Sur une production totale de 160 000 m3, seuls 90 000 m3 sont comptabilisés. Cette déclaration d’Henri Ravalisoa, directeur de la production eau Tana à la Jirama, montre l'existence d’anomalies.
Une opération de ratissage menée dans la zone ouest, du côté de Fenoarivo, Ampitatafika, Itaosy et Ambohidrapeto, a permis de détecter 1 839 anomalies techniques et 555 anomalies de gestion ou branchements illicites sur une totalité de 9 000 abonnés.
Les anomalies techniques comprennent les fuites souterraines et les compteurs qui ne sont pas répertoriés par la Jirama. Une telle opération est actuellement déclenchée dans la partie sud, de la zone Forello à Iavoloha. Des mesures ont été prises face à cette situation.
«Les branchements illicites concernent surtout les gros consommateurs, par exemple les ménages qui ont des piscines. C'est pourquoi nous avons lancé des opérations de ratissage en partenariat avec le WSUP (Water & Sanitation for the Urban Poor). En outre, nous avons procédé à une régularisation de la situation pour les compteurs qui ne sont pas répertoriés, les fuites souterraines ont été détectées et les conduits vétustes qui les ont favorisées, ont été remplacés», indique Henri Ravalisoa.
Une nouvelle station
La Jirama prévoit, en effet, de remplacer un kilomètre de conduits par mois, avec un objectif de 26 kilomètres au total. D'après les explications de Justin Ranivoson, chef de département distribution eau, cette activité de remplacement de conduits devra permettre de réduire les pertes en eau et donc de gagner au moins 15 000 m3 par jour.
Les investissements de la Jirama dans ce secteur ne se limitent pas à ces deux actions. Pour améliorer la desserte en eau, des infrastructures ont été installées, dont la station de pompage étage eau à Mandroseza pour la zone nord-ouest avec une capacité de 62 000 m3 par jour, opérationnelle depuis 2010.
Un nouveau raccordement du conduit dénommé DN 600 a été mis en place afin d'améliorer la sortie des eaux au niveau de Mandroseza pour améliorer la desserte sur Ambatomaro, Ambohimangakely et Ambohidratrimo. Ce dernier devrait être opérationnel vers mi-novembre. Une station de surpression a été également créée à Ambatondratrimo pour alimenter Itaosy et Ambohidrapeto.
«Il y eut des moments où les habitants d'Ambohidrapeto étaient sans eau pendant vingt-quatre heures. Mais avec l'installation de cette station, la situation s'est améliorée. Toutefois, les travaux ne sont pas encore totalement achevés. La Jirama prévoit de mettre en place une deuxième pompe à Anosizato afin d'optimiser le fonctionnement de ce réservoir. »
Une station de traitement est en cours de construction à Faralaza-Talatamaty. À la fin des travaux, elle devra produire 10 000 m3 par jour et alimentera toute la partie zone nord-ouest, à savoir Ambohidratrimo, Ivato et Talatamaty. Le réseau du centre-ville qui sera alors moins saturé, améliorera aussi la desserte.
ÉDUCATION
La scolarisation attire peu
Les enfants sont toujours attirés par les tableaux d’affichage des EPP.
Certaines écoles primaires publiques (EPP) de la capitale appellent les parents à scolariser leurs enfants. Le droit d'inscription dans certaines EPP dépasse 20 000 ariary.
Des EPP appellent à la scolarisation. À quatre jours de la rentrée scolaire 2013-2014, certaines EPP n'ont pas encore bouclé leurs effectifs. Dans celle Andravoahangy, des places sont encore libres d'autant que le nombre d'élèves ne cesse de diminuer à chaque rentrée selon une indiscrétion au sein de cette école, hier.
«Jusqu'à maintenant, on fait appel aux parents de scolariser leurs enfants parce que l'inscription et la réinscription n'enregistrent que peu d'élèves, depuis l'année précédente. Cependant, la capacité pouvait accueillir cinq cent élèves, alors que trois cent quatre-vingt ont été inscrits. Pour la rentrée de ce lundi, deux cent quatre-vingt élèves sont inscrits jusqu'à maintenant pour la capacité d'accueil de cinq cent», a révélé la même source. Alors que vers la fin du mois d'août, le ministère de l'Éducation nationale (MEN) a procédé à la campagne nationale de l'éducation dont le budget alloué est d'environ 500 millions d'ariary.
Il s'agit d'une campagne de communication et de sensibilisation à travers les médias, les spectacles,...pour attirer plus d'adhérents à
l'école.
