mercredi 16 octobre 2013

Semaine du 07 octobre 2013 // paru dans Midi Madagasikara

 15e Salon de l’Habitat : Miser sur les aspects culturels de l’architecture

La 15e édition du Salon International de l’Habitat, l’action événementielle économico commerciale et culturelle  se tiendra pour cette fois-ci dans les 11 000 mdu parc des expositions Forello Expo, du 14 au 17 octobre prochain, a-t-on fait savoir hier à l’Hôtel Ibis, lors de la conférence de presse pour la présentation des partenaires du Salon. En effet, cette fois, le Salon présentera deux grandes innovations basées sur le volet culturel. Ainsi, l’on mettra en place la première Biennale des Arts de l’Océan Indien qui donnera pour la première fois une occasion de pouvoir visualiser l’ensemble de la production picturale artistique du pays, ainsi que des îles voisines. Dans ce sens, des tableaux, sculptures et photos résultant d’une inspiration proprement malgache et indianocéanique  seront mis en exergue par les grands peintres et artistes malgaches pendant quatre jours de l’événement. « C’est l’accompagnement indispensable pour favoriser un développement dynamique et harmonieux d’un pays voire une région, la culture – au même titre que l’économique ou le social – est un paramètre que nous avons décidé ostensiblement de valoriser », a expliqué le Président du Comité d’organisation, Michel D-Ramiaramanana. En outre, le Salon mettra l’accent sur une exposition intitulée « D’Analamanga à Antananarivo, un patrimoine architectural en danger ! ». Le but est ainsi de sensibiliser le plus de visiteurs à s’intéresser davantage au devenir urbanistique de la capitale de Madagascar. Sponsorisé une fois encore par Holcim, le salon sera également appuyé par plusieurs partenaires afin de présenter encore plus de nouveautés.
Arnaud R.
 
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Football : Mahamasina en pelouse synthétique!

Le président de la FMF, Ahmad, et l’émissaire de la FIFA, Louvaux, sont très optimistes.
Comme bonne nouvelle, l’annonce de la Fédération Malgache de Football de mettre de la pelouse synthétique au stade de Mahamasina en est une. Un projet cher au président Ahmad qui n’a jamais lâché prise malgré les réticences du maire de l’époque.
La Fédération Malgache de Football vient de gagner une bataille en ayant l’accord de principe du président de la Transition, Andry Rajoelina, pour refaire en synthétique la pelouse du stade de Mahamasina. Il lui reste à gagner la guerre…
Une bataille de longue haleine mais qui voit maintenant le jour car aux dires d’Ahmad et de l’émissaire de la FIFA, Arnaud Louveaux, tous les feux sont désormais au vert pour permettre d’enclencher le processus. Un laborieux processus allant du lancement de l’appel d’offres aux études de faisabilité d’une pelouse répondant aux qualités requises pour permettre l’utilisation lors des matches de football et de rugby.
Sur ce chapitre en effet, Andry Rajoelina a émis le souhait de voir une pelouse utilisable par le football et le rugby. Une option qui entraînera certainement un surcoût puisque selon Louveaux, « la pelouse est dans ce cas plus compliquée pour amortir la chute des rugbymen. »
Mais c’est presque une certitude que l’Etat malgache va mettre la main à la pâte à l’image de Hery Rasoamaromaka qui a accompagné la FMF dans les négociations et qui assure le suivi du dossier auprès du PDS, Edagard Razafindravahy, puis auprès de la Présidence. Et comme ce président de Tana Formation est bien placé pour plaider la cause du football, cela a énormément facilité les démarches.
Mieux encore et voulant aller au plus vite, le président de la Transition a suggéré à ce que cette pelouse soit posée avant le 26 juin 2014.
Comme la FMF voit plus loin notamment l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 17 ans pour 2017, cela arrangerait bien tout le monde. Surtout que cette fois encore, c’est la FIFA qui va se charger d’une part importante du financement par le biais de l’enveloppe destinée à l’assistance aux pays en développement. Une autre branche bien différente du projet Goal. Mais qu’importe le vin pourvu qu’il y ait l’ivresse comme on dit.
Et dans ce cas précis, une pelouse synthétique à Mahamasina ferait le plus grand bien au football malgache en général et celui d’Analamanga et sa centaine de clubs en particulier.
Clément RABARY
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Les sillons du passé : Ambohijanahary, la colline que Radama Ier voulait raser

