mardi 26 novembre 2013
lundi 25 novembre 2013
Semaine du 18 novembre // paru dans News Mada
Écrit par Taratra | ||||||||
Vendredi, 22 Novembre 2013 09:34 | ||||||||
Araka ny heno tao amin’ny radio tsy miankina iray eto Antananarivo, omaly, sahirana ara-bola ny fitantanana ny kaominina Antananarivo renivohitra (CUA). Anisan’ny mahatonga izany ny tsy mbola nanendrena izay ho filohan’ny delegasionina PDS, hisolo toerana ny teo aloha. Vokany, mety tsy ho voaloa ny karaman’ny mpiasa (3 miliara Ar) amin’ity volana novambra ity, ary indrindra ny tsy fahafahana mandroaka ny fako eto an-drenivohitra (20 tapitrisa Ar). Sahirana ny CUA satria tsy misy ny mpitarika, PDS. Voalaza fa 7 miliara Ar ny vola nanarenana ny Lapan’ny tanàna, ary tsy nanome ny vola tokony ho naloany ny fanjakana. Nisy anefa ny lahatsoratra an-gazety iray, nivoaka ny 30 novambra 2009 fa efa nandoa ny 5 miliara Ar. Ho avy ny tsenan’ny Noely Amin’izao antomotry ny faran’ny taona izao, ao anatin’ny fotoam-pahavaratra ny eto amintsika. Manodidina ny 1.300 taonina isan’andro ny fako eto an-drenivohitra ary mitombo rehefa ao anatin’ny fotoana firotsahan’ny orana, satria miakatra koa ny voankazo. Vao tsy ela akory, nisy nahalalana fa fiara enina na fito amin’ireo 25 mandroaka ny fako eto Antananarivo sisa no afaka miasa. Izany hoe, ho potika tanteraka ny endriky ny Renivohitra amin’ny loto mivangongo, ny karaman’ny mpiasa mety tsy ho voaloa, tsy ho ampy ny fikojakojana ny lalana potehin’ny orana, tsy ho voafehy ny mpivarotra amoron-dalana, satria ho avy ny tsenan’ny Noely, hampitohana mafy bebe kokoa ny fifamoivoizana. Manoloana ireo, nilaza ny praiminisitra Beriziky Omer, omaly, fa efa eo am-panomanana ny fanendrena ny PDS ny fanjakana amin’ny alalan’ny minisiteran’ny Ati-tany sy ny tompon’andraikitra samihafa.
Njaka Andriantefiarinesy
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WSUP : 42.000 personnes ont accès à l’assainissement amélioré |
Écrit par Les nouvelles |
Mardi, 19 Novembre 2013 16:10 |
Un succès ! Le projet Water sanitation for the urban poor (Wsup) a permis d’améliorer l’accès aux produits et services d’assainissement améliorés à 42.000 personnes, et a sensibilisé 193.000 personnes à l’adoption des bons comportements en termes d’hygiène. Il a également favorisé l’amélioration du service en eau de 230.000 personnes dans les six arrondissements de la commune urbaine d’Antananarivo et de la population de 10 communes périurbaines. Un tel bilan encourageant a été communiqué hier par le directeur des opérations de l’association Miarintsoa, Domoina Randriamiarana à la commune Ampitatafika. Cette commune a accueilli une manifestation d’envergure qui entre dans le cadre de la journée mondiale des latrines, célébrée chaque année le 19 novembre. Et, les initiateurs de ce projet et leurs partenaires dont Care International et WaterAid ne comptent pas s’arrêter là. D’ici 2015, Wsup vise à améliorer l’accès de 93.000 personnes additionnelles à l’assainissement et à sensibiliser près de 200.000 personnes aux bonnes pratiques d’hygiène. Dans la foulée, Wsup compte également renforcer ses approches afin de responsabiliser les parties prenantes locales et les bénéficiaires dans la poursuite des actions, ce pour assurer sa pérennité. Une foire de latrines hygiéniques Pour en revenir à la célébration de la Journée mondiale des latrines, Wsup et ses partenaires ont choisi d’appuyer leurs communes d’intervention ainsi que les comités Wash dans le renforcement des activités de sensibilisation. Une foire des latrines hygiéniques se tient hier et ce jour au marché d’Ampitatafika. A cette occasion, les acteurs locaux dans l’assainissement (maçons, quincailleries, associations…) exposent leurs produits et services en la matière. Pour la commune Ampitatafika, cette initiative est d’une importance capitale dans la mesure où 30% de la population de cette localité n’ont pas de toilette si on se réfère à l’information émanant de l’adjoint au maire, Jean-Raymond Rasolonjatovo. En outre, presque la moitié des toilettes utilisées par la communauté ne correspond pas aux normes requises. L’absence de toilette chez certains ménages s’explique généralement par le manque de moyen financier, mais l’exigüité de leur terrain ne leur permet pas de prévoir d’éventuelles constructions. Face à cette situation la commune projette de construire un bloc sanitaire et des toilettes publiques pour pallier l’insuffisance d’infrastructures d’assainissement et combler les besoins de ses 60.000 âmes, reparties dans 13 fokontany.
Fahranarison
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Semaine du 18 novembre // paru dans Midi Madagasikara
Evacuation d’eaux usées : Les canaux d’évacuation bouchés par des ordures
nov 22nd, 2013
Dans la ville d’Antananarivo, averse et pluie riment avec montée des eaux. Les canalisations sont bouchées, et personne ne semble s’y préoccuper.
Depuis quelques jours, Dame pluie a fait honneur de sa présence dans la ville d’Antananarivo. Si les Tananariviens ne le voient que d’un bon œil, ceux qui cultivent le riz et autres légumes et fruits en sont plutôt satisfaits, vu le peu de pluviométrie de ces dernières semaines à côté de la chaleur étouffante au quotidien. Mais si la pluie rafraîchit un peu dans une chaleur ambiante qui fait suffoquer, elle apporte également beaucoup de dégâts dans les rues et les quartiers. Et pour cause, les canalisations de la ville d’Antananarivo sont presque bouchées. Et il n’y a pas à chercher loin pour trouver la cause : les Malgaches semblent trouver normal de jeter des détritus, des sachets en plastique et des écorces par terre, comme si la ville était un bac à ordures géant.
Canaux encombrés. Il faut aller dans les marchés, ou attendre tard le soir après le grand marché du jeudi à Mahamasina pour s’en rendre compte. Chaque canal d’évacuation d’eau est rempli d’ordures. C’est presque une manie, dès qu’il y a une évacuation, les usagers l’utilisent pour jeter leurs détritus. Et la période faste en fruits en tout genre n’arrange rien. « J’ai longtemps été vendeuse à Anosibe, et je l’ai remarqué, tout le monde jette tout dans les canaux d’évacuation. Normal si après, les canaux sont obstrués » raconte une Soa, une ancienne vendeuse. Et impossible de faire entendre à ces petites gens du marché combien il est important de préserver ces canaux d’évacuation, qui servent à quelque chose. L’absence totale d’éducation civique et le peu de respect pour autrui ne leur permettent pas de s’abstenir de jeter n’importe quoi dans ces bouches d’évacuation. A Mahamasina, même si les balayeurs de rue s’attellent chaque jour à ramasser les ordures et à désengorger du mieux qu’ils peuvent ces canaux, les usagers se sentent obligés de les encombrer dès qu’ils ont l’occasion.
Bas quartiers. Les conséquences peuvent pourtant être dramatiques. Certes, les pluies de ces derniers jours n’ont heureusement pas eu d’effets sur la montée des eaux en général, mais les eaux qui ruissellent et qui montent dès que la pluie tombe reflètent déjà la mauvaise canalisation de la ville. Et ce sont les habitants des bas quartiers de la capitale qui en sont les premières victimes. Car il n’est pas rare que dans ces quartiers, les habitants doivent emprunter une petite barque pour circuler.
Anjara Rasoanaivo
Semaine du 18 novembre // paru dans l'Express Madagascar
Taxis-be
Moins de tracas grâce aux extensions de ligne
Les lignes de taxis-be trouvent de l’intérêt à étendre leurs itinéraires
De nombreuses lignes de taxis-be de la capitale ont décidé d’étendre leurs itinéraires, depuis quelques temps. Mises à part les bisbilles avec les coopératives de la zone suburbaine, la décision semble recevoir l’approbation des passagers, en particulier.
Une initiative pour le bien et dans l’intérêt de tout le monde. Plus d’une dizane de lignes urbaines de taxis-be ont étendu leurs itinéraires depuis 2012. Ainsi, les passagers, les transporteurs et même les usagers de la route ont trouvé des avantages non négligeables grâce à ces extensions de trajet.
