lundi 7 octobre 2013

Semaine du 23 Septembre // paru dans l'Express de Madagascar

Enseignement supérieur
Une grève des universitaires en vue
Les étudiants de Vontovorona manifestent pour réclamer les arriérés  de leurs bourses d’études.
Les étudiants de Vontovorona manifestent pour réclamer les arriérés de leurs bourses d’études.
Les étudiants de Vontovorona ont déjà entamé une manifestation hier.
À l'université de Fianarantsoa, certains enseignants lancent un ultimatum.
Les étudiants de l'École supérieure de polytechnique de Vontovorona ont lancé hier, la première manifestation de l'année universitaire 2012-2013. « L'État nous a promis de payer nos bourses d'études la semaine dernière, mais cette promesse n'a pas été tenue. C'est pourquoi nous avons décidé de manifester », a expliqué l'un des manifestants hier.
Une source auprès des responsables de l’établissement a avancé que cette manifestation s’était pour l'instant déroulée dans le calme. « Les étudiants se sont contentés de fermer le portail. L'évolution de la manifestation demain (aujourd’hui) reste pourtant un mystère», a indiqué le responsable.
Berija Ravelomanantsoa, représentant de l'une des associations estudiantines à Ankatso, en a profité pour enfoncer le clou.
Interpellation
« Nous allons rejoindre la manifestation des étudiants de la Polytech la semaine prochaine si nous ne touchons pas nos allocations de trois mois avec les frais d’équipement, cette semaine», a-t-il déclaré.
Certains enseignants de l'université de Fianarantsoa interpellent également l'État sur le non-paiement de leurs heures complémentaires. « Les enseignants ont rempli leur contrat en terminant l'année universitaire 2011-2012 et en entamant l'année universitaire 2012-2013. Mais en contrepartie, l'État n'a ni payé leurs heures complémentaires ni publié les trois décrets revendiqués. Aussi allons-nous mener une grève lundi », a annoncé le communiqué des enseignants.
Questionné sur cet ultimatum, Simon Richard Rakotondrainibe, président national du Syndicat des enseignants-chercheurs de l'enseignement supérieur (Seces), a déclaré qu’il n’était pas au courant de cette menace de grève. « Ce sont des enseignants de la faculté de Droit, économie, gestion et sociologie qui ont lancé la menace. Ils auraient tous bouclé leurs cours et demandent leur droit», a souligné Marie Monique Rasoaza­nanera, présidente de l'université de Fianarantsoa.
Afin de résoudre ces problèmes, le ministère de l'Enseignement supérieur a fini par accepter l'audience demandée par le Seces et l'association estudiantine hier soir. « Si aucune entente n'est trouvée, l'année universitaire risque d'être perturbée une fois de plus cette année », a conclu Simon Richard Rakoto­ndrainibe.
Vonjy Radasimalala

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire