Avarabohitra Itaosy.
Un domaine à exploiter. Selon des observateurs, les touristes ont adopté de nouveau comportement. Leurs profils ainsi que leurs centres d’intérêt ont changé. Une situation qui mène à penser à de nouvelles stratégies pour booster le secteur touristique. La vulgarisation du tourisme soutenable qui répond à ce besoin est de mise.
«Actuellement, les touristes sont plus jeunes, et plus soucieux des problèmes environnementaux et de la nature. Ils sont aussi plus responsables. Il faut profiter de cette situation pour faire en sorte que le tourisme présente des impacts sur la population. Il s’agit du tourisme soutenable, qui vient du mot soutien», a avancé Julia Helisoa, vice présidente de l’association Miahy, regroupant des étudiants en 3e année en licence professionnelle de l’Institut National du Tourisme et de l’Hôtellerie (INTH), organisateur de l’évènement.
C’était le jeudi 03 avril, en marge de la première journée qui s’est tenue dans une des anciennes résidences du président Philibert Tsiranana à Avarabohitra Itaosy.
Travail du sexe – Le racolage en centre-ville interdit
Les forces de l’ordre et les fokontany dans le premier arrondissement de la capitale interdisent la prostitution des rues. Ils en planent une patrouille.
Une nouvelle inattendue pour les travailleuses du sexe (TDS) de Tsaralalàna et de ses environs. Le 26 mars, une réunion entre les forces de l’ordre et les chefs de fokontany dans le premier arrondissement de la capitale a décidé d’interdire la pratique de la prostitution dans la rue ainsi que la vente d’alcool la nuit en ville. C’est ce qu’a révélé, hier, le président du fokontany d’Amboasarikely 6 AIT, Joseph Randrianantoanina. Depuis quelques jours, les affiches placardées dans tous les coins des rues d’Analakely à Antaninarenina, en passant par Tsaralalàna et Ambatomena le confirment. «Cette décision n’est pas nouvelle mais on ne fait qu’appliquer l’article 334 du code pénal, loi n°98-024 du 25-01-99 interdisant toute forme de prostitution directe ou indirecte. Celle-ci peut conduire à une peine d’emprisonnement ferme de 2 à 5 ans ou une amende de 1 million d’ariary à 10 millions d’ariary», rappelle le président du fokontany.
Agressée
À l’entendre, l’application de la loi a pour cause de réduire l’insécurité qui règne dans les quartiers depuis la propagation de la prostitution d’une tranche d’âge très jeune, 15 ans.
Cela ne se limite pas la nuit, mais en plein jour surtout pour des jeunes filles qui font semblant de passer un coup de fil dans les taxi-phones alors qu’elles racolent des clients. «L’année dernière, il y en a une qui s’est fait agressée et volée par un bandit. Elle était gravement blessée», relate Mamy, un jeune homme qui tient un taxi-phone à Tsaralalàna. Juste après les affichages, cinq prostituées seraient venues au fokontany d’Amboasarikely 6 AIT pour demander des explications. Elles craignent que la décision les prive de leur gain-de pain. Or, à entendre le chef fokontany d’Amboasarikely, ce qui n’est pas le cas. «On ne leur interdit pas de se prostituer mais on leur demande de ne pas le faire dans les rues. Elles devront désormais aller dans les maisons de passe et de ne pas s’habiller de façon provocatrice dans les rues», avance le chef fokontany. Selon d’autres sources, les forces de l’ordre préparent une patrouille sur les lieux alors avis aux clients.
Droit de circulation
Balou Rasoanaivo, président de l’association des MSM/TDS de Madagascar, réplique du tac-au-tac l’interdiction de racolage en centre-ville. À l’entendre, comme tout citoyen, les TDS ont également le droit de circuler et faire ce qu’ils veulent dans les rues. «Tant qu’ils font l’assainissement des TDS pourquoi ne pas faire celui des marchands des rues puisque c’est pareil », lance t-il avant d’ajouter que «La prostitution est un travail qui assure la survie de nombreuse familles. Ce travail a pris de l’ampleur depuis la crise de 2009 avec le chômage. Sachez que dans les boîtes des nuits, celles qui ne sont pas bien maquillées et habillées n’intéressent personne alors beaucoup n’en ont pas les moyens. De plus, c’est dans les rues que l’on trouve les clients!». Ce militant pour le droit des MSM/TDS soutient qu’il devrait avoir une éducation à leur encontre avant d’imposer quoi que ce soit.
