lundi 7 octobre 2013

Semaine du 30 septembre 2013 // paru dans Midi Madagasikara

Ambohijatovo : Un «village» de «4’mi» en plein centre ville

Les « 4’mi » qui vivent dans ces abris de fortune, ont constitué une petite communauté en marge de la société. (Photo Yvon RAM)
Ce sont des abris de fortune faits de cellophanes, de cartons ou de bouts de tissus. Assez peu exposés au regard des passants, mais qui abritent plusieurs dizaines de personnes, adultes et enfants. Ils ont… élu domicile sur le côté gauche du tunnel d’Ambohijatovo en allant vers Antsahabe, sur un espace de terrain à fort dénivelé et peu fréquenté. Un véritable « village » de 4’mi, en réalité, puisque les occupants de ces abris dormaient dans les tunnels environnants, sous les arcades d’Analakely ou sur les trottoirs du centre ville. Chassés de ces lieux, ils ont trouvé l’endroit idéal pour se réfugier.
Mais la présence de ce groupe de familles n’est pas pour rassurer les habitants des quartiers environnants et certains passants, en raison de l’état d’insalubrité extrême des lieux. L’endroit dégage, en effet, une odeur nauséabonde d’excréments humains, les espaces autour des abris faisant office de toilettes à ciel ouvert. Par ailleurs, la crainte d’insécurité gagne les populations riveraines et les usagers de la petite ruelle qui passe à quelques mètres de ce petit « village » dans la ville. En effet, il arrive que des riverains surprennent des enfants, mais aussi des adultes s’amuser à jeter des pierres sur les véhicules qui passent en contrebas, à l’entrée du tunnel d’Ambohijatovo, cassant des pare-brise ou cabossant des toits de voitures. De même, de moins en moins de passants osent emprunter la petite ruelle qui avoisine cet endroit, par crainte de se faire agresser ou de tomber nez à nez avec des détrousseurs. Les riverains ne peuvent s’empêcher d’associer la présence de ces familles de sans abris avec les faits d’agression de passants qui surviennent aux alentours, voire, à l’intérieur du tunnel, la nuit. Jusqu’à maintenant, ces familles continuent de vivre leur vie de sans-abri. Le jour, ils exercent diverses activités au grand marché d’Analakely : certains font de la mendicité leur activité principale, d’autres sont des gardiens de parkings, porteurs ou vendeurs de sachets plastiques. Le soir, ils retrouvent leur refuge. Jusqu’au lendemain.
Hanitra R.
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Education primaire : La (re) scolarisation des enfants, difficile sans allégement des frais d’inscription

