mardi 25 février 2014

Semaines du 10 et 17 février // paru dans La Gazette de la Grande Ile

Transport routier : 20% des véhicules, inaptes à la circulation


Samedi, 22 Février 2014 13:40
L’équipe mobile de contrôle routier rattachée à la Direction générale de la sécurité routière (DGSR) vient de prendre une envergure nationale.
Hier à Ankorondrano, elle a opéré inopinément, le contrôle inopiné en présence de la police ou de la gendarmerie étant la méthode adoptée par cette équipe. Le commandant Sammy Randriampeno, chef du service relations publiques, suivi-évaluation de la sécurité routière explique le pourquoi de cette équipe mobile : « Même si les voitures sont aptes à circuler après la visite technique, nous faisons le suivi pour voir comment cela se passe sur le terrain. D’où l’équipe mobile dont la mission est de vérifier uniquement le côté technique du véhicule, de prodiguer des conseils aux automobilistes. Il faut aussi noter que des véhicules circulent sans avoir subi une visite quelconque. Or, les accidents de la route sont souvent causés par des problèmes de freins et l’excès de vitesse ». Le système des freins et la pollution sont d’ailleurs les principaux problèmes qui rendent inaptes environ 20% des voitures qui passent en visite technique, d’après les statistiques de la DGSR. Concernant la pollution occasionnée par la circulation automobile, si aucune étude n’a été faite, il faut remarquer que les maladies respiratoires sont légion, notamment dans la capitale.
La DGSR dispose toutefois d’un appareil pour mesurer le taux de pollution. Il est utilisé systématiquement sur les taxi-be et les camions car le moteur à gasoil est le plus polluant. Sinon, l’équipe mobile de contrôle routier est prête à intervenir si on fait appel à lui pour travailler sur des axes où roulent de nombreux véhicules dont la qualité technique laisse à désirer. Ainsi, elle devrait avoir fort à faire si on ne considère que la situation dans la capitale, notamment pour les taxi-be. Il n’est pas rare de rencontrer des taxi-be dont la fumée du pot d’échappement asphyxie les piétons. On devrait aussi relever l’état lamentable de nombreux taxi-be, lequel risque même de provoquer un avortement involontaire pour des femmes enceintes, dans la mesure où le moindre nid-de-poule secoue violemment ces véhicules. Mais dès que les automobilistes ont vent d’un contrôle inopiné, la rue concernée devient déserte au bout de quelques temps. Certains automobilistes préfèrent même attendre plus loin jusqu’à ce que l’équipe mobile parte. En fait, tout est aussi question de prise de conscience des automobilistes par rapport aux dangers que présentent les éventuelles défaillances techniques de leur véhicule.
Selon la DGSR, les frais pour la visite technique ne sont pas chers et ne devraient pas constituer un frein pour la passer suivant les délais requis. La validité d’une visite technique varie de 4 mois à 1 an. Contre les rumeurs comme quoi les véhicules de l’Etat ne passent pas en visite technique, la DGSR affirme que non mais que la visite technique de ces véhicules est gratuite. Par ailleurs, les véhicules de moins de 5 ans à partir de leur mise en circulation sont exemptés de visite technique.
Fanjanarivo

Aires de stationnement : offre insuffisante



Mardi, 11 Février 2014 05:14
Antananarivo est en pleine expansion. Malgré les crises politiques et économiques à répétition, le niveau de vie des urbains à Madagascar en moyenne augmente et le nombre de voiture avec lui.
Plus, et d’après les données rendues publiques par l’Institut des Métiers de la Ville, Ile de France Antananarivo, et qui portent sur une Etude sur le stationnement en parc et sur voirie réalisée dans le cadre du Programme d’Amélioration à la Mobilité Urbaine (PAMU), et dont les auteurs sont Matthieu L’Hélias et Timour Mamy-Rahaga Stagiaires à l’époque à l’Institut des Métiers de la Ville, il est décrit que : « La population tananarivienne croît très rapidement et devrait passer à 4 millions d’ici à 2025.Le parc automobile quant à lui, encore aujourd’hui modéré, devrait bientôt exploser et saturer un peu plus la capacité du réseau viaire. L’offre insuffisante d’aires de stationnement par rapport à la demande et aux évolutions démographique et du parc automobile, laisse entrevoir l’enjeu d’agir dans les plus brefs délais pour l’amélioration de la circulation et de la mobilité. Il existe aujourd’hui entre 90 000 et 120 000 voitures en circulation sur le territoire de la CUA et seulement 1 100 places de stationnement gérées par le secteur public, le reste étant du stationnement informel ou illicite. La règlementation pas assez répressive et le contrôle trop peu fréquent favorisent une situation anarchique du stationnement à Antananarivo. Le stationnement, pourtant appui à la mobilité urbaine et au développement de l’activité économique n’est actuellement pas assez pris en compte dans les politiques urbaines. »
Et le même rapport de mentionner davantage que : « Le stationnement en parc n’est géré sur l’ensemble du réseau viaire que par 927 emplacements réservés. Le reste du stationnement sur voirie est laissé à la seule responsabilité des usagers qui se garent le plus souvent sur les trottoirs bloquant un peu plus la circulation piétonne.
Que le choix politique se porte sur une concession ou une régie le mode de gestion doit être réfléchit en fonction de plusieurs critères. La rapidité de mise en place, le retour sur investissement, la possibilité de fraudes… sont des critères qui ont aidé à retenir deux modes de gestion en particulier : des tickets à gratter à mettre sous le pare-brise qui sont plus ou moins cher en fonction du nombre d’heures de stationnement souhaitées et où l’on gratte l’heure et la date d’arrivée. Des horodateurs à cartes magnétiques prépayées de 30 000 Ar qui délivrent un ticket que l’on met sous le pare-brise une fois les heures de stationnement débitées. Le système d’horodateurs, plus coûteux détient néanmoins plus d’avantages dont ceux d’une sécurisation des fonds et de moins de compromissions. Dans les deux cas de gestion, plusieurs aspects sont à repenser et à intégrer. La tarification, encore inexistante est à élaborer, avec des systèmes d’ajustement, pour inciter au rotatif. Le contrôle quant à lui est déterminant dans la réussite de la refonte du stationnement sur voirie. La fourrière et les contrôleurs doivent posséder plus de moyens et assumer une certaine crédibilité pour faire respecter la règlementation. Les emplacements réservés comportent trop d’inconvénients comme celui d’une mauvaise gestion de l’espace public et d’un manque de rentabilité par rapport au système d’horodateurs. Il est nécessaire de procéder à une refonte de ces emplacements qui doit toutefois suivre certaines étapes pour éviter un trop grand mécontentement des commerçants et des administrations. »
Par ailleurs, l’Etude mentionne que : « Il existe 3 parkings publics payants d’une capacité totale de 200 places qui représentent la seul forme autorisée de stationnement en parc à Antananarivo, le reste étant des parkings informels en nombre important. Les 3 parkings publics sont bien fréquentés mais des problèmes de gestion et un manque d’infrastructures ne permettent pas d’avoir les recettes escomptées. Il est important qu’ils disposent que d’une entrée et d’une sortie, qu’il soit bien clôturé et qu’il y ait un mode de gestion plus efficace. Une conservation de ces parkings en régie, est préférable contrairement aux parkings informels qui trouveraient plus de sens à être concédés. Chaque parking détient des particularités qu’il faut prendre en compte dans sa restructuration tel que le type d’usager principal, la fréquentation, les services et aménagements supplémentaires à fournir ou même le besoin de concertation quand elle implique un changement de la situation des acteurs informels. La formalisation des parkings informels est indispensable. Ils représentent la plus grande capacité de stationnement au sein de la CUA. Il serait profitable d’intégrer les acteurs informels dans cette passation pour jouir de leur expérience de terrain et des usagers. Le mode de gestion à mettre en place est à adapter en fonction de la taille et de l’organisation du parking. Pour un parking de grande capacité un système de bornes magnétiques peut être mis en place. Dans le reste des cas un système de tickets, comprenant certains aspects pour éviter qu’ils soient falsifiés ou fraudés, est conseillé. Une autre possibilité pour augmenter l’offre de stationnement en parc est d’en créer de nouveaux soit via le changement d’utilisation d’un lieu soit par sur un terrain vague. L’offre de stationnement est très insuffisante et tous les projets doivent être pensés à une échelle cohérente. Il est indispensable de lier sur un même territoire une politique de stationnement en parc avec une politique de stationnement sur voirie. Avant chaque projet il est aussi important d’établir certaines études préliminaires comme celles portant sur les besoins et les types d’usagers principaux.
Un véritable portage politique est capital pour améliorer la situation du stationnement à Antananarivo, les finalités d’une meilleure gestion de l’espace publique et d’une plus grande fluidité de la circulation ne doivent pas être occultées au profit d’une augmentation des recettes publiques.
Modifier la situation du stationnement à Antananarivo est un travail long qui nécessite de prendre en compte de nombreux paramètres. Or, le besoin de changement presse dans une ville en plein bouleversement. »
Et les auteurs de préciser, entre autres, que : « L’étude réalisée pose les bases d’une restructuration du stationnement à Antananarivo. En partant d’un diagnostic de la situation actuelle qui présente les manques et les disfonctionnements, elle propose des stratégies globales, des recommandations plus précises et des projets pilotes. Ainsi, l’objectif est d’appuyer la CUA pour qu’elle mette en place une politique de stationnement qui réponde aux défis actuels. Cependant, cette étude à elle seule ne suffit pas à réformer le stationnement. Plusieurs domaines demandent encore à être approfondi comme la règlementation du stationnement sur voirie ou le code de l’urbanisme. Ainsi, pour que cette étude joue son rôle dans une restructuration du stationnement à Antananarivo, il est nécessaire de mener des études complémentaires qui aideront à la prise décision… »