Les forces de l’ordre et les fokontany dans le premier arrondissement de la capitale interdisent la prostitution des rues. Ils en planent une patrouille.
Une nouvelle inattendue pour les travailleuses du sexe (TDS) de Tsaralalàna et de ses environs. Le 26 mars, une réunion entre les forces de l’ordre et les chefs de fokontany dans le premier arrondissement de la capitale a décidé d’interdire la pratique de la prostitution dans la rue ainsi que la vente d’alcool la nuit en ville. C’est ce qu’a révélé, hier, le président du fokontany d’Amboasarikely 6 AIT, Joseph Randrianantoanina. Depuis quelques jours, les affiches placardées dans tous les coins des rues d’Analakely à Antaninarenina, en passant par Tsaralalàna et Ambatomena le confirment. «Cette décision n’est pas nouvelle mais on ne fait qu’appliquer l’article 334 du code pénal, loi n°98-024 du 25-01-99 interdisant toute forme de prostitution directe ou indirecte. Celle-ci peut conduire à une peine d’emprisonnement ferme de 2 à 5 ans ou une amende de 1 million d’ariary à 10 millions d’ariary», rappelle le président du fokontany.
Agressée
À l’entendre, l’application de la loi a pour cause de réduire l’insécurité qui règne dans les quartiers depuis la propagation de la prostitution d’une tranche d’âge très jeune, 15 ans.
Cela ne se limite pas la nuit, mais en plein jour surtout pour des jeunes filles qui font semblant de passer un coup de fil dans les taxi-phones alors qu’elles racolent des clients. «L’année dernière, il y en a une qui s’est fait agressée et volée par un bandit. Elle était gravement blessée», relate Mamy, un jeune homme qui tient un taxi-phone à Tsaralalàna. Juste après les affichages, cinq prostituées seraient venues au fokontany d’Amboasarikely 6 AIT pour demander des explications. Elles craignent que la décision les prive de leur gain-de pain. Or, à entendre le chef fokontany d’Amboasarikely, ce qui n’est pas le cas. «On ne leur interdit pas de se prostituer mais on leur demande de ne pas le faire dans les rues. Elles devront désormais aller dans les maisons de passe et de ne pas s’habiller de façon provocatrice dans les rues», avance le chef fokontany. Selon d’autres sources, les forces de l’ordre préparent une patrouille sur les lieux alors avis aux clients.
Droit de circulation
Balou Rasoanaivo, président de l’association des MSM/TDS de Madagascar, réplique du tac-au-tac l’interdiction de racolage en centre-ville. À l’entendre, comme tout citoyen, les TDS ont également le droit de circuler et faire ce qu’ils veulent dans les rues. «Tant qu’ils font l’assainissement des TDS pourquoi ne pas faire celui des marchands des rues puisque c’est pareil », lance t-il avant d’ajouter que «La prostitution est un travail qui assure la survie de nombreuse familles. Ce travail a pris de l’ampleur depuis la crise de 2009 avec le chômage. Sachez que dans les boîtes des nuits, celles qui ne sont pas bien maquillées et habillées n’intéressent personne alors beaucoup n’en ont pas les moyens. De plus, c’est dans les rues que l’on trouve les clients!». Ce militant pour le droit des MSM/TDS soutient qu’il devrait avoir une éducation à leur encontre avant d’imposer quoi que ce soit.
Anosy – Itangoronan’ny mpitady vola ny hopitaly
Fitadiavam-bola mampitaraina ny hafa. Velon-taraina noho ny afitsok’ireo mpitondra fiarakaretsaka ireo mpitondra sy mpiambina marary eny amin’ny hopitaly Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA) etsy Anosy. Mihoatra ny tokony ho izy mantsy ny fotoana ijanonan’izy ireo eny an-toerana ka zary manelingelina ireo mpanaraka marary. Matetika tsy mahita toerana hametrahana ny fiara mantsy izy ireto rehefa maro ny fiarakaretsaka miandry mpitaingina mampiasa ny toeram-piantsonana.