Pour certains usagers de taxi-be, les dépenses de transport sont parfois réduites de moitié. De fait, si auparavant ils devaient prendre deux lignes pour rejoindre leur lieu de travail ou l’école, dorénavant ils utilisent une seule ligne de taxi-be. Bilan, moins de temps perdu dans les transports en commun et le budget taxi-be réduit à 800 ariary par jour au lieu de 1 600 ariary.
Quant aux transporteurs et aux coopératives, ils voient leurs chiffres d’affaires, les fameux versements, augmenter.
Des étapes à franchir
« L’extension de lignes peut améliorer les versements d’un taxi-be jusqu’à 120%. Car le trajet devient plus long et les passagers montent et descendent souvent », observe Bernardin Andriambinintsolomora, président de l’Union des coopératives de transport urbain (UCTU).
Enfin, les usagers de la route en général sont moins sujets aux embouteillages grâce à la sortie dans la périphérie des véhicules de transport en commun.
Toutefois, une extension de ligne urbaine exige une démarche en plusieurs étapes. D’abord, les responsables de la ligne ou de la coopérative effectuent des descentes sur terrain afin d’initier une étude d’exploitation. Cela consiste à déterminer les quartiers suceptibles d’être desservis par la ligne dans le cadre de son trajet actuel. Un projet d’itinéraire d’extension est alors dressé et soumis aux responsables de l’UCTU. Ces derniers veillent surtout à ce que l’extension demandée ne perturbe pas ni empiète sur les trajets des autres lignes desservant le ou les quartiers dans lesquels la coopérative compte passer. Enfin, l’UCTU transmet la demande approuvée à la commune urbaine d’Antananarivo, pour qu’elle sorte un arrêté autorisant l’exploitation de l’extension de ligne par la coopérative.
Celle-ci a l’obligation d’aviser le public par voie d’affichage, sur les taxis-be de la ligne en extension, en particulier, au moins une quinzaine de jours avant de passer à l’exploitation effective du nouveau trajet ou du trajet étendu.
De nombreuses demandes
Actuellement, il existe 58 coopératives de transport en commun et 67 lignes travaillant dans la zone dite urbaine de la capitale. Certains transporteurs ont constaté que les extensions de ligne entraînent une augmentation appréciable des versements journaliers des taxis-be. Alors, ceux qui n’ont encore pas eu l’idée s’empressent de déposer une demande auprès de l’Union des coopératives de transport urbain (UCTU). Ainsi, plus d’une vingtaine d’extensions de ligne sont à l’étude par les responsables de cette confédération. Des demandes susceptibles d’être approuvées ou non. Un vrai casse-tête pour l’UCTU.
Rallonger un trajet court
D’une manière générale et d’après une remarque faite par les responsables au niveau de l’UCTU, ce sont les lignes qui exploitent un trajet court qui déposent une demande d’extension de ligne. Face à cela, ces responsables ont décidé de limiter à 10 km la longueur du trajet d’extension. L’une des raisons de cette décision provient du taux de remplissage des véhicules de transport en commun.
« Dans le cas d’un court trajet, ce taux de remplissage atteint à peine 65% à cause des embouteillages et de la pratique consistant à détourner le taxi-be de l’itinéraire effectif. Alors qu’il peut s’élever jusqu’à 120% si l’itinéraire de la ligne mesure au moins 10 km », explique un responsable auprès de l’UCTU.
Pour certains usagers de taxi-be, les dépenses de transport sont parfois réduites de moitié. De fait, si auparavant ils devaient prendre deux lignes pour rejoindre leur lieu de travail ou l’école, dorénavant ils utilisent une seule ligne de taxi-be. Bilan, moins de temps perdu dans les transports en commun et le budget taxi-be réduit à 800 ariary par jour au lieu de 1 600 ariary.
Quant aux transporteurs et aux coopératives, ils voient leurs chiffres d’affaires, les fameux versements, augmenter.
Des étapes à franchir
« L’extension de lignes peut améliorer les versements d’un taxi-be jusqu’à 120%. Car le trajet devient plus long et les passagers montent et descendent souvent », observe Bernardin Andriambinintsolomora, président de l’Union des coopératives de transport urbain (UCTU).
Enfin, les usagers de la route en général sont moins sujets aux embouteillages grâce à la sortie dans la périphérie des véhicules de transport en commun.
Toutefois, une extension de ligne urbaine exige une démarche en plusieurs étapes. D’abord, les responsables de la ligne ou de la coopérative effectuent des descentes sur terrain afin d’initier une étude d’exploitation. Cela consiste à déterminer les quartiers suceptibles d’être desservis par la ligne dans le cadre de son trajet actuel. Un projet d’itinéraire d’extension est alors dressé et soumis aux responsables de l’UCTU. Ces derniers veillent surtout à ce que l’extension demandée ne perturbe pas ni empiète sur les trajets des autres lignes desservant le ou les quartiers dans lesquels la coopérative compte passer. Enfin, l’UCTU transmet la demande approuvée à la commune urbaine d’Antananarivo, pour qu’elle sorte un arrêté autorisant l’exploitation de l’extension de ligne par la coopérative.
Celle-ci a l’obligation d’aviser le public par voie d’affichage, sur les taxis-be de la ligne en extension, en particulier, au moins une quinzaine de jours avant de passer à l’exploitation effective du nouveau trajet ou du trajet étendu.
De nombreuses demandes
Actuellement, il existe 58 coopératives de transport en commun et 67 lignes travaillant dans la zone dite urbaine de la capitale. Certains transporteurs ont constaté que les extensions de ligne entraînent une augmentation appréciable des versements journaliers des taxis-be. Alors, ceux qui n’ont encore pas eu l’idée s’empressent de déposer une demande auprès de l’Union des coopératives de transport urbain (UCTU). Ainsi, plus d’une vingtaine d’extensions de ligne sont à l’étude par les responsables de cette confédération. Des demandes susceptibles d’être approuvées ou non. Un vrai casse-tête pour l’UCTU.
Rallonger un trajet court
D’une manière générale et d’après une remarque faite par les responsables au niveau de l’UCTU, ce sont les lignes qui exploitent un trajet court qui déposent une demande d’extension de ligne. Face à cela, ces responsables ont décidé de limiter à 10 km la longueur du trajet d’extension. L’une des raisons de cette décision provient du taux de remplissage des véhicules de transport en commun.
« Dans le cas d’un court trajet, ce taux de remplissage atteint à peine 65% à cause des embouteillages et de la pratique consistant à détourner le taxi-be de l’itinéraire effectif. Alors qu’il peut s’élever jusqu’à 120% si l’itinéraire de la ligne mesure au moins 10 km », explique un responsable auprès de l’UCTU.
Volana Rakotoharimanana
Vendredi 22 novembre 2013
FOTODRAFITR'ASA
Vita ny làlana Ambodihady - Digy
Fotodrafitr'asa manala fahasahiranana. Vita soa aman-tsara ary efa azon'ireo fiara sy ireo mponina maro ivezivezena ankehitriny ny lalana ao amin'ny vakim-paritra ambany andrefan'ny fokontany Ambodihady Ambohimanarina. Mihazo avy hatrany ny lalana digy io lalana vita voatra io izay tafiditra indrindra tamin'ilay tetik'asa lalan-kely ato anatin'ny kaominina Antananarivo namboarin'ny orinasa « Colas ».
Amin'ny ankapobeny dia nahafa-po ireo olona maro eny an-toerana sy ny manodidina ny fahavitan'io lalana io. « Mahavelom-bolo ny fahavitan'ity làlana ity amin'ny endriny vaovao satria manamora ny fandehanana mihazo ny toeram-piasana tsy iharan'ny fitohanan'ny fifamoivoizana izay mampalaza ratsy an'Ambohimanarina », hoy Raharinoro Andry, monina eny an-toerana. « Mahafa-pahasahiranana ity lalana ity satria ahafahana manitsy, isorohana ny fihodinana any Ambodimita raha hihazo an'ireo fokontany maro misy eto Ambohimanarina », hoy kosa ireo mpampiasa io lalana vao nisokatra eny Ambodihady io.
Volana Rakotoharimanana
Jeudi 21 novembre 2013
HYGIÈNE ET ASSAINISSEMENT
Les latrines demeurent un luxe
Bon nombre de ménages négligent de construire des latrines sous les normes internationales
Le défi reste à relever pour parvenir aux normes internationales d'une latrine. Le changement de comportement est encore difficile.
