mardi 22 octobre 2013

Semaine du 14 octobre // paru dans Madaplus.info

Communiqués

Association des Professionnels de l'Urbain de Madagascar (APUM)

Samedi 19 Octobre 2013

Nous Association des Professionnels de l'Urbain de Madagascar (APUM), lançons un défis pour les candidats à la présidentielle. En espérant qu'ils réagissent, pour que nous puissions diffuser et partager leurs réponses aux engagements que nous leurs demandons de ratifier afin d’espérer penser peut être à un développement urbain. 

« MANIFESTE DE L'ASSOCIATION DES PROFESSIONNELS DE L'URBAIN A MADAGASCAR (APUM) 
POUR LANCER ENFIN DES POLITIQUES DE DEVELOPPEMENT DES VILLES » 


"Pacte urbain" 
Les professionnels de l'urbain à Madagascar que nous sommes constatent chaque jour que le développement urbain a été oublié par tous les acteurs, aussi bien l'Etat que les bailleurs, depuis beaucoup trop longtemps. 

Pourtant il n'y aura pas de développement économique à Madagascar sans des villes qui fonctionnement correctement. Tous les pays du monde qui sont devenus riches ses 50 dernières années le sont devenues grâce à une économie urbaine, grâce à une industrie et des services qui ne peuvent fonctionner que dans des villes efficaces en termes de transport, d'équipements, de qualité de vie, de logement. 

Il est encore temps à Madagascar de réussir la transition urbaine du pays, chance unique puisque dans 30 ans le pays sera largement urbanisé. 
Il est encore possible de construire ces villes qui seront les moteurs du développement et ou va s'inventer la société malgache du 21ème siècle. 

Mais si nous continuons dans le sens actuel, ce sont d'immenses bidonvilles qui se préparent, des catastrophes économiques, sociales, et environnementales qui empêcheront durablement le pays de se développer. 
C'est pourquoi nous appelons les candidats à la Présidentielle 2013 à se saisir de cette urgence et à se prononcer sur ces questions cruciales pour le pays, et pourtant systématiquement oubliées. 
Nous leurs demandons de s'engager fermement sur quelques mesures fondamentales, exposées ci-dessous, et nous leur posons des questions qu'il nous semble indispensable de voir traitées dans leurs programmes. 
L'APUM publiera l'analyse des réponses qu'elle obtiendra de la part des candidats, et procédera au suivi des engagements signés, point par point, à mi-mandat. 

b[Les engagements que devraient prendre les candidats 
1 - Pour des mesures immédiates]b 
- libération par l'Etat des terrains et bâtiments en ville qu'il n'occupe pas de manière efficace, pour en faire des parcs et des logements pour les habitants. 
- simplification des procédures pour acquisition immobilière et transfert des procédures au niveau local. 
- adoption rapide d'un nouveau code de l'urbanisme moderne et d’un code des collectivités territoriales. 
- publication sur internet, chaque année, de l'ensemble des dotations de l'Etat pour les communes. 
- recensement et publication sur internet de la cartographie du patrimoine foncier et immobilier de l'Etat dans les villes, et de toutes les transactions foncières de l'Etat. 

2 - Pour la transparence et une meilleure gestion urbaine 
- création d'une agence nationale d'urbanisme, qui pourra conseiller toutes les communes urbaines et les aider à monter leurs projets, et qui permettra de lancer une nouvelle planification stratégique des villes. Elle diffusera également l'information sur les prix de l'immobilier et du foncier dans les villes. 
- création d'une agence foncière urbaine, chargée d'acquérir des terrains pour l'intérêt général, notamment autour des futures grandes infrastructures 

3 - Pour des politiques urbaines efficaces 
- création d'un ministère de la ville, chargé de coordonner et mobiliser toutes les politiques sectorielles et d'augmenter considérablement les investissements en infrastructures urbaines 
- Sur appel à projets, soutien aux grands projets urbains et de grands travaux en ville : rocade et tramway d'Antananarivo par exemple, zones d'extensions de l'urbanisation dans toutes les villes, zones industrielles, parcs d'activité, grandes infrastructures urbaines. 
- Appui aux communes qui lancent des agences de développement économique, pour attirer les investisseurs et les activités. 