Le taux de scolarisation des enfants au primaire avait pourtant déjà dépassé le cap des 90 % il y a quelques années, avant la crise. (Photo d’archives)
50 000 nouvelles inscriptions sont attendues dans les écoles primaires publiques (EPP) à la prochaine rentrée qui aura lieu ce mois d’octobre. Tel est l’objectif fixé dans le cadre de la campagne de sensibilisation pour la scolarisation des enfants, lancé en août.
Actuellement, plus de 1,5 million d’enfants en âge d’être scolarisés en primaire sont exclus du système éducatif en raison des difficultés rencontrées par les ménages. Depuis le début de la crise de 2009, en effet, les abandons scolaires se multiplient, et des enfants déjà scolarisés se retrouvent à nouveau en dehors de l’école. La mise en œuvre depuis le mois d’août, de la campagne de sensibilisation pour la scolarisation des enfants au primaire a pour objectif de redresser la barre et parvenir à repêcher des enfants concernés par l’abandon scolaire pour qu’ils reviennent à l’école et pour encourager, par ailleurs, la scolarisation des enfants qui ont atteint l’âge d’entrer en classe primaire, soit l’âge de six ans.
Difficultés. Du côté des parents, cependant, la tâche ne s’annonce pas facile et les inscriptions restent insuffisantes au regard des enfants qui ne retrouveront pas, cette année encore le chemin de l’école. Le problème réside depuis quelques années au niveau du paiement des droits d’inscription dans les EPP et de la cotisation pour le paiement des salaires des enseignants FRAM. Car, concernant les fournitures scolaires, les parents peuvent se débrouiller tant bien que mal, et comptent sur les distributions de kits scolaires effectuées par différents organismes de bienfaisance, outre ceux remis par le ministère de l’Education Nationale avec l’aide des partenaires. Cette année, avec la mise en œuvre de cette campagne spéciale pour la scolarisation des enfants en primaire, des parents s’attendent à ce que les frais d’inscription soient allégés. Nombre d’entre eux souhaitent même que l’accès à l’EPP soit totalement gratuit pour les enfants issus de familles défavorisées. Car la plupart des enfants non scolarisés sont issus de ménages en grande difficulté financière, voire dans une situation d’extrême pauvreté, souvent monoparentaux avec la mère comme seule personne subvenant aux besoins de la famille.
Travail des enfants. Vivant avec moins de Ar 3 000 par jour, ces familles ne sont pas en mesure de payer des frais d’inscription au-delà de Ar 10 000 par enfant à scolariser. Cette situation pousse ces familles à retirer les enfants de l’école et favorise parallèlement le travail des enfants. « Mes 5 enfants allaient tous à l’école auparavant, car là-bas, ils mangeaient à leur faim à la cantine. Au moins, une fois par jour, ils mangeaient normalement car à la maison, ce n’est pas toujours le cas. Mais quand la cantine a été fermée quelque temps après le début de la crise, je ne les ai plus envoyés. Ils m’aident dans mes activités et contribuent à faire rentrer de l’argent pour nourrir la famille », explique une mère de famille dans l’Atsimondrano. Elle élève seule six enfants dont cinq étaient scolarisés. Actuellement, tous ont abandonné l’école. Leur mère n’envisage pas de les réinscrire à l’EPP, ni au CEG (collège d’enseignement général) pour les deux plus âgés, car pour cela, elle doit réunir au minimum, la somme de Ar 100 000 pour les frais d’inscription et le strict minimum en fournitures scolaires. Une somme hors de sa portée…
Hanitra R.
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Ankatso : Les étudiants durcissent le ton

Les éléments de l’EMMOREG étaient bien sûr sur place !
Encore une journée d’échauffourée, hier, à Ankatso, où des pneus ont brûlé et des manifestants arrêtés par les forces de l’ordre.
Les étudiants de l’école supérieure polytechnique de Vontovorona sont à nouveau venus à Ankatso, hier matin, pour poursuivre leur mouvement de grève. Cette fois, avec le soutien des étudiants d’Ankatso, ils ont manifesté ensemble bruyamment et en brûlant des pneus à l’aire de terminus des taxi-be à Ankatso. Autour de 10 h 30, la manifestation battait déjà son plein. L’arrivée, peu de temps après, des forces de l’ordre a eu pour effet de disperser aussitôt les manifestants qui se sont repliés à l’intérieur du campus où ils ont été poursuivis à coups de jets de grenades lacrymogènes par les éléments de l’EMMOREG.
Bourses impayées, encore et toujours. Les revendications des étudiants restent inchangées : le paiement d’au moins trois mois de bourses d’études, avec les allocations d’équipement. Ce qui n’est pas encore à l’ordre du jour du côté des autorités universitaires et ministérielles. Du moins, jusqu’à hier. Les derniers pourparlers entre les étudiants de Vontovorona et les responsables ministériels n’ont pas permis de trouver un terrain d’entente entre les deux parties, la proposition faite aux étudiants pour le paiement de deux mois de bourses sans les équipements n’ayant pas satisfait les étudiants polytechniciens. Avis que partagent les étudiants des autres établissements de l’Université d’Antananarivo. « C’est toujours le même scénario qui se répète tous les ans, à croire que les autorités ministérielles le font exprès, car ils savent pertinemment que les étudiants attendent pendant des mois le paiement des bourses, mais ils attendent toujours qu’il y ait grève pour bouger. Cette année, ils nous ont fait patienter plus qu’il ne nous est possible de le faire, car nous arrivons presque à la fin de l’année et des examens ont déjà commencé pour certaines filières. Pourquoi en arriver toujours là à chaque fois ? », s’indignent les étudiants qui affirment « ne plus comprendre le mode de fonctionnement des responsables ».
Caisses vides ?Pour les étudiants, en tout cas, il leur paraît évident que le problème se pose au niveau de la disponibilité de l’argent. « Où est passé l’argent destiné à payer nos bourses car on tente de nous signifier que c’est l’argent qui fait défaut ?», scandent les étudiants manifestants. « L’enveloppe destinée au paiement des bourses devrait normalement figurer dans le budget du ministère. Les bourses sont une faveur qui nous a été accordée au début de l’année universitaire, alors les autorités universitaires et ministérielles doivent tenir leurs engagements, ou alors ne pas sortir des listes de boursiers si le ministère n’est pas en mesure de payer, au lieu de nous tourner en bourrique comme cela ! », ajoutent d’autres étudiants, pour renchérir. Aux dernières nouvelles, 4 autres manifestants ont été interpellés par les forces de l’ordre. Leurs camarades réclament leur libération.
Hanitra R.
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EMMO-REG A ANKATSO : Brutalités sur des étudiants

