mardi 11 février 2014

Semaine du 03 février 2014 // paru dans l'Express de Madagascar

Les taxibe évitent la rue d’Ambodimanga
08.02.2014 | 8:45 ActualitésSocial
Les usagers de la rue chaotique d’Ambodimanga voient se multiplier leur détresse. Bon nombre de taxibe évitent de traverser cette portion de rue presque impraticable. Ils empruntent le chemin d’Avaradoha pour rejoindre Ampasampito au lieu de passer la rue devant le Centre hospitalier de Soavinandriana et ensuite à Antanimalalaka. Les habitants d’Anjanahary IIN, d’Antsahakely et d’un secteur d’Avaradoha sont ainsi contraints d’aller à Ampa­sampito ou de marcher jusqu’à l’arrêt de bus près du marché de Besarety pour prendre le bus menant à Analakely ou à Antanimena.

Les usagers haussent le ton devant la sourde oreille des autorités compétentes. « Je ne comprends pas pourquoi les rues, visiblement en bon état font l’objet de réfection et non celles presque impraticables comme celle-ci. S’il y a encore des  grosses pluies, ce sera la fin pour cette route », note Philippe Ramanantsoa, un habitant du quartier. Selon les riverains d’Ambodi­manga, en moyenne, cinq véhicules par jour se plantent  dans la boue de presque 30 cm de hauteur. Les piétons qui marchent sur le trottoir sont également pénalisés par des égouts sans dalles, dangereux surtout en cas de  montée des eaux.
Michella Raharisoa
En baisse


Selon les informations diffusées sur le site des services économiques de l’ambassade de France, le total de l’aide bilatérale française à Madagascar a connu une baisse de l’ordre de 12,4% entre 2011 et 2012. Le montant s’affiche en 2012 à 45,1 millions d’euros. L’Agence française de dévelop­pement a fourni le financement le plus important.
Nanamafy ny fitakiany ireo mpanasa lamba


MANJAKARAY 3
06.02.2014 | 7:53 Malagasy
Mpikarama miaro ny tombotsoany. Na­metaka sora-baventy teo amin’ny rindrin’ny toeram-panasan-damba ao Manjaka­ray ireo mpanasa lamba mikarama ao mba ho entin’izy ireo hanamafisana ny fitakiany mba hamerenana indray ny rano tapaka ao amin’ny toeram-piasan’izy ireo.

« Mihena be ny asanay amin’izao satria tsy manome lamba hosasana intsony ny tokantrano maro vokatry ny fahatapahan’ny rano eto amin’ny toeram-panasan-damba. Mala­helo ny mpampiasa mahita anay voatery mantsaka hanasa ny lamba ka betsaka ny tsy mandefa lamba sasana intsony », raha ny nambaran-dRasoa­rivelo Sabine, renim-pianakaviana iray mivelona amin’ ny fanasan-damba. Betsaka arak’izany ireo mpanasa lamba no lasa mifindra any amin’ny toeram-panasan-damba hafa mandrapiverin’ny rano ao amin’ny toeram-piasan’izy ireo.
« Mitentina Ar 4 200 000 ny vola efa naloa amin’ny trosan-drano tsy voaloan’ny mpitantana teo aloha tamin’ity toeram-panasan-damba ity », hoy kosa Razakamahazo Mamy, tompon’andraikitra misahana ny rano eo anivon’ ny fokontany Manjaka­ray.
Ny Ar 3 600 000 no efa naloan’ny sampan-draharaha miandraikitra ny fitsinjarana ny rano ao amin’ny fokontany, ary ny Ar 600 000 kosa no nasain’izy ireo naloan’ny fikambanana Soa
Mbola nisy tsy voaloa
Ny Rariny izay mpitantana ny toeram-panasan-damba teo aloha.
« Mbola nisy trosa ambiny mitentina Ar 450 000 voadingana anefa izany, izay vidin-drano tamin’ny volana oktobra 2012, ka io no anton’ny fahatapahan’ny rano teto efa ho herinandro izay », hoy hatrany Razakamahazo Mamy. Nosinganin’ity tompon’andraikitra iray eo anivon’ny fokontany ity fa hanery ireo mpitantana teo aloha izy ireo, ary hanao izay fomba rehetra handoavan’ireto farany io ambim-bola io.
Marihina fa vidin-drano no aloan’ireo mpikarama any amin’ny fikambanana mitantana ny toeram-panasan-damba rehefa miasa eo izy ireo, ary manodidina ny Ar 1 300 eo ho eo no lanin’ny mpanasa lamba iray mandritry ny fotoana hanasany lambana tokantrano iray. Maherin’ny 60 eo kosa ny mpanasa lamba mivelona eo amin’ity toerana ity.
Hisy ihany koa ny fanamboarana io toeram-panasan-damba io amin’ity taona 2014 ity, raha ny nambaran’ny sefo fokontanin’ny Manjaka­ray II B. Fanatsaràna izay hiarahan’ny fokontany amin’ny fikambanana tsy miankina « East », izay mpiara-miombon’antoka amin’izy ireo.
Rasolomalala Ihony
Analamahitsy – La déviation de la circulation tourne en rond
05.02.2014 | 8:30 ActualitésSocial
L’embouteillage à Anala­mahitsy devient un casse-tête pour les membres de l’Unité mixte de contrôle (UMC). Depuis des semaines, une déviation vers Andranobevava pour rejoindre Nanisana et la RN3, un double sens de la rue près du FJKM Anala­mahitsy,…a été en étude, mais le choix final traîne.

