Ces derniers mois, l’anarchie règne dans la capitale surtout après la démission du président de la délégation spéciale de la mairie car son remplaçant n’a pas encore été désigné jusqu’à ce jour. Ce n’est pas étonnant si les marchands de rue envahissent les quatre coins de la capitale.
« Ville ordonnée, propre et sécurisée », tel est le slogan de la commune urbaine d’Antananarivo (CUA) pour assurer la gestion de la ville des Mille. Tous les départements et services techniques respectifs n’ont pas ménagé leurs efforts afin d’atteindre cet objectif durant presque quatre années, si on ne parle que de la poursuite quotidienne des marchands de rue, la gestion de la circulation urbaine ou encore la collecte journalière des ordures de la capitale.
Depuis que le PDS de la CUA a quitté son poste pour se porter candidat à l’élection présidentielle, personne ne l’a encore remplacé et la gabegie commence à s’installer dans la gestion de la ville d’Antananarivo. La capitale vit dans l’anarchie totale. Pourtant, l’arrêté municipal n°199-CUA/CAB.08 portant interdiction de vente sur les trottoirs, les bords des voies publiques et les murs des établissements publics comme les hôpitaux, les écoles, les bureaux administratifs reste encore en vigueur.
De l’anarchie pour la survie
Or ce n’est plus le cas car les marchands de rue font la sourde oreille et se permettent d’étaler leurs marchandises longeant les murs de l’Hôtel de ville et en-dessous de la plaque où a été affiché l’arrêté municipal. Interrogé sur ce sujet, un marchand de chaussures, Solotiana A. a répondu être au courant de ce dispositif mais il persiste à rester sur les lieux tant que les agents de la CUA ne réagissent pas. « Nous profitons de cette liberté pour nourrir nos familles surtout à l’approche des fêtes de Noël et de fin d’année », s’est réjouie Farasoa R. accompagné de ses deux petites filles, qui vend des bijoux et accessoires de beauté du côté de l’ex-Institut d’hygiène social.
D’après les explications des marchands de rue à Behoririka, « nous nous sentons soulagés de ne plus être perturbés par les agents de la CUA qui ont utilisé la force pour saisir nos marchandises. Pourtant, nous allons faire de notre mieux pour rester solidaires et de faire régner la cohésion sociale vu l’insuffisance des places sur le marché public ». Bref, d’Andohan’Analakely à Behoririka en passant par Soarano ou encore de la Petite vitesse jusqu’à Tsaralalàna, sans oublier les quartiers de Mahamasina et Andrefan’Ambohijanahary, les marchands de rue pullulent.
Rien ne les empêche de s’y installer et personne ne leur fait peur. De plus, la pauvreté les pousse à exercer cette activité informelle qui, d’après eux, nourrit les bouches de leur famille. Et ils n’ont pas tort en attendant que la situation politique du pays se rétablisse…
Noro Niaina
Écrit par Taratra |
Jeudi, 07 Novembre 2013 11:05 |
Efa ho telo volana, aty aoriana, tsy mbola voatendry ihany ny filohan’ny delegasiona manokana (PDS) eto Antananarivo Renivohitra. Manjaka tanteraka ny baranahiny sy ny gaboraraka manerana ny tanàna. Fony nisy mpitantana aza, tsy voafehy sy nanahirana izany, mainka amin’izao tsy mbola fisian’ny PDS izao. Maloto ny tanàna. Manao ny saim-pantany ireo mpivarotra amoron-dalana, indrindra fa rehefa tolakandro sy ny hariva iny. Mahazo laka eny amin’ny manodidina ny Araben’ny fahaleovantena ireo mpivarotra. Hita izany, manomboka eo anoloan’ny Gara ka hatreny amin’ny tsangambaton-dRalaimongo. Mahazo laka koa ireo mpivarotra volamena etsy Analakely na efa voarara aza. Ny fibahanan’ny mpivarotra, miditra eo amin’ny Petite Vitesse hatrany Isotry… Ampahany ihany ireo. Tsy misy fanjakana intsony ? Tsy mazava hatreto ny tsy mbola hanendrena ny PDS. Efa niely ny feo fa delegen’ny boriborintany iray eto an-drenivohitra no homena izany andraikitra izany. Teo koa ny filazana fa tompon’andraikitra misahana ny fifandraisana sady olon’ny fiadidiana ny Tetezamita no hatao PDS. Samy tsy azoazon’ny ao an-dapa avokoa ireo ? Manana andraikitra amin’izao fahabangan-toerana izao ny minisiteran’ny Atitany sy ny eny Ambohitsorohitra. Hiandry ny voka-pifidianana ? Tanàna stratejika rahateo ny renivohitra ka mbola mandeha ny kajikajy ? Hiandry an’izany ny baranahiny ?