Nanamarika anefa Razafimahandry Jean Claude, tompon’andraikitra voalohany ao amin’ny hopitaly fa « misy làlana mifehy ny toeram-piantsonana eto amin’ny hopitaly, fiara miandry marary avokoa ireo fiara hita eo amin’ny tokontanin’ny hopitaly, misy fetrany ihany koa ny ahafahan’ny mijanona eo ary misy ny vola aloha saran’izany ».
Voafetra
Azo heverina ho fiara miandry marary ihany koa ireny fiarakaretsaka ireny. Voafetra ihany ny fotoana ahafahan’izy ireny miantsona eny amin’ny faritry ny hopitaly. « Adiny roa ihany ireo fiara karetsaka no afaka mijanona eo raha ela indrindra», hoy ny tompon’andraikitry misahana ny toeram- piantsonan’ny hopitaly Ravoahangy, Rakotonindrina Davida. Nanamarika ihany koa ity tompon’andraikitra ity fa tsy maintsy «mandoa vola ireo mpitondra fiarakaretsaka vao afaka mijanona eo amin’ny tobim-piantsonan’ny hopitaly».
Fa ankoatra ireo fiarakaretsaka dia anisan’ny mampitaraina ihany koa ny fisian’ireo mpivarotra manemitra ny tambohon’ity hopitaly ity. Na dia lazaina fa voarara aza ny fivarotana amin’ izany toerana izany dia maro ireo mpitady vola no mamelatra tsena eny. Toa tsy mahasakana azy ireo akory ny soratra milaza fa tsy azo ivarotana ny toerana misy azy.
Efa nisy ny fitarainana nataon’ny tompon’andraikitry ny hopitaly mikasika ireto mpivarotra ireto. «Fanamafisana ny fangatahana efa natao hatramin’ny ela no nalefa ary vao dimy volana izay no namaly izany ny kaominina», raha ny vaovao voaray avy eny amin’ny hopitaly Ravoahangy. Hatreto anefa aloha dia mbola tsy nisy ny hetsika enti-manala tanteraka ireo mpivarotra ireo.
Fitadiavam-bola mampitaraina ny hafa. Velon-taraina noho ny afitsok’ireo mpitondra fiarakaretsaka ireo mpitondra sy mpiambina marary eny amin’ny hopitaly Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA) etsy Anosy. Mihoatra ny tokony ho izy mantsy ny fotoana ijanonan’izy ireo eny an-toerana ka zary manelingelina ireo mpanaraka marary. Matetika tsy mahita toerana hametrahana ny fiara mantsy izy ireto rehefa maro ny fiarakaretsaka miandry mpitaingina mampiasa ny toeram-piantsonana.
Nanamarika anefa Razafimahandry Jean Claude, tompon’andraikitra voalohany ao amin’ny hopitaly fa « misy làlana mifehy ny toeram-piantsonana eto amin’ny hopitaly, fiara miandry marary avokoa ireo fiara hita eo amin’ny tokontanin’ny hopitaly, misy fetrany ihany koa ny ahafahan’ny mijanona eo ary misy ny vola aloha saran’izany ».
Voafetra
Azo heverina ho fiara miandry marary ihany koa ireny fiarakaretsaka ireny. Voafetra ihany ny fotoana ahafahan’izy ireny miantsona eny amin’ny faritry ny hopitaly. « Adiny roa ihany ireo fiara karetsaka no afaka mijanona eo raha ela indrindra», hoy ny tompon’andraikitry misahana ny toeram- piantsonan’ny hopitaly Ravoahangy, Rakotonindrina Davida. Nanamarika ihany koa ity tompon’andraikitra ity fa tsy maintsy «mandoa vola ireo mpitondra fiarakaretsaka vao afaka mijanona eo amin’ny tobim-piantsonan’ny hopitaly».
