Embellissement de la ville : Une belle initiative privée, à Ivandry
Samedi, 05 Avril 2014 03:50
Rendre à la capitale son charme d’alors. En commençant par des petites initiatives privées mais qui peuvent valoir bien plus en termes d’organisation sociale, voire administrative dans une certaine mesure.
A mettre à l’actif des riverains du stade d’Alarobia, du côté du quartier d’Ivandry plus exactement, l’embellissement des lieux qui, récemment encore, ont servi à des exploitations toutes versées dans l’illégalité selon les auteurs de cette entreprise citoyenne louable. En tout cas, selon les renseignements reçus sur place, cette belle action aujourd’hui réalisée avait été superbement mise de côté par l’ancienne équipe dirigeante de la ville alors dirigée par Olga Rasamimanana, ex-PDS intérimaire d’Antananarivo. Autrement dit, celle-ci n’a pu être que grâce à l’aval donné il y a quelques jours de cela par l’équipe du nouveau PDS en la personne de Ny Hasina Andriamanjato…
Faisant la fierté de ses auteurs regroupés entre eux dans l’optique de la préservation de ces biens nouvellement acquis, l’initiative en question mérite d’être suivie. Surtout par ceux qui en ont la capacité nécessaire sur le plan financier, mais aussi par ceux ayant la volonté d’aller vraiment de l’avant au sujet du projet d’assainissement de la capitale. Et pour cause, cela pourrait bien permettre d’engager le premier pas vers le changement de comportements sociaux des Tananariviens en général, et plus particulièrement des dirigeants en poste actuellement. Loin de vouloir demander une quelconque contrepartie par rapport à la réalisation de ces travaux d’embellissement, leurs auteurs précités espèrent pour autant que ces dirigeants municipaux offrent leurs soutiens indispensables quant à la poursuite de l’action. Ne serait-ce qu’en matière de procédures administratives dont la lenteur, dans certains cas avérés, plonge les gens de bon aloi dans un sentiment de perplexité prononcé.
D.
Ny Hasina Andriamanjato : professeur de... leadership
Samedi, 05 Avril 2014 03:56
Beaucoup de bonne volonté chez le nouveau PDS (maire désigné) de la capitale, Ny Hasina Andriamanjato. Très bientôt, il va réunir les 192 chefs de Fokontany de Tana-Ville et va leur enseigner le … leadership.
Parmi les premières leçons selon lui, comment gérer la manière de déposer les ordures. Et ceci, afin qu’on ne jette plus les immondices hors des bacs. En tout cas, Ny Hasina Andriamanjato sort un mot presque tabou depuis la chute du régime Ravalomanana en 2009. Pour soutenir son programme de gouvernement dénommé MAP (Madagascar Action Plan), le chef d’Etat Marc Ravalomanana a multiplié et même intensifié les cours de « leadership » à l’intention de ses proches, des députés, des ministres, des fonctionnaires, des maires, des chefs de Fokontany, des personnalités du monde des affaires et de la société civile. L’homme voulait des leaders forts et compétents pour mobiliser les masses et conduire de pays vers le développement. On se souvient qu’il a fondé dans l’enceinte du palais d’Iavoloha une grande école dénommée Nlim (National Leadership Institute for Madagascar), aujourd’hui à l’abandon. Comme son régime est tombé trop tôt, on ne sait ce qu’aurait donné pour le pays toute cette agitation autour du leadership.
Néanmoins, Ny Hasina Andriamanjato ne peut être soupçonné de nostalgie envers le régime de Marc Ravalomanana. En effet, il n’a pas participé au mouvement de 2002 en faveur du chef de Tiko, et à l’élection présidentielle de décembre 2006, il s’est même porté candidat contre Marc Ravalomanana. En tout cas, le mot « leadership » étonne de la part de Ny Hasina Andriamanjato, car est surtout utilisé par les tenants du libéralisme et de la globalisation. L’actuel PDS, fils d’un Conseiller Suprême de la Révolution, a en effet été formé à l’Université d’Etat de Lomonossov, à Moscou, alors capitale de l’Union Soviétique. Autre facette de la vie de Ny Hasina Andriamanjato qui tranche avec sa formation, même s’il est le fils d’un pasteur protestant : sa ferveur extrême que certains qualifient même d’intégrisme. Voici la révélation qu’il a faite récemment sur radio Aceem concernant son emploi du temps : « Tous les jours, je ne me couche qu’à minuit. Je me réveille à 3 heures du matin et je me livre à une séance de prière jusqu’à 4 heures 30. Après le petit déjeuner, je me mets de nouveau à mon bureau à 5 heures 30. Bref, je n’ai que quatre heures de sommeil par jour, et le rythme est tel que mes collaborateurs n’arrivent pas à me suivre… ». Selon lui, sa séance matinale de prière d’une durée de une heure et demie se fait à genoux…
A.R
Actes terroristes : La paranoïa s’installe dans la ville
Vendredi, 04 Avril 2014 04:38
L’alerte à la bombe a de nouveau retenti hier en fin d’après-midi à Andrainarivo. Un sac suspect a été découvert non loin de la résidence du général à la retraite Désiré Ramakavelo.