Synèse R.
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Écrit par Courrier |
Mercredi, 06 Novembre 2013 14:25 |
Avec la saison des pluies, les différents fruits saisonniers abondent dans la capitale. 1 300 tonnes d'ordures par jour sont ramassées actuellement. Pour autant, la commune n’arrive pas à suivre le rythme, raison pour laquelle les bacs à ordures sont toujours pleins à craquer même si les agents de la commune effectuent quotidiennement le ramassage.
450 bacs à ordures seulement sont disponibles dans tout Antananarivo, un nombre insuffisant pour les ordures ménagères de la population tananarivienne. Par ailleurs, la Samva ou Service de Maintenance de la Ville d’Antananarivo ne dispose que de seulement 19 camions chargés de leur ramassage.
A noter la commune urbaine d’Antananarivo a fixé comme règle que les usagers ne peuvent jeter leurs ordures dans les bacs qu’entre 17 heures et 20 heures, cela afin que les employées qui effectuent le ramassage ne soient pas perturbées.
Par ailleurs, la CUA a déjà mis en route un projet de recyclage des ordures ménagères dans 25 fokontany pour éviter les débordements au niveau de la décharge d’Andralanitra. Les ordures collectées seront recyclées en compost ou en d’autres produits comme la biomasse.
Dimisoa
Écrit par Taratra |
Mercredi, 06 Novembre 2013 10:22 |
18 taona anio ny nandoran’ny sasany an’Anatirova. Tsy fantatra ny marina momba izany hatramin’izao...Very koa ny satroboninahitry ny Mpanjaka, ny desambra 2011. Very hasina tanteraka tahaka izany koa ny firenena sy ny Malagasy... Mampieritreritra ! Tsy vao izao koa anefa fa efa ny taona 1897 no noverezin-kasina isika noho ny ataon’ny sasany ihany. Manasongadina izany ny ampahany amin’ny « Daty malaza », boky faha-5 nosoratan’ny Pasitera Rabary, ny andron’ny 14 sy 15 marsa 1897 : Androany sy ny ampitso dia nofokarina ny razan’Andriana tao Ambohimanga sy Ilafy ka nafindra teto Antananarivo. Vao maraina dia niala teto Antananarivo Rasanjy, vao natao Gouverneur Général de l’Emyrne, narahin’ny mpanao fanjakana vazaha efatra sy ray aman-dreny, nitondra lambamena maro avy tao Anatirova hamonosana ny maty... Rehefa tonga teny Ambohimanga izy dia niantomboka ny raharaha... Nidirany ny tranomasina makadiribe mitemitra jaky, dia noravana ny efitra jaky manefitrefitra dia navoaka ny vola sy ny entana be dia be nampombaina ny maty... Rehefa voahady ny fasana dia nesorina izy sivy mianaka nilevina tao.