4 - Pour une décentralisation effective vers les communes urbaines 
- délégation aux communes urbaines d'une fiscalité locale autonome 
- renforcement technique des communes 
- révision de la liste des communes urbaines à partir des réalités du fonctionnement du territoire 

Les questions que les candidats devraient traiter dans leurs programmes: 
- comment allons nous enfin permettre à tous, notamment les plus modestes, à se loger décemment en ville, et fluidifier le marché immobilier ? 
- comment allons-nous enfin sécuriser les droits fonciers en ville ? 
- comment allons-nous favoriser le développement de l'industrie et des services ? 
- comment allons-nous faciliter les déplacements en ville et entre villes ? 
- comment allons-nous permettre aux communes de financer les 400 millions $ / an nécessaires pour les infrastructures de bases des villes malgaches ? 

- comment allons-nous améliorer l'accès à l'eau et à l'assainissement, avec la JIRAMA qui n'investit plus dans les réseaux depuis des décennies, et la gestion de déchets dans les aires urbaines ? 

- comment allons-nous gérer de vastes territoires urbains comme le Grand Tana ? Aujourd'hui aucune autorité réelle n'existe à ce niveau. 

- comment allons-nous préserver l’environnement, le patrimoine architectural, urbain et paysager de nos villes, déjà bien mal en point ? 

- comment allons-nous intégrer les populations en tant qu’acteur à part entière dans la réflexion et la mise en œuvre des politiques urbaines ? 