Soumis par admin le mer, 09/10/2013 - 07:00
La colline d’Ambohijanahary est un point de vue panoramique sans pareil. Radama Ier avait  envisagé de la raser. Non pas parce que celle-ci pouvait  gêner l’autre colline, celle où se  trouve le palais de la Reine, mais parce que le roi voulait remblayer Mahamasina pour avoir un vaste terrain plat jusqu'à Soanierana. D’un  autre coté, le roi voulait démontrer  aux premiers Européens venus s’installer à Antananarivo, que les Malgaches possédaient un certain savoir-faire dans la réalisation de grands travaux.  Mais lorsque les habitants ont creusé, ils n’ont pas tardé  à trouver sous leur angady un immense rocher qui les empêcha de poursuivre. Le roi se rendit compte qu’effectivement le pari de raser Ambohijanahary s’est heurté à quelque chose de plus dur, le roc. « Il n’y a pas à avoir honte, devait-il dire, car nous sommes  bloqués par un rocher ». Ambohijanahary, cette colline qui, dit-on, avait été habitée à l’origine par un vazimba du nom de Rabezanahary, est restée intacte. Il n’y a pas meilleure place pour regarder les manifestations qui ont lieu à Mahamasina.
Z.R
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Journée Mondiale de l’Habitat : Les réseaux de transports urbains à réajuster

Les lauréats du concours sur l’amélioration de l’habitat et de l’environnement ont été primés.
Le respect de la loi, la construction et la réhabilitation des infrastructures sont primordiaux afin d’améliorer la mobilité urbaine.  
« Mobilité efficace et durable, ville viable et développée ».  C’est le thème choisi dans le cadre de la célébration de la Journée Mondiale de l’Habitat (JMH) qui s’est tenue hier dans l’enceinte de la vice-Primature chargée du Développement et de l’Aménagement du Territoire. En fait, une anarchie totale de la ville, pour ne citer que dans la Capitale est observée. « Il est temps maintenant, plus que jamais, de réajuster nos réseaux et notre système de transport urbain  afin d’améliorer la mobilité urbaine », a soulevé Reboza Julien, le vice-Premier ministre chargé du Développement et de l’Aménagement du Territoire hier lors de l’ouverture de la célébration de la JMH. 
Plan d’urbanisme. En effet, le système de transport urbain est totalement désorganisé. Ce qui a provoqué les embouteillages causant des frustrations et des perturbations au niveau de la vie familiale et sociétale. Les pertes économiques sont en plus énormes sans parler des problèmes socio-environnementaux et urbains. Par ailleurs, « très peu de villes y compris les grandes agglomérations possèdent un plan d’urbanisme accompagné d’un plan de déplacement urbain. Et ceux qui en ont sont rapidement confrontés au problème de dépassement des prévisions. En effet, la forte croissance démographique implique l’accroissement de la mobilité et l’allongement de la distance de mobilité », a-t-il enchaîné.
Lauréats primés. Afin d’améliorer la mobilité urbaine, le projet « lalan-kely » a été déjà mis en œuvre par la Commune Urbaine d’Antananarivo sur financement de l’Agence Française de Développement. La construction ou la réhabilitation des infrastructures s’imposent également. Mais la lutte contre toute l’anarchie de la ville consiste à faire respecter la loi en vigueur dont entre autres le code de la route et le code de l’urbanisme. Par ailleurs, les lauréats des concours sur l’amélioration de l’habitat et l’environnement ont été primés, à part la remise de médailles aux agents de la vice-Primature dans le cadre de cette célébration de la JMH. Des conférences-débat et diverses animations ont également eu lieu.
Navalona R.
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Les sillons du passé : Amboniloha, un nom donné par Andrianampoinimerina