Commune d’Antananarivo : Gestion déplorable de la ville
Mardi, 11 Février 2014 05:19
Dans les années 60 et 70, les ressortissants des îles voisines ambitionnaient de visiter la capitale malgache si les Malgaches aspiraient à voir Paris.
Actuellement, les touristes préfèrent rejoindre immédiatement les côtes et autres sites touristiques en périphéries ou provinces à cause de l’insécurité qui règne dans la ville des Mille, à cause de la dégradation des infrastructures routières de la capitale et l’anarchie dans les rues…
Mais, touristes ou pas, les résidents de la capitale commence à en avoir marre de la dégradation des infrastructures routières, en plus de la décadence de la sécurité et de l’ordre dans la capitale. Que ce soit de jour ou de nuit, les Tananariviens doivent toujours se méfier des pickpockets à Ambohijatovo, à Analakely, à Behoririka, à Anosy,  à Anjanahary, à Besarety… Ceux qui utilisent des véhicules doivent s’assurer que leurs voitures sont verrouillées et que les vitres sont fermés afin d’éviter les vols. En effet, les pickpockets réussissent à faire leur sale besogne lorsque les véhicules particuliers ou taxi-be ralentissent au moment d’aborder une parcelle de route dégradée…
 Sur la route circulaire du côté d’Ampandrana, les agents de la commune d’Antananarivo préfèrent réparer et goudronner les trottoirs, alors que la route est parsemée de nids de poule. Plus grave, les taxi-be refusent actuellement d’emprunter la route d’Ambodimanga – Besarety vers l’hôpital militaire (HOMI) de Soavinandriana à cause de la dégradation avancée de la route. On se croirait à Befotaka en pleine saison de pluie… Les automobilistes qui veulent rejoindre l’ HOMI pour soigner leurs malades devront faire le détour à Ampasapito avec l’éternel embouteillage au rond-point afin d’éviter d’être enseveli dans la boue au risque de perdre du temps.
 Parlant des accès aux services d’urgence, les agents des forces d’intervention de la Police nationale rencontreront aussi des difficultés à sortir de leur caserne à cause de la dégradation de la route menant à Fort-Duchesne. Le prochain gouvernement devrait prendre des sanctions vis-à-vis des responsables de la mairie de la capitale qui ont montré leur incapacité à gérer les ordures, les marchés, les infrastructures routières…

lundi 24 février 2014

Semaine du 17 février 2014 // paru dans Newsmada.com

Fifamoivoizana an-dàlam-be : ho hatevenina ny fanaraha-maso teknika
Écrit par Courrier   
Samedi, 22 Février 2014 09:06
Nampahafantarina omaly ny fisian’ny « équipe mobile de contrôle sur route » na ny andiam-pisava afaka mivezivezy an-dàlam-be, hanara-maso ny kalitao ara-teknikan’ny fiarakodia miasa. Ho tampotampoka ny fomba fisavan’ity ekipa ity, araka ny fanazavan’ny commandant Randriampeno Sammy avy ao amin’ny sampana fanaraha-maso ny fiarakodia na ny sécurité routière.
Ho jerena avokoa ny fiasan’ny kojakoja isan-karazany amin’ny fiara savaina sady ho hamarinina ny taratasy momba azy ireo, araka io fanazavana io ihany. Hisy antokon’asa maromaro, handrafitra ny ekipa iray ka mety handray fepetra fanasaziana ihany ny mpitandro filaminana miaraka any, hoy ny tompon’andraikitry ny équipe mobile de contrôle sur route (EMCR). Ho antsoina any amin’ny foibe fanaraha-maso ny fiarakodia akaiky azy indrindra kosa ny fiarakadia ahitana tsy fietezana, amin’ny ankapobeny, hibaikoana ny famerenana ny kalitao ara-teknikany amin’ny laoniny.
Nosantarina teto Antananarivo ny asa fisavana nataon’ny EMCR, omaly. Manana fahefana hanatanteraka ny asany amin’ny faritra rehetra manerana ny Nosy ity rafitra vao natsangan’ny foibem-pitantanana ny fanaraha-maso ny fiarakodia ity saingy hiankina amin’ny baiko ampitaina aminy izany. Hampihena ny lozam-pifamoivoizana vokatry ny olana ara-teknika mpahazo ny fiarakodia ampiasaina eto amintsika ity rafitra fanaraha-maso vaovao ity, hoy ny namorona azy.