L'utilisation de latrine n'est pas encore une priorité des ménages. En plein centre ville, l'odeur de la défécation à l'air libre est insupportable. La prolifération de constructions illicites aggrave la situation, dans la mesure où les fondations des maisons se font sur une buse d'évacuation. Dans les quartiers proches du canal Andriantany, les habitants se cachent derrière les conditions géographiques, humides des quartiers pour ne pas construire de latrines et versent ainsi leurs déchets fécaux dans le canal. La commune urbaine d'Antananarivo (CUA) admet que qu’il y a encore beaucoup à faire pour atteindre les normes internationales quant à l'utilisation des latrines. « L'octroi d'un permis de construire est conditionné par la mention construction de latrine. Toutefois, plus de la moitié des Tananariviens n'en ont pas et ils font leur besoin n'importe où (…) Il nous est difficile d'atteindre les normes internationales sur l'utilisation des latrines, c'est pourquoi la mairie a mis en place des latrines publiques. Celles-ci sont au nombre de dix sept depuis le début de l'année », a noté Olga Rasamimanana, secrétaire général de la CUA, hier, à l'occasion de la Journée mondiale des latrines.
Négligé
Le fond du problème réside dans la mentalité et la volonté des gens d'utiliser des latrines. Lovy Rasolofomanana, représentant résident de Water Aid l'a souligné, hier à Ambatomanga. « L'assainissement est négligé sur le plan budgétaire, étatique et individuel. Pourquoi des gens peuvent-ils construire une maison même en bois et pas des latrines dont la dalle coûte 10 000 ariary », a t-il demandé. Il fait appel ainsi à chaque individu, à toute les autorités compétentes dont l'État, les ONG et associations œuvrant dans le secteur Wash, s’entraider et à coordonner leurs actions pour accroître le taux d'utilisation des latrines qui est de 48% dans l'ensemble du pays. Pour sa part, Water aid effectue une promotion de dalles San plate, pour que les latrines soient à la portée de tous. La non-utilisation de latrines affecte également la santé, surtout des enfants de moins de cinq ans. La principale maladie liée à l'insalubrité est la diarrhée. Selon la dernière enquête démographique et de santé, la diarrhée est la deuxième cause de mortalité infantile, elle enregistre un million de consultations médicales par an.
Négligé
Le fond du problème réside dans la mentalité et la volonté des gens d'utiliser des latrines. Lovy Rasolofomanana, représentant résident de Water Aid l'a souligné, hier à Ambatomanga. « L'assainissement est négligé sur le plan budgétaire, étatique et individuel. Pourquoi des gens peuvent-ils construire une maison même en bois et pas des latrines dont la dalle coûte 10 000 ariary », a t-il demandé. Il fait appel ainsi à chaque individu, à toute les autorités compétentes dont l'État, les ONG et associations œuvrant dans le secteur Wash, s’entraider et à coordonner leurs actions pour accroître le taux d'utilisation des latrines qui est de 48% dans l'ensemble du pays. Pour sa part, Water aid effectue une promotion de dalles San plate, pour que les latrines soient à la portée de tous. La non-utilisation de latrines affecte également la santé, surtout des enfants de moins de cinq ans. La principale maladie liée à l'insalubrité est la diarrhée. Selon la dernière enquête démographique et de santé, la diarrhée est la deuxième cause de mortalité infantile, elle enregistre un million de consultations médicales par an.
Michella Raharisoa
Mercredi 20 novembre 2013
TRANSPORT EN COMMUN
Vers un frais fixe des taxibe
Les taxibe semblent s’orienter vers une solution de facilité pour riposter à la toute récente hausse des prix du carburant
Les transporteurs seraient en train de concocter un frais unique de 400 ariary après la hausse de prix des carburants. Les taxis résistent.
Comme il fallait s'y attendre. La moindre hausse des prix des carburants va augmenter le coût de la vie, en commençant par le transport dont la majorité de la population ne peut se passer. Hier, une indiscrétion au sein de l'union des coopératives des transports urbains (Uctu) l'a laissé entendre. « La hausse des frais est impossible face à la situation que nous vivons. Par contre, si nous les transporteurs sommes solidaires, on pourra fixer le frais à 400 ariary, c'est-à-dire, qu'il n'y aura plus de mi-chemin de 300 ariary », a sorti l'indiscrétion.
La nouvelle semble aller au sens des propriétaires de véhicules. Les chauffeurs qui ont un compte à rendre voient leur travail s’endurcir, d'autant qu'ils doivent un versement journalier. « La majorité de nos passagers vont à mi-chemin, c'est à dire à 300 ariary. Ça va être difficile de les habituer à un frais unique, alors qu'ils vont d'un arrêt à un autre. D'autre part, on aura du mal à atteindre nos versements parce que nos courses sont réduites à cause des embouteillages monstres en permanence dans la ville », s'est plaint Jean Richard, un chauffeur de bus de la capitale.
Conflit d'intérêt
Quoiqu'il en soit, on saura ce jour de quoi accouche la réunion de l'UCTU qui se tient à Ambodivona. La hausse de frais à 400 ariary, d'il y a un an, était assez difficile à accepter par les usagers des transports en commun. Aujourd'hui, ils débattent encore le frais jusqu'à 200 ariary, mais que dire, le travail et/ou l'école oblige d'aller en bus. « On n'a pas notre mot à dire dans tout cela, ils peuvent faire ce qu'ils veulent parce qu'ils savent que la population dépend des bus pour se déplacer. Franchement, je ne vois pas du tout ce que peut changer une hausse de 100 ariary du prix du carburant », s'insurge Etienne Rabe, un usager des bus depuis sa demeure à Analamahitsy pour aller à son bureau à Anosy.
Un propos partagé par certains chauffeurs de taxi. Beaucoup de ces derniers, comme Jean Claude Randrianaivonirina tentent de résister à la hausse des prix des carburants en gardant le tarif habituel de leur course. La course minimale est fixée à 3 000 ariary selon la destination du client. La tendance tourne ainsi à un conflit d'intérêt entre les taxibe qui tentent de fixer leur tarif et les taxis qui, malgré que tous les coins de la ville soient traversés par les taxibe, tentent de maintenir leur course.
La nouvelle semble aller au sens des propriétaires de véhicules. Les chauffeurs qui ont un compte à rendre voient leur travail s’endurcir, d'autant qu'ils doivent un versement journalier. « La majorité de nos passagers vont à mi-chemin, c'est à dire à 300 ariary. Ça va être difficile de les habituer à un frais unique, alors qu'ils vont d'un arrêt à un autre. D'autre part, on aura du mal à atteindre nos versements parce que nos courses sont réduites à cause des embouteillages monstres en permanence dans la ville », s'est plaint Jean Richard, un chauffeur de bus de la capitale.
Conflit d'intérêt
Quoiqu'il en soit, on saura ce jour de quoi accouche la réunion de l'UCTU qui se tient à Ambodivona. La hausse de frais à 400 ariary, d'il y a un an, était assez difficile à accepter par les usagers des transports en commun. Aujourd'hui, ils débattent encore le frais jusqu'à 200 ariary, mais que dire, le travail et/ou l'école oblige d'aller en bus. « On n'a pas notre mot à dire dans tout cela, ils peuvent faire ce qu'ils veulent parce qu'ils savent que la population dépend des bus pour se déplacer. Franchement, je ne vois pas du tout ce que peut changer une hausse de 100 ariary du prix du carburant », s'insurge Etienne Rabe, un usager des bus depuis sa demeure à Analamahitsy pour aller à son bureau à Anosy.
Un propos partagé par certains chauffeurs de taxi. Beaucoup de ces derniers, comme Jean Claude Randrianaivonirina tentent de résister à la hausse des prix des carburants en gardant le tarif habituel de leur course. La course minimale est fixée à 3 000 ariary selon la destination du client. La tendance tourne ainsi à un conflit d'intérêt entre les taxibe qui tentent de fixer leur tarif et les taxis qui, malgré que tous les coins de la ville soient traversés par les taxibe, tentent de maintenir leur course.
Michella Raharisoa
Mardi 19 novembre 2013
Andoharanofotsy
Le pousse-pousse tient tête au taxi-be
Les usagers sont partagés entre l’utilisation du pousse-pousse, patrimoine écologique plus coûteux, et le taxi-be, rapide mais polluant
Face aux projets d'extension des lignes de taxi-be, les tireurs de pousse-pousse d'Andoharanofotsy tentent de résister. Les avis des usagers divergent.
