Association Akamasoa : Un nouveau lycée Manantenasoa et peut-être une université, bientôt
Un nouveau lycée de l’association Akamasoa du Père Pedro vient d’être inauguré samedi dernier. Composé de 12 salles de classe, ce lycée sis à Manantenasoa, vient renforcer le premier déjà en place avec cinq autres écoles et quatre collèges. Fruit d’un partenariat entre l’association Akamasoa, l’association des Amis du Père Pedro de la Réunion et la Région Réunion qui a octroyé une subvention de 300 000 euros, ce lycée permettra à plusieurs centaines de lycéens de poursuivre leur scolarité jusqu’au bac. L’association Akamasoa en a déjà construit une partie, soit quatre classes ayant permis d’accueillir quelque 120 élèves, grâce à des dons. La subvention d’investissement octroyée par la Région Réunion, après la demande qui lui a été adressée en novembre 2012 par le président de l’Association des Amis du Père Pedro de La Réunion, a permis d’achever le projet jusqu’à son terme. Le voici maintenant totalement opérationnel car cette subvention a permis de réaliser l’aménagement du lycée et du terrain de hand-ball, la construction et l’aménagement d’une bibliothèque, la construction de 2 terrains de basket-ball bitumés, d’un laboratoire et d’une salle des professeurs ainsi que des douches, des sanitaires, de la clôture du complexe et de la route d’accès. L’inauguration de samedi dernier a été l’occasion pour tous, de saluer la célérité avec laquelle ce projet a été réalisé. La Fondation Telma a, elle aussi, apporté sa contribution en dotant le nouveau lycée Manantenasoa de 10 ordinateurs et d’une connexion Internet Wimax à très haut débit. Et afin de ne pas s’arrêter en si bon chemin, l’association Akamasoa envisage sérieusement de construire un établissement d’enseignement supérieur sur place.
Hanitra R.
Un nouveau lycée de l’association Akamasoa du Père Pedro vient d’être inauguré samedi dernier. Composé de 12 salles de classe, ce lycée sis à Manantenasoa, vient renforcer le premier déjà en place avec cinq autres écoles et quatre collèges. Fruit d’un partenariat entre l’association Akamasoa, l’association des Amis du Père Pedro de la Réunion et la Région Réunion qui a octroyé une subvention de 300 000 euros, ce lycée permettra à plusieurs centaines de lycéens de poursuivre leur scolarité jusqu’au bac. L’association Akamasoa en a déjà construit une partie, soit quatre classes ayant permis d’accueillir quelque 120 élèves, grâce à des dons. La subvention d’investissement octroyée par la Région Réunion, après la demande qui lui a été adressée en novembre 2012 par le président de l’Association des Amis du Père Pedro de La Réunion, a permis d’achever le projet jusqu’à son terme. Le voici maintenant totalement opérationnel car cette subvention a permis de réaliser l’aménagement du lycée et du terrain de hand-ball, la construction et l’aménagement d’une bibliothèque, la construction de 2 terrains de basket-ball bitumés, d’un laboratoire et d’une salle des professeurs ainsi que des douches, des sanitaires, de la clôture du complexe et de la route d’accès. L’inauguration de samedi dernier a été l’occasion pour tous, de saluer la célérité avec laquelle ce projet a été réalisé. La Fondation Telma a, elle aussi, apporté sa contribution en dotant le nouveau lycée Manantenasoa de 10 ordinateurs et d’une connexion Internet Wimax à très haut débit. Et afin de ne pas s’arrêter en si bon chemin, l’association Akamasoa envisage sérieusement de construire un établissement d’enseignement supérieur sur place.
Hanitra R.