Fa ankoatra ireo fiarakaretsaka dia anisan’ny mampitaraina ihany koa ny fisian’ireo mpivarotra manemitra ny tambohon’ity hopitaly ity. Na dia lazaina fa voarara aza ny fivarotana amin’ izany toerana izany dia maro ireo mpitady vola no mamelatra tsena eny. Toa tsy mahasakana azy ireo akory ny soratra milaza fa tsy azo ivarotana ny toerana misy azy.
Efa nisy ny fitarainana nataon’ny tompon’andraikitry ny hopitaly mikasika ireto mpivarotra ireto. «Fanamafisana ny fangatahana efa natao hatramin’ny ela no nalefa ary vao dimy volana izay no namaly izany ny kaominina», raha ny vaovao voaray avy eny amin’ny hopitaly Ravoahangy. Hatreto anefa aloha dia mbola tsy nisy ny hetsika enti-manala tanteraka ireo mpivarotra ireo.
Secteur foncier – La réforme mise à l’index
Guerre de notoriété. L’association des ingénieurs géomètres topographes et le syndicat des domaines et de la propriété foncière ne sont pas allés par quatre chemins pour critiquer la politique de réforme mise en œuvre depuis 2005. L’élaboration des politiques par des techniciens étrangers, la mise en œuvre ainsi que la délivrance de certificats fonciers ont été particulièrement pointés du doigt. «Cela fait neuf ans que la réforme a été effective, mais il n’y a pas de résultats palpables. Elles n’ont pas atteint la majorité de la population. À preuve, les litiges fonciers se multiplient. Il y aussi des certificats relatifs à des terrains déjà titrés », a indiqué Naly Rakotoarisoa, ingénieur géomètre, hier au cours d’une conférence de presse aux services des domaines à Anosy. «Nous ne sommes pas contre la réforme, ni contre la décentralisation et la déconcentration, mais il y a des améliorations à apporter. Une nouvelle politique foncière est de mise. Les techniciens malgaches ont leur part de contribution, il faut leur donner les moyens de réaliser leurs visions», a-t-il ajouté.
Les membres des deux entités ont formulé, au cours d’un atelier de concertation, un mémorandum sur l’amélioration du secteur foncier. Selon Hanitra Rasendrasoa, il a été transmis à la présidence. La sécurisation foncière effective dans quinze ans a été le leitmotiv de ce mémorandum. L’une des cinq orientations évoque l’instauration de la transparence de la gestion foncière, pour mettre fin à la corruption.
Fiscalité – Les grossistes en ordre dispersé
« L’association » des grossistes est-elle finalement prête à coopérer avec l’État Il était 13h30 hier. Malgré le crachin et la récente visite des forces de l’ordre, ainsi que les agents de la direction générale des impôts, les grossistes du marché d’Anosibe ont décidé de rouvrir leurs portes. « Ils n’ont pas inspecté tous les grossistes. Ils auraient déjà une liste prédéfinie des commerçants à visiter. C’est ainsi que les commerçants ont décidé de poursuivre leurs activités » a expliqué un grossiste. Jean Baptiste Randriarimanana, un délégué de l’association de grossistes du marché d’Anosibe a ensuite souligné qu’ils n’auraient plus le choix que de travailler. « Certains commerçants ont fléchi sur leur position, car la bataille serait déjà perdue d’avance contre l’État. Tandis que d’autres continuent encore de mener la lutte » a t-il expliqué. Les grossistes des périphéries de la capitale et les commerçants des pavillons Analakely, semblent également emboîter le pas de ceux qui ont décidé de travailler pour ne pas perdre gros. Une perte qu’aucun grossiste n’a voulu dévoiler durant leur grève la semaine dernière. « Nous souhaitons que l’État nous apprenne à calculer les impôts qu’il va percevoir. Beaucoup craignent que ces impôts puissent augmenter après ce contrôle. L’impôt semble grimper chaque année, en 2013 j’ai payé 420 000 ariary contre 320 000 ariary en 2012», conclut Jean Baptiste Randriarimanana.
