Patrimoine
Les jeunes renouent avec Manjakamiadana
« Iaino Manjakamiadana/Vivez Manjakamiadana », c'est l'événement que l'association Vohimasina propose à l'occasion du 6 novembre, 18e anniversaire de l'incendie du Palais de la Reine et des autres édifices autour de lui, dans l'enceinte même du Rovan'Antananarivo. En dehors de la démarche commémorative, le concept se veut être un « catalyseur de réflexion sur la place du patrimoine dans notre société actuelle ».
Une trentaine élèves du Lycée technique et commercial d'Ampefiloha et une quinzaine d'étudiants des clubs écologiques universitaires participeront à des actions de sensibilisation sur la préservation du patrimoine. Conférence-débat, exposition de photographies anciennes, visite guidée, sensibilisation sur les interdits des lieux historiques, le tout sera accompagné de chansons de l'Imerina par un choeur d'enfants. Une initiative qui a pour but d'éveiller l'intérêt de la jeunesse pour le patrimoine.
Un concours de rédaction de nouvelles baptisé « Soraty Manjakamiadana/ Ecrivez Manjakamiadana » est organisé. Il est ouvert ce jour et prendra fin le 28 février 2014.
Une trentaine élèves du Lycée technique et commercial d'Ampefiloha et une quinzaine d'étudiants des clubs écologiques universitaires participeront à des actions de sensibilisation sur la préservation du patrimoine. Conférence-débat, exposition de photographies anciennes, visite guidée, sensibilisation sur les interdits des lieux historiques, le tout sera accompagné de chansons de l'Imerina par un choeur d'enfants. Une initiative qui a pour but d'éveiller l'intérêt de la jeunesse pour le patrimoine.
Un concours de rédaction de nouvelles baptisé « Soraty Manjakamiadana/ Ecrivez Manjakamiadana » est organisé. Il est ouvert ce jour et prendra fin le 28 février 2014.
Domoina Ratsara
Mercredi 06 novembre 2013
AMBANIDIA
La coupure de la circulation envisagée
Les usagers de la route circulaire, sur la portion qui mène du rond-point d’Ambanidia vers Tsimbazaza, devront s'habituer à la saturation de la circulation jusqu'au mois de janvier. Hier, les travaux de réfection de la rue affaissée ont commencé et l'embouteillage était énorme. Ialy Mamitiana, responsable des travaux, a évoqué la possible coupure de la circulation sur cet axe. « Comme vous le voyez, nous sommes en train de transporter le matériel des travaux. Quand ceux-ci avanceront, il est possible que la circulation soit coupée pendant quelques heures et fréquemment », a-t-il prévenu.
Effondrée depuis un an, la chaussée présente des fissures qui ont presque atteint son milieu. La dizaine de techniciens fianarois qui effectuent la réparation, promettent du travail solide. « Nous installerons un mur de soutènement qui sera ceinturé par un béton. Nous prévoyons ensuite un remblayage compacté tous les 10 cm, avant de couvrir de goudron », a expliqué Ialy Mamitiana.
L'affaissement de cette chaussée n'est toutefois pas le seul chantier de réparation. Le ministère des Travaux publics annonce aussi ceux sur les rues de la capitale qui rejoignent les Nationales 2, 7 et 4 qui menacent de
s’effondrer.
Effondrée depuis un an, la chaussée présente des fissures qui ont presque atteint son milieu. La dizaine de techniciens fianarois qui effectuent la réparation, promettent du travail solide. « Nous installerons un mur de soutènement qui sera ceinturé par un béton. Nous prévoyons ensuite un remblayage compacté tous les 10 cm, avant de couvrir de goudron », a expliqué Ialy Mamitiana.
L'affaissement de cette chaussée n'est toutefois pas le seul chantier de réparation. Le ministère des Travaux publics annonce aussi ceux sur les rues de la capitale qui rejoignent les Nationales 2, 7 et 4 qui menacent de
s’effondrer.
Michella Raharisoa
Mercredi 06 novembre 2013
ANTANANARIVO
Les calèches reprennent du service
Cette voiture à chevaux n'embarque pas uniquement des marchandises, mais également des passagers
Des gens et des marchandises se mettent dans les calèches partant d'Anosibe vers Andohatapenaka. C'est le vécu habituel de certains Tananariviens.