Deuxième journée mouvementée à l’université. Les militaires ont envahi le campus. Quatre arrestations et une dizaine de blessés.
La tension est montée d’un cran à Ankatso hier. Après la grève des étudiants de Vontovorona, c’était au tour des universitaires issus de la faculté des lettres, et du département DEGS (Droit - Economie - Gestion - Sociologie) de manifester leur colère hier, contre la décision de l’administration, concernant le calendrier du paiement des bourses d’études et des équipements pédagogiques. « Il a été annoncé que la présidence de l’université ne va payer que les deux premiers mois. Par contre nous demandons le paiement de trois mois de bourses avec les équipements. Nous allons continuer notre revendication jusqu’à ce que notre demande soit satisfaite », ont annoncé les manifestants, tout en brandissant des banderoles. Ils ont investi le terminus du bus, tout en bloquant les accès vers l’université et ses environs immédiats avec des moellons et des pneus en feu. Sans tarder, les éléments de l’EMMO-REG sont intervenus pour rétablir l’ordre, mais leur arrivée a été reçue par des jets de pierres et des sifflements.
Afin de disperser les manifestants, les militaires ont été contraints d’utiliser la force. D’où l’utilisation de grenades assourdissantes et lacrymogènes. Un face-à-face entre étudiants et forces de l’ordre qui a transformé le campus universitaire en un champ de bataille. Les hommes en treillis ont même envahi l’enceinte universitaire pour arrêter les meneurs de grève. Une opération brutale dénoncée par les étudiants. Ces derniers se demandent également si « cette intervention militaire dans les espaces universitaires est-elle légitime ? ». Un haut responsable de la gendarmerie d’expliquer que : « Les forces de l’ordre peuvent intervenir dans cet espace couvert par la franchise pour y exercer des missions de police administrative à la demande du président de l’université, ou pour mettre en œuvre les lois relatives à l’ordre public applicables sur l’ensemble du territoire ». Bilan de cet accrochage : quatre étudiants arrêtés, selon les forces de l’ordre, contre sept arrestations d’après les manifestants. Le calme n’était revenu à Ankatso que vers le milieu de l’après midi.
Aina R.
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Panneaux d’affichage : Vandalisme ou vent qui souffle ?