A l’approche des fêtes : Explosion du marché informel
Les marchands ambulants voient leur nombre quasiment doubler dès les premiers jours de décembre. L’an dernier, ils ont dépassé le cap des 1500 marchands des rues, inondant Behoririka, Analakely, Soarano et les environs. Ailleurs, les petits commerces ponctuels, à l’occasion des fêtes de fin d’année sont tout aussi en grand nombre : fournisseurs en ligne de charcuteries et de pâtisseries, marchands ambulants de volailles, d’articles d’habillement et d’accessoires, couturières à temps partiel, et bien d’autres. Il s’agit d’une véritable explosion des activités dans le secteur informel à l’approche des fêtes. Les secteurs de l’alimentation et de l’habillement sont les plus concernés. Avec un taux de chômage record depuis environ cinq ans, tant chez les jeunes que chez la tranche d’âge intermédiaire, toutes les occasions sont saisies pour gagner un peu d’argent. Pour cela, on se lance dans toutes les activités susceptibles de générer des profits, aussi modestes soient-ils. C’est ainsi que nombre de personnes, chômeurs ou non, exercent de manière occasionnelle, le temps des fêtes, des activités commerciales en marge de toute réglementation. Les gains n’étant pas suffisamment attrayants le reste de l’année, pour inciter ceux qui les exercent à le faire de manière permanente, ces commerces informels ponctuels disparaissent au terme de la période des fêtes de fin d’année, mais permettent de gagner suffisamment en trois semaines, l’équivalent de plusieurs mois de salaire.
En marge de l’informel, certains secteurs plus réglementés permettent aux commerçants occasionnels de profiter également de la période des fêtes. Tel est le cas à Antananarivo, pour le Bazar de Noël organisé par les municipalités, autorisant l’occupation pendant environ deux semaines, d’un espace réservé au marché hebdomadaire. Mais généralement, ces espaces ne trouvent pas toujours preneurs, par crainte d’une fréquentation trop faible des clients. D’où la préférence pour l’informel, une véritable économie parallèle qui supplante le formel.
Hanitra R.
Les marchands ambulants voient leur nombre quasiment doubler dès les premiers jours de décembre. L’an dernier, ils ont dépassé le cap des 1500 marchands des rues, inondant Behoririka, Analakely, Soarano et les environs. Ailleurs, les petits commerces ponctuels, à l’occasion des fêtes de fin d’année sont tout aussi en grand nombre : fournisseurs en ligne de charcuteries et de pâtisseries, marchands ambulants de volailles, d’articles d’habillement et d’accessoires, couturières à temps partiel, et bien d’autres. Il s’agit d’une véritable explosion des activités dans le secteur informel à l’approche des fêtes. Les secteurs de l’alimentation et de l’habillement sont les plus concernés. Avec un taux de chômage record depuis environ cinq ans, tant chez les jeunes que chez la tranche d’âge intermédiaire, toutes les occasions sont saisies pour gagner un peu d’argent. Pour cela, on se lance dans toutes les activités susceptibles de générer des profits, aussi modestes soient-ils. C’est ainsi que nombre de personnes, chômeurs ou non, exercent de manière occasionnelle, le temps des fêtes, des activités commerciales en marge de toute réglementation. Les gains n’étant pas suffisamment attrayants le reste de l’année, pour inciter ceux qui les exercent à le faire de manière permanente, ces commerces informels ponctuels disparaissent au terme de la période des fêtes de fin d’année, mais permettent de gagner suffisamment en trois semaines, l’équivalent de plusieurs mois de salaire.
En marge de l’informel, certains secteurs plus réglementés permettent aux commerçants occasionnels de profiter également de la période des fêtes. Tel est le cas à Antananarivo, pour le Bazar de Noël organisé par les municipalités, autorisant l’occupation pendant environ deux semaines, d’un espace réservé au marché hebdomadaire. Mais généralement, ces espaces ne trouvent pas toujours preneurs, par crainte d’une fréquentation trop faible des clients. D’où la préférence pour l’informel, une véritable économie parallèle qui supplante le formel.
Hanitra R.
Assainissement de la ville d’Antananarivo : La CUA appuyée par l’Union Européenne
Après la naissance de sa 1re Vice-PDS, la CUA bouge enfin et apporte effectivement des bonnes nouvelles pour la ville d’Antananarivo.