Laisse à désirer
Un budget qui aurait pu alléger les charges parentales notamment les cotisations pour le paiement des enseignants FRAM qui avoisine les 20 000 ariary par élève. À cela s'ajoute les fournitures scolaires qui coûtent jusqu'à 80 000 ariary pour un élève d'une EPP. La «gratuité de l'éducation» figure souvent dans les discours des hauts responsables du ministère de tutelle mais l'action concrète laisse à désirer. Pascal Rabetahina, secrétaire général du MEN explique que le remboursement de 2000 à 5000 ariary promis par son ministère ne sera pas rendu aux parents mais sera versé dans la caisse école pour le fonctionnement de celle-ci. Une explication qui risque de décevoir les parents attendant de se faire rembourser par le ministère.
Michella Raharisoa
Jeudi 03 octobre 2013
FITATERANA
Haverina indray ny fahazoan-dàlana
Tsy nanafina ny zava-maharary azy nanoloana ny minisitera mpiahy teny Antanimena, omaly, ny mpitatitra
Tsy nahaleo dohika ny mpitatitra ny minisiteran'ny Fitaterana. Tsy naatony indray ny fanomezana fahazoan-dàlana hanao asa fitateram-bahoaka.
Nitroatra. Naneho ny tsy fankasitrahany ireo mpitatitra isam-paritra nandritra ny fihaonany tamin'ny tompon'andraikitry ny minisitera, teny Antanimena, omaly. Izany dia vokatry ny fanapahan-kevitra noraisin'ity farany fa hampiato ny fanomezana fahazoan-dàlana hanao asa fitaterana raha tsy manome an-tsoratra ny isan'ny mpitatitra sy ny fiara miasa isaky ny kaoperativa.
Novakian'izy ireo bantsilana tamin'izany fa toa misy olana eo amin'ny minisiteran'ny Fitaterana sy ny sampandraharaha misahana ny fitaterana an-tanety (ATT), ka tokony vahana. Isan'ny nangatahan'izy ireo koa ny famerenana amin'ny laoniny indray ny fanomezana fahazoan-dàlana hanao asa fitaterana.
« Tsy andraikitray mpitatitra ny manome an’ny minisitera ny isan'ny mpitatitra sy ny fiara fa anjara asan'ny ATT. Mangataka ny hisokafan'ny fanomezana fahazoan-dàlana izahay satria sahirana ara- bola», hoy ny fanazavan-dRakotondrafara Frédinard, filohana kaoperativa iray ao amin'ny zotra nasionaly.
Nanaiky tsy fidiny
Nanaiky ny hamerina indray amin'ny laoniny ny fanomezana fahazoan-dàlana ny minisitera noho ny faneren'ny mpitatitra. « Tolo-tànana amin'ny maha-mpiasa ifotony anareo, izay mahalala ny tena isan'ny mpitatitra sy ny fiara miasa no nangatahanay, kanefa rehefa tsy mety aminareo izany dia tsy maninona. Tsy hanery anareo hanome izany izahay ary tsy hanasazy anareo, fa izay kaoperativa vonona hanome izany dia raisinay an-tanan-droa. Fantaro anefa fa tsy afaka manatsara ny tontolon'ny fitaterana isika raha tsy manana isa fototra », hoy ny tale jeneralin'ny minisiteran'ny Fitaterana, Rajoelison Rado rehefa tena tsy nahaleo dohika ny mpitatitra.
Volana Rakotoharimanana
Jeudi 03 octobre 2013
ANKATSO
Une manifestation vire en échauffourée
Quelques étudiants, obligés de s’accroupir, arrêtés par l’Emmo-reg à Ankatso, hier
La manifestation des étudiants pour réclamer leurs bourses a dégénéré
en affrontements avec les forces de l'ordre. La situation risque de rester sans solution.
Comme à l'accoutumée depuis la crise, l'année universitaire est perturbée. Hier, sept véhicules de marque Sprinter ont conduit les étudiants de l'École supérieure polytechnique de Vontovorona à Ankatso, où ils ont décidé de manifester. Les étudiants réclament les arriérés de trois mois de leurs bourses plus les frais d'équipement.
Arrivés sur l'esplanade de l'université d'Antananarivo, les futurs polytechniciens ont tenté de perturber les cours dans les facultés. Ils ont réussi à convaincre quelques étudiants manifestants alors que d'autres ont été contre. C'est là qu'a commencé la tension qui a conduit les forces de l’ordre de l'État-major mixte opérationnel de la région Analamanga (Emmo-reg) à intervenir.