Un cordon de sécurité a été établi par les éléments de l’Etat-major mixte opérationnel de la région Analamanga (EMMO – Reg) autour de la zone afin d’écarter les curieux... Après un examen minutieux du sac, on n’y a découvert aucune charge explosive seulement des petits sacs à main et quelques coupons de linceul. C’était une fausse alerte.
S’il ne s’agissait pas d’un canular, on aurait pensé que les terroristes ont voulu jeter le trouble dans la demeure du général à la retraite Ramakavelo. Cet officier général, ancien ministre des Forces armées, est en effet sorti d’un long silence pour livrer sa réflexion sur la situation actuelle. Le général Ramakavelo a en effet constaté qu’il existe un blocage de la situation politique à cause d’un différend entre des membres de l’Assemblée nationale et la présidence de la République quant à la nomination du Premier ministre. Aussi, pour ce général à retraite, la solution idoine serait la dissolution par l’Exécutif de la Chambre basse… Cette prise de position du général n’est pas très bien accueillie par certains députés qui ont investi toute leur économie dans leur campagne et qui comptent récupérer leur investissement une fois élus. Et, une éventuelle dissolution de l’Assemblée nationale ne les avantage guère.
En tout cas, avec les nombreux cas de fausses alertes à la bombe ces derniers temps, une paranoïa s’installe dans la ville. On s’interroge si certaines personnes malintentionnées essaient d’entretenir la psychose en diffusant de fausses informations aux policiers et gendarmes. Les forces de sécurité devraient mener des enquêtes sur les personnes qui les avertissent de la présence de « sacs suspects »…
L. T.
Ventes sans facture : Le fisc poursuit les descentes chez les grossistes
Vendredi, 04 Avril 2014 04:42
La lutte contre les ventes sans facture se poursuivra selon Armand Tazafy, directeur général des impôts. Il l’a déclaré hier à son bureau à Antaninarenina.
La raison en est que plus de 60% des opérations ou transactions se font sans facture dans le pays. C’est autant de manque à gagner pour l’Etat. Mais des grossistes n’apprécient pas les contrôles et ont fermé leurs portes. Certains ont déploré que les contrôleurs soient allés jusqu’à fouiller dans leur caisse. De son côté, l’administration fiscale avance qu’il est temps de procéder à un assainissement puisque le pays a laissé la crise derrière lui. Elle propose un numéro vert au cas où les opérateurs ne sont pas d’accord par rapport à l’attitude d’agents de contrôle fiscal. Sinon, l’administration fiscale affirme que plus de 30% des entreprises ayant fait l’objet de descente ont fourni des fausses adresses, tandis que près de 20% des responsables étaient absents lors du contrôle. Comme quoi, les opérateurs concernés ne sont pas chauds pour cette opération d’assainissement. Certains avancent qu’au lieu de s’attaquer aux gros poissons dont des Karana et Chinois qui volent le fisc, celui-ci se rabat uniquement sur les grossistes.
Ils estiment aussi qu’au lieu de sévir comme l’administration fiscale le fait actuellement, elle devrait d’abord lancer une vaste campagne de sensibilisation sur le pourquoi et le comment de la nécessité de réaliser les opérations et transactions munies d’une facture. Malgré toutes ces critiques, la direction générale des impôts ne dévie pas de ses objectifs : elle poursuit les contrôles, elle entend améliorer les recettes fiscales, lutter contre la gabegie, se conformer au retour à l’Etat de droit prôné par le président de la république. Pour ce faire, elle avance qu’il est tout à fait légal de sceller les portes des magasins qui font exprès de fermer leurs portes lors des vérifications fiscales. Cela signifie que le bras de fer entre elle et les grossistes risque de ne pas encore prendre fin. La direction générale des impôts précise que la lutte contre les ventes sans facture a pour objectif de formaliser l’informel, lutter contre la concurrence déloyale, élargir l’assiette fiscale, améliorer la traçabilité des transactions. Seulement, des opérateurs s’interrogent si les vérifications fiscales vont se poursuivre dans un système pérenne et concernant tous les chaînons. Car selon eux, s’il s’agit d’une opération tape-à-l’œil ou ponctuelle ou qui ne concerne qu’une partie de la chaîne, les mauvaises habitudes reviendront rapidement au galop.
Entre-temps pourtant, ils perdent des clients qui continuent à s’approvisionner auprès d’opérateurs qui acceptent de procéder à des ventes sans facture et qui ne sont pas inquiétés par les vérifications fiscales. Soit, ces opérateurs sont dans l’informel, soit ils évoluent dans le formel mais arrivent à contourner les contrôles.
Fanjanarivo
Finances publiques : des outils pour améliorer la gestion post-crise
Jeudi, 03 Avril 2014 04:06
Former et coacher les responsables des marchés publics, renforcer les contrôles a posteriori, établir une mercuriale des prix…
Ces différents outils développés par le Projet de gouvernance et de développement institutionnel (PGDI2) et présentés hier à l’hôtel Panorama devraient améliorer la passation des marchés publics. Particulièrement pour la mercuriale, elle évitera les surfacturations qui sont monnaie courante dans la plupart des marchés publics. En effet, il suffit de présenter 3 factures pro-forma pour répondre au principe de la mise en concurrence. Les prix importent peu et c’est l’une des brèches par lesquelles de nombreux responsables des marchés publics s’engouffrent pour détourner de l’argent public. Dans un rapport de la Banque mondiale établi au milieu des années 2000, il est toutefois avancé qu’une bonne mise en œuvre du Code des marchés publics fera économiser à l’Etat jusqu’à 25% de ses ressources financières. C’est dire l’importance d’assainir ce. La mercuriale et les contrôles a posteriori vont y contribuer. Sinon, le directeur du PGDI2, Serge Radert évoque d’autres outils pour améliorer la gestion des finances publiques. Il s’agit, entre autres, de l’amélioration du Système intégré de gestion des finances publiques (SIGFP).
Ainsi, on envisage la centralisation des recettes, laquelle permettra de connaître à temps réel les recettes et dépenses. Un projet pilote est en cours au niveau de la douane d’Ivato et d’Antanimena. Quant aux établissements publics, ils doivent aussi améliorer leur gestion. C’est indispensable car en 2012, seuls 17 sur 52 de ces établissements dont l’un est un survivant de l’ère socialiste, ont fait des bénéfices d’après les données du Trésor public. Pour ces sociétés, il s’agit d’améliorer leur comptabilité matières, la gestion de leurs finances et la passation des marchés. A part quelques établissements comme la Caisse d’épargne et la Jirama, rares sont jusqu’ici les établissements publics à publier, par exemple, leurs avis de marchés dans les journaux. Ce qui laisse supposer le règne du gré à gré. A plusieurs reprises, le Trésor public a dénoncé la mauvaise gestion de nombreux établissements publics. Ces derniers fonctionnent avec l’argent des contribuables. Un assainissement devrait donc avoir lieu pour la période post-crise. Rappelons qu’en 2008, le pays comptait encore 167 sociétés à participation de l’Etat mais il n’en restait que 52 en 2012.
Pour l’amélioration du contrôle des finances publiques, le PGDI travaille avec la Cour des comptes censée élaborer les projets de lois de règlement. Ces lois contrôlent l’exécution du budget de l’Etat voté dans les lois de finances. Selon les textes en vigueur, la loi de règlement liée à une loi de finances doit être votée 2 ans après l’exécution du budget inscrit dans cette loi de finances. Mais la dernière loi de règlement concerne l’année 2006 ! Il est donc question pour la Cour des comptes de dresser des rapports réguliers et de les publier. Pour l’heure, cette Cour évolue dans la discrétion totale. Quant aux parlementaires, un guide pratique leur sera fourni pour qu’ils puissent lire les lois de règlement. Pour la transparence du budget public, la publication des dépenses par la Direction générale du budget (DGB) est prévue. D’ores et déjà, la DGB publie sur son site le rapport d’exécution budgétaire de 40 institutions. Mais il faut des rapports accessibles et lisibles pour tous. Bref, le PGDI, un projet du gouvernement financé par la Banque mondiale, a développé une gamme d’outils devant aider le futur gouvernement à bien gérer les finances publiques. Mais tout dépend de la volonté politique de ce gouvernement. Notons que tous ces outils seront cadrés dans une vision stratégique, un schéma directeur, un cahier des charges et un système de suivi.
Fanjanarivo
Bonne gouvernance : Le PGDI lance un label
Jeudi, 03 Avril 2014 03:56
« Bonne gouvernance, un avenir meilleur pour tous ». C’est le label que le Projet de gouvernance et de développement institutionnel (PGDI2) voudrait lancer.