Une vingtaine de tireurs de pousse-pousse desservent, chaque jour, six fokontany dans la commune d'Andoharanofotsy, entre autres Volotara, Mahalavolona, Ambohimanala, Ankazo, Bevalala ainsi que le trajet entre Andoharanofotsy et Ambohijanaka. Quelques chauffeurs de taxi-be souhaitent étendre leurs trajets face à ce gros marché. « Nous avons lancé une proposition pour assurer nos services dans ces fokontany depuis plusieurs semaines. Mais le président de notre coopérative hésite à trancher », a déclaré un chauffeur de taxi-be assurant le trajet Andoharanofotsy à la capitale.
Face à cette intention des chauffeurs, les tireurs de pousse-pousse profèrent
d'ores et déjà des menaces si cette extension de ligne se concrétise. « Nous faisons vivre une centaine de personnes tous les jours. Si un tel projet se concrétise, nous allons bloquer l'entrée dans ces fokontany », a indiqué Thierry Rainizanamanana, tireur de pousse-pousse, samedi.
Les usagers de cette voiturette légère à deux roues réagissent différemment face à ce débat.
Partagé
« Le pousse-pousse fait partie du patrimoine d'Antananarivo. Si le taxibe fait son entrée dans ces fokontany, nous allons assister à la disparition de ce patrimoine. À ma connaissance, la commune d'Andoharanofotsy est l'une des rares communes qui utilise encore officiellement ce moyen de transport humain, mais non pas de marchandises, dans la région Analamanga. D'autant plus que c'est un moyen de transport plus écologique que les taxibe », a relaté Michel Andrianiavomanana, habitant à Ankazo.
Certains habitants se plaignent, par contre, du coût de transport de ces pousse-pousse. « Le ticket minimum d'un pousse-pousse est de cinq cent ariary. Le trajet Andoharanofotsy- Bevalala coûte par contre deux mille ariary. Il n'y a que deux taxibe qui assurent ce trajet. Ceux-ci relient Ankadivoribe à la capitale en passant par Andoharanofotsy », souligne un habitant dans le fokontany de Volotara. Une source auprès de la commune d'Andoharanofotsy a indiqué que le projet d'extension de ligne sur cet axe Andoharanofotsy-Bevalala avait déjà eu lieu, mais les tireurs de pousse-pousse ont érigé un barrage. « Il faut une rude négociation avant d'envisager une autorisation aux taxibe d'entrer dans ces fokontany », a conclu la source auprès de la commune d'Andoharanofotsy.
Face à cette intention des chauffeurs, les tireurs de pousse-pousse profèrent
d'ores et déjà des menaces si cette extension de ligne se concrétise. « Nous faisons vivre une centaine de personnes tous les jours. Si un tel projet se concrétise, nous allons bloquer l'entrée dans ces fokontany », a indiqué Thierry Rainizanamanana, tireur de pousse-pousse, samedi.
Les usagers de cette voiturette légère à deux roues réagissent différemment face à ce débat.
Partagé
« Le pousse-pousse fait partie du patrimoine d'Antananarivo. Si le taxibe fait son entrée dans ces fokontany, nous allons assister à la disparition de ce patrimoine. À ma connaissance, la commune d'Andoharanofotsy est l'une des rares communes qui utilise encore officiellement ce moyen de transport humain, mais non pas de marchandises, dans la région Analamanga. D'autant plus que c'est un moyen de transport plus écologique que les taxibe », a relaté Michel Andrianiavomanana, habitant à Ankazo.
Certains habitants se plaignent, par contre, du coût de transport de ces pousse-pousse. « Le ticket minimum d'un pousse-pousse est de cinq cent ariary. Le trajet Andoharanofotsy- Bevalala coûte par contre deux mille ariary. Il n'y a que deux taxibe qui assurent ce trajet. Ceux-ci relient Ankadivoribe à la capitale en passant par Andoharanofotsy », souligne un habitant dans le fokontany de Volotara. Une source auprès de la commune d'Andoharanofotsy a indiqué que le projet d'extension de ligne sur cet axe Andoharanofotsy-Bevalala avait déjà eu lieu, mais les tireurs de pousse-pousse ont érigé un barrage. « Il faut une rude négociation avant d'envisager une autorisation aux taxibe d'entrer dans ces fokontany », a conclu la source auprès de la commune d'Andoharanofotsy.
Vonjy Radasimalala
Lundi 18 novembre 2013
lundi 18 novembre 2013
Semaine du 11 novembre // paru dans Midi Madagaskira
Ankorondrano: Deuxième extension pour la route à quatre voies
nov 14th, 2013
Alléger les embouteillages, c’est effectivement le but de la deuxième extension de la route des Hydrocarbures qui va commencer pour lundi prochain.
En partant de la logistique pétrolière d’Ankorondrano jusqu’au rond point en face du bureau de l’OMERT, la route des Hydrocarbures va être élargie à quatre voies, au lieu de deux voies auparavant. C’est ce qu’a fait savoir la Sécrétaire Générale de la CUA, Olga Rasamimanana, hier, lors d’un point de presse. La deuxième phase de l’extension après la première, il y a deux ans. (6m x 4) + l’îlot du milieu et les 6m de chaussée de chaque côté, telle va ainsi être la dimension que va prendre cette deuxième partie de la route des Hydrocarbures élargie. Les travaux vont commencer dès lundi prochain et vont effectivement durer trois mois, selon toujours les explications. Malgré tout, elle de rassurer que cette route ne connaîtra pas de coupure tout au long des travaux, mais une alternance des voies va seulement avoir lieu. « Afin d’essayer de ne pas créer trop de dérangement, l’on va même essayer de continuer de travailler la nuit », poursuit-elle. « Le financement des travaux vient de l’Association des Riverains de la Route des Hydrocarbures (ARRHP), de la CUA et de l’Etat, d’une valeur de 1 milliard 600 millions d’Ariary », a-t-on clarifié.
Avertis. En effet, c’est l’entreprise SMATP qui a reçu le marché après appel d’offre. Selon toujours les explications, toute la route des Hydrocarbures, partant du rond point d’Antanimena jusqu’à l’autre bout va être élargie quand tout l’argent sera réuni par l’ARRHP, toujours avec l’appui de l’Etat et de la CUA. Mais en attendant, ce sera seulement cette partie qui va être élargie. En outre, la SG de la Cua de préciser que les habitants qui seront concernés par cette extension sont déjà avertis bien plus auparavant afin d’éviter les mécontentements du dernier moment. « Ils sont tous déjà bien avertis car l’on a déjà envoyé nos agents parler aux différents chefs de « fokontany » pour les avertir, il y a très longtemps. Ainsi, ceux qui ont le permis de construire vont recevoir des indemnisations. Quant aux constructions illicites, ils auront bien le temps de quitter les lieux, puisqu’on va faire les travaux petit à petit, histoire de leur donner le temps de s’en aller », explique la SG de la CUA.
Arnaud R.
Alléger les embouteillages, c’est effectivement le but de la deuxième extension de la route des Hydrocarbures qui va commencer pour lundi prochain.
En partant de la logistique pétrolière d’Ankorondrano jusqu’au rond point en face du bureau de l’OMERT, la route des Hydrocarbures va être élargie à quatre voies, au lieu de deux voies auparavant. C’est ce qu’a fait savoir la Sécrétaire Générale de la CUA, Olga Rasamimanana, hier, lors d’un point de presse. La deuxième phase de l’extension après la première, il y a deux ans. (6m x 4) + l’îlot du milieu et les 6m de chaussée de chaque côté, telle va ainsi être la dimension que va prendre cette deuxième partie de la route des Hydrocarbures élargie. Les travaux vont commencer dès lundi prochain et vont effectivement durer trois mois, selon toujours les explications. Malgré tout, elle de rassurer que cette route ne connaîtra pas de coupure tout au long des travaux, mais une alternance des voies va seulement avoir lieu. « Afin d’essayer de ne pas créer trop de dérangement, l’on va même essayer de continuer de travailler la nuit », poursuit-elle. « Le financement des travaux vient de l’Association des Riverains de la Route des Hydrocarbures (ARRHP), de la CUA et de l’Etat, d’une valeur de 1 milliard 600 millions d’Ariary », a-t-on clarifié.