Manou

Fifamoivoizana : tsy manara-penintra ny 20%-n’ny fiara tsaraina
Écrit par Taratra   
Samedi, 22 Février 2014 07:59
Tsy nampoizina! Tampoka tamin’ireo fiara ny fisavana sy fitsarana fiara an-dalambe nataon’ny tompon’andraikitra, omaly. Araka ny fantatra, tsy manara-penintra ny 20%-n’ireo fiara mandalo fitsarana.
Nosantarina, omaly tetsy Ankorondrano, ny hetsika ataon’ny ekipa mandehandeha mpanara-maso ireo fiara eny an-dalambe (EMCR). Tampoka tamin’ireo mpitondra fiara ity fisavana ity ary betsaka ireo tsy nanampo.
Nilaza ny tompon’andraikitry ny fanaraha-maso ao amin’ny sampandraharaha misahana ny fandriampahaleman’ny lalana, Randriampefo Sammy fa tsy manara-penitra avokoa ny 20%-n’ny fiara tsaraina eto Antananarivo.  Voakasik’izany avokoa ny taxi-be, fiarakaretsaka, fiaran’olon-tsotra, kamiao….  Fanatsarana ny fomba fiasa no tena antom-pisian’ny EMCR. Hiasa 24 amin’ny 24 ora izy ireo.
Hifindrafindra ireto ekipa mpitsara ireto. Hitety an’i Madagasikara mihitsy izany. Tsy mifidy fa izay fiara sendra azy ireo dia tsaraina avokoa. Miaraka amin’ny mpitandro filaminana isan-tanàna izy ireo manatanteraka izany. Misava avy hatrany ny taratasy ihany koa ny mpitandro filaminana.
Omena iray volana ireo fiara hita fa tsy manara-penintra hanamboarana ny simba. Asaina miverina eny amin’ireo toby fitsarana fiara izy ireny avy eo hanamarinana ny fanamboarana natao. Tao anatin’ny ora roa nanatrehanay ny fitsara fiara, manodidina ny 15 ireo fiara voatsara ary nojerena tamin’ny antsipiriany.
Tanjona ny hahalavorary ireo fiara mifamezivezy, tsy hitera-doza ho an’ny mpandeha sy ny mpampiasa arabe intsony. Eo indrindra koa ny fanovana toe-tsaina eo amin’ireo tompona fiara mba tsy ho vonjy tavanandro ihany ny fitondrana fiara manara-dalàna fa tena ho andavanandrom-piainana mihintsy.

Jerena ny antsipirian’ny teknika

Amin’ny ankapobeny, ireo lafiny teknika goavana indrindra miisa 52 no tena jerena amin’ireo fiara mandalo fitsarana. Anisan’ny tena maha hentitra ny mpitsara fiara anefa ny hisatra izay mety hitera-doza ho an’ny mpampiasa lalana rehetra. Jerena ihany koa ny maoteran’ny fiara, indrindra ireo mamoaka setroka mandoto tontolo iainana.
Ho an’ireo fiara vaovao mivoaka garazy, mandritra ny 5 taona tsy mandalo fitsarana. Tokony hatao isaky ny efa-bolana kosa izany ho an’ireo fiara madinika sy miasa isan’andro. Arakaraka ny sokajin’ireo fiara ny vola aloa rehefa tsaraina.
Eny amin’ireo toerana manokana fitsarana fiara, toy ny eny alarobia, nisy ihany koa ny fanatsarana ny fomba fiasa. Napetraka ny “camera” fitsikilovana ireo fiara rehetra mandalo fitsarana. Alaina sary tsirairay ihany koa izy ireo. “Ialana amin’izay mety ho kolikoly sy hosoka mitranga izany”, hoy ny tompon’andraikitra.

Tatiana A

Economie : le secteur informel représente 24% du PIB total
Écrit par Courrier   
Vendredi, 21 Février 2014 08:36
Le secteur informel tient une place non négligeable dans l’économie de Madagascar depuis ces dernières années. Selon une enquête menée par l’Instat en 2012, ce secteur a contribué jusqu’à 24% au PIB du pays, soit 36% du PIB non marchand et non agricole. Ce secteur n’est plus contrôlable étant donné son poids sur l’économie. « De ce fait, l’Etat doit redéfinir ce qu’est le secteur formel afin que ceux du secteur informel puissent s’y intégrer ». C’est ce qu’a expliqué hier le vice-président de la Chambre du Commerce et de l’Industrie d’Antananarivo, Rivo Rakotondrasanjy, en marge de la conférence de presse donnée à l’occasion du 10e anniversaire de l’association intercoopération Madagascar (AIM).

Palliatif au chômage

Pour la même année, 2 282 500 unités de production individuelle se trouvaient dans le secteur informel. Ces derniers emploient environ 3 312 000 personnes. Ce secteur a pu pallier le problème du chômage qui s’est accentué durant la crise. La Chambre du Commerce et de l’Industrie a déjà entamé différentes actions visant à inciter les opérateurs qui sont dans ce domaine à intégrer le secteur formel. Il en est ainsi de la formation des petites entreprises rurales dans différentes régions, l’objectif étant de les professionnaliser et de les orienter vers le marché.
Le fait est que ces derniers sont encore très réticents à l’idée de formaliser leurs activités. La contrainte administrative, le paiement d’impôts, ce sont des obligations financières qui nécessitent un financement. En effet, 2 millions d’ariary sont nécessaires pour formaliser une activité.
Par ailleurs, qui dit secteur formel dit également enregistrement au sein du registre du commerce et de l’industrie. Afin de les encourager à formaliser leur situation, le gouvernement doit faire des efforts notamment dans l’allégement des charges d’impôts et la rapidité des démarches administratives.

Incontournable
Certes, le manque à gagner de l’Etat face au développement de ce secteur informel est énorme mais il devrait l’exploiter d’une manière optimale afin qu’il contribue encore plus au développement de l’économie malgache.
En effet, d’après toujours l’enquête de l’Instat, même le secteur formel dépend de leurs activités car 48 % des intrants que ces derniers utilisent proviennent du secteur informel. « Le secteur informel est donc incontournable mais il faut toutefois le maintenir à un certain niveau afin de limiter leur expansion », a-t-il encore expliqué. En effet, 70 % des demandes de consommation finales des ménages proviennent de ce secteur.
Le secteur de l’agriculture et l’industrie sont les secteurs qui sont les plus exposés au monde informel. La majorité d’entre eux sont des micro-entreprises.

Dimisoa

Fokontany Andranomahery-Ankorondrano : hailiky ny mpanam-bola ny mponina
Écrit par Courrier   
Jeudi, 20 Février 2014 08:40
Miantso vonjy amin’ny fitondram-panjakana, mitady fiarovana, ny mponina miisa 1.000 latsaka kely, misoratra ara-dalàna ao amin’ny fokontany Andranomahery-Ankorondrano noho ny loza mitatao amin’ny ho aviny.
Hanomboka ny asa hanotofana ny farihy iorenan’ny tanàna misy ny trano 180 eo ho eo, nonenan’izy ireo hatramin’izay, amin’izao fotoana izao, ny mpandraharaha vahiny iray eto an-drenivohitra. Efa ho vita rahateo ny làlana rary vato nataony, hidiran’ny fiarabe hitondra tany sy hiasa ao amin’ny faritra misy ireo vahoaka ireo, na dia mbola any amin’ny fitsarana aza ny adin’ny roa tonta. Manamafy ny ahiahin’ny mponina ao Andranomahery ny zava-misy, araka ny tsapan’ny solontenany satria misy toky efa azony any, matoa izy mivolon-ko tompony toy izao. Tsy ho afaka nanangana izao rehetra efa natombony izao mantsy izy raha tsy nahazo alàlana tamin’ny manam-pahefana, hoy izy ireo. Vao maika naharesy lahatra ny mponina amin’ny herin’ity mpandraharaha ity ny nahafahany nanototra ny làlana fivoahan-drano napetraky ny fanjakana hatramin’izay tao amin’iny faritra iny.
Indimy niakatra fitsarana ity raharaha ity nefa nilaza ho tsy nahefa hatrany ny fitsarana, hoy ny fitarainan’ny mponina teny. Henon’izy ireo tamin’ny mpiasan’io mpandraharaha io ny fisiana olona ambony ao anaty fitondrana, manohana ilay mpanam-bola ka anaovany antso avo mba hanaovana laharam-pahamehana ny fahazoan’ny malagasy teratany ny tany onenany, mialohan’ny hanolorana azy ny vahiny mpandraharaha.
Nohamafisin’ny CST Ramaroson Alain, nantsoin’izy ireo hakana hevitra, ny tokony hitandroana hatrany ny zon’ny Malagasy amin’ny taniny. “Aoka tsy ho vahiny eto amin’ny tanindrazany ny teratany ka na tsy manam-bola, mba manana tany hipetrahany”, hoy izy.Fanirian’ny mponina teny ny hirotsahany ho ben’ny tanànan’Antananarivo-Renivohitra, hahafahany miaro ny mponina. Adidy mavesatra loatra izany, hoy ny valinteniny, ka mila fieritreretana lalina vao azo anapahan-kevitra.