Hier, l’UMC est revenu sur la première option et l’a choisie. Celle-ci serait applicable à partir de ce jour.
« La déviation à la station-service Galana Analamahitsy est supprimée. Tous les véhicules, reliant Nanisana, Ambatobe et la RN3, doivent passer au rond point d’Andranobevava. Ceux, de cet axe, doivent suivre la chaussée gauche de la rue, et prendre le chemin en bas de la station-service Total, pour rejoindre Analamahitsy. La déviation à Andrononobe, menant à Analamahitsy, n’est plus accessible aux taxis be et aux poids lourds. Ceux-ci poursuivent la RN3, et empruntent la tournure en haut de la station-service Total », a expliqué le commandant Jocelyn Razafimahefa, directeur du déplacement urbain auprès de la mairie, membre de l’UMC. Il parle d’un arrêté communal avant de faire les marquages au sol, mais en attendant, ces déviations seront marquées par des panneaux.
Michella Raharisoa
Immobilier – Les agences formelles se plaignent


07.02.2014 | 7:45 ActualitésEconomie
Le marché de l’immobilier ne fait pas exception à tous les autres secteurs d’activité. Il est de plus en  plus miné par l’informel. « Les parasites l’ont envahi. La concurrence déloyale dûe à l’effervescence des agences informelles représente une réelle menace pour notre métier », a fait savoir Setra Randria­nandrasana, Gérant de l’agence Océana immo.

Les agences informelles ont déjà infesté depuis longtemps le marché de l’immobilier malgache. Toutefois, sa prolifération ne s’est manifestée que durant la crise politique qui a sévi dans le pays. « Avant, les informels ne se montraient pas encore. Mais depuis 2010, ces agences n’ont plus de scrupules en s’affichant librement comme étant des agences formelles qui versent des impôts », poursuit-il.
Une grande majorité des Malgaches préfèrent encore traiter avec l’informel, pour quelques milliers d’ariary. Ils ont une grande part de responsabilité dans cet état de fait. Et pour cause, « ils pensent à tort que les services des agences immobilières formelles sont hors de leurs moyens. Chaque citoyen doit savoir qu’une agence immobilière offre des garanties. S’il y a un problème, le client peut récupérer son argent. Les agences alimentent un fonds de garantie dans cet objectif », a expliqué une responsable de l’agence Guy Hoquet immobilier.
Mal organisé
Jusqu’à ce jour, aucune mesure stricte n’a été prise pour faire face à ce fléau. Le métier d’agence immobilière est mal organisé à Mada­gascar. « Il n’existe pas encore de syndicat qui œuvre pour notre intérêt, surtout que le secteur informel est entretenu par un vide juridique », a ajouté cette responsable d’agence.
À Madagascar, l’informel touche directement le marché des agences moyennes, qui proposent dans la plupart des cas des maisons à louer entre 200 000 et
3 millions d’ariary, ou un terrain en dessous de 140 millions d’ariary. Selon un intermédiaire immobilier,
« les agences illégales devraient être contrôlées par les pouvoirs publics, cependant il est difficile de se faire une idée nette du nombre d’agences informelles opérant dans la Grande île. Car, à côté d’eux, pullulent des intermédiaires en tout genre, les intervenants sont innombrables ».
Rija Ratovomahefa
Voatery mantsaka ireo mpanasa lamba
05.02.2014 | 7:24 Malagasy
Misedra fahasahiranana ireo mpikarama manasa lamba mampiasa ny toeram-panasan-damba eny Manja­karay. Efa tamin’ny faran’ny herinandro teo no tapaka ny rano tao amin’izany fanasan-damba izany. Vokatr’ izany dia voatery mandahatra siny mantsaka eny amin’ireo paompin-drano iombonana izy ireo. Ny tsy fandoavan’ny fikambanana mitantana io fanasan-damaba io ny vidin-drano no fantatra fa antony nahatonga izany.