Avertis. En effet, c’est l’entreprise SMATP qui a reçu le marché après appel d’offre. Selon toujours les explications, toute la route des Hydrocarbures, partant du rond point d’Antanimena jusqu’à l’autre bout va être élargie quand tout l’argent sera réuni par l’ARRHP, toujours avec l’appui de l’Etat et de la CUA. Mais en attendant, ce sera seulement cette partie qui va être élargie. En outre, la SG de la Cua de préciser que les habitants qui seront concernés par cette extension sont déjà avertis bien plus auparavant afin d’éviter les mécontentements du dernier moment. « Ils sont tous déjà bien avertis car l’on a déjà envoyé nos agents parler aux différents chefs de « fokontany » pour les avertir, il y a très longtemps. Ainsi, ceux qui ont le permis de construire vont recevoir des indemnisations. Quant aux constructions illicites, ils auront bien le temps de quitter les lieux, puisqu’on va faire les travaux petit à petit, histoire de leur donner le temps de s’en aller », explique la SG de la CUA.
Arnaud R.
Salon international de l’habitat: J-1 pour la 15e édition et ses innovations
nov 13th, 2013
Les innovations seront mises en avant au 15e Salon international de l’habitat (SIH) qui se tiendra à partir de demain au parc des expositions Forello Tanjombato. Outre le salon qui réunit les professionnels de la filière de la construction, cette manifestation sera également marquée par le lancement de la Biennale des arts de l’Océan Indien. « Durant quatre journées, une présentation en forme de clin d’œil en faveur de la sauvegarde du patrimoine architectural de la capitale démontrera, s’il était nécessaire, d’une part, d’une perte de savoir-faire évidente de nos urbanistes traditionnels, mais également, d’autre part, d’un réel déficit dans l’engagement à faire respecter les textes de la part des services de la Commune Urbaine d’Antananarivo. En tant qu’acteur public au niveau de la vie de la nation, il nous appartenait d’alerter le plus grand nombre », a noté le Comité d’organisation du SIH. De leur côté, les participants du salon promettent des nouveautés sur les produits de la filière construction, les décorations et les produits accessoires. En effet, ces opérateurs affirment tous avoir quelque chose de particulier, par rapport aux produits ordinaires vendus dans les magasins de la Grande Ile.
Antsa R.
Semaine du 11 novembre // paru dans News Mada (Courrier, Les nouvelles, Reflet)
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Écrit par Courrier |
Vendredi, 15 Novembre 2013 14:08 |
L’ouverture officielle de la nouvelle édition du salon de l’habitat s’est tenue hier au parc des expositions Forello expo, à Tanjombato. Cette année, le salon a été parrainé par le ministère de la Culture et du Patrimoine puisque l’événement a également comme objectif, outre sa vocation commerciale, la valorisation de nos patrimoines culturels qui sont actuellement en danger. Les professionnels dans le domaine de la construction se sont réunis dans cet endroit pour redynamiser le secteur qui est fortement touché par la crise, le but étant de contribuer au développement économique du pays. Sur 12 000 m2 de surface et 2 km d’allées, le parc des expositions Forello expo est ainsi depuis hier le théâtre de la rencontre entre l’offre et la demande dans le domaine de la construction. En effet, les professionnels œuvrant dans ce domaine, allant depuis la conception d’une maison jusqu’à la décoration, sont tous représentés. Ainsi, ceux qui envisagent de construire une maison peuvent visiter les différents stands qui offrent leurs services et leurs conseils gratuitement pour agrémenter leur intérieur. Un grand coup de pouce pour le secteur, le salon de l’habitat est sans doute le meilleur moment pour les opérateurs de se faire connaître par leur potentielle clientèle et futurs partenaires. C’est une occasion pour eux également de valoriser leur savoir-faire dans leurs domaines respectifs. 200 m2 pour l’art plastique Lors de sa prise de parole, le ministre de la Culture Elia Ravelomanantsoa a tenu à remercier les organisateurs pour avoir mis en valeur le patrimoine architectural de la ville d’Antananarivo en organisant en même temps que le salon la première édition de la Biennale des arts de l’océan Indien. En effet, 200 m2 de surface d’exposition sont consacrés à l’exposition des arts plastiques de quelques artistes de renom local. Pour sa part, le maire de la commune rurale de Tanjombato, a souligné que cet événement est véritablement une plateforme de rencontre entre les professionnels de la construction et les visiteurs. Rappelons que ce salon va durer jusqu’à dimanche et sera ouvert de 9 heures à 17 h 30 pour les visiteurs.
Dimisoa
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Salon de l'habitat : l’immobilier, poumon de l’économie |
Écrit par Les nouvelles | ||||||||||||||||
Vendredi, 15 Novembre 2013 15:00 | ||||||||||||||||
Le salon de l’habitat a ouvert ses portes hier qui se tient dans la zone Forello Tanjombato en présence du ministre de la Culture, Elia Ravelomanantsoa. Outre le monde de l’immobilier et ses acteurs, le patrimoine d’Antananarivo sera mis à l’honneur. Le président du comité d’organisation, Michel Ramiaramanana, a précisé durant son discours que l’immobilier est le poumon de l’économie. Jusqu’à dimanche prochain, le secteur de l’immobilier se mobilisera pour montrer son engouement pour le salon de l’habitat. La tendance à la hausse du nombre des participants exprime le dynamisme des acteurs du secteur de la construction, l’avenir est prometteur. Nombre de bâtiments sont en cours d’édification non seulement dans la capitale mais également dans ses périphéries. Avec ou sans la crise, le secteur survit et les acteurs sont bien là pour le prouver. Questionné sur les attentes de l’organisateur pour cette nouvelle édition, Michel Ramiaramanana explique, « On attend entre 25.000 à 35.000 visiteurs lors de cette nouvelle édition du salon de l’habitat. Toutes les activités rattachées à la construction sont présentes à cette manifestation ». Un des visiteurs à ce salon témoigne de l’existence de nouvelles choses lors de cette nouvelle édition. « Par rapport aux éditions précédentes, on voit bel et bien qu’il y a de l’innovation. A travers les années, le salon a acquis du professionnalisme. Grâce à cela, on peut s’informer sur les normes et l’évolution du secteur. Du coup, on peut mettre nos connaissances à jour et justement appliquer ce changement chez nous ». Durant ces quatre jours, les entreprises qui ont déjà acquis leur notoriété tout comme celles qui viennent d’intégrer le secteur rivaliseront d’ingéniosité pour faire connaître leurs capacités. Les professionnels de la construction pourront s’y rencontrer, échanger des expériences mais également fournir les conseils utiles aux nombreux visiteurs lors de cet évènement.
Noella Rakoto
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dimanche 17 novembre 2013
Semaine du 11 novembre // paru dans l'Express Madagascar
Immobilier
Début morose du Salon de l'Habitat
Elia Ravelomanantsoa, ministre de la Culture et du Patrimoine (à g.), souriante, par rapport à Michel Domenichini Ramiaramanana, promoteur de l’évènement, plutôt déconfit
L'évènement économique a été éclipsé par la politique, hier lors de l'ouverture officielle du Salon de l'Habitat. Les opérateurs économiques gardent espoir.
Le parking, les 1000 m2 de superficie réservés aux exposants et les 2km d'allée pour les visiteurs semblaient trop grands, hier lors de l'ouverture de la 15e édition du Salon de l'Habitat, à la zone Forello Tanjombato. L'absence de l'ouverture habituelle en grande pompe de cet événement international par les autorités aurait également donné l'impression que l'économie reste encore en berne dans la Grande île.
« Nous remercions le ministre de la Culture et du Patrimoine, Elia Ravelomanantsoa, une amie de longue date, les représentants du premier ministre, Jean Omer Beriziky, du vice-premier ministre chargé de l'Économie et de l'Industrie, Pierrot Botozaza, ainsi que ceux des corps diplomatiques d'avoir assisté à cette ouverture officielle », a lancé Michel Domenichini Ramiaramanana, organisateur du Salon de l'Habitat.
Malgré ce début assez timide de cette 15e édition, quelques nouveaux opérateurs économiques étrangers tentent de percer le marché national comme l'opérateur singapourien, spécialisé dans le domaine de l'électroménager, le 21 Century Madagascar, une société d'envergure internationale dans le secteur immobilier et les trois branches internationales de sociétés multinationales.
Tendances actuelles
« Trois cents invitations ont été retirées par des opérateurs économiques réunionnais durant ce Salon. C'est un signe positif de cette édition », a avancé une source auprès des organisateurs.