Les panneaux d’affichage ne sont pas tous comme celui-ci.
A Mahamasina ou à Analakely, et même ailleurs, les panneaux d’affichage destinés aux candidats et à leurs partisans, leur servant de support pour placarder leurs affiches, tombent à terre. On ne connaît pas exactement les raisons, et il serait difficile de pointer du doigt quelqu’un, quoique ces panneaux soient certainement fragiles. Car si dans certaines localités, les panneaux d’affichage sont fabriqués à partir de plusieurs planches fortement serrées les unes contre les autres, celles qui sont tombées sont fabriquées à partir de planches tellement espacées que même les candidats ont du mal à coller leurs affiches. Ces panneaux d’affichage sont tombés à genoux, et depuis le début de la semaine, ils se retrouvent un peu éparpillés sur le sol. On ne sait donc pas si c’est le vent qui souffle beaucoup ces derniers jours, qui a fait tomber ces panneaux, ou si ce sont des actes de vandalisme, voire des tentatives de vols. Car à bien y penser, et à voir de près, ces planches peuvent servir et resservir dans d’autres circonstances. Avec un pouvoir d’achat qui s’effrite davantage, et une insécurité ambiante qui plane, les pauvres Malgaches seraient prêts à tout pour quelques Ariary de plus. Et des vols en tout genre, ce n’est certainement pas ce qui manque en ce moment !
Anjara Rasoanaivo
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Sapeurs-pompiers : 95 % des appels de détresse par jour sont des fausses alertes

Les sapeurs-pompiers de Tsaralalàna sont joignables au 118  ou au 033 15 500 86.
Selon les explications des soldats du feu de Tsaralalàna, ils font face quotidiennement à des plaisanteries de la part des habitants de la capitale. Donc, il leur faut passer à des vérifications approfondies avant de quitter la caserne.    
« Nous recevons en moyenne 300 appels de détresse par jour, tout type de secourisme confondu. Mais les 90 à 95 % de ces appels ne sont que des fausses alertes, des plaisanteries», selon le service des appels d’urgence auprès de la caserne des sapeurs-pompiers de Tsaralalàna. C’est effectivement l’une des principales raisons causant le retard des soldats du feu lors des interventions sur les drames dans la capitale, d’après l’Instructeur de Sécurité Incendie et Secourisme, l’Adjudant Jojo Michel Rakotondrazanaka. « Pour éviter des pertes, nous devons faire des vérifications approfondies quand c’est seulement un interlocuteur qui nous informe sur l’existence d’un incendie. Mais il nous arrive fréquemment d’avoir de nombreux appels qui tombent en même temps sur un seul incendie. Et là, nous partons tout de suite », continue-t-il. Et lui de dire, « quand c’est vérifié, nous ne mettons même pas deux minutes à quitter la caserne ». En effet, ces derniers temps, lors des incendies à répétitions à Tana et ses environs, les sapeurs-pompiers ont reçu de critiques venant des citadins à cause de leur retard presque à chaque intervention. Face à tout cela, les soldats du feu de dire: « Nous, en tant que pompiers, il nous est toujours plus facile de combattre le feu à ses débuts. Ainsi, il fait partie de notre intérêt d’arriver au plus vite sur les lieux d’incendie pour faciliter notre travail». En outre, les sapeurs-pompiers d’avancer également que la recrudescence des infrastructures routières, le dérangement causé par la foule trop curieuse, l’emplacement des maisons brûlées, les vols des poteaux et des bouches d’incendie… constituent également les causes majeures des retards lors de ces interventions.
Ne plus construire des cabanes. En effet, selon toujours les explications de Jojo Michel Rakotondrazanaka, pendant les mois de septembre, octobre et novembre, il pourrait y avoir beaucoup plus de risques d’incendie, puisque il fait plus chaud et plus sec. Ce qui favoriserait la propagation rapide du feu. Ainsi, selon lui, la CUA ne devrait plus permettre la construction des cabanes (des petites maisons en bois) dans la capitale. « D’ailleurs, ce n’est pas dans les normes », martèle-t-il. Notons que la caserne des sapeurs-pompiers de Tsaralalàna a neuf véhicules opérationnels, à savoir un fourgon léger, et un fourgon normal pour les interventions sur les incendies moyens, un gros fourgon d’appui, quatre véhicules de 1er secours, et quatre ambulances. Et s’il le faut, ils sont renforcés par ceux des casernes d’Andravoahangy, et ceux d’Anosivavaka. Et à bord de chaque gros véhicule, il existe en moyenne huit hommes. En somme, le corps des sapeurs-pompiers de Tsaralalàna de faire savoir qu’ils sont sous tutelle de la CUA et qu’ils ne sont non plus des devins. « Quand les lieux des drames sont hors zone, nous ne pouvons pas intervenir tout de suite sans avoir eu l’autorisation de la CUA », a-t-on expliqué.
Arnaud R.
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Ankatso : Feux de… broussailles et nouvelles arrestations