Semaine du 14 octobre // paru dans L'express de Madagascar

EAU POTABLE
De nouvelles bornes fontaines à Ambovombe
Contrairement à la capitale, il n'y a même pas la queue devant les bornes fontaines à Ambovombe.
Contrairement à la capitale, il n'y a même pas la queue devant les bornes fontaines à Ambovombe.
Le ministère de l'Eau, à travers le projet alimentation en eau ajoutera une dizaine de bornes fontaines à Ambovombe. Un million de Tananariviens n’ont pas l'eau potable. 
En 2012, vingt-cinq bornes fontaines ont été implantées à Ambovom­be, capitale de la région Androy. Le projet alimentation en eau dans le sud (AES), mis en œuvre par le ministère de l'Eau et en partenariat avec l'Unicef, en sont les sources. Actuellement, une dizaine de bornes fontaines sont en projet dans la même localité, comme l'a annoncé à la presse le directeur général de l'AES, Noely, hier.
« Ambovombe dispose maintenant de vingt-cinq bornes fontaines. Au mois de novembre, on prévoit d'en ajouter une dizaine. Le château d'eau pouvant produire jusqu'à 200 m3 d'eau par jour sera également opérationnel, d'autant plus qu'actuellement, l'approvisionnement en eau dans cette localité se fait par un système de forage qui produit 120 m3 par jour », a t-il souligné avant d'ajouter qu’« il ne devrait pas y avoir de coupure d'eau à Ambo­vombe parce que l'AES dispose d'un groupe de secours ». À Antana­narivo, l'accès à l'eau potable demeure un luxe.
Lors de la journée mondiale de l'eau en mars, il a été révélé qu'un million d'habitants d'Antananarivo et ses périphéries, sont en quête d'eau potable.
Instrument politique
Depuis quelques jours, l'approvisionnement en eau par la Jirama (société fournisseur de l'eau et électricité) se fait désirer. Les bornes fontaines et les robinets de beaucoup de ménages sèchent pendant des jours. Julien Reboza, Vice-premier ministre chargé du Développement et de l'Aménagement du territoire (VPDAT), précédent ministre de l'Eau, a laissé entendre que l'adduction d'eau potable, notamment dans le sud devient un instrument politique, surtout en cette période de campagne électorale. Selon lui, les ministères ayant un budget énorme auraient dû investir plus, au lieu de dénigrer les autres. Julien Reboza a révélé qu'en 2012 le ministère de l'Eau n'avait qu'un budget total de sept milliards d'ariary alors que le VPDAT qu'il dirige depuis quelques temps disposait de 76 milliards
d'ariary.
Michella Raharisoa
Foncier
La certification collective gagne du terrain
Amélioration. La délivrance de certificat foncier a connu une évolution positive. Selon les données émanant de l'Observatoire foncier, le nombre de certificats délivrés est passé de 10 650 en 2011 à 20 739 en 2012. Cette situation résulte, entre autres, de l'intégration des communes dans l'organisation de la certification collective. « Avant 2009, la pratique de certification collective a été appliquée par le programme MCA. Maintenant, les communes se lancent aussi dans ce domaine, qui fait partie intégrante de la politique fiscale. Depuis quelques mois, la Banque mondiale œuvre dans le domaine et d'autres projets entendent y intervenir aussi », explique Rado Rabeantoandro, res­ponsable des bases de données auprès de l'Observatoire foncier. « Les impacts pourront se faire ressentir à partir de l'année prochaine et se confirmer en 2014 », poursuit-il.
La certification foncière collective offre des avantages pour les usagers tel le gain de temps et la réduction du coût financier. Toujours d'après les propos de Rado Rabeantoandro, le propriétaire du terrain n'aura plus à supporter individuellement les indemnités des agents des guichets fonciers. « Les indemnités sont payées en fonction du nombre de jours, mais non pas du nombre de terrain à reconnaître. Dans le cadre d'une certification massive, la reconnais­sance locale touche plusieurs terrains. Au lieu de le faire un à un, les agents pourront finaliser en deux ou trois jours la reconnaissance des terrains à certifier dans la localité », enchaîne notre interlocuteur.
Lantoniaina Razafindramiadana
Antananarivo
Black out pendant plusieurs heures
Les employés de la Jirama réparent mais de façon très lente
Les employés de la Jirama réparent mais de façon très lente
La lenteur de l'intervention de la Jirama a plongé plusieurs quartiers de la capitale et sa périphérie dans le noir durant des heures. La saison des pluies n'est pourtant qu'à ses débuts. 
D'Ivato à Andoharano­fotsy en passant par Ambohi­manarina, Itaosy et d'autres quartiers de la capitale, l'électricité a subi une coupure fréquente qui a duré en moyenne dix heures depuis jeudi.
« La coupure a débuté vers 18 heures jeudi. L'électricité n'est revenue que vers 11 heures vendredi matin. Le même cauchemar est survenu samedi vers 18 heures jusqu'au dimanche à 11 heures », s’est plaint Hervé Ny Fidimanana, habitant d’Itaosy.
Mais ce sont les commerçants, les fabricants de
yaourt, les poissonneries, les salons de coiffure et les cybercafés qui ont payé le prix fort à cause de ce black out qui a duré des heures. « Plusieurs pots de yaourt
commencent à se dégrader, notamment ceux fabriqués d'une manière artisanale. Ils auraient pu être récupérés si l'électricité a été rétablie le matin. Mais celle-ci n'est revenue que vers 11 heures », a indiqué un épicier d’Ambo­hi­mamory-Itaosy.
Les fidèles qui souhaitaient aller au salon de coiffure, samedi en fin d’après-midi, en vue de la messe du lendemain, n'ont pas non plus été épargnées. « Une dizaine de femmes ont été contraintes de rentrer chez elles à cause de la coupure de l'électricité. Le plus étonnant est que cela se soit passé avant la pluie, vers 16 heures, samedi. Elle n'est revenue qu'à 10 heures aujourd'hui (hier). Cette coupure de l'électricité nous a fait perdre au moins soixante mille ariary », s'est plainte une coiffeuse travaillant à Ambohi­ma­narina.
Ras-le-bol des usagers
Les propriétaires de poissonnerie ont été obligés d'acheter des pains de glace pour conserver leurs marchandises hautement périssables. « C'est dommage que nous payons régulièrement, et dans les délais, notre facture de l'électricité chaque mois, si en contrepartie, nous nous débrouillons pour sauver notre activité en achetant des pains de glace car le congélateur ne marche pas pendant des
heures faute d'électricité », a déclaré, outré, François Refihizoro, propriétaire d'une poissonnerie à Itaosy.
Face à ce ras-le bol des usagers, la Jirama avance toujours le même argument. « Ce sont les départs de la moyenne tension qui sont endommagés par la foudre. Il faut des heures pour les réparer », a mentionné une source auprès de la Jirama.
Mais les usagers sont révoltés par cette lenteur d'intervention. « Nous sommes prêts à attendre le retour de l'électricité pendant quatre heures à cause de la réparation. Mais une coupure qui dure douze heures, me semble exagérée », conclut François Refihizoro.
Vonjy Radasimalala

