Black out total à Antananarivo
Les ménages et les entreprises devront baisser leurs consommations énergétiques pendant le week-end. Des coupures d’électricité surviendront dans plusieurs quartiers.
Perturbation dans l’approvisionnement en l’électricité. La centrale d’Andekaleka n’est opérationnelle que depuis hier à partir de 22 heures. La situation ne sera rétablie que dimanche à l’aube selon les précisions apportées par la Jirama. La nécessité de mettre en œuvre des travaux de réparation sur la conduite forcée des eaux permettant d’alimenter les trois groupes de 96 mégawatts de cette centrale ont provoqué cet arrêt. Des délestages sont ainsi prévus, ils toucheront plusieurs quartiers et périphéries d’Antananarivo. Depuis une semaine, la conduite forcée à Andekaleka est endommagée à cause de l’usure. Une forte pression d’eau en sort. Des réparations s’annoncent nécessaires pour éviter des aggravations. Les techniciens seront à pied d’œuvre ce soir à partir de 22 heures.
« Selon les prévisions, les travaux devront prendre fin très tôt dimanche et tout reviendra à la normale », avance Feno Randrianarison, responsable de communication auprès de la Jirama, hier, au cours d’une conférence de presse. « Les besoins en électricité ne seront pas couverts en totalité par les centrales thermiques d’où la programmation des délestages tournants qui toucheront plusieurs localités », indique pour sa part Éloi Alphonse Ralaivaoalandreo, directeur technique d’Antananarivo. Vingt-deux « départs » ont été cités, passant entre autres d’Ambohimanambola à Manjakandriana, d’Ilafy à Ankandrimamy, de Sabotsy Namehana à Amdriampamaky. Ambatoroka, Ambohipo, Ambanidia, 67ha, Antanimena, Ankorondrano et Andraharo figurent aussi parmi les concernés.
Consommation réduite
Un appel a été adressé particulièrement aux grandes entreprises pour limiter leurs consommations pendant cette période. « Si les grandes entreprises réduisent leurs consommations il se pourrait que les délestages soient moins longs pendant les heures de pointe c’est-à-dire de 17H30 à 21H30 voire même inexistants », poursuit le directeur technique. Durant la journée, aucun changement ne devrait normalement s’opérer.
Par rapport aux plaintes émises par les usagers sur la hausse exorbitante des factures, le directeur inter-régional d’Antananarivo, Herilala Ranaivoarisoa a confirmé qu’aucune révision des tarifs n’a été effectuée par la société.
Les hausses pourraient s’expliquer par une flambée de la consommation du ménage ou bien par l’absence de factures pendant un certain moment entraînant par la suite un cumul. Elle a appelé ainsi les usagers à s’informer auprès des agences pour avoir les explications les concernant.
Glanures
Ordures
Les ordures s’amoncellent près de la barrière d’entrée à la maison centrale d’Antanimora. Les proches des détenus doivent supporter les mauvaises odeurs en attendant de pouvoir entrer pour apporter de
la nourriture. Un camion était venu sur le lieu pour commencer le ramassage qui ne se fera sûrement pas en une seule fois.
Les charrettes font la loi
Hier, la circulation sur la rue de Mascar Andravoahangy était bouchée. Les charrettes transportant des légumes vers d’autres marchés ont fait la loi pendant toute la matinée en toute impunité. L’embouteillage a énervé plus d’un.
Suspension de l’exclusion
Les marchands occupant le marché de Bagdad aux 67 ha peuvent pousser un ouf de soulagement. Ils ne sont plus sommés de quitter dans l’immédiat les lieux, jusqu’à l’arrivée du nouveau maire de la CUA. Ces derniers veulent toutefois maintenir les banderoles accrochées.
Antananarivo – Ny Hasina Andriamanjato nommé PDS
Après plusieurs mois presque livrée à elle-même, Antananarivo a enfin un nouveau PDS. Ny Hasina Andriamanjato vient d’être nommé en conseil des ministres.
Un nom famillier. Le communiqué de presse du conseil des ministres d’hier rapporte « la nomination par arrêté du ministère de l’Intérieur de Ny Hasina Andriamanjato comme Président de la délégation spéciale de la ville d’Antananarivo [PDS] ».
Après le départ de Edgard Razafindravahy, pour cause de candidature à la présidentielle en avril 2013, le poste de PDS de la capitale est resté vacant depuis. Un vide qui a eu un impact « désastreux » sur la ville des Mille qui semble être livré à elle-même depuis. Les routes cahoteuses et la situation sanitaire déplorable de la ville, avec comme exemple frappant la profusion des ordures ménagères presque dans tous les quartiers des six arrondissements, en témoignent.