C’est dans le quartier d’Amboniloha et non dans celui  d’Ivandry que se trouve la résidence du Pr Zafy Albert, ancien président de la République. Cette précision a été donnée  récemment par le président du fokontany d’Amboniloha soucieux de ne pas « fausser l’Histoire et induire en erreur les historiens » comme il a expliqué.
A l’origine le petit village d’«Amboniloha» s’appelait «Amboromanga». Le roi Andrianampoinimerina lui aurait donné son nom actuel. On raconte que lors de la conquête de l’Imerina, ce petit village avait opposé au roi une grande résistance.Il avoua que «ce village qui  se trouve au-dessus de ma  tête montre du zèle à me résister». Le roi, au milieu  de sa troupe, se trouvait à l’ouest du site sur un terrain en contrebas. L’appellation Amboniloha vient de là.  Il attaqua le village et réalisa l’exploit de tuer à lui seul une trentaine de guerriers adverses. Après sa victoire, il a installé à Amboniloha deux des douze  personnes qui l’ont  porté sur le trône. Il s’agissait d’Andrianandranandrana et de Ikelihendrin’Andrianampoinimerina, deux conseillers issus du clan Tsimahafotsy d’Ambohimanga. Pour leur rendre hommage, le roi avait posé trois stèles à Amboniloha. Des stèles qu’il appela « Heverotsara, Saintsainotsara et Sainolalinindrindra».
Z.R

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Le signe de candidats mal organisés : Trop d’affiches dans la ville

« Bien que ce soit une communication de proximité, le fait de mettre des affiches là où il ne le faut pas montre bien que le candidat est mal organisé. Pourtant, pour que tout se passe bien, il faut mettre chaque chose à sa place et une place à chaque chose, la technique efficace en communication. Plus les gens rencontreront les affiches d’un candidat là où il ne veulent pas, plus ils s’en lasseront rapidement », a avancé un spécialiste en communication, sur les posters des candidats éparpillés un peu partout. En effet, rien n’est épargné, les poteaux de la Jirama, les murs des maisons, les clôtures,  les arrêts des taxis-be, le tunnel d’Ambohidahy… les posters des candidats aux présidentielles sont omniprésents, seulement à trois semaines des élections présidentielles. Même la grande cuvette servant de Rond-point à Antanimena en est maintenant victime. Il leur suffit seulement d’une petite place. Et hop, l’on y colle ses affiches. L’on peut dire alors que la ville est infestée des posters de ces candidats aux présidentielles, surtout ceux de quelques têtes. Pourtant, la Ceni-T leur a déjà consacré des panneaux d’affichages, qui, ces derniers n’ont même pas pu tenir plus d’une semaine avant d’être détruits. Ces supports visuels collés par-ci par-là font ainsi le malheur des propriétaires des lieux car ils ne sont pas prévus pour cela. « Cela fait maintenant cinq fois que j’ai ôté des affiches contre mes murs, mais tous les matins, j’en trouve toujours de nouveaux. Là, je n’en peux plus. Je vais le laisser comme cela jusqu’à la fin de la propagande. Au moins, je ne gaspillerais pas mes forces pour rien », regrette une propriétaire d’une maison infestée de posters dans le centre ville. En effet, selon les informations recueillies, dans les lieux inappropriés, les colleurs ne passent à l’action que très tard dans la nuit afin de réduire au maximum le nombre de personnes qui les verront le faire, pour ne pas avoir de problèmes. Et Zo Andriantsilavo, Chef du Département des Travaux de Maintenance des Infrastructures au niveau de la CUA d’exprimer sa déception sur ces candidats qui mettent leurs affiches partout. Selon lui, il sera très difficile pour la commune d’effacer les traces laissées par ces posters. « La ville est complètement envahie. Alors, ce serait bien que les candidats s’activent ensemble à la fin de la campagne pour enlever leurs posters, qu’ils soient élus ou pas », conclut-il. En somme, la réalité montre bien l’indiscipline chez certains candidats. 
Arnaud R.
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