lundi 25 novembre 2013

Semaine du 18 novembre // paru dans l'Express Madagascar

Taxis-be
Moins de tracas grâce aux extensions de ligne
Les lignes de taxis-be trouvent de l’intérêt à étendre leurs itinéraires
Les lignes de taxis-be trouvent de l’intérêt à étendre leurs itinéraires
De nombreuses lignes de taxis-be de la capitale ont décidé d’étendre leurs itinéraires, depuis quelques temps. Mises à part les bisbilles avec les coopératives de la zone suburbaine, la décision semble recevoir l’approbation des passagers, en particulier.
Une initiative pour le bien et dans l’intérêt de tout le monde. Plus d’une dizane de lignes urbaines de taxis-be ont étendu leurs itinéraires depuis 2012. Ainsi, les passagers, les transporteurs et même les usagers de la route ont trouvé des avantages non négligeables grâce à ces extensions de trajet.
Pour certains usagers de taxi-be, les dépenses de transport sont parfois réduites de moitié. De fait, si auparavant ils devaient prendre deux lignes pour rejoindre leur lieu de travail ou l’école, dorénavant ils utilisent une seule ligne de taxi-be. Bilan, moins de temps perdu dans les transports en commun et le budget taxi-be réduit à 800 ariary par jour au lieu de 1 600 ariary.
Quant aux transporteurs et aux coopératives, ils voient leurs chiffres d’affaires, les fameux versements, augmenter.
Des étapes à franchir
« L’extension de lignes peut améliorer les versements d’un taxi-be jusqu’à 120%. Car le trajet devient plus long et les passagers montent et descendent souvent », observe Bernardin Andriambinintsolomora, président de l’Union des coopératives de transport urbain (UCTU).
Enfin, les usagers de la route en général sont moins sujets aux embouteillages grâce à la sortie dans la périphérie des véhicules de transport en commun.
Toutefois, une extension de ligne urbaine exige une démarche en plusieurs étapes. D’abord, les responsables de la ligne ou de la coopérative effectuent des descentes sur terrain afin d’initier une étude d’exploitation. Cela consiste à déterminer les quartiers suceptibles d’être desservis par la ligne dans le cadre de son trajet actuel. Un projet d’itinéraire d’extension est alors dressé et soumis aux responsables de l’UCTU. Ces derniers veillent surtout à ce que l’extension demandée ne perturbe pas ni empiète sur les trajets des autres lignes desservant le ou les quartiers dans lesquels la coopérative compte passer. Enfin, l’UCTU transmet la demande approuvée à la commune urbaine d’Antananarivo, pour qu’elle sorte un arrêté autorisant l’exploitation de l’extension de ligne par la coopérative.
Celle-ci a l’obligation d’aviser le public par voie d’affichage, sur les taxis-be de la ligne en extension, en particulier, au moins une quinzaine de jours avant de passer à l’exploitation effective du nouveau trajet ou du trajet étendu.


De nombreuses demandes
Actuellement, il existe 58 coopératives de transport en commun et 67 lignes travaillant dans la zone dite urbaine de la capitale. Certains transporteurs ont constaté que les extensions de ligne entraînent une augmentation appréciable des versements journaliers des taxis-be. Alors, ceux qui n’ont encore pas eu l’idée s’empressent de déposer une demande auprès de l’Union des coopératives de transport urbain (UCTU). Ainsi, plus d’une vingtaine d’extensions de ligne sont à l’étude par les responsables de cette confédération. Des demandes susceptibles d’être approuvées ou non. Un vrai casse-tête pour l’UCTU.


