mardi 21 janvier 2014

Semaine du 13 janvier 2013 // paru dans Midi Madagasikara

Météo : Pas de danger de crue à Antananarivo


Les rues de Tanà souffrent particulièrement de l’humidité due à la pluie et se dégradent très rapidement. (Photo d’archives)
Les rues de Tanà souffrent particulièrement de l’humidité due à la pluie et se dégradent très rapidement. (Photo d’archives)
Après une semaine sans pluie la semaine dernière, la capitale renoue à nouveau avec les journées pluvieuses, avec la progression de la masse nuageuse qui a généré de fortes précipitations dans la partie Nord-Ouest de la Grande Ile.
Depuis hier, la pluie rythme à nouveau le quotidien des Tananariviens et les prochains jours pourraient bien être aussi pluvieux d’après les prévisions météorologiques. Il n’y a, toutefois, pas encore de danger de crue dans la plaine d’Antananarivo pour l’instant. Le bulletin hydrologique en date d’hier le confirme : à 8 h du matin, à l’échelle d’Anosizato, l’Ikopa affiche un niveau d’eau de 0,03 m. Le niveau y est monté de 0,03 m en 24 h et continuera à monter durant les 12 heures qui allaient suivre. La cote d’alerte de menace de danger à cette station est de 3 m. Quant à la station de Bevomanga, l’Ikopa y affiche un niveau de 1,78 m soit une montée de 0,02 m en 2 4h et continuera à monter durant les 12 heures. Ici, la cote d’alerte de menace de danger est de 4m. Bref, la marge de sécurité est plus que confortable.
La rivière Sisaony, observée à l’échelle d’Ampitatafika, quant à elle, affiche un niveau de 0,15 m. Le niveau y est monté de 0,01 m en 24 h et continuera à monter durant les 12 heures tandis que la rivière Mamba, observée à Ambohidroa, affiche un niveau de 1 247,03 m, soit une montée de 0,13 m en 24 h. Rappelons que l’échelle des alertes comporte trois niveaux. Outre le niveau zéro qui indique qu’il n’y a pas d’alerte de danger, le niveau « 1 » indique une menace de danger et le niveau « 2 », un danger déclaré. Pour l’heure, il n’y a aucune crainte à avoir en matière de crues dans la plaine d’Antananarivo, malgré l’existence d’un certain nombre de quartiers régulièrement inondés à la première grande averse. Il s’agit d’un tout autre problème, résultant du faible débit d’évacuation des eaux pluviales, les canaux d’évacuation dont la dimension ne suffit déjà plus pour absorber la quantité d’eaux de pluie dans certaines localités, sont par ailleurs, constamment bouchés.
Hanitra R.

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