Samedi vers 9h du matin, alors que la circulation commençait à être saturée, une calèche occupait le milieu de la route près du marché d'Anosibe. À bord, il n'y avait pas que des marchandises, mais également des passagers. Le trajet va d'Anosibe à Andohatapenaka, en
passant par les quartiers d'Andavamamba et d'Isotry. En fait, la calèche est faite d'une case en bois installée à l’arrière pour transporter des gens. Les marchandises sont généralement sur le toit. L'intérieur de la case est aménagée de banquettes pour qu'une dizaine de voyageurs puissent jouir d'un confort tout à fait relatif, comme le raconte Françoise Ramanana, usager. « Je ne suis pas commerçante, mais je fais toujours tôt mes provisions de la journée, c'est pourquoi je prends ce moyen de transport. Ici, (à l'intérieur de la voiture à chevaux), on est loin du confort en se mélangeant aux volailles et aux marchandises, mais les voyageurs y sont solidaires. Tout est partagé, même les mauvaises odeurs », raconte la mère de famille. Même si elle n'est pas motorisée, la calèche exige des frais de 300 ariary par sac de marchandises, alors que le frais d'un passager est fixé à 400 ariary.
Interdit de circulation
Elle opère tous les jours et en route, l'arrêt individuel des passagers est respecté.
« On transporte des marchandises et des passagers qui vont vers nos destinations. Nos heures de circulation devraient être règlementées, mais quand la route est libre, on en profite », confie Ra-Jules, cocher. La direction du déplacement urbain (DDU) auprès de la commune urbaine d'Antananarivo (CUA) admet l'existence de ces voitures à chevaux qui sont au service de certains Tananariviens. Un responsable de cette direction rappelle, toutefois, que ce moyen de transport doit respecter des règles. « Normalement, ces chevaux transporteurs doivent circuler entre 19h et 6h du matin, mais comme les charrettes, ils ne respectent pas cette règle. Deuxièmement, le centre ville et la haute ville leur sont interdits », souligne le responsable auprès de la DDU. Et cette même source d'ajouter que ces voitures à chevaux ne payent rien, même pour le stationnement et leur charge de marchandises n'est pas non plus limitée.
passant par les quartiers d'Andavamamba et d'Isotry. En fait, la calèche est faite d'une case en bois installée à l’arrière pour transporter des gens. Les marchandises sont généralement sur le toit. L'intérieur de la case est aménagée de banquettes pour qu'une dizaine de voyageurs puissent jouir d'un confort tout à fait relatif, comme le raconte Françoise Ramanana, usager. « Je ne suis pas commerçante, mais je fais toujours tôt mes provisions de la journée, c'est pourquoi je prends ce moyen de transport. Ici, (à l'intérieur de la voiture à chevaux), on est loin du confort en se mélangeant aux volailles et aux marchandises, mais les voyageurs y sont solidaires. Tout est partagé, même les mauvaises odeurs », raconte la mère de famille. Même si elle n'est pas motorisée, la calèche exige des frais de 300 ariary par sac de marchandises, alors que le frais d'un passager est fixé à 400 ariary.
Interdit de circulation
Elle opère tous les jours et en route, l'arrêt individuel des passagers est respecté.
« On transporte des marchandises et des passagers qui vont vers nos destinations. Nos heures de circulation devraient être règlementées, mais quand la route est libre, on en profite », confie Ra-Jules, cocher. La direction du déplacement urbain (DDU) auprès de la commune urbaine d'Antananarivo (CUA) admet l'existence de ces voitures à chevaux qui sont au service de certains Tananariviens. Un responsable de cette direction rappelle, toutefois, que ce moyen de transport doit respecter des règles. « Normalement, ces chevaux transporteurs doivent circuler entre 19h et 6h du matin, mais comme les charrettes, ils ne respectent pas cette règle. Deuxièmement, le centre ville et la haute ville leur sont interdits », souligne le responsable auprès de la DDU. Et cette même source d'ajouter que ces voitures à chevaux ne payent rien, même pour le stationnement et leur charge de marchandises n'est pas non plus limitée.
Michella Raharisoa
Lundi 04 novembre 2013
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