Manou

Canal Andriantany : ordures et misère font toujours bon ménage
Écrit par Courrier   
Jeudi, 20 Février 2014 08:24
« Nous vivons toujours en plein milieu de tas d’ordures, sans parler des moustiques la nuit », a déploré à notre intention, lundi dernier, un riverain d’Antohomadinika III G hangar, un quartier qui longe le canal d’Andriantany. « Dans ce quartier, les ordures et la misère sont notre lot quotidien », souligne-t-il.
En effet, la plupart des habitants sont issus du milieu qu’on qualifie de « défavorisé ». Ils sont composés en général de tireurs de charrettes et de pousse-pousse ainsi que de lavandières. Bref, des gens qui s’adaptent à tous les petits métiers.

Un lieu de détente auparavant
D’après les témoignages d’une riveraine du nom de Mamasoa, le canal Andriantany était un vrai lieu de détente dans les années 80. Une époque où l’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d’Antananarivo (Apipa) s’occupait régulièrement de l’entretien et du curage du canal. A cela s’ajoutent les travaux d’assainissement hebdomadaires des habitants menés par le Fokontany.
En ce temps, les ménagères faisaient leur lessive dans le canal même. Des pique-niqueurs et des pêcheurs pullulaient sur les rives du canal, à l’ombre des platanes.
« Malheureusement, ces activités se sont réduites progressivement pour des raisons inconnues », regrette Mamasoa. Seuls quelques platanes subsistent comme pour témoigner de ses dires.
La commune urbaine d’Antananarivo a obtenu un financement de la part de l’Union Européenne le mois de décembre dernier pour le curage du canal d’Andriantany, un curage dont les derniers travaux remontaient à 7 ans de cela. Cette opération s’inscrit dans le cadre du projet de sécurité humaine. Mais même avec cette action, vu l’état avancé de dégradation des lieux, il est difficile de croire que le canal d’Andriantany retrouve sa propreté comme au temps de Mamasoa.

Lieu favori des campagnes électorales
A noter aussi que les lieux longeant le canal d’Andriantany font partie des bas quartiers de la capitale, un endroit où le taux de chômage est le plus élevé. Cependant, ces lieux sont les endroits favoris pendant les campagnes électorales, assurent les riverains. Moment où les candidats leur promettent monts et merveilles sans qu’il y ait suite.

Sera R.

Projet « lalan-kely » : les travaux s’achèvent à la fin du mois de mars
Écrit par Les nouvelles   
Mercredi, 19 Février 2014 09:41
Les travaux avancent depuis trois mois d’exécution dans les 41 fokontany de la capitale et 15 communes périphériques. Ce qui fait que tous les travaux qui entrent dans le cadre du projet « lalan-kely » seront finis d’ici un mois et demi. C’est ce qu’a affirmé la vice-PDS de la commune urbaine d’Antananarivo (CUA), Olga Rasamison lors d’une descente sur terrain du côté d’Ampasampito.

Cette visite entre dans le cadre de la réception technique des travaux touchant les fokontany d’Ambohidahy, d’Ambohimirary et d’Ampanotokana. Il s’agit de la réhabilitation de deux ruelles, dont l’une longue de 96 m relie Ambohidahy à Ampanotokana et l’autre de 200 m traverse le fokontany d’Ambohimirary. S’ajoute à cela une portion de voie carrossable d’une longueur de 204 m, toujours dans ce même fokontany.

Lors de cette réception technique, qui consiste à vérifier les anomalies avant de finaliser les travaux, les techniciens ont constaté la destruction de certaines dépendances. Une situation qui remet en cause la question relative à la pérennisation de ces nouvelles infrastructures de dessertes. Au moins, les autorités locales doivent prendre leurs responsabilités en mettant en place des mesures de contrôle plus strictes. Selon les informations émanant du numéro un de la CUA, les structures RF2 dans les quartiers bénéficiaires se chargeront du curage des réseaux d’assainissement liés à ces infrastructures.
« La pérennisation des ces derniers constitue le minimum de contribution que la population puisse apporter, afin de ne pas décourager les bailleurs de fond », a-t-elle souligné.

L’AFD accorde une deuxième tranche de financement 
Vu les impacts directs de ce projet sur la vie de la population défavorisée, « l’AFD compte le poursuivre, à travers une deuxième tranche de financement », a fait savoir la vice-PDS, Olga Rasamison. Le montant de ce financement n’est pas encore connu, mais les travaux vont toujours se rapporter aux besoins fondamentaux de la population. Ils concernent particulièrement l’amélioration de la mobilité urbaine, la réduction de l’insécurité, en ciblant certaines zones d’habitation peu accessibles pendant les saisons de pluies et non éclairées.
A titre de rappel, dans la première phase du financement de l’AFD, le projet « lalan-kely » a été focalisé sur le désenclavement et l’assainissement des fokontany défavorisés. Ce projet est financé sous forme de subvention octroyée par la France à travers l’Agence française de développement (AFD), à hauteur de 9 millions d’euros.
Les travaux portent sur la construction ou la réhabilitation d’infrastructures de base dans 41 fokontany des 6 arrondissements de la capitale et 37 fokontany des 15 communes périphériques et concernent plus de 660.000 personnes.
En tout, 78 fokontany prioritaires, c’est-à-dire les fokontany confrontés à des problèmes d’accessibilité aux services publics de base ont bénéficié du projet. Les travaux de construction portent sur des ruelles, des voies carrossables, des bornes-fontaines, des installations sanitaires, des lavoirs publics, des bacs à ordures.

Fahranarison

« Projet lalan-kely » : le budget réduit à 9 millions d’euros
Écrit par Courrier   
Mercredi, 19 Février 2014 08:38
Dans le cadre de la coopération de la commune urbaine d’Antananarivo (CUA) et l’agence française de développement (AFD), un projet intitulé « projet lalan-kely » a été mis en œuvre l’année dernière. Si au tout début de la coopération, il a été prévu que le budget de financement de ce projet réhabilitation des ruelles de la CUA était de 15 millions d’euros, ce dernier a été réduit jusqu’à 9 millions d’euros. Etant donné cette réduction, la CUA ne pouvait que se concentrer sur les 41 fokontany les plus peuplés de la capitale. Le projet sera clôturé fin mars et la réception technique de certaines ruelles a été effectuée hier par le vice PDS, Olga Rasamimanana.
« Nous nous sommes entretenus avec la mission de supervision de l’AFD pour négocier la continuité du projet. La phase 2 est donc en vue et nous allons intégrer d’autres fokontany répondant aux critères », a expliqué le vice PDS Olga Rasamimanana,

14 km de ruelle
Selon le Vice PDS, le nombre élevé des habitants est l’un des critères exigés par le bailleur. L’objectif est de faire en sorte que le projet soit au profit du plus grand nombre de foyer. La CUA est ainsi parvenue à réhabiliter 14 km depuis 2013.
La réception technique a concerné les 96 m de ruelles accessibles en voiture et pour piéton d’Ampanotokana-Ambohidahy, 200 m du fokontany d’Ambohimirary, ainsi que les 204 m de ruelle pavée dans le fokontany d’Ambohimirary vers le terrain de foot.
Dans le cadre de cette deuxième phase, la construction des bassins lavoirs ou des bornes-fontaines est prévue. Rappelons que trois autres communes ont reçu le financement à part la CUA, notamment les communes de Bemasoandro et Ankadikely.