Peut-on enfin espérer que les ordures qui s’amoncellent à chaque coin de rue de Tana vont être finalement enlevées durant ces temps de fêtes, au moins ? En effet, selon Olga Rasamimanana qui vient juste d’être nommée 1re Vice-PDS de la ville d’Antananarivo, une grande réunion entre des représentants de la CUA et ceux de l’Union Européenne vient d’avoir lieu hier. Une rencontre qui aurait abouti à un appui pour la CUA pour l’assainissement de la ville. Une subvention donc? Une question qui mérite une réponse. Par ailleurs, s’il est question d’un appui financier, l’on ne sait pas encore exactement à quel montant s’élève-t-il. Au moins, elle de rassurer que l’Etat va également faire des efforts pour donner sa contribution. Elle de rappeler : « nous savons tous que cela fait maintenant quelques années que l’Etat n’a pas fait de subventions». Et elle de faire une allusion sur l’existence de dotations complémentaires qui seraient de 2 000 Ar/ habitant, et qui reviendrait au total à trois milliards d’Ariary pour les 1 500 000 habitants de la ville d’Antananarivo, «que l’Etat devrait donner à la CUA ». « Mais qui pourtant », poursuit-elle, «n’a été reçu pour la dernière fois, qu’en 2011 ». Ainsi, elle d’estimer que l’Etat devrait également y mettre les siens afin que la ville retrouve son état d’avant.
5 000 000 d’Ariary. En effet, à moins d’un mois des jours des fêtes, la ville d’Antananarivo est encore plongée dans une insalubrité intense. Une réalité qui saute aux yeux. Les ordures qui s’amoncèlent, les déchets laissés ici et là, les eaux usées qui montent à moindre pluie, les mauvaises odeurs qui empestent. C’est effectivement le décor quotidien de la ville des milles, qui est pourtant la capitale de Madagascar. Un grand besoin d’assainissement s’y impose donc. Et c’est comme on dit, il y a du pain sur la planche, vu le nombre des travaux à faire. Sauf que jusqu’ici, l’on évoque toujours un grand manque d’argent au niveau de la CUA, qui l’empêcherait de mener à bien ses activités. Rien que l’enlèvement des ordures lui couterait 5 000 000 d’Ar par jour, une somme qu’elle n’a pas, selon les explications. Sur ce, Olga Rasamimanana de dire, «seulement 100 des 457 bacs à ordures par jour peut être enlevé jusqu’ici, faute d’argent, vu que l’on a un besoin quotidien de 1 500 l de carburant pour les camions opérationnels ». En tout cas, la CUA, par le biais de sa nouvelle 1ère Vice-PDS, réitère sa volonté de mener à bien les travaux d’assainissement de la ville, malgré ces divers problèmes financiers.
Arnaud R.
Après la naissance de sa 1re Vice-PDS, la CUA bouge enfin et apporte effectivement des bonnes nouvelles pour la ville d’Antananarivo.
Peut-on enfin espérer que les ordures qui s’amoncellent à chaque coin de rue de Tana vont être finalement enlevées durant ces temps de fêtes, au moins ? En effet, selon Olga Rasamimanana qui vient juste d’être nommée 1re Vice-PDS de la ville d’Antananarivo, une grande réunion entre des représentants de la CUA et ceux de l’Union Européenne vient d’avoir lieu hier. Une rencontre qui aurait abouti à un appui pour la CUA pour l’assainissement de la ville. Une subvention donc? Une question qui mérite une réponse. Par ailleurs, s’il est question d’un appui financier, l’on ne sait pas encore exactement à quel montant s’élève-t-il. Au moins, elle de rassurer que l’Etat va également faire des efforts pour donner sa contribution. Elle de rappeler : « nous savons tous que cela fait maintenant quelques années que l’Etat n’a pas fait de subventions». Et elle de faire une allusion sur l’existence de dotations complémentaires qui seraient de 2 000 Ar/ habitant, et qui reviendrait au total à trois milliards d’Ariary pour les 1 500 000 habitants de la ville d’Antananarivo, «que l’Etat devrait donner à la CUA ». « Mais qui pourtant », poursuit-elle, «n’a été reçu pour la dernière fois, qu’en 2011 ». Ainsi, elle d’estimer que l’Etat devrait également y mettre les siens afin que la ville retrouve son état d’avant.