Pour cette 15e édition, la tendance serait l'utilisation de la matière en aluminium dans la construction du
bâtiment. Les stands tenus par les opérateurs dans ce domaine en aluminium seraient les plus imposants. L'écologie, pour lutter contre le changement climatique, est également à l'honneur durant ce salon. « L'écologie et le design sont la tendance dans les pays développés. C'est ainsi que nous mettons à la disposition de notre clientèle nos meubles en résine », a expliqué une hôtesse du stand de JAVA. Le prêt immobilier attire aussi les visiteurs. « Les crédits immobiliers sont de plus en plus vulgarisés. Les banques deviennent ainsi plus souples et s'adaptent aux contextes. Le délai de remboursement de prêt peut ainsi aller jusqu'à dix sept ans », a fait savoir Vololona Razemera, responsable communication de la BFV/SG.
« Nous remercions le ministre de la Culture et du Patrimoine, Elia Ravelomanantsoa, une amie de longue date, les représentants du premier ministre, Jean Omer Beriziky, du vice-premier ministre chargé de l'Économie et de l'Industrie, Pierrot Botozaza, ainsi que ceux des corps diplomatiques d'avoir assisté à cette ouverture officielle », a lancé Michel Domenichini Ramiaramanana, organisateur du Salon de l'Habitat.
Malgré ce début assez timide de cette 15e édition, quelques nouveaux opérateurs économiques étrangers tentent de percer le marché national comme l'opérateur singapourien, spécialisé dans le domaine de l'électroménager, le 21 Century Madagascar, une société d'envergure internationale dans le secteur immobilier et les trois branches internationales de sociétés multinationales.
Tendances actuelles
« Trois cents invitations ont été retirées par des opérateurs économiques réunionnais durant ce Salon. C'est un signe positif de cette édition », a avancé une source auprès des organisateurs.
Pour cette 15e édition, la tendance serait l'utilisation de la matière en aluminium dans la construction du
bâtiment. Les stands tenus par les opérateurs dans ce domaine en aluminium seraient les plus imposants. L'écologie, pour lutter contre le changement climatique, est également à l'honneur durant ce salon. « L'écologie et le design sont la tendance dans les pays développés. C'est ainsi que nous mettons à la disposition de notre clientèle nos meubles en résine », a expliqué une hôtesse du stand de JAVA. Le prêt immobilier attire aussi les visiteurs. « Les crédits immobiliers sont de plus en plus vulgarisés. Les banques deviennent ainsi plus souples et s'adaptent aux contextes. Le délai de remboursement de prêt peut ainsi aller jusqu'à dix sept ans », a fait savoir Vololona Razemera, responsable communication de la BFV/SG.
Vonjy Radasimalala
Vendredi 15 novembre 2013
FAHADIOVANA
Nihena ny fakon' Anosibe
Ezaka tsy ampy. Nanomboka nanala ny fako teo Anosibe ny sampandraharaha misahana ny fanangonana ny fako eto an-drenivohitra (Samva), ny talata alina teo. Ny taty alohan'ny tsena izay efa nisavovona be sy ny tao ambadikin'ny tsena, izany hoe eo amin'ny fiantsonan'ireo fiara be no nezahina nesorina tamin'izany, saingy mbola tsy vita hatramin'ny farany anefa izany.
« Nahatratra 70 taonina teo no nesorina tety alohan'ny tsena, izany hoe, in-11 niverina tamin'ireny fiara mpitatitra fako lehibe ireny. Manodidina ny 30 taonina kosa no nalàna tao ambadikin'ny tsena : inefatra niverina tamin'ny ireny fiara mpaka fako ireny », hoy Rasoloarijao Nestor, lehiben'ny sampandraharahan’ny Samva.
Tsy ampy anefa izany ezaka izany satria sady nandraoka ny eny amin'ny vaki-paritra sahaniny ireo fiara be niasa ireo, no niandraikitra ihany koa ny fako teny Anosibe ka mbola nisy ny ambiny tavela. « Miandry ny fandaminana manaraka indray izahay ahafahana manala hatramin'ny farany ireo fako sisa tavela ao Anosibe ireo, ka vinavinaina ho vita amin'ity herinandro ity izany », hoy hatrany Rasoloarijao Nestor.
Fa isan'ny olana sedrain'ny mpaka fako ny fanarian'ny olona sasany diky avy nesorina tany amin'ny lava-piringy any anaty dabam-pako.
Tsy ampy anefa izany ezaka izany satria sady nandraoka ny eny amin'ny vaki-paritra sahaniny ireo fiara be niasa ireo, no niandraikitra ihany koa ny fako teny Anosibe ka mbola nisy ny ambiny tavela. « Miandry ny fandaminana manaraka indray izahay ahafahana manala hatramin'ny farany ireo fako sisa tavela ao Anosibe ireo, ka vinavinaina ho vita amin'ity herinandro ity izany », hoy hatrany Rasoloarijao Nestor.
Fa isan'ny olana sedrain'ny mpaka fako ny fanarian'ny olona sasany diky avy nesorina tany amin'ny lava-piringy any anaty dabam-pako.
Ihony Rasolomalala
Jeudi 14 novembre 2013
ANKORONDRANO
L'extension de la route nuit aux privés
Les chaussées dans les deux sens auront une largeur de 12 mètres après l'extension
Des maisons, clôtures, panneaux publicitaires seront enlevés pour l'extension de la route à Ankorondrano. Ceux qui sont concernés crient au scandale.
Aménagement sur la route des hydrocarbures. La tranche de route depuis la logistique pétrolière, jusqu'au rond point près de l'OMERT, vers Alarobia fera l'objet d'extension. Les travaux qui débuteront au plus tard à la fin de ce mois obligent l'enlèvement des infrastructures et des biens, surtout privés. C'est ce qu'a annoncé, hier, Olga Rasaminana, secrétaire générale de la commune urbaine d'Antananarivo (CUA). « Une quinzaine de maisons, illicites et/non, pour ne parler que celles en face de la Gallerie Eden Ivandry, la clôture devant Bhoura, sept marchands de fleurs à Ivandry, tout le jardin du centre commercial La City Alarobia, des panneaux publicitaires de l'Injet seront enlevés. D'autres, comme les poteaux de la Jirama, les panneaux de Doma pub, Mad et ceux qui se trouvent au pont d'Ivandry seront reculés », a t-elle lancé, avant d'ajouter que « les chefs fokontany, les régisseurs de publicité ou les propriétaires des panneaux publicitaires, les particuliers concernés ont reçu les avertissements y afférents depuis le 22 octobre, ils doivent alors faire le nécessaire pour ne pas déranger le bon déroulement des travaux ». L'extension sera de six mètres sur chaque chaussée et les travaux dureront trois mois, sans que la circulation y soit coupée.
Indemnisation
Les travaux d'aménagement de la route des hydrocarbures suscitent des réactions divergentes. Les usagers de cet axe, notamment les opérateurs économiques se réjouissent de la fluidité de la circulation qui s’ensuivra. Alors que les petits commerçants qui devront cesser leurs affaires prennent mal la nouvelle. « L'extension de cette route profite uniquement aux opérateurs économiques. Pourquoi ne pas élargir la route de Magro Behoririka vers Soarano, celle d'Andohan'Analakely ou encore d'Ambodimanga Besarety jusqu'à Andravoahangy ambony où l'embouteillage dure près
d’ une heure », s'insurge Rafily qui devra fermer sa boucherie à Ivandry.
D'autres concernés craignent de se retrouver chômeurs et sans-abri. La secrétaire générale de la mairie rassure que les constructions légales qui seront enlevées bénéficieront d'une indemnisation. Les travaux sont financés à hauteur de 1,600 milliards d'ariary par l'association des riverains de la route des hydrocarbures et de ses prolongements (ARRHP), en collaboration avec la CUA et la Vice-Primature chargée du Développement et de l'Aménagement du Territoire.
Indemnisation
Les travaux d'aménagement de la route des hydrocarbures suscitent des réactions divergentes. Les usagers de cet axe, notamment les opérateurs économiques se réjouissent de la fluidité de la circulation qui s’ensuivra. Alors que les petits commerçants qui devront cesser leurs affaires prennent mal la nouvelle. « L'extension de cette route profite uniquement aux opérateurs économiques. Pourquoi ne pas élargir la route de Magro Behoririka vers Soarano, celle d'Andohan'Analakely ou encore d'Ambodimanga Besarety jusqu'à Andravoahangy ambony où l'embouteillage dure près
d’ une heure », s'insurge Rafily qui devra fermer sa boucherie à Ivandry.