Dimisoa 

Indray mijery
Écrit par Taratra   
Mercredi, 19 Février 2014 07:53
Nidina nijery ifotony ireo lalankely eny Ambohimirary, Ampanotokana ary Ambohidahy, ny tompon’andraikitry ny kaominin’Antananarivo Renivohitra, omaly. Niaraka tamin’ny Agence française de développement izy ireo tamin’izany. Nisy ny lalana nohajariana tamin’ireo toerana ireo 96 m hahafahan’ny olona sy ny fiara mandeha eny. Lalankely 200 m ho an’ny fokontany Ambohimirary. Miompana amin’ny fokontany 41 be olona indrindra ny tetikasa lalankely ary mitentina 9 tapitrisa euros no hanatanterahana izany. 


Charrettes et pousse-pousse : mis en fourrière en cas d’irrespect du code de la route
Écrit par Les nouvelles   
Mardi, 18 Février 2014 09:04
Les tireurs de pousse-pousse et de charrettes n’ont plus le droit de passer outre le code de la route en vigueur. D’ores et déjà, les contrôles de ces moyens de transports à traction humaine seront plus stricts, car vu leur effectif, qui ne cesse de s’accroître, ils encombrent conséquemment la circulation intra urbaine. C’est ce qu’on a appris suite à la réunion entre ces derniers et la commune urbaine d’Antananarivo, le week-end dernier.

Les deux parties ont convenu de la mise en fourrière des matériels de transports, si ces tireurs ne suivent pas les normes de circulation en vigueur dans la ville des Mille. Une disposition qui ne date pas seulement d’aujourd’hui mais son application n’a pas toujours été effective. Cette mise en fourrière s’applique ainsi aux 4.350 charrettes et 2.750 pousse-pousse qui sillonnent quotidiennement les rues de la capitale, et elle peut aller de trois à dix jours. C’est ce qu’a expliqué le chef de corps de la police communale d’Antananarivo, l’officier Harivelo Andrianavalona.

Ce denier a rappelé que ces charrettes et pousses-pousses ne devront pas circuler en ville entre 7 h et 20 h. Ils n’ont pas également le droit de circuler en sens unique et ne peuvent stationner n’importe où à Antananarivo. En cas de délit, les policiers de la commune d’Antananarivo ont le droit de les confisquer et de les mettre directement en fourrière.

A ce propos, le président de l’association des tireurs de pousse-pousse et de charrettes, Marcel Rakotoarison a affirmé vouloir se soumettre à cette nouvelle directive. Pourtant, il a demandé de lui laisser le temps d’organiser  une réunion avec ses membres, afin de les informer de cette décision communale. Il semble que la CUA n’a pas accordé ce délai puisque cette nouvelle directive a été appliquée depuis hier.

Fahranarison

Semaine du 17 février 2014 // paru dans l'Express de Madagascar

L’etau se resserre autour des 67 hectares
22.02.2014 | 9:55 ActualitésSocial
La dégradation de la route et l’embouteillage s’étendent sur les axes qui sont encore relativement en bon état. Des petits travaux suffiraient pourtant à améliorer la situation.
Des petits tra­vaux qui pour­raient soulager considérablement le trafic à Antananarivo. Certains nids de poule encore plus profonds que les autres bloquent quasiment la circulation dans certains quartiers. Et la situation est davantage plus compliquée lorsqu’ils se trouvent dans des  passages stratégiques comme les ronds points ou les croisements.
C’est le cas, par exemple, aux 67 hectares, à l’intersection du boulevard de l’Europe et de la route d’Ankasina. Alors que les automobilistes en provenance d’Andoha­tapenaka préfèrent aupa­ravant emprunter ce petit « périphérique » pour rejoindre Ankazomanga ou Ankorondrano afin d’éviter le centre ville, ce n’est plus le cas aujourd’hui.
«Le bouchon a également pris de l’ampleur sur cet axe à cause des trous quasi-infranchissables qui rétrécissent la chaussée alors les véhicules en provenance d’Ankasina sont en même temps obligés de céder la priorité à celles qui viennent du boulevard de l’Europe. Et pourtant, il suffirait de faire de petits travaux de réparation  pour solutionner rapidement le problème en attendant les gros travaux », constate Sahoby Ratrimosoa, un automobiliste.
Le cas des 67 hectares n’est qu’un exemple parmi tant  d’autres. Dans de nombreux endroits,  un petit coup de goudron ou même des gravillons suffiraient pour soulager considérablement la circulation. C’est le cas, par exemple, au niveau des passages à niveau sur le boulevard de l’Europe, à Antanimena et à Ankazo­manga. D’ailleurs, une unité mobile équipée de quelques matériels est déjà affectée à cette tâche auprès de la  commune urbaine d’Antana­narivo. Mais la question est de savoir comment et sur quelle base d’information cette équipe priorise les  axes à traiter car ses actions semblent être invisibles sur le terrain.
«Ce sont évidemment  les axes les plus endommagés et les plus utilisés qui sont réparés en premier », explique Zo Andriatsilavo, directeur technique de la maintenance des infrastructures au sein de la CUA, citant le cas de Besarety, d’Ambohipo ou d’Ambodin’ Isotry. «L’unité mobile est mobilisée quotidiennement. Mais nous travaillons parfois en partenariat avec des opérateurs ou en utilisant les moyens du bord », explique le directeur technique.
À quand la grande réparation des routes d’Antana­narivo   Aucune réponse à cette question ne peut être apportée à l’heure actuelle. Les résolutions prises en conseil de gouvernement et suite à une rencontre avec les grandes entreprises du BTP restent, pour l’instant, sans suite. Et jusqu’à aujourd’hui, le nouveau chef de l’État  est resté silencieux sur ce qu’il compte faire pour sauver la capitale. Et les perspectives restent sombres car le mécanisme de financement habituel destiné à ce genre de travaux de maintenance est bloqué. Le Fonds d’entretien routier a encore récemment affirmé que ses moyens sont toujours largement insuffisants à cause des impayés des compagnies pétrolières. Un autre dossier urgent que le futur nouveau gouvernement devra traiter au plus vite.

Mahefa Rakotomalala
La demande s’accroît pour les logements de standing

TANA VILLE FIR -3
21.02.2014 | 9:21 ActualitésEconomie
Après la pluie, le beau temps. Le marché de l’immobilier reprend petit à petit son souffle ces trois derni­ères années. Étant considérée comme un investis­sement sûr, aussi bien par les Malgaches que par les étrangers, la demande en logements de standing est en nette croissance à Mada­gascar. La construction immobilière des particuliers et les lotissements résidentiels connait un regain de dynamisme.
« Après une baisse de 40% en 2009, la demande pour les lotissements résidentiels ainsi que la construction immobilière de standing a connu une nette hausse ces trois dernières années. Plusieurs  résidences de standing qui sont en cours de construction ont déjà des acquéreurs en ce moment. Pour l’année 2013, sur trente sept appartements de standing qualifié de studio ou T5 mis sur le marché, trente deux ont été vendus », a fait savoir Zinaha Razafima­nantsoa, une responsable de l’agence Guy Hoquet immobilier.
La plupart des acquéreurs de ces types de logements sont des étrangers qui délocalisent leurs investissements à Madagascar. Le contexte international, surtout la crise financière de 2008, pousse les étrangers qui souhaitent devenir propriétaires à délocaliser leurs investissements dans la Grande île.
Haut niveau
En tout cas, vu les prix de la location de ces types de logements, les acquéreurs préfèrent la construction à la location. « 70% de nos clients sont des étrangers, cependant ils ne sont pas nos seuls clients pour ces logements de standing, les riches familles malgaches sont également des acquéreurs potentiels. La majorité d’entre eux préfèrent la construction à la location, en effet les dépenses pour la construction ou l’achat d’une maison tournent autour de 200 à 300 millions d’ariary alors que le loyer peut s’élever jusqu’à 2 millions voire 3 millions
d’ariary », poursuit-elle.
Pour ces logements de haut niveau, les acquéreurs exigent les qualités et les normes. Parmi les critères de vente, la proximité de tous les commerces est avancée, faisant l’avantage du lieu, ainsi que la sécurité maximale dans un endroit bien fermé. De plus, les bases demeurent les mêmes avec les infrastructures nécessaires pour le confort comme la piscine, les jardins, la verdure pour le bien-être, la connexion à la fibre optique et la télévision par satellite pour leurs loisirs et la communication.