Les cibles sont les parties prenantes qui veulent s’engager dans la perspective de la bonne gouvernance. Rappelons que selon des analyses publiées au début de la crise par des institutions financières internationales, les crises répétitives à Madagascar ont comme principale origine la mauvaise gouvernance des régimes successifs. Tous les régimes depuis l’indépendance n’y échappent pas. Mais les problèmes de gouvernance ont commencé à prendre de l’ampleur depuis le régime Ratsiraka. Ils se sont traduits par l’appauvrissement continu des Malagasy, par la corruption du système administratif, des dirigeants politiques, d’un pan du tissu économique, et même jusque dans les services sociaux comme l’éducation, la santé, la sécurité… Le label du PGDI avec un nom de baptême allant à l’encontre de ces différents maux devrait contribuer à diminuer un tant soit peu ces maux qui affectent le tissu socioéconomique et le paysage politique de Madagascar. Comme la charte sur l’accès à l’information publique lancée récemment par l’Observatoire national de l’intégrité (ONI) et dont le PGDI est signataire, ce label devrait conduire les institutions qui l’adopteront à améliorer leur gouvernance.
Notons que le PGDI2 est près d’être clôturé et avec ses partenaires, il engage ainsi la vitesse supérieure sur ses activités. Il travaille sur trois axes, à savoir l’amélioration de la gestion des finances publiques, l’amélioration de la gouvernance locale, le renforcement institutionnel et la gestion des connaissances. Pour le premier axe, le PGDI a lancé récemment l’enquête effectuée par la société civile quant à la gestion des finances publiques. En attendant les résultats, on sait d’ores et déjà que du gaspillage avait cours si on se réfère aux données du Trésor public. Citons les chèques carburant dont les besoins de l’administration sont de 28 milliards Ar par an, contre des dépenses réelles de 70 milliards par an. Il y a aussi les méga-subventions pour le secteur énergie mais qui ne profitent pas aux plus pauvres, le parc informatique en constante progression mais qui ne sert guère à l’administration, les constructions publiques disparates qui ne répondent pas souvent aux normes et aux besoins des services et des usagers concernés… Tout cela va dans le sens de la mauvaise gouvernance et spolie purement et simplement les contribuables.
Quant au PGDI, il a pu engager plus de 76% des fonds alloués par la Banque mondiale à quelques mois de sa clôture. Afin de capitaliser ses acquis et continuer à promouvoir l’image de la bonne gouvernance, le projet lance donc le label évoqué plus haut.
Fanjanarivo
Tourisme/INTH : Des étudiants lancent leurs propres projets
Mardi, 01 Avril 2014 03:58
Vente et location d’ustensiles écologiques comme les gobelets réutilisables, les cendriers de poche, utilisation de toilettes sèches ; agence d’intérim pour l’hôtellerie et le tourisme qui fonctionne 24h sur 24 ;
promotion du cacao via Chocotour… Ce sont quelques uns des projets initiés et portés par des étudiants en 3ème année à l’Institut national du tourisme et de l’hôtellerie (INTH). Ils seront présentés aux Journées du tourisme soutenable que ces étudiants organisent du 3 au 5 avril à la country house d’Avarabohitra Itaosy. L’initiative de ces jeunes dénote la situation actuelle : les jeunes ne peuvent pas attendre grand-chose du marché du travail, ils doivent créer leur propre emploi s’ils veulent entrer dans la vie active. Il faut aussi noter que 7 actifs sur 10 disposent de moins de 1,25 US$ par jour, ou l’équivalent d’environ 2 800 Ar par jour si on se réfère à l’enquête sur le suivi des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Cela veut dire que le marché du travail n’offre guère des emplois décents, c'est-à-dire des emplois assortis de bonnes conditions de travail et dont le revenu est à même de satisfaire les besoins fondamentaux. Des étudiants de la 3ème année de l’INTH ont donc la bonne initiative de verser dans l’auto-emploi pour ce mettre sur l’orbite de la vie active.
Pour ce faire, ils ont d’abord participé à un concours d’innovation et de technologies et ont été classés parmi les 15 premiers. Puis, ils ont obtenu le partenariat de leur institut, d’agences de voyages, d’entreprises privées. Ils sont également à la recherche d’autres partenaires dans le cadre des journées du tourisme soutenable. En fait, l’auto-emploi ne s’improvise pas si on veut s’en sortir gagnant. Ces étudiants expliquent que dès la 1ère année, leurs études sont focalisées plus sur la pratique que sur la théorie. Dès le début, ils étaient sensibilisés sur la nécessité d’avoir un objectif et leur propre projet bien avant d’entrer en 3ème année au cours de laquelle ils sont appelés à réaliser ce projet. Le parrainage d’un opérateur économique les aide aussi à étoffer les détails et données techniques dont ils ont besoin pour la concrétisation de leur projet respectif. Concernant ces étudiants, ils ont des projets innovants. Si on cite toilettes sèches, il s’agit de ne pas utiliser d’eau mais de la sciure de bois ou des pailles, des matières qui aspirent d’ailleurs la mauvaise odeur. Ce procédé est déjà utilisé dans de nombreux pays développés, surtout dans les grands événements qui charrient du monde. Il en est de même pour les gobelets réutilisables, au lieu de proposer des verres à jeter en plastique, très polluants pour l’environnement.
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