D'autres concernés craignent de se retrouver chômeurs et sans-abri. La secrétaire générale de la mairie rassure que les constructions légales qui seront enlevées bénéficieront d'une indemnisation. Les travaux sont financés à hauteur de 1,600 milliards d'ariary par l'association des riverains de la route des hydrocarbures et de ses prolongements (ARRHP), en collaboration avec la CUA et la Vice-Primature chargée du Développement et de l'Aménagement du Territoire.
Michella Raharisoa
Jeudi 14 novembre 2013
IAVOLOHA
La Jirama punit ses abonnés
Pour les habitants d'Iavoloha, le droit fondamental qui est de « boire de l'eau » est bafoué
Les ménages du côté d'Iavoloha sont privés d'eau, depuis six jours, alors qu'il n'y a eu aucun préavis. La Jirama esquive le sujet.
Et cela continue. Depuis six jours, avec la chaleur torride qu'il fait, les habitants d'Iavoloha et de ses environs n'ont pas d'eau courante. Selon leurs explications, la Jirama (société fournisseur d'eau et d'électricité) n'aurait lancé aucun préavis de coupure. Pire, le numéro du service dépannage a cessé de fonctionner rendant impossible tout recours aux réclamations.
« C'est lamentable. Et dire que c'est un soi-disant service public », fulmine Henriette Rasoanindriana, récemment installée à Ambohibao du fait justement que le quartier n'a jamais connu de problèmes d'eau. Mal lui en prit. Elle ne sait plus comment laver son linge. « À ce rythme, il va falloir procéder à la privatisation de la Jirama. Il est inutile de s'accrocher au nationalisme, alors que les problèmes dépassent les capacités de la société et ce sont toujours les abonnés qui en bavent », suggère Roger Randrianasolo mieux loti avec son fourgon qu'il va charger de bidons d'eau ailleurs. « On se croirait à Ambovombe. Il faut rectifier les chiffres des organismes internationaux sur les objectifs du millénaire de développement, en matière d'accès à l'eau potable. Il y a ceux qui ont le branchement mais qui ne sont pas approvisionnés », philosophe Rémy Ramanantoanina, résigné. Le plus cocasse justement c'est que la Jirama procède en ce moment même à de nouveaux branchements aux
nouvelles constructions. Allez comprendre quelque chose.
Menaces
Les malheureux qui n'ont ni puits, ni piscine ou encore le moyen financier de s'acheter un paquet d'eau embouteillée, n'ont d'autre option que d'attendre la goutte d'eau qui va couler du robinet. Ce qui met le plus en rogne les abonnés de la Jirama c'est la hausse des factures, voire la coupure quand l'échéance de paiement est dépassé. Plus il y a des coupures, plus l'argent qui sort de leur poche augmente. Face à cette situation, les responsables de la Jirama préfèrent garder le silence. Ils esquivent toute question concernant le problème d'approvisionnement en eau et électricité.
Au mois d'octobre, la coupure d'eau s'est répartie dans d'autres quartiers d'Atsimondrano, notamment à Itaosy. Cependant, le problème était lié au surpresseur mais la Jirama avait assuré que ceci allait être résolu prochainement, mais en vain. Las de ce qu'ils considèrent comme une « lourde punition », les habitants d'Iavoloha vont jusqu'à menacer de saccager les bureaux de la Jirama comme ce qui s'est produit dans certaines régions, pour que celle-ci leur témoigne un minimum de respect et considération.
« C'est lamentable. Et dire que c'est un soi-disant service public », fulmine Henriette Rasoanindriana, récemment installée à Ambohibao du fait justement que le quartier n'a jamais connu de problèmes d'eau. Mal lui en prit. Elle ne sait plus comment laver son linge. « À ce rythme, il va falloir procéder à la privatisation de la Jirama. Il est inutile de s'accrocher au nationalisme, alors que les problèmes dépassent les capacités de la société et ce sont toujours les abonnés qui en bavent », suggère Roger Randrianasolo mieux loti avec son fourgon qu'il va charger de bidons d'eau ailleurs. « On se croirait à Ambovombe. Il faut rectifier les chiffres des organismes internationaux sur les objectifs du millénaire de développement, en matière d'accès à l'eau potable. Il y a ceux qui ont le branchement mais qui ne sont pas approvisionnés », philosophe Rémy Ramanantoanina, résigné. Le plus cocasse justement c'est que la Jirama procède en ce moment même à de nouveaux branchements aux
nouvelles constructions. Allez comprendre quelque chose.
Menaces
Les malheureux qui n'ont ni puits, ni piscine ou encore le moyen financier de s'acheter un paquet d'eau embouteillée, n'ont d'autre option que d'attendre la goutte d'eau qui va couler du robinet. Ce qui met le plus en rogne les abonnés de la Jirama c'est la hausse des factures, voire la coupure quand l'échéance de paiement est dépassé. Plus il y a des coupures, plus l'argent qui sort de leur poche augmente. Face à cette situation, les responsables de la Jirama préfèrent garder le silence. Ils esquivent toute question concernant le problème d'approvisionnement en eau et électricité.
Au mois d'octobre, la coupure d'eau s'est répartie dans d'autres quartiers d'Atsimondrano, notamment à Itaosy. Cependant, le problème était lié au surpresseur mais la Jirama avait assuré que ceci allait être résolu prochainement, mais en vain. Las de ce qu'ils considèrent comme une « lourde punition », les habitants d'Iavoloha vont jusqu'à menacer de saccager les bureaux de la Jirama comme ce qui s'est produit dans certaines régions, pour que celle-ci leur témoigne un minimum de respect et considération.
Michella Raharisoa
Mardi 12 novembre 2013
Ankorondrano
Une portion de la route des hydrocarbures à élargir
Une demi-nouvelle pour les usagers de la route des hydrocarbures. L'association des riverains de la route des hydrocarbures et la vice-Primature de l'Aménagement du territoire ont annoncé hier de prolonger le réaménagement de cette route. Aussi la route à quatre voies d'Antanimena au rond point du Masay sera prolongée jusqu'au rond point d'Alarobia. « Le réaménagement de cette route va coûter un milliard cinq cent millions d'ariary. Il sera financé entièrement par les riverains de cette route des hydrocarbures », a expliqué Tiana Randrianasoloarimina, directeur général de l’Aménagement du territoire.
Quant au début des travaux, aucune information n'a été obtenue. Ils seront seulement entamés cette année et vont durer trois mois et demi. Les réactions divergent face à ce réaménagement. « Les activités économiques sur cette portion de route augmentent le flux des voitures. L'élargissement de la route semble ainsi une bonne nouvelle », a réagi un opérateur économique sur cet axe. Tandis qu'un chauffeur de taxi-be de la coopérative 194 accueille cette information avec déception.
Quant au début des travaux, aucune information n'a été obtenue. Ils seront seulement entamés cette année et vont durer trois mois et demi. Les réactions divergent face à ce réaménagement. « Les activités économiques sur cette portion de route augmentent le flux des voitures. L'élargissement de la route semble ainsi une bonne nouvelle », a réagi un opérateur économique sur cet axe. Tandis qu'un chauffeur de taxi-be de la coopérative 194 accueille cette information avec déception.
Vonjy Radasimalala
Mardi 12 novembre 2013
ANOSIBE
Un incendie ravage quatre pavillons
L’un des pavillons endommagés au marché d’Anosibe
Les flammes se sont emparées de quatre pavillons de l'aile Sud-Est du marché d'Anosibe, samedi aux alentours de 21h30. « La cause de cet incendie titille l'esprit du fait que personne n'est autorisé à passer la nuit dans ces locaux commerciaux. De plus, ces derniers ne sont pas électrifiés », déclare Randriamanantena, l'une des victimes.
Selon les informations recueillies sur place, les responsables de la sécurité ont été les premiers à intervenir, lorsque l'embrasement s'est déclaré. Avec les moyens du bord, ils ont tant bien que mal tenté de circonscrire l'incendie, mais celui-ci s'est propagé très vite.
Ayant éclaté dans un premier pavillon, il s'est répandu sur les commerces voisins en l'espace de quelques minutes. Les portes se sont enflammées très facilement.
Coïncidence
Un incendie des plus dévastateurs a été en revanche évité de justesse. Sitôt alertés, les sapeurs-pompiers de la caserne de Tsaralalàna ont dépêché des fourgons d'intervention sur les lieux du sinistre. Les soldats du feu ont très vite circonscrit l'embrasement. En revanche, ils sont restés sur place pour effectuer un déblayage des gravats.
L'un des pavillons est littéralement calciné. Les marchandises qui s'y trouvaient et la construction en elle-même ont été anéanties par les flammes. En revanche, les dégâts sont moins importants pour les trois autres commerces.