Rija Ratovomahefa
Tsy nisy fiovana ny fiasan’ny 133

20.02.2014 | 7:25 Malagasy
Fomba fiasa tsy nisy fivoarany. Miverina indray ny fitarainan’ireo mpandeha amin’ireo zotra mihazo ny faritr’Itaosy iny, indrindra ireo mpandeha amin’ny koperativa 133 vokatry ny tsy fanarahan-dalàna ataon’ ireo izy ireo izay nanomboka miverina indray rehefa niaato kely nandritra ny herinandro maromaro.
« Nisy fotoana mba niverina nanara-dalàna sy tonga tsara aty amin’ny fiantsonana aty Analakely ireo taksibe mihazo an’Itaosy ireo teo aloha. Saingy, niverina amin’ny fahazaran-dratsy ihany izy ireo amin’izao ka eny Ampefiloha sy eny 67ha dia mihodina », araka ny namabaran’ny renim-pianakaviana iray miasa eny Tsaralalàna ary monina eny Itaosy. Mijaly araka izany ireo mpandeha izay voatery miandry ela, indrindra amin’ny hariva izay ora firavan’ny mpiasa sy ny mpianatra.
Betsaka araka izany ny mangataka ny hiverenan’ny ireo polisy mpandindra ny fifamoivozana manoloana ny tobin-dasantsy Total eo Ampefiloha mba hanara-maso ny fomba fiasan’ireo zotra mampitohy an’Itaosy sy ny renivohitra. Hatramin’ izay tsy nahateo intsony ireo mpitandro ny filaminana tokoa dia niverina ny gaboraraka, raha ny nambaran’ny mpandeha sasany.
Nisy fotoana anefa nilazan’ireo tompon’andraikitra mpitantana ny koperativa amin’ireo zotra mihazo an’Itaosy fa miditra an-tsehatra manara-maso ny fiasan’ireo mpitatitra izy ireo. Manasazy mihitsy aza, saingy tsy nahazoana fanazavana kosa izy ireo.

Ihony Rasolomalala
La pauvreté reste chronique

19.02.2014 | 7:54 ActualitésEconomie
Les résultats des enquêtes sur l’état des objectifs du millénaire sortiront ce lundi. Le taux de pauvreté devrait gagner du terrain et atteindre les 70%.
Il n’y a pas eu et n’y aura pas de miracle. Madagascar n’atteindra pas les Objectifs du millénaire de développement (Omd) de 2015. Les résultats de l’enquête faite par l’Institut national des statistiques (Instat), à deux ans de cette échéance et qui sortiront officiellement lundi, confirment cette situation. Le taux de pauvreté, entre autres, a stagné autour de 70%, au même point où il s’était trouvé au début des années 2000, au moment où ces objectifs ont été fixés. La situation peut même avoir sérieusement empiré, car le nombre de la population malgache a sans doute augmenté de façon importante depuis cette période.
«Les OMD ont fixé comme objectif une réduction d’au moins la moitié, ce taux de pauvreté. Il est évident que Madagascar est très loin des 35% qui sont prévus pour être atteints », explique Gérard Ravelomanantsoa, directeur général de l’Instat.
Les constats de l’Instat confirment donc les données faites par la Banque mondiale en juin 2013. Elles ont établi que 92% des Malgaches vivent au-dessous de deux dollars PPA (Parité de pouvoir d’achat), un des indicateurs principaux qui classent la Grande île parmi les pays les plus pauvres au monde. Mais cela ne signifie pas, selon le directeur de l’Instant,  qu’il y a eu amélioration car la Banque mondiale utilisait des critères différents.
«La Banque mondiale s’était basée sur l’enquête auprès des ménages en 2010. A l’époque, nous, au niveau de l’Instat, avions établi le taux de pauvreté à 76,5% », précise Gérard Ravelomanantsoa.
Compensation
Outre le tableau très sombre de la pauvreté, le directeur général de l’Instat a également donné un aperçu de la situation de Madagascar par rapport aux autres OMD. D’après lui, la situation de la Grande île concernant certains objectifs n’est pas aussi catastrophique que celle de la pauvreté. C’est le cas, par exemple, de l’approche genre, de l’éducation ou bien du taux de prévalence de l’épidémie de Sida, qui est resté au dessous de 1%.
Pour en revenir à cette enquête faite par l’Instat, il s’agit d’une sorte d’état des lieux à deux ans avant  2015, la date fixée pour l’atteinte de ces objectifs. Elle a reçu des appuis importants de la part des bailleurs de fonds, notamment du système des nations unies, avec le Fnua en tête de file. L’enquête sur le terrain proprement dite a été effectuée en trois mois, du mois de novembre 2012 au mois de janvier 2013.  Le traitement des données a ensuite duré onze mois, de février à décembre. Concernant la cérémonie de présentation de lundi,  elle aura lieu à la grande salle de l’immeuble plan Anosy, et sera patronnée par le chef de l’État Hery Rajaonari­mampianina.

Mahefa Rakotomalala
Lalan-kely 500m mampifandray fokontany maro

19.02.2014 | 7:16 Malagasy
Vita soa aman-tsara na mbola mila fanamboarana aza ny tohatra 96m mampitohy azy amin’Ampano­tokana sy ny lalan-kely 200m any anaty tanàna ary ny lalan-kely 204m mihazo ny toerana filalaovam-baolina ao amin’ny fokontany Ambohi­mirary ao amin’ny boriborintany V. « Afa-pahoriana manoloana izao fahavitan’ny asa izao izahay ety satria tsy hiroboka fotaka sy hitsena riakabe intsony rehefa fotoam-pahavaratra », hoy Rajao­narivony Hervé, mponina eny an-toerana nandritry ny fandraisana ara-tekinika ireo lalan- kely 500m ireo notanterahan’ireo tompon’ andraikitra avy ao amin’ny kaominina Antananarivo sy ireo teknisiana avy amin’ny « Agetipa» izay niandraikitra ny asa ary ireo avy amin’ny vondrona frantsay misahana ny fampandrosoana (« AFD ») izay namatsy vola.
Tsy Ambohimirary ihany no nahazo tombontsoa mahakasika izay fanamboarana lalan-kely izay. Fokontany 78 ao anatin’ny kaominina 13 no nahazo anjara tetik’asa amin’izao fanamboarana lalan-kely izao ka fokontany 41 ato anatin’ny kaominina Antananarivo no voakasik’izany.

