mercredi 16 octobre 2013

Semaine du 07 octobre 2013 // paru dans L'Express de Madagascar

CIRCULATION
La révision du code de la route traîne

Les usagers de la route ne respectent ni le code de la route, ni les mesures  de sécurité pour préserver leur vie
Les usagers de la route ne respectent ni le code de la route, ni les mesures de sécurité pour préserver leur vie
Le code de la route remis à jour était prévu s’appliquer vers la fin de cette année. Il n’en est rien alors que les accidents mortels deviennent fréquents.
Véhicules et motos défaillants, papiers irréguliers, entraves aux mesures de sécurité... Ce sont autant d’infractions signalées qui font que les accidents de la circulation tuent beaucoup plus que les attaques à main armée. Les usagers de la route ne semblent plus, en effet, prendre en compte le code de la route qui date d'ailleurs des années 70. 
Au mois d'avril, le ministère des Transports a annoncé la mise à jour de ce code qui n’est plus adapté au contexte actuel. « On devrait aboutir à l'établissement d'un nouveau code de la route d'ici le troisième trimestre. Cette actualisation se fera avec la contribution du secteur privé, des compagnies d'assurances ainsi que du ministère des Travaux publics et celui de l'Intérieur », avait alors spécifié le directeur général du ministère des Transports, Rado Rajoelison. 
Il avait cité pour l'exemple l'une des modifications qui obligera tout motard, des petites aux grosses cylindrées, de se munir d'un permis de conduire. 
Le projet ne semble pas bouger de son point de départ. Au mois de juin, le département des Transports était toujours en phase de lancement d'un appel d'offres pour élaborer ce code de la route. 
Décès multipliés
La grève des inspecteurs d'État aurait ensuite freiné le processus de confection du texte parce que la mobilisation des moyens financiers se serait bloquée. 
Hier, la direction générale des transports a évoqué un autre deadline de finalisation de la mise à jour qui serait au mois de novembre. Alors que les accidents routiers ne cessent de multiplier le nombre des victimes. À l’exemple de celui qui a tué dix-neuf personnes à Ambanja en septembre, et l'accident du week-end dernier dans lequel douze personnes ont perdu la vie sur la RN12, dans le Sud-est de l'île. 
Et dire que le mois dernier, l'Agence des transports terrestres s'est investie dans la formation des transporteurs sur les gestes de premier secours afin de diminuer les pertes humaines dans un accident de la circulation. Espérons que l’actualisation du code de la route ne soit pas du vent comme les bus chinois. 
Michella Raharisoa

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