5 000 000 d’Ariary. En effet, à moins d’un mois des jours des fêtes, la ville d’Antananarivo est encore plongée dans une insalubrité intense. Une réalité qui saute aux yeux. Les ordures qui s’amoncèlent, les déchets laissés ici et là, les eaux usées qui montent à moindre pluie, les mauvaises odeurs qui empestent. C’est effectivement le décor quotidien de la ville des milles, qui est pourtant la capitale de Madagascar. Un grand besoin d’assainissement s’y impose donc. Et c’est comme on dit, il y a du pain sur la planche, vu le nombre des travaux à faire. Sauf que jusqu’ici, l’on évoque toujours un grand manque d’argent au niveau de la CUA, qui l’empêcherait de mener à bien ses activités. Rien que l’enlèvement des ordures lui couterait 5 000 000 d’Ar par jour, une somme qu’elle n’a pas, selon les explications. Sur ce, Olga Rasamimanana de dire, «seulement 100 des 457 bacs à ordures par jour peut être enlevé jusqu’ici, faute d’argent, vu que l’on a un besoin quotidien de 1 500 l de carburant pour les camions opérationnels ». En tout cas, la CUA, par le biais de sa nouvelle 1ère Vice-PDS, réitère sa volonté de mener à bien les travaux d’assainissement de la ville, malgré ces divers problèmes financiers.
Arnaud R.
Décembre : Une ambiance de fête sur fond d’embouteillage et d’insalubrité
Premier jour ouvrable de décembre, hier, l’on a déjà pu constater que la période de fête débute déjà avec son lot d’embouteillage, comme chaque année.
Décembre est la période des achats et tous les magasins et boutiques se sont déjà préparés à cette période. Les revendeurs issus des régions, sont actuellement en plein achat, si d’autres ont déjà renouvelé leur stock, pour espérer revendre le plus d’articles possibles pour Noël. La période est également celle des achats pour les particuliers, mais force est de constater que les budgets sont de plus en plus serrés pour les ménages. Quoi qu’il en soit, les jouets et les articles d’habillement sont les plus recherchés depuis la mi-novembre et les arrivages ne cessent de garnir les rayons des grands magasins. Quant aux produits alimentaires, outre les chocolats et les friandises, les ménages préfèrent ne faire leurs achats que la semaine précédant Noël. Les plus prévoyants commencent néanmoins à passer leurs commandes de bûches de Noël, de volailles et de foie gras.
Désagréments ! Une ambiance de fête, donc, qui débute, mais les tananariviens la vivent dans une atmosphère totalement insalubre. Les problèmes d’enlèvement des ordures ménagères que la municipalité peine à résoudre, faute de budget pour les carburants des camions chargés d’effectuer cette tâche, font que les montagnes d’ordures se forment un peu partout, notamment dans les quartiers les plus peuplés. La période où abondent particulièrement les fruits tels les letchis et les mangues, n’est ainsi pas pour arranger la situation car environ 1000 tonnes d’ordures par jour devraient être enlevées des bacs mais seulement une partie est acheminée vers Andralanitra.
En marge de l’insalubrité, l’autre bémol sera certainement la circulation. Les embouteillages auxquels sont déjà « habitués » les automobilistes dans la capitale, feront désormais place aux bouchons monstres qui paralysent les véhicules et les usagers des transports en commun. La situation ne fera qu’empirer à mesure que les fêtes approchent. A ce moment-là, mieux vaut délaisser voitures et taxi-be, quand c’est possible, pour pénétrer dans le périmètre Analakely-Soarano-Behoririka-Tsaralalàna. L’astuce est de se garer dans les quartiers voisins et de terminer à pied. Mais cela, les tananariviens en ont déjà l’habitude, dès que décembre pointe son nez. Certes, nous n’en sommes pas encore là, mais cela ne saurait tarder !
Hanitra R.
Premier jour ouvrable de décembre, hier, l’on a déjà pu constater que la période de fête débute déjà avec son lot d’embouteillage, comme chaque année.