Rallonger un trajet court
D’une manière générale et d’après une remarque faite par les responsables au niveau de l’UCTU, ce sont les lignes qui exploitent un trajet court qui déposent une demande d’extension de ligne. Face à cela, ces responsables ont décidé de limiter à 10 km la longueur du trajet d’extension. L’une des raisons de cette décision provient du taux de remplissage des véhicules de transport en commun.
« Dans le cas d’un court trajet, ce taux de remplissage atteint à peine 65% à cause des embouteillages et de la pratique consistant à détourner le taxi-be de l’itinéraire effectif. Alors qu’il peut s’élever jusqu’à 120% si l’itinéraire de la ligne mesure au moins 10 km », explique un responsable auprès de l’UCTU.
Volana Rakotoharimanana
FOTODRAFITR'ASA
Vita ny làlana Ambodihady - Digy
Fotodrafitr'asa manala fahasahiranana. Vita soa aman-tsara ary efa azon'ireo fiara sy ireo mponina maro ivezivezena ankehitriny ny lalana ao amin'ny vakim-paritra ambany andrefan'ny fokontany Ambodihady Ambohimanarina. Mihazo avy hatrany ny lalana digy io lalana vita voatra io izay tafiditra indrindra tamin'ilay tetik'asa lalan-kely ato anatin'ny kaominina Antanana­rivo namboarin'ny orinasa « Colas ».
Amin'ny ankapobeny dia nahafa-po ireo olona maro eny an-toerana sy ny manodidina ny fahavitan'io lalana io. « Mahavelom-bolo ny fahavitan'ity làlana ity amin'ny endriny vaovao satria manamora ny fandehanana mihazo ny toeram-piasana tsy iharan'ny fitohanan'ny fifamoivoizana izay mampalaza ratsy an'Ambohi­manarina », hoy Raharinoro Andry, monina eny an-toerana. « Mahafa-pahasahiranana ity lalana ity satria ahafahana manitsy, isorohana ny fihodinana any Ambodimita raha hihazo an'ireo fokontany maro misy eto Ambohimanarina », hoy kosa ireo mpampiasa io lalana vao nisokatra eny Ambodi­hady io. 
Volana Rakotoharimanana
HYGIÈNE ET ASSAINISSEMENT
Les latrines demeurent un luxe
Bon nombre de ménages négligent de construire des latrines sous les normes internationales
Bon nombre de ménages négligent de construire des latrines sous les normes internationales
Le défi reste à relever pour parvenir aux normes internationales d'une latrine. Le changement de comportement est encore difficile.
L'utilisation de latrine n'est pas encore une priorité des ménages. En plein centre ville, l'odeur de la défécation à l'air libre est insupportable. La prolifération de constructions illicites aggrave la situation, dans la mesure où les fondations des maisons se font sur une buse d'évacuation. Dans les quartiers proches du canal Andrian­tany, les habitants se cachent derrière les conditions géographiques, humides des quartiers pour ne pas construire de latrines et versent ainsi leurs déchets fécaux dans le canal. La commune urbaine d'Antananarivo (CUA) admet que qu’il y a encore beaucoup à faire pour atteindre les normes internationales quant à l'utilisation des latrines. « L'octroi d'un permis de construire est conditionné par la mention construction de latrine. Toutefois, plus de la moitié des Tananari­viens n'en ont pas et ils font leur besoin n'importe où (…) Il nous est difficile d'atteindre les normes internationales sur l'utilisation des latrines, c'est pourquoi la mairie a mis en place des latrines publiques. Celles-ci sont au nombre de dix sept depuis le début de l'année », a noté Olga Rasamimanana, secrétaire général de la CUA, hier, à l'occasion de la Journée mondiale des latrines.
Négligé
Le fond du problème réside dans la mentalité et la volonté des gens d'utiliser des latrines. Lovy Rasolofo­manana, représentant résident de Water Aid l'a souligné, hier à Ambato­manga. « L'assainissement est négligé sur le plan budgétaire, étatique et individuel. Pourquoi des gens peuvent-ils construire une maison même en bois et pas des latrines dont la dalle coûte 10 000 ariary », a t-il demandé. Il fait appel ainsi à chaque individu, à toute les autorités compétentes dont l'État, les ONG et associations œuvrant dans le secteur Wash, s’entraider et à coordonner leurs actions pour accroître le taux d'utilisation des latrines qui est de 48% dans l'ensemble du pays. Pour sa part, Water aid effectue une promotion de dalles San plate, pour que les latrines soient à la portée de tous. La non-utilisation de latrines affecte également la santé, surtout des enfants de moins de cinq ans. La principale maladie liée à l'insalubrité est la diarrhée. Selon la dernière enquête démographique et de santé, la diarrhée est la deuxième cause de mortalité infantile, elle enregistre un million de consultations médicales par an.
Michella Raharisoa
TRANSPORT EN COMMUN
Vers un frais fixe des taxibe
Les taxibe semblent s’orienter vers une solution de facilité pour riposter à la toute récente hausse des prix du carburant
Les transporteurs seraient en train de concocter un frais unique de 400 ariary après la hausse de prix des carburants. Les taxis résistent. 