« Kely zara raha misy sisa ny vola azonay amin’ity fanasan-damba ity ary mihamitombo ny harerahana noho ny fitaomana ny rano avy any amin’ny paompy. Rano amin’ny litatra maro no ilaina amin’ity asanay ity ka vola misimisy ihany koa no miala amin’izany. Rehefa tsy araky ny aina koa ny mitaona ny rano amin’ny siny ho aty amin’ny toerana fanasan-damba dia tsy main­tsy hanakaramana olona izany», hoy Ravelonjanahary Beby, nisento nitantara ny olana sedrainy. Famelomany ny ankohonany ny fanasan-damba.
« Efa niseho tamin’ny fi­kambanana teo aloha io tsy fandoavana vidin-drano any amin’ ny Jirama io satria nisy fiantraikany ratsy taminay. Izao anefa izany dia miverina indray. Koa aminay dia tokony handray fepetra tsy hiverenan’izany intsony ny tompon’andraikitra », hoy ny antso avo nataon’ireo mpanasa lamba eny amin’ny fanasan-damba eny Manjakaray.
Volana Rakotoharimanana
Antananarivo – Deux projets de remblai verbalisés
04.02.2014 | 8:33 ActualitésSocial
Des allées et venues sus­pectes, des poids lourds transportant de la terre de remblai durant la nuit suscitent des questionnements chez les noctambules de la capitale depuis quelques jours. « Ce sont des camions effectuant un remblai de terrain interdit ! Actuellement nous avons verbalisé deux remblais de terrain », a avancé Philippe Rateloson, directeur général de l’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d’ Antananarivo (APIPA) hier. Aussi le remblai d’un terrain durant la saison pluvieuse est interdit dans la capitale. La raison en est simple à entendre le directeur général de l’APIPA. « Les allées et venues des camions remplis de terre de remblai fragilisent davantage les rues de la capitale déjà sous la pluie », a t-il expliqué. Si telle est vraiment la raison de cette interdiction, certains automobilistes souhaitent l’extension de cette interdiction. Aussi les poids lourds entrant dans la cité des Mille se multiplient ces derniers mois. Ils bloquent même la circulation en pleine heure de pointe.

Il n’y a pas que les usagers de la route qui se plaignent de l’envahissement des poids lourds dans la capitale. Des responsables au sein de la direction technique de la maintenance des infrastructures de la commune urbaine d’Antana­narivo (CUA) pointent du doigt aussi les impacts de ces poids lourds. « Les routes de la capitale ont été créées auparavant pour les véhicules de moins de 15t. Aujourd’hui, les poids lourds dépassent largement les 20t. Le problème est que ces routes n’ont bénéficié qu’une réhabilitation partielle pour subir le même poids de voiture depuis des années », relate la source auprès de la CUA.
Vonjy Radasimalala



Soutien au tourisme
Le Centre pour la Promo­tion des Exportations (CBI) des Pays Bas a récemment démarré un programme de quatre ans doté d’un million d’euros pour soutenir la relance du tourisme malgache. Le centre s’est engagé à fournir une assistance technique sur la période 2014-2017. Des agences réceptives seront encadrées indivi­duellement pour pénétrer les marchés européens et interna­tionaux. Une étude de marché dans un nombre de pays sélec­tionnés ayant un intérêt pour les produits touris­tiques malgaches sera effectuée. Le but final est d’augmenter le nombre annuel d’arrivées interna­tionales de 220 000 à un million en 2020.

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