Décembre est la période des achats et tous les magasins et boutiques se sont déjà préparés à cette période. Les revendeurs issus des régions, sont actuellement en plein achat, si d’autres ont déjà renouvelé leur stock, pour espérer revendre le plus d’articles possibles pour Noël. La période est également celle des achats pour les particuliers, mais force est de constater que les budgets sont de plus en plus serrés pour les ménages. Quoi qu’il en soit, les jouets et les articles d’habillement sont les plus recherchés depuis la mi-novembre et les arrivages ne cessent de garnir les rayons des grands magasins. Quant aux produits alimentaires, outre les chocolats et les friandises, les ménages préfèrent ne faire leurs achats que la semaine précédant Noël. Les plus prévoyants commencent néanmoins à passer leurs commandes de bûches de Noël, de volailles et de foie gras.
Désagréments ! Une ambiance de fête, donc, qui débute, mais les tananariviens la vivent dans une atmosphère totalement insalubre. Les problèmes d’enlèvement des ordures ménagères que la municipalité peine à résoudre, faute de budget pour les carburants des camions chargés d’effectuer cette tâche, font que les montagnes d’ordures se forment un peu partout, notamment dans les quartiers les plus peuplés. La période où abondent particulièrement les fruits tels les letchis et les mangues, n’est ainsi pas pour arranger la situation car environ 1000 tonnes d’ordures par jour devraient être enlevées des bacs mais seulement une partie est acheminée vers Andralanitra.
En marge de l’insalubrité, l’autre bémol sera certainement la circulation. Les embouteillages auxquels sont déjà « habitués » les automobilistes dans la capitale, feront désormais place aux bouchons monstres qui paralysent les véhicules et les usagers des transports en commun. La situation ne fera qu’empirer à mesure que les fêtes approchent. A ce moment-là, mieux vaut délaisser voitures et taxi-be, quand c’est possible, pour pénétrer dans le périmètre Analakely-Soarano-Behoririka-Tsaralalàna. L’astuce est de se garer dans les quartiers voisins et de terminer à pied. Mais cela, les tananariviens en ont déjà l’habitude, dès que décembre pointe son nez. Certes, nous n’en sommes pas encore là, mais cela ne saurait tarder !
Hanitra R.
Route Digue : Deux dates de fin de travaux pour un seul chantier encore inachevé
La longue et meurtrière période transitoire dirigée par le trop jeune Andry Nirina Rajoelina aura été également marquée par beaucoup trop d’anomalies dans le domaine de l’octroi de marchés publics.
« Date de fin des travaux selon contrat: 29 novembre 2013 » Le panneau affichant les détails techniques des travaux relatifs à la réparation de l’ouvrage sur RN 58 A au PK 11 X 980 indique qu’à l’heure actuelle le chantier devait normalement être bouclé. Il s’agit pour être plus précis de la construction d’un dalot sur une portion de la route digue, juste après Infinity Auto. Et pourtant ce n’est pas encore le cas puisque au grand étonnement des usagers, la route y est encore coupée. Ce qui oblige les automobilistes à emprunter une déviation. Et ce, depuis 5 mois puisque les travaux avaient débuté au mois de juin dernier.
Embouteillage. Et ce qui est d’autant plus étonnant concernant ce chantier, c’est qu’il y a déjà deux dates de fin de travaux. La première le 29 octobre 2013 et la deuxième le 29 novembre 2013 (voir nos photos). Autrement dit, il y a eu un avenant, pour une raison ou une autre. Mais ce qui est étonnant c’est qu’après déjà un mois de retard, les travaux ne sont pas encore finis. Provoquant ainsi un embouteillage monstre sur cette portion de route pendant les heures de pointe.
Privilégiés. Cette anomalie au niveau du délai de bouclage de ces travaux témoigne en tout cas du flagrant disfonctionnement du marché public malgache miné par la corruption surtout depuis l’ère transitoire de Andry Rajoelina où les proches de la Présidence notamment sont privilégiés en matière d’octroi de chantier accordé pour la plupart, de gré à gré. L’on apprend d’ailleurs sur ce point que si Antananarivo n’a pas encore son hôpital « manarapenitra », c’est qu’il parait que des matériels fournis par un fournisseur proche d’Ambohitsirohitra ne sont pas aux normes et auraient été refusés par l’architecte de cet hôpital dont l’inauguration n’a toujours pas eu lieu. Un scandale de plus pour la transition qui a surtout enrichi une minorité et appauvri l’immense majorité de la population.
R.Edmond
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