En réaction, le régime transitoire a nommé Olga Rasamimanana, première vice-PDS, en décembre pour reprendre en main la situation. Une décision dont l’objectif était de faciliter la prise de décision et le déblocage des fonds de la commune urbaine. Jusqu’ici la ville d’Antananarivo peine à reprendre du poil de la bête. Au début de mois de février, l’Exécutif a constaté la nécessité de redresser la situation de la capitale.
Message
Cette nomination pourrait être les prémices à cette réaction de l’Exécutif. Suite à ce nouveau statut, le désormais ancien ministre des Télécommunications, assurant l’intérim de celui du Tourisme, a été remplacé. Le général André Lucien Rakotoarimasy, ministre des Forces armées se chargera ainsi de l’intérim des Télécommunications et Benjamina Ramanantsoa, ministre des Transports se chargera aussi du Tourisme.
Le choix de Ny Hasina Andriamanjato serait un message à l’opinion. Feu Richard Andriamanjato a en effet été le premier maire Malgache de la capitale, après le retour à l’indépendance. Le nouveau PDS qui avait été battu à plate couture par Marc Ravalomanana aux municipales de 1999 avant d’être le coordonnateur général du maire Rajoelina en 2008, aura une obligation de résultat. Rajaonarimampianina lui donnera peut-être les sous et les moyens que Rajoelina avait refusé jusqu’au bout à Razafindravahy pour redorer le blason de la capitale.
Tsenan’Andravoahangy – Miara-monina ny fako sy ny tsena
Milomano ara-bakiteny ao anaty fako ny tsenan’Andravoahangy amin’izao fotoam-pahavaratra izao. Tsy afa-manoatra ireo mpivarotra sy mpividy eo anoloan’ny fivangonan’ny fako.
Olana ilaim-bahaolana maika. Diso tafahoatra loatra ankehitriny ny fako mivangongo manenika ny tanànan’Antananarivo renivohitra. Tafapaka hatrany anaty tsena ny fiparitahan’ny fako ankehitriny, toy ny hita etsy amin’ny tsenan’Andravoahangy. Milomano tanteraka ao anatin’ny loto sy ny fofona izay mety hiteraka valan’aretina ireo mpivarotra sy mpividy. Raha ny hita eny amin’ny tsenan’Andravoahangy dia feno fako tanteraka ireo toerana roa natokana ho an’izany, izay sady miavosa no miparitaka manenika ny tsena.
« Tsy afa-manoatra izahay mpivarotra noho ny fiparitahan’ny fako aty anaty tsena. Miaina tanteraka ato anatin’ny fako izahay, hany ka mahatonga ny tsenanay tsy mandeha nefa mba andron’ny tsenan’ Andravoahangy androany. Sady miaritra ny fofona sy ny loto izahay ankehitriny no matahotra amin’izay mety ho firongatry ny aretina vokatr’ireo fako ireo. Ny mahagaga amin’ireo fako eto an-tsenan’Andravoahangy ireo dia toa vao mainka aparitak’ireo mpiasan’ny kaominina eo ivelan’ny toerana tokony itoerany izy ireo rehefa alina ny andro. Tranga iray izay miteraka ny fitomboan’ny faritra iparitahan’ny loto sy ireo valan’aretina maro. », hoy ny fanamarinana nataon’ny mpivarotra iray teny an-tsenan’Andravoahangy omaly.
Raha ny fanazavan’ny tompon’andraikitra iray eo anivon’ny tsenan’Andravoahangy mikasika ny fivangongoan’ny fako dia efa manao izay ho afany ireo mpiasa sy fiarabe mpanala fakon’ny kaominina. « Ny antony mbola mampivangongo ny fako dia noho ny tsy fahampian’ny fitaovana sy ny enti-manana. 90 hatramin’ny 104 ihany no voaraoka ankehitriny », raha ny fanazavan’ny tompon’andraikitra iray eo anivon’ny CUA.
Ny zavatra hita eto Antananarivo renivohitra dia amin’ny andro atoandro no mandraoka ny fako ireo fiarabe.
Toa tsy mahataitra ny fandrenesana fa tafakatra dimy amby fitopolo ireo matin’ny pesta hatramin’ny faran’ny taona no mankaty. Tarehimarika mitaratra ny fahantrana sy ny loto izany, ary aretina tsy tokony ho hita intsony amin’izao taona arivo fahatelo izao.
Tapatapany
Fanokanana lalan-kely eny Amboditsiry
Noho ny fiaraha-miasa eo amin’ny Kaominina Antananarivo renivohitra (CUA) sy ny Orinasa JB dia vita omaly ny fanokanana ny fanamboarana lalan-kely mirefy 500 metatra ao amin’ny Fokontany Amboditsiry ao anatin’ny Firaisana faha-dimy. Vola mitentina hatramin’ny 35 tapitrisa ariary no nentina nanaovana ity lalan-kely ity. Tao anatin’ny telo volana no nanamboarana io foto-drafitrasa io teo ambanin’ ny fanaraha-mason’ny CUA.
Misy ny «tsidika teknika» any an-tokatrano
Nanomboka omaly dia afaka nanao ny « tsidika teknika » any an-tokantrano ny sampan-draharaha miandraikitra izany etsy Alarobia. Natokana ho an’ireo fiara lehibe mpitondra entana maherin’ny 3 taonina izay tsy afaka miditra sy mivezivezy an-tanan-dehibe ity fomba fiasa vaovao ity. Marihina fa ny onitra noho ny fiovan-toerana ihany no vola alohan’ireo tompon’ny
Collecte d’ordures
La commune urbaine d’Antananarivo a effectué le ramassage des ordures dans certains quartiers de la capitale, la nuit de mercredi. Ainsi, les gros camions du service autonome de la maintenance de la ville d’Antananarivo (SAMVA), ont été vus à Mahavoky, Besarety, Anjanahary,… d’autres points restent à faire.
Le chômage favorise le secteur informel
La ruée vers le secteur informel est le seul recours pour faire face au chômage. Le commerce, l’agriculture et l’élevage sont les plus touchés.
Un mal économique en perpétuelle progression. Selon le rapport de l’Institut national de la statistique (Instat), le nombre de personnes travaillant dans le secteur informel a augmenté de 20% entre 2008 et 2013. La difficulté dans la création d’emplois formels est la principale cause de cet accroissement. Mais il n’est pas impossible que ce phénomène soit également lié au ralentissement généralisé de l’économie du pays, dû à la crise politique.
« Le taux de personnes travaillant dans le secteur informel atteint actuellement les 80%, contre 60% en 2008. En tout cas, la ruée vers le secteur informel est le seul recours pour la plupart des Malgaches pour faire face à la crise qui a sévi dans le pays. À part le commerce, le domaine de l’agriculture et de l’élevage relèvent le taux le plus élevé de cette ruée vers les emplois informels. Toutefois, le secteur informel engendre un faible revenu, comparé aux emplois formels », a expliqué un responsable de la direction générale de l’Instat.
Durant les périodes de crise, le secteur informel a pu pallier le problème du chômage à Madagascar. Il occupe une place non négligeable dans l’économie du pays.
Participation
« Le secteur informel a contribué jusqu’à 24% du Produit intérieur brut (PIB) du pays en 2012, soit 36% du PIB non marchand et non agricole. Ces opérateurs dans l’informel sont encore très réticents à l’idée de formaliser leurs activités. La contrainte administrative et le paiement d’impôts sont des obligations financières pour formaliser leurs activités. Toutefois, il faudrait mener différentes actions qui visent à les inciter à intégrer le formel », poursuit-il.
Le chômage est le résultat du refoulement des individus ou des travailleurs vers l’inactivité. A Madagascar, on parle de chômage structurel à cause de l’appareil de production, qui ne suffit pas pour l’embauche de l’ensemble des travailleurs résidents. « Avec un taux de chômage global estimé à 3,8% qui semble relativement faible, la population malgache souffre plutôt de sous-emploi, que de chômage. En réalité, il y a peu de chômeurs dans le pays, mais beaucoup de sous-employés », selon toujours notre interlocuteur.
Madagascar fait partie des malheureux 49 Pays les moins avancés (PMA). Selon le rapport 2013 de la Conférence des nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced), les gouvernements des PMA devraient placer la création d’emploi au centre de leur politique de développement. Une croissance économique qui ne crée pas suffisamment d’emplois décents n’est cependant pas durable, mais la création d’emplois sans renforcement de productivité ne l’est pas non plus.
Rija Ratovomahefa
La sécurisation foncière des femmes reste précaire
Des efforts restent à fournir. Le taux d’acquisition des documents administratifs sur le foncier par les femmes, demeure faible. Une enquête menée en 2011, par l’Observatoire national du foncier, sur 1 000 ménages dans quatre régions différentes, a montré que, seulement 20% des certificats fonciers délivrés par les BIF (Birao Ifoton’i Fananan-tany), étaient attribués aux femmes de qualité. La situation est moins critique dans la région Analamanga que dans d’autres localités, principalement, dans la partie sud du pays, où l’accès de la femme au foncier, est conditionné par les us et coutumes.