mercredi 16 octobre 2013

Semaine du 07 octobre 2013 // paru dans L'Express de Madagascar

CIRCULATION
La révision du code de la route traîne

Les usagers de la route ne respectent ni le code de la route, ni les mesures  de sécurité pour préserver leur vie
Les usagers de la route ne respectent ni le code de la route, ni les mesures de sécurité pour préserver leur vie
Le code de la route remis à jour était prévu s’appliquer vers la fin de cette année. Il n’en est rien alors que les accidents mortels deviennent fréquents.
Véhicules et motos défaillants, papiers irréguliers, entraves aux mesures de sécurité... Ce sont autant d’infractions signalées qui font que les accidents de la circulation tuent beaucoup plus que les attaques à main armée. Les usagers de la route ne semblent plus, en effet, prendre en compte le code de la route qui date d'ailleurs des années 70. 
Au mois d'avril, le ministère des Transports a annoncé la mise à jour de ce code qui n’est plus adapté au contexte actuel. « On devrait aboutir à l'établissement d'un nouveau code de la route d'ici le troisième trimestre. Cette actualisation se fera avec la contribution du secteur privé, des compagnies d'assurances ainsi que du ministère des Travaux publics et celui de l'Intérieur », avait alors spécifié le directeur général du ministère des Transports, Rado Rajoelison. 
Il avait cité pour l'exemple l'une des modifications qui obligera tout motard, des petites aux grosses cylindrées, de se munir d'un permis de conduire. 
Le projet ne semble pas bouger de son point de départ. Au mois de juin, le département des Transports était toujours en phase de lancement d'un appel d'offres pour élaborer ce code de la route. 
Décès multipliés
La grève des inspecteurs d'État aurait ensuite freiné le processus de confection du texte parce que la mobilisation des moyens financiers se serait bloquée. 
Hier, la direction générale des transports a évoqué un autre deadline de finalisation de la mise à jour qui serait au mois de novembre. Alors que les accidents routiers ne cessent de multiplier le nombre des victimes. À l’exemple de celui qui a tué dix-neuf personnes à Ambanja en septembre, et l'accident du week-end dernier dans lequel douze personnes ont perdu la vie sur la RN12, dans le Sud-est de l'île. 
Et dire que le mois dernier, l'Agence des transports terrestres s'est investie dans la formation des transporteurs sur les gestes de premier secours afin de diminuer les pertes humaines dans un accident de la circulation. Espérons que l’actualisation du code de la route ne soit pas du vent comme les bus chinois. 
Michella Raharisoa