D'après les commerçants qui en ont fait les frais, de l'argent serait parti en fumée avec leurs marchandises.
« On ne sait plus à quel saint se vouer. Lorsqu'on garde de l'argent chez soi, on se fait attaquer par les bandits. Lorsqu’on le met là où les voleurs s'y attendent le moins, voilà qu'un incendie se produit », se désole Randriamanantena.
Interrogée, cette victime rappelle des coïncidences qui mettent la puce à l'oreille.
« Le 14 novembre 2006, les flammes avaient déjà dévasté des pavillons sur le marché d'Anosibe. Ce fut une période de propagande. Et voilà que le même sinistre revient sept ans plus tard en pleine période électorale », relève-t-il.
Hier, les victimes ont commencé à rafistoler leurs commerces.
Selon les informations recueillies sur place, les responsables de la sécurité ont été les premiers à intervenir, lorsque l'embrasement s'est déclaré. Avec les moyens du bord, ils ont tant bien que mal tenté de circonscrire l'incendie, mais celui-ci s'est propagé très vite.
Ayant éclaté dans un premier pavillon, il s'est répandu sur les commerces voisins en l'espace de quelques minutes. Les portes se sont enflammées très facilement.
Coïncidence
Un incendie des plus dévastateurs a été en revanche évité de justesse. Sitôt alertés, les sapeurs-pompiers de la caserne de Tsaralalàna ont dépêché des fourgons d'intervention sur les lieux du sinistre. Les soldats du feu ont très vite circonscrit l'embrasement. En revanche, ils sont restés sur place pour effectuer un déblayage des gravats.
L'un des pavillons est littéralement calciné. Les marchandises qui s'y trouvaient et la construction en elle-même ont été anéanties par les flammes. En revanche, les dégâts sont moins importants pour les trois autres commerces.
D'après les commerçants qui en ont fait les frais, de l'argent serait parti en fumée avec leurs marchandises.
« On ne sait plus à quel saint se vouer. Lorsqu'on garde de l'argent chez soi, on se fait attaquer par les bandits. Lorsqu’on le met là où les voleurs s'y attendent le moins, voilà qu'un incendie se produit », se désole Randriamanantena.
Interrogée, cette victime rappelle des coïncidences qui mettent la puce à l'oreille.
« Le 14 novembre 2006, les flammes avaient déjà dévasté des pavillons sur le marché d'Anosibe. Ce fut une période de propagande. Et voilà que le même sinistre revient sept ans plus tard en pleine période électorale », relève-t-il.
Hier, les victimes ont commencé à rafistoler leurs commerces.
Seth Andriamarohasina
Lundi 11 novembre 2013
Hygiène
Iavoloha privé d'eau
Une lourde punition. Les habitants d'Iavoloha et de ses environs sont privés d'eau courante depuis cinq jours. La coupure est tombée sans crier gare. Aucun préavis de la part de la Jirama qui se moque visiblement de ses malheureux abonnés.
« Aucune explication n'a été fournie par le service dépannage de la Jirama qu'il faut appeler dix foix ou plus pour que quelqu'un décroche. La réponse est d'ailleurs sèche tout en étant assortie de promesse comme quoi les techniciens seraient sur place. On peut bien sûr attendre une eternité », fulmine Raniry, une ménagère qui doit recourir au puits des voisins moyennant finances, pour pouvoir cuire et se laver.
« C'est lamentable. Cinq jours sans eau sans la moindre excuse ni explication, il faut peut-être saccager les bureaux de la Jirama à l'instar de certaines régions pour que ce traitement s'arrête. Les abonnés sont trop gentils et paient toujours la facture », renchérit Richard Ravelonary, autre abonné qui a du annuler une fête familiale prévue le week-end, de peur de voir les invités manger avec des mains sales. Pour le moment, les habitants prennent leur mal en patience en attendant la goutte d'eau qui fera déborder le vase.
« C'est lamentable. Cinq jours sans eau sans la moindre excuse ni explication, il faut peut-être saccager les bureaux de la Jirama à l'instar de certaines régions pour que ce traitement s'arrête. Les abonnés sont trop gentils et paient toujours la facture », renchérit Richard Ravelonary, autre abonné qui a du annuler une fête familiale prévue le week-end, de peur de voir les invités manger avec des mains sales. Pour le moment, les habitants prennent leur mal en patience en attendant la goutte d'eau qui fera déborder le vase.
Michella Raharisoa
Lundi 11 novembre 2013
ANTOHOMADINIKA IIIG HANGAR
L'insalubrité favorise le palu
La saleté dans le quartier Antohomadinika III G Hangar menace la santé des enfants
L'insalubrité, liée à l'obstruction du canal Andriantany, affecte la santé des habitants, surtout celle des enfants. L'assainissement de ce canal tarde à se réaliser.
Relâche de la prévention du palu. « Toutes les nuits, en moyenne trente moustiques piquent mon bébé de huit mois si je ne ferme pas les portes et fenêtres à 16h30. Maintenant, ma fille aînée a de la fièvre et le médecin dit qu'il est probable qu'elle soit atteinte du palu », a confié Marie Florine Randrianarisoa, une mère de famille qui habite dans le fokontany Antohomadinika III G Hangar. Selon le docteur Patrice Rakotobe, médecin du quartier, les larves de moustiques, vecteurs du
paludisme, dans le canal Andriantany obstrué, représentent en effet un danger pour les habitants. Il ne cache pas ainsi les symptômes de palu dont sont atteints plus du tiers des enfants qu'il consulte tous les jours. La lutte contre le palu semble être difficile parce que la majorité des ménages de ce bas-quartier vivent dans des maisons en bois, trouées et seuls quelques-uns disposent de latrines.
Pour la plupart, ils payent 50 à 100 ariary dans les toilettes publiques, sinon ils utilisent un vase de nuit et le versent dans le canal obstrué de jacinthes d'eau et d'ordures ménagères.
Boucher le nez
L'on peut imaginer ainsi les mauvaises odeurs qui y émanent amenant les passants dans cette rue à se boucher le nez. Ni les habitants également auteurs de l'insalubrité, ni l'autorité responsable de la protection contre les inondations de la plaine d'Antananarivo (Apipa) ne bougent le petit doigt pour assainir le canal. Les premiers accusent la deuxième de ne pas faire son travail tandis que la deuxième se cache derrière son problème de financement pour faire le curage qui devrait se faire continuellement, sauf un ou deux mois pendant lesquels les eaux montent. Philippe Rateloson, directeur général de l'Apipa affirme que, malgré la flagrante insalubrité du canal Andriantany, ses agents travaillent. « Le curage du canal Andriantany avance. On travaille avec notre budget de fonctionnement et non un budget supplémentaire. L'État a octroyé 600 millions d'ariary pour la réparation de la digue à Belanitra, mais non pour le curage des canaux d'évacuation d'eau », a t-il conclu.
paludisme, dans le canal Andriantany obstrué, représentent en effet un danger pour les habitants. Il ne cache pas ainsi les symptômes de palu dont sont atteints plus du tiers des enfants qu'il consulte tous les jours. La lutte contre le palu semble être difficile parce que la majorité des ménages de ce bas-quartier vivent dans des maisons en bois, trouées et seuls quelques-uns disposent de latrines.
Pour la plupart, ils payent 50 à 100 ariary dans les toilettes publiques, sinon ils utilisent un vase de nuit et le versent dans le canal obstrué de jacinthes d'eau et d'ordures ménagères.
Boucher le nez
L'on peut imaginer ainsi les mauvaises odeurs qui y émanent amenant les passants dans cette rue à se boucher le nez. Ni les habitants également auteurs de l'insalubrité, ni l'autorité responsable de la protection contre les inondations de la plaine d'Antananarivo (Apipa) ne bougent le petit doigt pour assainir le canal. Les premiers accusent la deuxième de ne pas faire son travail tandis que la deuxième se cache derrière son problème de financement pour faire le curage qui devrait se faire continuellement, sauf un ou deux mois pendant lesquels les eaux montent. Philippe Rateloson, directeur général de l'Apipa affirme que, malgré la flagrante insalubrité du canal Andriantany, ses agents travaillent. « Le curage du canal Andriantany avance. On travaille avec notre budget de fonctionnement et non un budget supplémentaire. L'État a octroyé 600 millions d'ariary pour la réparation de la digue à Belanitra, mais non pour le curage des canaux d'évacuation d'eau », a t-il conclu.
Michella Raharisoa
Lundi 11 novembre 2013
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