Volana Rakotoharimanana
Manetroka ny 13,15% -ny fiaran’Antananarivo

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18.02.2014 | 8:22 Malagasy
Isan’ny antony iray manimba sy mandoto ny tontolo iainana ny setroka avoakan’ireo fiara. Manodidina ny 13,15% izany raha ny hita teto an-drenivohitra.
Fitaovana manapoizina fiaraha-monina. Fiara 2.191 no naraha-maso manokana teto Antananarivo momba ny setroka navoakany, nandritra ny taona 2013. Fiara diso manetroka be loatra ny 168 tamin’ireo, na 13,15%. Io setroka avoakan’ny fiara io anefa no tena mandoto haingana sy amin’ny ampahany be ny tontolo iainana. « Raha ny hita amin’ny fitsirihana ataonay dia ny tsy fahampian’ny fikojakojana, ny fahalotoan’ny maotera, ny tsy fahatomombanan’ireo kojakoja sy fitaovana miasa ao amin’ny fiara amin’ny ankapobeny no mahatonga ny setroka be avoakany. Ankoatra ny fahalotoan’ny tontolo iainana, anefa, dia miteraka tsy fahasalamana eo amin’ny olombelona io setroka be io », raha ny fanazavana azo avy tamin’ireo tompon’andraikitra eny anivon’ireo ivon-toerana fitsaràna fiara eto an-drenivohitra.
Mba hanenana farafahakeliny izay fahalotoan’ny tontolo iainana ateraky ny fiara mifamezivezy izay, dia nisy ny fananganana ekipa mpanaramaso manokana ny setroky ny fiara eny an-dalana, na ny « EMCR ». Fisavàna tampoka ny toetry ny fiara sy ny momba azy no asa tanterahan’io ekipa io mandritra ny fidinana ifotony ataony.
Tsy ampy fitaovana
Misedra olana noho ny tsy fahampian’ny fitaovana ampiasainy amin’ny fanatanterahana ny asany sahady io « EMCR » io. « Tsy maharaka ny asa fisavàna ny fitaovana entina manaramaso sy mandrefy ny entona sy ny habetsahan’ny setroka amin’ireo fiara mifamezivezy. Roa monja mantsy ireo fitaovana mahakasika izany ary hatreto dia ny sampan-draharaha eto Alarobia ihany no mbola manana azy », hoy ny jeneraly Rehosevo, tale jeneraly eo anivon’ny sampan-draharaha fitsaràna fiara etsy Alarobia.
Manoloana izany tsy fahampian’ny fitaovana izany dia fiara vitsy ihany no afaka arahamaso. Na dia eo aza anefa izany olana ara-pitaovana izany, dia misy sy mipetraka ary mihatra ny lalàna mifanaraka amin’ny fisavàna ireo karazana fiara ireo. Voasintona avy hatrany man­tsy ny taratasin’ny fiara fantatra fa mamoaka setroka diso tafahoatra. Hampidirina « Fourrière » kosa ny fiara na homena fe-potoana ahafahany mikarakara sy manamboatra ny fiarany mandritra ny 15 andro aorian’izany ireo tompony.

Rakotoharimanana Volana
Liberté de presse – Madagascar gagne sept places
17.02.2014 | 8:16 ActualitésPolitique
Madagascar a toujours été cité par Reporters Sans Frontière (RSF) comme étant un mauvais élève en termes de liberté de presse, notamment pendant la période transitoire. La Grande Ile a gagné sept places dans le classement mondial 2014 de la liberté de presse publié à la fin de la semaine dernière par RSF. Ce classement 2014 concerne l’évaluation pour le compte de l’année 2013. Un progrès certes discret mais significatif. Madagascar se trouve actuellement au 81ème  rang tandis que dans le classement publié en 2013, elle est arrivée au 88ème et 84ème en 2012. Le classement est dominé par la Finlande, le Pays bas et le Norvège qui occupent respectivement la première, la deuxième et la troisième place. La palme des mauvais élèves reviennent à la Somalie (176ème), la Syrie (177ème) et le Turkmé­nistan (178ème).

Revanche
Dans sa carte, sur une échelle de un à cinq, le RSF indique que la presse malgache se situe à trois, c’est-à-dire une situation à « problèmes sensibles ».
Joint au téléphone, le ministre de la Commu­nication, Harry Laurent Rahajason se félicite de ce progrès réalisé par la Grande Île en ce qui concerne la liberté de presse. Il a, par la même occasion tiré à boulet rouge sur certains de ses homologues. « Certains journalistes locaux ont dénoncé un manque de liberté de la presse à Madagascar. Ils m’ont accusé d’être le dictateur. Dès que les élections ont été organisées, ils ont parié que je n’arriverais pas à finir mon mandat alors que me voilà toujours ministre de la Communication », a rappelé cet ancien journaliste d’un ton revanchard avant d’affirmer que le résultat du RSF parle de lui-même.

Lova Emmanuel
Fampiakarana saran-dàlana naato

17.02.2014 | 8:40 Malagasy
Nisy nitsinjo. Nanapa-kevitra hampiato ny fampiakarana ny saran-dalana, saika nampihariny tamin’ny faran’ny herinandro lasa teo, ireo mpitatitra ao amin’ny zotra F sy G. Ity voalohany dia mampitohy an’Anosy sy ireo tanàna any amin’ny lalam-pirenena fahafito, ary ny faharoa kosa mampitohy an’Anosy sy ireo tanàna any amin’ny lalam-pirenena voalohany. Ny solom-bavambahoaka izay lany tao amin’ny distrikan’ Antananarivo Atsimondrano no nahatsapa tena manoloana ny fahasahiranan’ireo mpitatitra ao amin’ireo zotra ireo, ary vonona hanampy sy hitady vahaolana maharitra ho azy ireo.
« Vonona hanampy anay eo amin’ny lafin’ny ara-bola ary nanome toky hiady ho anay eny anivon’ny fitondram-panjakana mahefa io solom-bavambahoaka vao lany io », raha ny fanamarihana azo avy amin’ny filohan’ny kaoperativa ao amin’ny zotra G. « Tsy nisalasala nitondra fanampiana izahay satria hita fa efa tena mizaka ny tsy eran’ny ainy ireo mpitatitra ireo », hoy kosa ny fanazavana azo avy amin’ny olona akaiky ny solom-bavambahoaka lany teny Atsimondrano, Randriarimalala Jaona.

Rakotoharimanana Volana


Hanara-dalàna ireo mpitondra posy sy sarety

MPITARIKA SARETY CUA ISOTRY (7)
17.02.2014 | 8:15 Malagasy
Niaiky ny tsy fanarahan-dalàna maro ataon’ireo mpitondra sarety sy posy eto Antananarivo.  Naneho ny fahavononany hiroso amin’ny ara-dalàna izy ireo, ny asabotsy lasa teo.
Hanarina ny lesoka nisy hatramin’izay. Novakian’ ireo mpitandro ny filaminana avy ao amin’ny boriborintany V, sy ny lehiben’ny vondron’ny polisy monisipaly eo anivon’ny kaominina Antananarivo, bantsilana ny tsy fanarahan-dalàna maro fanaon’ireo mpitarika posy sy sarety eto an-drenivohitra, ny asabotsy lasa teo. Isan’izany ny fandehanan’izy ireo amin’ny lalana mizotra tokana («sens unique»), ny tsy fanajany kihon-dalana, ny fitondrany entana diso mavesatra loatra, ny fitondran’ankizy tsy ampy taona izany, ary ny fahamamoana izay miteraka olana matetika.
Tsy nandà fa niaiky izany fahadisoana maro nanankianana azy izany ireo tompona sarety sy posy ary ireo mpitondra sy mpitarika izany nandritra ny fihaonany mivantana tamin’ny mpitandro ny filaminana sy ny tompon’andraikitry ny kaominina Antananarivo, teny amin’ny Tranom-pokonolona Isotry. « Manaiky izahay fa diso satria maro amin’ireo namana mpikarama toa anay no tsy mahalala na tsy mahafantatra akory ny tokony ataony eo am-panatanterahana ny asany. Vonona ny hiroso hanara-dalàna amin’izay izahay fa kosa mangataka fiaraha-miasa akaiky amin’ny tompon’andraikitra sy ny kaominina », hoy Ramarokoto Herilalao Flavien, mpitaona entana amin’ny sarety eny Anosibe.
Tapaka tamin’ny fifampiresahana nifanaovan’izy ireo fa haverina indray ny fizaràna karatra famantarana ho an’ireo tena mpitarika sarety sy posy, izay efa nisy tany aloha saingy nangingiana noho ny tsy fisian’ny fanarahamaso.
Niady varotra
Isan’ny niavaka sy nisongadina nandritra io fihaonana teny amin’ny Tranom- pokonolona Isotry io ihany koa ny ady varotra mahakasika ny ora hiasan’ireo mpitaona entana ireo. « Tokony mba hamboarina fa tsy mety aminay sy ny fitadiavana ataonay ny ora voafetra hiasanay. Amin’ny fotoana tena misy entana hotaterina mantsy izahay no tsy avela miasa », hoy ny tabataban’ireo mpitarika posy sy sarety. « Efa nifampiresahana ary efa nohazavainay tamin’ireo mpitondra sarety sy posy ireo ny ora tokony hiasany sy ny toerana tsy azony andalovana amin’ny 7 ora sy 30 minitra hatramin’ny 8 ora sy 30 minitra maraina, ary amin’ny 11 ora hatramin’ny iray 1 ora sy 30 tolakandro », hoy ny fanamarihan’ny lehiben’ny vondron’ny polisy monisipaly, ny ofisie Andrianavalona Harivelo.