Semaine du 07 octobre 2013 // paru dans Midi Madagasikara

 15e Salon de l’Habitat : Miser sur les aspects culturels de l’architecture

La 15e édition du Salon International de l’Habitat, l’action événementielle économico commerciale et culturelle  se tiendra pour cette fois-ci dans les 11 000 mdu parc des expositions Forello Expo, du 14 au 17 octobre prochain, a-t-on fait savoir hier à l’Hôtel Ibis, lors de la conférence de presse pour la présentation des partenaires du Salon. En effet, cette fois, le Salon présentera deux grandes innovations basées sur le volet culturel. Ainsi, l’on mettra en place la première Biennale des Arts de l’Océan Indien qui donnera pour la première fois une occasion de pouvoir visualiser l’ensemble de la production picturale artistique du pays, ainsi que des îles voisines. Dans ce sens, des tableaux, sculptures et photos résultant d’une inspiration proprement malgache et indianocéanique  seront mis en exergue par les grands peintres et artistes malgaches pendant quatre jours de l’événement. « C’est l’accompagnement indispensable pour favoriser un développement dynamique et harmonieux d’un pays voire une région, la culture – au même titre que l’économique ou le social – est un paramètre que nous avons décidé ostensiblement de valoriser », a expliqué le Président du Comité d’organisation, Michel D-Ramiaramanana. En outre, le Salon mettra l’accent sur une exposition intitulée « D’Analamanga à Antananarivo, un patrimoine architectural en danger ! ». Le but est ainsi de sensibiliser le plus de visiteurs à s’intéresser davantage au devenir urbanistique de la capitale de Madagascar. Sponsorisé une fois encore par Holcim, le salon sera également appuyé par plusieurs partenaires afin de présenter encore plus de nouveautés.
Arnaud R.
 
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Football : Mahamasina en pelouse synthétique!

Le président de la FMF, Ahmad, et l’émissaire de la FIFA, Louvaux, sont très optimistes.
Comme bonne nouvelle, l’annonce de la Fédération Malgache de Football de mettre de la pelouse synthétique au stade de Mahamasina en est une. Un projet cher au président Ahmad qui n’a jamais lâché prise malgré les réticences du maire de l’époque.
La Fédération Malgache de Football vient de gagner une bataille en ayant l’accord de principe du président de la Transition, Andry Rajoelina, pour refaire en synthétique la pelouse du stade de Mahamasina. Il lui reste à gagner la guerre…
Une bataille de longue haleine mais qui voit maintenant le jour car aux dires d’Ahmad et de l’émissaire de la FIFA, Arnaud Louveaux, tous les feux sont désormais au vert pour permettre d’enclencher le processus. Un laborieux processus allant du lancement de l’appel d’offres aux études de faisabilité d’une pelouse répondant aux qualités requises pour permettre l’utilisation lors des matches de football et de rugby.
Sur ce chapitre en effet, Andry Rajoelina a émis le souhait de voir une pelouse utilisable par le football et le rugby. Une option qui entraînera certainement un surcoût puisque selon Louveaux, « la pelouse est dans ce cas plus compliquée pour amortir la chute des rugbymen. »
Mais c’est presque une certitude que l’Etat malgache va mettre la main à la pâte à l’image de Hery Rasoamaromaka qui a accompagné la FMF dans les négociations et qui assure le suivi du dossier auprès du PDS, Edagard Razafindravahy, puis auprès de la Présidence. Et comme ce président de Tana Formation est bien placé pour plaider la cause du football, cela a énormément facilité les démarches.
Mieux encore et voulant aller au plus vite, le président de la Transition a suggéré à ce que cette pelouse soit posée avant le 26 juin 2014.
Comme la FMF voit plus loin notamment l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 17 ans pour 2017, cela arrangerait bien tout le monde. Surtout que cette fois encore, c’est la FIFA qui va se charger d’une part importante du financement par le biais de l’enveloppe destinée à l’assistance aux pays en développement. Une autre branche bien différente du projet Goal. Mais qu’importe le vin pourvu qu’il y ait l’ivresse comme on dit.
Et dans ce cas précis, une pelouse synthétique à Mahamasina ferait le plus grand bien au football malgache en général et celui d’Analamanga et sa centaine de clubs en particulier.
Clément RABARY
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Les sillons du passé : Ambohijanahary, la colline que Radama Ier voulait raser

Soumis par admin le mer, 09/10/2013 - 07:00
La colline d’Ambohijanahary est un point de vue panoramique sans pareil. Radama Ier avait  envisagé de la raser. Non pas parce que celle-ci pouvait  gêner l’autre colline, celle où se  trouve le palais de la Reine, mais parce que le roi voulait remblayer Mahamasina pour avoir un vaste terrain plat jusqu'à Soanierana. D’un  autre coté, le roi voulait démontrer  aux premiers Européens venus s’installer à Antananarivo, que les Malgaches possédaient un certain savoir-faire dans la réalisation de grands travaux.  Mais lorsque les habitants ont creusé, ils n’ont pas tardé  à trouver sous leur angady un immense rocher qui les empêcha de poursuivre. Le roi se rendit compte qu’effectivement le pari de raser Ambohijanahary s’est heurté à quelque chose de plus dur, le roc. « Il n’y a pas à avoir honte, devait-il dire, car nous sommes  bloqués par un rocher ». Ambohijanahary, cette colline qui, dit-on, avait été habitée à l’origine par un vazimba du nom de Rabezanahary, est restée intacte. Il n’y a pas meilleure place pour regarder les manifestations qui ont lieu à Mahamasina.
Z.R
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Journée Mondiale de l’Habitat : Les réseaux de transports urbains à réajuster

Les lauréats du concours sur l’amélioration de l’habitat et de l’environnement ont été primés.
Le respect de la loi, la construction et la réhabilitation des infrastructures sont primordiaux afin d’améliorer la mobilité urbaine.  
« Mobilité efficace et durable, ville viable et développée ».  C’est le thème choisi dans le cadre de la célébration de la Journée Mondiale de l’Habitat (JMH) qui s’est tenue hier dans l’enceinte de la vice-Primature chargée du Développement et de l’Aménagement du Territoire. En fait, une anarchie totale de la ville, pour ne citer que dans la Capitale est observée. « Il est temps maintenant, plus que jamais, de réajuster nos réseaux et notre système de transport urbain  afin d’améliorer la mobilité urbaine », a soulevé Reboza Julien, le vice-Premier ministre chargé du Développement et de l’Aménagement du Territoire hier lors de l’ouverture de la célébration de la JMH. 
Plan d’urbanisme. En effet, le système de transport urbain est totalement désorganisé. Ce qui a provoqué les embouteillages causant des frustrations et des perturbations au niveau de la vie familiale et sociétale. Les pertes économiques sont en plus énormes sans parler des problèmes socio-environnementaux et urbains. Par ailleurs, « très peu de villes y compris les grandes agglomérations possèdent un plan d’urbanisme accompagné d’un plan de déplacement urbain. Et ceux qui en ont sont rapidement confrontés au problème de dépassement des prévisions. En effet, la forte croissance démographique implique l’accroissement de la mobilité et l’allongement de la distance de mobilité », a-t-il enchaîné.
Lauréats primés. Afin d’améliorer la mobilité urbaine, le projet « lalan-kely » a été déjà mis en œuvre par la Commune Urbaine d’Antananarivo sur financement de l’Agence Française de Développement. La construction ou la réhabilitation des infrastructures s’imposent également. Mais la lutte contre toute l’anarchie de la ville consiste à faire respecter la loi en vigueur dont entre autres le code de la route et le code de l’urbanisme. Par ailleurs, les lauréats des concours sur l’amélioration de l’habitat et l’environnement ont été primés, à part la remise de médailles aux agents de la vice-Primature dans le cadre de cette célébration de la JMH. Des conférences-débat et diverses animations ont également eu lieu.
Navalona R.
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Les sillons du passé : Amboniloha, un nom donné par Andrianampoinimerina

C’est dans le quartier d’Amboniloha et non dans celui  d’Ivandry que se trouve la résidence du Pr Zafy Albert, ancien président de la République. Cette précision a été donnée  récemment par le président du fokontany d’Amboniloha soucieux de ne pas « fausser l’Histoire et induire en erreur les historiens » comme il a expliqué.
A l’origine le petit village d’«Amboniloha» s’appelait «Amboromanga». Le roi Andrianampoinimerina lui aurait donné son nom actuel. On raconte que lors de la conquête de l’Imerina, ce petit village avait opposé au roi une grande résistance.Il avoua que «ce village qui  se trouve au-dessus de ma  tête montre du zèle à me résister». Le roi, au milieu  de sa troupe, se trouvait à l’ouest du site sur un terrain en contrebas. L’appellation Amboniloha vient de là.  Il attaqua le village et réalisa l’exploit de tuer à lui seul une trentaine de guerriers adverses. Après sa victoire, il a installé à Amboniloha deux des douze  personnes qui l’ont  porté sur le trône. Il s’agissait d’Andrianandranandrana et de Ikelihendrin’Andrianampoinimerina, deux conseillers issus du clan Tsimahafotsy d’Ambohimanga. Pour leur rendre hommage, le roi avait posé trois stèles à Amboniloha. Des stèles qu’il appela « Heverotsara, Saintsainotsara et Sainolalinindrindra».
Z.R

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Le signe de candidats mal organisés : Trop d’affiches dans la ville

« Bien que ce soit une communication de proximité, le fait de mettre des affiches là où il ne le faut pas montre bien que le candidat est mal organisé. Pourtant, pour que tout se passe bien, il faut mettre chaque chose à sa place et une place à chaque chose, la technique efficace en communication. Plus les gens rencontreront les affiches d’un candidat là où il ne veulent pas, plus ils s’en lasseront rapidement », a avancé un spécialiste en communication, sur les posters des candidats éparpillés un peu partout. En effet, rien n’est épargné, les poteaux de la Jirama, les murs des maisons, les clôtures,  les arrêts des taxis-be, le tunnel d’Ambohidahy… les posters des candidats aux présidentielles sont omniprésents, seulement à trois semaines des élections présidentielles. Même la grande cuvette servant de Rond-point à Antanimena en est maintenant victime. Il leur suffit seulement d’une petite place. Et hop, l’on y colle ses affiches. L’on peut dire alors que la ville est infestée des posters de ces candidats aux présidentielles, surtout ceux de quelques têtes. Pourtant, la Ceni-T leur a déjà consacré des panneaux d’affichages, qui, ces derniers n’ont même pas pu tenir plus d’une semaine avant d’être détruits. Ces supports visuels collés par-ci par-là font ainsi le malheur des propriétaires des lieux car ils ne sont pas prévus pour cela. « Cela fait maintenant cinq fois que j’ai ôté des affiches contre mes murs, mais tous les matins, j’en trouve toujours de nouveaux. Là, je n’en peux plus. Je vais le laisser comme cela jusqu’à la fin de la propagande. Au moins, je ne gaspillerais pas mes forces pour rien », regrette une propriétaire d’une maison infestée de posters dans le centre ville. En effet, selon les informations recueillies, dans les lieux inappropriés, les colleurs ne passent à l’action que très tard dans la nuit afin de réduire au maximum le nombre de personnes qui les verront le faire, pour ne pas avoir de problèmes. Et Zo Andriantsilavo, Chef du Département des Travaux de Maintenance des Infrastructures au niveau de la CUA d’exprimer sa déception sur ces candidats qui mettent leurs affiches partout. Selon lui, il sera très difficile pour la commune d’effacer les traces laissées par ces posters. « La ville est complètement envahie. Alors, ce serait bien que les candidats s’activent ensemble à la fin de la campagne pour enlever leurs posters, qu’ils soient élus ou pas », conclut-il. En somme, la réalité montre bien l’indiscipline chez certains candidats. 
Arnaud R.
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