Les éléments de l’EMMOREG, postés à Ankatso, pour se préparer à tout débordement. (Photo Nary)
La tension n’est pas retombée, à Ankatso, malgré la sortie du calendrier des paiements des bourses d’études. Il s’agissait de deux mois de bourses sans les équipements promis par les responsables ministériels lors des entretiens avec les étudiants de l’école supérieure polytechnique de Vontovorona il y a quelques jours. Mais cette proposition n’a pas semblé satisfaire les étudiants, lesquels ont à nouveau manifesté au campus, puis sont descendus jusqu’au terminus des taxis-be. Comme les jours précédents où les manifestants sont sortis hors du périmètre du campus, les forces de l’ordre n’ont pas tardé à investir les lieux et jeté des grenades lacrymogènes vers les manifestants. Ces éléments de l’EMMOREG ont pénétré à l’intérieur du campus et poursuivi des étudiants jusqu’à l’esplanade et les espaces alentours, après que des broussailles ont commencé à prendre feu dans les espaces autour du campus, faisant  craindre aux uns et aux autres que les feux ne gagnent les constructions alentours. Les feux ont, finalement fini par être maîtrisés. Pendant que des courses-poursuites entre les éléments de l’EMMOREG et les étudiants se déroulent dans les espaces ouverts de l’université, des séances d’examen se tiennent dans des salles de cours. Des responsables de l’université de demander aux éléments des forces de l’ordre de renoncer à aller plus loin.
Aux dernières nouvelles, trois nouveaux manifestants ont été arrêtés par l’EMMOREG, portant à plus d’une dizaine le nombre d’étudiants manifestants interpellés et gardés à vue, par les forces de l’ordre depuis mardi dernier, début des échauffourées à Ankatso. Comme la veille, les étudiants continuent de réclamer la libération de leurs camarades arrêtés, tout en affirmant ne pas lâcher l’affaire, jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause : le paiement de trois mois de bourses et des équipements.
Hanitra R.
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Etudiants de l’ENS : Place à la grève !

Comme si la grève des étudiants d’Ankatso et ceux de Vontovorona ne suffisaient pas à l’Etat, que voilà que ceux de l’ENS viennent également grossir les rangs.
Après les étudiants d’Ankatso et ceux de Vontovorona, c’est maintenant au tour de ceux de l’Ecole Normale Supérieure de passer à la grève. Ils étaient descendus dans les rues, hier. Et les causes sont presque les mêmes : la revendication des trois mois de bourses impayées, l’allocation d’équipement, et les cités qui appartiendraient aux étudiants, se trouvant à l’ANS, mais qu’on leur aurait ôté contre leur gré. Ainsi, pour manifester leur mécontentement, ils ont brandi des banderoles. Là-dessus, il y était écrit : «Donnez nos trois mois de bourses et notre équipement». Une fois dans les rues, ils ont hurlé et sifflé. Mais les forces de l’ordre n’ont pas non plus tardé à se manifester sur les lieux, les dispersant immédiatement. Pour hier, il n’y avait eu ni de jets de lacrymogène, ni de pneus brûlés, ni de chasse aux étudiants. Et pour sa part, le ministère de tutelle y a envoyé son Directeur de Cabinet, informant aux grévistes que seulement le paiement des deux mois de bourses sans l’équipement est possible. «Mais le reste sera prévu pour l’année universitaire suivante», a-t-on expliqué. Une information qui semble n’a pas avoir rendu heureux les étudiants qui projettent de chercher une nouvelle stratégie afin d’obtenir ce qu’ils cherchent.
Arnaud R.
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