Rakotoharimanana Volana


Allez, encore une autre pour la route…Retour sur les trous et Razôrda
17.02.2014 | 6:45 ActualitésCulture

Il y eut, au commencement de cette réflexion, les trous. Au départ, je les ai comparés à des crop-circles ; ces cercles mystérieux qui relèvent réellement du paranormal, présence incompréhensible. C’est du côté de l’axe urbain principal, après le pont d’Ambatomitsangana vers Antanimena. Dans cette direction, c’est du côté droit : des aménagements perforés et érigés à même l’asphalte, comme, peut-être, pour une réglementation empirique des parkings.
Ces trous-là, ces crop circles, parce que la majorité des automobilistes au courant des problématiques et des problèmes relatifs au fait de garer son véhicule ici, dont moi, nous font poser des questions sur l’efficience de la mise en place de ces dispositifs. D’une part, sur les irrégularités des intervalles qui séparent les centres de chaque trou régulièrement circulaire, malgré la prise en considération de l’arrêt de bus et des parkings réservés par des commerces préétablis. D’autre part, la finalité de cette terre mise à nu, sous le goudron : bac à fleurs   Plantes grasses exotiques   Un arbre, peut-être… En effet, il est cette recommandation impérieuse de chez nous de planter des arbres à tout va ; cependant, les impératifs galopants de la ville aidant, on ne peut que se poser des questions sur le bien fondé et bien pensé de cette entreprise…
Et en face, comme j’ai dit, il y a Razôrda. Ce camion d’éboueurs qui ne travaille apparemment qu’à une heure complexe de la circulation ; arrangeant sûrement son timing quotidien sur on ne sait quel impératif. Des Razôrda, en ville, on n’en rencontre des dizaines ; qui, quand ils ne sont pas stationnés anarchiquement pour engouffrer les ordures (à des instants improbables pour la fluidité de la circulation, généralement), se frayent périlleusement des chemins à travers les voitures légères au sein des circulations difficiles, mimant parfois ces petits deux roues qui font fureur actuellement dans les circulations urbaines (chaque automobiliste averti sachant pertinemment que si on se fait malencontreusement frotter une aile par ce genre de mastodonte, on court vers des démarches de réclamations d’assurances plus que longues et laborieuses…).
Difficile.
Des trous, encore
Et il y a aussi les trous, de surcroît. Les trous dans l’asphalte, un peu partout sur des axes principaux de la ville. Non plus mystérieux car trouvant leur explication simple dans la recrudescence chronique de la pluviométrie. Chronique, répétitif, donc, prévisible incessamment. De ce fait, il n’est nullement question d’aménagement de routes – comme si on parlait de la création d’un nouvel axe reliant  une zone difficile enclavée à une agglomération clé – mais de la question de l’entretien d’une voie déjà préétablie. Demandez à un quelconque conducteur de dresser la liste des risques techniques encourus par un véhicule automobile : silent blocks, transmissions, amortisseurs… La liste serait longue et… vaine.
Pour une fois, je ne critique pas les betax, car même eux, contraints, font comme s’ils roulaient sur des œufs. Nids de poules, un peu partout. Ralentissements forcés et inéluctables de la circulation.
Et parfois, malgré les trous, on remarquera les aménagements sur les côtés, sur les trottoirs, rétrécissant la chaussée. Un ami qui a beaucoup voyagé, un jour, m’avait dit en constatant les anomalies relatives aux voies principales d’ici : « dans toutes les grandes villes développées que j’ai eu l’occasion de visiter, j’ai remarqué la volonté urbaniste d’agrandir les voies routières… ». Localement, une formule magique bien appropriée pour soulager la circulation devenue maladive peut-être, on n’en sait rien.
Nullement toute tracée
Il y a l’angoisse de la page blanche. Cette phobie de texture indicible commune à tous les professionnels de l’écriture. La peur de n’avoir rien à coucher sur le papier, l’appréhension intestinale et absolument intime de ne pas être à même d’aligner des mots conformément à sa pensée, aux multiples attentes (car qui dit professionnel de l’écriture entend forcément un public à l’affût des subtiles contorsions de la pensée prolongées sur le papier gratté par la plume ou sur un clavier…). Parfois, pour certains, la peur de ne pas remplir le quota de nombre de mots, ou plus artistique (plus narcissique aussi, assurément), la peur de ne pas retrouver à travers les interstices des lignes et des courbes des mots tracés la lueur soudaine inspirée à la genèse du manuscrit… Tout ça.
Et puis, il y a aussi les récurrences, les retours quasi pathologiques sur les mêmes figures, les mêmes thématiques ; d’aucuns fins observateurs parleront, sans ambages, d’images ou de représentations symboliques obsessionnelles. Il est ce précepte technique de la critique des écrits qui consiste, dans l’étude d’une réalisation et de son auteur, de s’intéresser à ces éléments qui reviennent répétitivement. Les yeux avertis reconnaîtront toujours les contours, les tracées, les encrages, les agencements chromatiques d’un dessinateur, d’un peintre. Les oreilles initiées ou passionnées décèleront infailliblement les accords, les temps, les rythmes particuliers qui singularisent, racontent même parfois, un musicien, un band, l’esprit sensible  et éveillé aux écrits, à la poétique littéraire (et j’affirme que ça existe dans certains textes journalistiques!), reconnaissent les oscillations rhétoriques, réflexives propres à une signature…
On notera que je parle souvent du flux urbain, de la circulation… Non pas parce qu’il est dans ma nature rédactionnelle de râler et d’user de la plume comme un vecteur catharsitique ; mais bien parce qu’il y est bien question de culture, d’une dynamique aux substances éclectiques, désormais en perpétuels mouvements et transformations. Le flux routier avec ses réglementations a priori, axes où se rencontrent la charrette à zébus, le pousse- pousse d’un Moyen âge encore vivace  et la Ford Mustang dernier modèle, le 4×4 fun last wave définissant dans le réel les multiples vitesses et dimensions de nos sociétés actuelles, lieux inévitables de multiples interactions identitaires, culturelles, plus pragmatiques, tangibles, réelles, quotidiennes, moins élitistes que les voies numériques de communications et d’échanges des Ntics, espaces de tensions ou espaces d’évasions extrêmes et/ou  ultimes… C’est bien pour ça que je parle souvent de nos voies de circulation.
Andrian Ndzack