Comme il fallait s'y attendre. La moindre hausse des prix des carburants va augmenter le coût de la vie, en commençant par le transport dont la majorité de la population ne peut se passer. Hier, une indiscrétion au sein de l'union des coopératives des transports urbains (Uctu) l'a laissé entendre. « La hausse des frais est impossible face à la situation que nous vivons. Par contre, si nous les transporteurs sommes solidaires, on pourra fixer le frais à 400 ariary, c'est-à-dire, qu'il n'y aura plus de mi-chemin de 300 ariary », a sorti l'indiscrétion.
La nouvelle semble aller au sens des propriétaires de véhicules. Les chauffeurs qui ont un compte à rendre voient leur travail s’endurcir, d'autant qu'ils doivent un versement journalier. « La majorité de nos passagers vont à mi-chemin, c'est à dire à 300 ariary. Ça va être difficile de les habituer à un frais unique, alors qu'ils vont d'un arrêt à un autre. D'autre part, on aura du mal à atteindre nos versements parce que nos courses sont réduites à cause des embouteillages monstres en permanence dans la ville », s'est plaint Jean Richard, un chauffeur de bus de la capitale.
Conflit d'intérêt
Quoiqu'il en soit, on saura ce jour de quoi accouche la réunion de l'UCTU qui se tient à Ambodivona. La hausse de frais à 400 ariary, d'il y a un an, était assez difficile à accepter par les usagers des trans­ports en commun. Aujourd'hui, ils débattent encore le frais jusqu'à 200 ariary, mais que dire, le travail et/ou l'école oblige d'aller en bus. « On n'a pas notre mot à dire dans tout cela, ils peuvent faire ce qu'ils veulent parce qu'ils savent que la population dépend des bus pour se déplacer. Franchement, je ne vois pas du tout ce que peut changer une hausse de 100 ariary du prix du carburant », s'insurge Etienne Rabe, un usager des bus depuis sa demeure à Anala­mahitsy pour aller à son bureau à Anosy.
Un propos partagé par certains chauffeurs de taxi. Beaucoup de ces derniers, comme Jean Claude Randria­naivonirina tentent de résister à la hausse des prix des carburants en gardant le tarif habituel de leur course. La course minimale est fixée à 3 000 ariary selon la destination du client. La tendance tourne ainsi à un conflit d'intérêt entre les taxibe qui tentent de fixer leur tarif et les taxis qui, malgré que tous les coins de la ville soient traversés par les taxibe, tentent de maintenir leur course. 
Michella Raharisoa
Andoharanofotsy
Le pousse-pousse tient tête au taxi-be
Les usagers sont partagés entre l’utilisation du pousse-pousse, patrimoine écologique plus coûteux, et le taxi-be, rapide mais polluant
Les usagers sont partagés entre l’utilisation du pousse-pousse, patrimoine écologique plus coûteux, et le taxi-be, rapide mais polluant
Face aux projets d'extension des lignes de taxi-be, les tireurs de pousse-pousse d'Andoharanofotsy tentent de résister. Les avis des usagers divergent.
Une vingtaine de tireurs de pousse-pousse desservent, chaque jour, six fokontany dans la commune d'Andoharanofotsy, entre autres Volotara, Mahala­volona, Ambohimanala, Ankazo, Bevalala ainsi que le trajet entre Andoha­ranofotsy et Ambohijanaka. Quelques chauffeurs de taxi-be souhaitent étendre leurs trajets face à ce gros marché. « Nous avons lancé une proposition pour assurer nos services dans ces fokontany depuis plusieurs semaines. Mais le président de notre coopérative hésite à trancher », a déclaré un chauffeur de taxi-be assurant le trajet Andoha­ranofotsy à la capitale.
Face à cette intention des chauffeurs, les tireurs de pousse-pousse profèrent
d'ores et déjà des menaces si cette extension de ligne se concrétise. « Nous faisons vivre une centaine de personnes tous les jours. Si un tel projet se concrétise, nous allons bloquer l'entrée dans ces fokontany », a indiqué Thierry Rainizana­manana, tireur de pousse-pousse, samedi.
Les usagers de cette voiturette légère à deux roues réagissent différemment face à ce débat.
Partagé
« Le pousse-pousse fait partie du patrimoine d'Anta­na­narivo. Si le taxibe fait son entrée dans ces fokontany, nous allons assister à la disparition de ce patrimoine. À ma connaissance, la commune d'Andoharanofotsy est l'une des rares communes qui utilise encore officiellement ce moyen de transport humain, mais non pas de marchandises, dans la région Analamanga. D'autant plus que c'est un moyen de transport plus écologique que les taxibe », a relaté Michel Andrianiavomanana, habitant à Ankazo.
Certains habitants se plaignent, par contre, du coût de transport de ces pousse-pousse. « Le ticket minimum d'un pousse-pousse est de cinq cent ariary. Le trajet Andoharanofotsy- Bevalala coûte par contre deux mille ariary. Il n'y a que deux taxibe qui assurent ce trajet. Ceux-ci relient Ankadivoribe à la capitale en passant par Andoha­ranofotsy », souligne un habitant dans le fokontany de Volotara. Une source auprès de la commune d'Andoha­ranofotsy a indiqué que le projet d'extension de ligne sur cet axe Andoha­ranofotsy-Bevalala avait déjà eu lieu, mais les tireurs de pousse-pousse ont érigé un barrage. « Il faut une rude négociation avant d'envisager une autorisation aux taxibe d'entrer dans ces fokontany », a conclu la source auprès de la commune d'Andoha­ranofotsy.
Vonjy Radasimalala

1 commentaire:

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