Des bombes lacrymogènes ont été lancées en réponse aux jets de pierres des étudiants qui se trouvaient dans l'enceinte du campus. Résultats, cinq d'entre eux auraient été arrêtés en début d'après-midi, selon les étudiants, mais l'Émmo-rég a réfuté ce nombre pour avancer deux. Les forces de l'ordre ont aussi justifié leur opération.
Franchise universitaire
«Les manifestants profitent de la franchise universitaire pour lancer des pierres, provoquant des dégâts matériels. En tant que forces de l'ordre, nous ne pouvons pas regarder sans réagir ces fauteurs de troubles qui causent des dégradations », a souligné un élément de l'Emmo-reg.
L'affrontement n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a de suite pris des dispositions. «Nous avons réuni les leaders des étudiants pour leur annoncer que le ministère des Finances et du budget ne peut accorder que deux mois de bourses sans équipement. Le calendrier sera affiché dans chaque établissement. Les étudiants de Vontovorona, même si leur rentrée s’est faite en dernier, auront leurs bourses mercredi», a assuré le secrétaire général, Gatien Horace.
Mais les étudiants ne partagent pas cette idée de bourses de deux mois. Ceux de l'université d'Antananarivo menacent de rejoindre les manifestants de Vontovorona, pour la même cause, d'autant que leur ultimatum a expiré, hier.
Michella Raharisoa
Mardi 01 octobre 2013
FAMPIELEZAN-KEVITRA
Tsy manara-penitra ny fametahana afisy
Aleon'ny mpametaka afisy manao izany amin'ny toeran-kafa toy izay eny amin'ireo fafana efa natokana ho an'ny kandidà
Hita eny amin'ny toerana rehetra ny afisin'ireo kandidà, na dia efa misy aza ny fafana natokana amin’izany. Efa nampahafantarina ny toerana tsy azo anaovana izany.
Zatra fiainana mandeha ho azy. Na efa misy aza ireo fafana izay toerana manokana natao ametahana peta-drindrina sy afisin'ny kandidà amin'izao fampielezan-kevitra izao, dia mbola maro ihany ny mametaka izany eny amin'ny rindrina sy toerana hafa.
« Efa nisy ny fampahafantarana sy ny fanazavana nomena ny kandidà mahakasika izany, ka tokony efa samy mahafantatra ny ataony », hoy Rakotondrazaka Fano, mpampiaka-tenin'ny Vaomieram-pirenena misahana ny fifidianana (Cenit).
Efa nampahalalana mazava ireo kandidà, mialohan'ny fampielezan-kevitra, fa tsy azo atao ny mametaka afisy amin'ny fefy, ny rindrin'ny tranom-panjakana, ny trano fivavahana ary ny tranon'ny kolontsaina.
Tsy azo atao koa ny mametaka izany eny amin'ny toeran-java-kanto voa-janahary sy ny faritra manan-tantara, ary ny toerana manana endrika siantifika. Eo ihany koa ny tsy fahazoana mametaka izany eny amin'ny toerana mitahiry lova-tsofina sy ireo faritra mampitolagaga, toa ny farihin'i Tritriva ohatra. Ary farany tsy azon'ny kandidà atao ny mametaka izany eny amin'ny toerana fanaovana dokam-barotra.
Fahazoan-dàlana
Marihina fa mila fahazoan-dàlana amin'ny tompon'ny toerana ny fametahana izany eny amin'ny faritra ankoatran'ireo voalaza ireo. Raha toa ka andrin-jiro no ametahana izany dia tokony haka alàlana amin'ny orinasa Jirama, ary raha eny amin'ny toerana natokana hijanonan’ny taksibe kosa dia mila maka fahazoan-dàlana manokana any amin'ny kaominina. Toy izany ihany koa raha amin'ny tambohon'olontsotra te-hametaka peta-drindrina misy ny sarin'ny kandidà dia amin'ny tompon'ilay toerana no tokony maka alàlana.
Raha ny fanazavana nomen'ny Cenit anefa, dia isaky ny kaominina amin'ny renivohi-paritra sy ny tanàn-dehibe, ary ireo toerana ifamezivezen'ny olona maro no tena natokana asiana ireny fafana manokana fametahana afisy ireny fa tsy isaky ny fokontany akory. Mirefy 1m 20 avy ny anjaran'ny kandidà tsirairay saingy mbola vitsy anefa izy ireo no mampiasa izany, ka mipetra-potsiny, ary lasa misy manimba ny ankamaroan'izy ireo.
Ihony Rasolomalala
Mardi 01 octobre 2013
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