Andrianampoinimerina, ilay Mpanjaka hendry
Loza ny fihetsehan’ny fon’ny olona rehetra nanatrika raha nijery an’Andrianampoinimerina, ilay Mpanjaka hendry sady nahery, mamin’ny Malagasy... Be dia be ny raharaha...Tafandriana tany Ambohimanga ry zareo... Rasanjy no nikabary. Hoy izy tamin’ny feo mirehareha ery : « ... andro vitsivitsy lasa izay, nieritreritra aho ny amin’ny razan’Andriana, fa mieliely be ihany amin’ny fitoerana samy hafa ilevenany, tahaka ny any Antananarivo, Ilafy, Ambohimanga, izay mampalahelo ahy, satria tokony hikambana amin’ny toerana iray ireo razan’Andriana ireo »
« Samy misy herin’i Frantsa avokoa... »
« Ary noho ny fahalalako koa fa M. le Général Galliéni dia manam-panajana indrindra ireny razan’Andriana ireny, dia nataoko fa mety raha manoratra taratasy fitarainana aminy hangataka ny hanakambanana ireo razan’Andriana ireo... Ny fitoerana iray noheveriko fa mety tokony hikambanany dia ao anatin’ny Rovan’Antananarivo, satria ao dia akaikin’i M. le Général, ary foibe ipetrahan’ny heriny hatraiza hatraiza dia samy misy herin’i Frantsa avokoa, nefa ny ao Antananarivo no nataoko fa tsara indrindra... koa rehefa masaka ny hevitro, dia namory niaraka amin’izay ny Manamboninahitra rehetra isan-toko aho, na lehibe na kely, sy ny havan’Andriana... ». Taty aoriana, efa naverin’ny mpitondra teo aloha eny Ambohimanga noho ny fitiavan-tanindrazana ireo razan’Andriana ireo ho famerenan-kasina ny efa novetavetaina... Tsy nahazaka izany ny sasany sy ireo vahiny ka nahatonga azy ireo namotika ny efa nijoro... Nifandray amin’ny krizin’ny 2009. Tantara tsy fanadino avokoa izany, amin’izao tsingerin-taona nahamay an’Anatirova izao !
Synèse R.
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Écrit par Courrier |
Mardi, 05 Novembre 2013 11:11 |
Durant quatre jours, du 14 au 17 novembre, vont converger vers le nouveau parc des expositions un nombre important de participants, nombre jusqu’ici inégalé dans les éditions précédentes.
Chronique d’un succès annoncé, cette mobilisation sans précédent de la filière de la construction à Madagascar pour participer au prochain Salon de l’Habitat explique a postériori le nombre incroyable de bâtiment en cours d’édification tant au centre de la capitale que dans sa périphérie.
Les professionnels de ce secteur, durant ce salon, vont avoir l’opportunité de se rencontrer, de constater les efforts accomplis par la concurrence dans la conception de stand exceptionnellement grand pouvant aller jusqu’à plus de 200m² et de réaliser des affaires, de faire des ventes ou de produire des conseils utiles aux nombreux visiteurs attendus.
Exerçant pleinement son rôle de plateforme d’échange, cet événement va être une occasion unique pour assurer une visibilité positive des différentes innovations proposées aux consommateurs et servira de marqueur dans les choix que pourront effectuer les clients tant professionnels que venus du grand public.
Biennale des Arts d l’OI
En marge du volet purement commercial, il sera proposé aux visiteurs la visite de la première édition de la Biennale des Arts de l’Océan Indien, un événement culturel autour des arts plastiques malgaches et indianocéaniques qui attestera – s’il en était besoin- des talents incontestables existant dans cette partie du monde. Encore éloigné du marché de l’art en mouvance et tel qu’’il opère dans le nord, cet événement espère notamment contribuer à un meilleur rayonnement ainsi qu’à un rapprochement de ces artistes du sud avec ceux du nord.
Pour terminer, conscient des conséquences économiques résultant de ce que serait la nécessité de réaliser des travaux de restauration sur nos magnifiques maisons traditionnelles, l’exposition patrimoine intitulé « d’Analamanga à Antananarivo : un patrimoine architectural en danger » devra être l’occasion d’attirer l’attention de tous les citoyens ainsi que toutes entités concernées sur les graves dégradations du patrimoine architectural de la capitale.
Economie, engagements citoyens, culture : autant de chapitre qui seront à découvrir et à apprécier lors de cette 15ème édition du Salon International de l’Habitat de Madagascar. |
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