Afin d’augmenter ce taux et de sensibiliser davantage les femmes, à sécuriser leurs propriétés, la Vice-Primature, en charge du développement et de l’aménagement du territoire, va organiser une journée portes ouvertes sous le thème « La femme et le foncier ». Cet événement se tiendra dans la salle vitrée du bâtiment des travaux publics,le 7mars.
Selon Aurélie Razafinjato, secrétaire générale du VPDAT, l’acquisition des terrains est une étape importante pour une femme, car celle-ci leur offre des possibilités d’entreprendre, de contracter des crédits, et de laisser un
Lutte contre la pauvreté – Le Père Pedro donne une leçon
« Il faut mettre fin aux séries de réunion, de plate forme de tout genre, organisées par différentes entités, ministères et ONG. Il est temps de lutter au milieu des pauvres ». Le Père Pedro ne passe pas par quatre chemins pour dénoncer l’échec de la lutte contre la pauvreté. Les projets élaborés de l’extérieur sont parachutés à Madagascar et les différents régimes successifs ont été particulièrement pointés du doigt, hier, lors de la conférence organisée par les étudiants en Master One de l’ISTS (Institut supérieur du travail social), sur le thème : « Réhabilitation
des pauvres: un processus complexe non limité par le temps et les finances ».
Avec l’élection du nouveau président et la mise en place du prochain gouvernement, le Père Pedro a interpellé les nouveaux dirigeants, à changer de stratégie. Il a aussi souligné la nécessité d’une prise de responsabilité des personnes démunies.
« La pauvreté n’est pas un destin. L’extrême pauvreté vécue par une grande partie de la population malgache aujourd’hui, a été créée. Les différents régimes ont leur part de responsabilité. Maintenant, avec le nouveau gouvernement, il faudra lutter vraiment contre ce fléau au milieu des gens. Il faut aller dans les bas quartiers pour apporter de la lumière, de l’eau potable, y construire des routes », martèle le conférencier.
Accompagnement
« Une fois sur terrain, il faut réveiller la confiance chez les pauvres qui se sont réfugiés dans la pauvreté. Il faut les choquer, les rappeler qu’ils détiennent des ressources, et les faire travailler. Il ne faut pas se substituer aux pauvres », s’est-il adressé aux apprentis travailleurs sociaux.
L’accompagnement des pauvres s’avère cependant nécessaire, étant donné qu’ils manquent d’expérience. L’application de cette méthode ne se solde toujours pas par une réussite, d’où l’appel du Père Pedro à l’endroit de tous les acteurs, et principalement les jeunes, à prendre des responsabilités. Vingt pour cent des individus, accompagnés par le centre Akamasoa, n’ont pas voulu se changer et se sont échappés dans le centre ville, selon le témoignage du Père Pedro.
Face à l’interpellation et aux témoignages de ce religieux au cours de la conférence, de nombreux jeunes présents à la conférence, ont confirmé leur volonté de concrétiser des projets, pour lutter contre la pauvreté.
« Des leçons ont été tirées à partir de cette conférence, comme le besoin de patience et de volonté. Il faut aller de l’avant pour réussir la lutte contre la pauvreté, et ne pas être bloqué au niveau du financement », avance Laingomalala Razafintsiresy, une étudiante.
Antananarivo – Les bacs à ordures de nouveau débordés
Après quelques semaines d’amélioration, les ordures s’entassent dans plusieurs quartiers de la ville. Même les bacs vidés régulièrement se voient depuis quelques jours débordés rendant l’air impropre à la santé. Cette situation est la conséquence d’une panne survenue à Andralanitra. « La bulle de transformation des déchets au dépôt d’Andralanitra est tombée en panne pendant trois jours. C’est pourquoi nous avons suspendu pendant ce délai, le ramassage des déchets d’autant plus que le dépôt d’Anosipatrana a été totalement abandonné depuis des mois », avance le secrétaire général de la Commune urbaine d’Antananarivo, Joseph Ramiaramanana, tout en précisant que depuis hier la situation est rentrée dans l’ordre.
L’insuffisance des moyens de transport constitue un obstacle permanent. Vingt-quatre camions de la CUA et des prestataires se chargent actuellement du ramassage des ordures dans la capitale. Ces moyens permettant de vider
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