« L’association » des grossistes est-elle finalement prête à coopérer avec l’État Il était 13h30 hier. Malgré le crachin et la récente visite des forces de l’ordre, ainsi que les agents de la direction générale des impôts, les grossistes du marché d’Anosibe ont décidé de rouvrir leurs portes. « Ils n’ont pas inspecté tous les grossistes. Ils auraient déjà une liste prédéfinie des commerçants à visiter. C’est ainsi que les commerçants ont décidé de poursuivre leurs activités » a expliqué un grossiste. Jean Baptiste Randriarimanana, un délégué de l’association de grossistes du marché d’Anosibe a ensuite souligné qu’ils n’auraient plus le choix que de travailler. « Certains commerçants ont fléchi sur leur position, car la bataille serait déjà perdue d’avance contre l’État. Tandis que d’autres continuent encore de mener la lutte » a t-il expliqué. Les grossistes des périphéries de la capitale et les commerçants des pavillons Analakely, semblent également emboîter le pas de ceux qui ont décidé de travailler pour ne pas perdre gros. Une perte qu’aucun grossiste n’a voulu dévoiler durant leur grève la semaine dernière. « Nous souhaitons que l’État nous apprenne à calculer les impôts qu’il va percevoir. Beaucoup craignent que ces impôts puissent augmenter après ce contrôle. L’impôt semble grimper chaque année, en 2013 j’ai payé 420 000 ariary contre 320 000 ariary en 2012», conclut Jean Baptiste Randriarimanana.
Zotra an-drenivohitra – Fitaterana tsy misy fanaraha-maso
Mbola manjaka amin’ny fitaterana eto Antananarivo sy ny manodidina hatrany ny gaboraraka. Mitaraina ireo mpandeha maro vokatry ny hafitsoky ny taksibe.
Samy manao izay tiany. Mampitaraina ny mpandeha maro ny tsy fanarahan-dalàna ataon’ny zotra maro, indrindra ireo mivoaka ivelan’ny renivohitra. « Efa lasa fahazaran’ny zotra mihazo an’Itaosy, na ny Kofitama na ny 133, ny mihodina eo Ampefiloha, ka na ny mpitandro ny filaminana miasa eo aza dia efa mijery fotsiny izany. Ny mpandeha anefa any Analakely sy Tsaralalàna mitoby be », hoy Ravelonirina Soafara, renim-pianakaviana iray monina eny Antanikatsaka ary miasa eny Tsaralàlana.
Tsy ny mankany atsimondrano ihany anefa no ahitana olana tahaka izany fa ny mankany avaradrano ihany koa. « Mankaleo anay mihitsy ny ataon’ny zotra H mankaty Sabotsy Namehana fa vao maraina izy ireo dia efa milaza fa eo Ambohitrarahaba ihany no farany. Eo izany izahay dia lasa mifindra taksibe hafa indray vao tonga any amin’izay aleha », hoy kosa ny tovolahy iray mpianatra aty an-drenivohitra.
Tsy fandraisan’andraikitra
Raha tsiahivina anefa dia nilokaloka ny hanatsara ny fomba fiasa izy ireo taorian’ny nanondrotana ny saran-dalana ho Ar 400, saingy hatramin’izao tsy misy ny fiovàna.
Ny zotra mihazo an’Ivato, izay nahitana olana tamin’ny nahafatesana ankizy kely, farany teo, ihany koa dia mbola ahitana tsy fanarahan-dalàna hatrany. Ohatra amin’izany ny tsy fanajàna mpandeha sy ny tsy fahatongavana hatrany amin’ny farany.
Araka ny nambaran-dRakotoarimanana Fidimalala, filohan’ny fikambanan’ ireo mpitatitra mivoaka ivelan’ny renivohitra, anefa, dia efa nisy ny filan-kevim-pifehezana natao ho an’ireo mpitatitra tsy manara-dàlana, tamin’ny taona 2010.
Vokatry ny tsy fandraisan’andraikitry ny sampan-draharaha misahana ny fitaterana an-tanety (ATT), anefa, dia voatery najanona izany.
Taorian’ny fivorian’ireto farany sy ireo sendikan’ny mpitatitra, omaly tolakandro, dia tapaka fa averina indray izany filan-kevim-pifehezana ho an’ny mpitatitra tsy manara-dalàna
izany. Manahy kosa izy ireo ny eo amin’ny fanatanterahana ny asa.
Rasolomalala Ihony
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