mercredi 16 avril 2014

Mois d'avril / Semaine 2 - Articles de Midi Madagasikara

Alarobia : Embouteillages monstres en vue jusqu’à la fin du chantier routier

Les travaux en sont maintenant au bitumage des chaussées. (Photo Kelly)
Les travaux en sont maintenant au bitumage des chaussées. (Photo Kelly)
Depuis le début de l’année, le deuxième tronçon de la route des Hydrocarbures, à Ankorondrano et Alarobia, est en chantier. Des travaux d’élargissement, comme ceux qui ont été effectués sur le premier tronçon, et qui transformeront l’infrastructure en deux routes parallèles à deux voies.
La situation n’est pas sans conséquence sur la fluidité de la circulation, car les embouteillages sont inévitables aux heures de pointe autour de ce chantier. Les usagers,  néanmoins, restent patients, malgré quelques actes d’incivilité devenus habituels dans la circulation tananarivienne. Les travaux, déjà bien avancés, en sont maintenant au bitumage de la chaussée. Ce qui contraint les équipes du chantier à condamner l’une des deux routes parallèles pendant que les engins s’activent sur l’autre. En conséquence, la route restée accessible, est ouverte à une circulation à double sens, avec son lot de ralentissement qui engendre inévitablement des embouteillages monstres, non seulement aux heures de pointe, mais quasiment durant toute la durée des travaux de bitumage. Les usagers notent, par ailleurs, que la chaussée semble, de premier abord, moins large par endroits par rapport à la largeur de l’autre tronçon de rue à Ankorondrano jusqu’au Boulevard de l’Europe, rendant la circulation encore moins aisée pour les automobilistes.
Taux de fréquentation. La circulation est ainsi particulièrement perturbée sur l’axe Alarobia depuis le début de cette semaine, dont les conséquences se ressentent sur les activités commerciales des magasins et bureaux des alentours. « Ce n’est que temporaire et nous avions déjà prévu de voir le taux de fréquentation de notre magasin, baisser sensiblement jusqu’à la fin de ce chantier. Mais c’est pour la bonne cause et nous prenons notre mal en patience. Dès que ces routes seront ouvertes à la circulation, je pense que le trafic sera nettement plus fluide », lance le gérant d’un magasin dans le centre commercial voisin.
En attendant, les usagers qui n’ont d’autres choix que d’emprunter cette route, devront s’armer d’une grande patience, notamment tous les soirs où la circulation est particulièrement dense à cet endroit menant vers Ivandry et l’axe Analamahitsy, ainsi que vers l’axe  Anosivavaka et Ambohimanarina.
Hanitra R.

Nanisana : Trano 25 noravana, nirefotra ny baomba mandatsa-dranomaso

Nirefotra ny baomba mandatsa-dranomaso  teny Nanisana, omaly.
Nirefotra ny baomba mandatsa-dranomaso teny Nanisana, omaly.
Tsy maintsy notanterahana ny didy navoakan’ny Fitsarana momba ilay tanim-panjakana. Kiakiaka sy tomany no re teny Nanisana, omaly maraina tamin’ny 9 ora. Tonga nanatanteraka ny didy nivoaka momba ireo trano voalaza fa naorina tamin’ny tanin’ny minisiteran’ny Fambolena, ny avy amin’ny ambaratongam-pahefana isan-tsokajiny. Mpitandro filaminana maro no teny an-toerana ary dia fantatra fa tontosa soa aman-tsara ny fanatanterahana ny didy nivoaka. Tetsy andaniny anefa, tsy nanaiky mora ireo izay nanana trano efa voaorina teo amin’ilay faritra lazaina fa an’ny fanjakana. Marobe ny olona teny an-toerana nanampy azy ireo. Tsy nihemotra kosa anefa ireo izay tonga nanatanteraka ny didy, fa niroso tsy nisalasala nandrava. Ireny “bull” goavana be ireny no teny an-toerana ary tsy hay notohaina ny heriny. Nisy ihany ireo sahy nanohitra fa niditra an-tsehatra avy hatrany ny mpitandro filaminana izay efa vonona, hiatraika ny fandehan-javatra. Voatery izy ireo nampiasa ny fitaovana  teny aminy, hanaparitahana ireo olona maro ny tompon’ny trano noravana sy ireo mpitazana. Tamin’izay fotoana izay vao nisahotaka ny rehetra fa tena izy ity omaly ity fa tsy vazivazy intsony.
Efa maro ny lahatsoratra an-gazety nivoaka mahakasika io toerana io. Nisy mihitsy aza olona nanome toky ireo izay efa nahavita trano fa hiaro azy ireo hatramin’ny farany.  Tsy maintsy ampiharina anefa ny didim-panjakana ary tsy azo jerena fotsiny amin’izao ireo mihevitra fa afaka manao izay tiany hatao. Misy lalàna mifehy ny rehetra eto amintsika, hoy ny tomponandrikitra iray. Lalàna izay tsy anavahana na iza na iza.
r.s.

SAMVA : Pour la promotion d’un code d’hygiène


Rohy Rasoamaromaka, le nouveau Directeur du SAMVA.
Rohy Rasoamaromaka, le nouveau Directeur du SAMVA.
Afin de pouvoir atteindre dans les plus brefs délais les objectifs du nouveau PDS, la nouvelle équipe du SAMVA opte pour la mise en place de mesures strictes afin de lutter contre l’insalubrité dans la capitale.   
Une nouvelle équipe, une nouvelle façon de travailler. Le Service Autonome de Maintenance de la Ville d’Antananarivo (SAMVA) a effectivement adopté une nouvelle approche afin de sensibiliser les tananariviens à respecter la propreté, et ainsi, de lutter contre l’insalubrité. Dans ce sens, cette branche de la CUA, actuellement dirigée par son nouveau directeur, en la personne de Rohy Rasoamaromaka, est sur le point d’effectuer des rencontres avec les chefs de fokontany des six arrondissements, dont le but est de promouvoir un code municipal d’hygiène. Il s’agit effectivement de solliciter l’implication des fokontany dans cette lutte contre l’insalubrité dans la capitale. Pendant ces descentes, trois idées principales sont à communiquer, à savoir, les heures prévues pour les dépôts d’ordures dans les bacs (seulement entre 17 à 20 heures. Hors de ce délai, le recours aux sanctions ne sera pas à écarter, en fonction des mesures prises par chaque fokontany), le type de déchets à jeter (ordures ménagères uniquement), et enfin, les nouvelles organisations de la CUA quant à l’assainissement de la ville. «Pour que les dépôts sauvages d’ordures d’auparavant ne se reproduisent plus, il faut que tout le monde respecte les règlements qui devront être instaurés, selon les convictions du nouveau PDS, afin qu’il puisse tenir ses engagements. Ainsi, il faut d’abord privilégier l’éducation. L’on sait qu’il ne reste que 15 % de ces dépôts sauvages à l’heure actuelle », poursuit Rohy Rasoamaromaka. En effet, ces descentes sont sur le point d’être accomplies et ce, jusqu’à la fin de cette semaine. A noter qu’il existe 354 bacs à ordures dans les six arrondissements de Tana, dont les contenus (760T d’ordures) sont ramassés tous les jours par 42 camions (6 : CUA et SAMVA, 36 : partenaires). Chacun de ces gros véhicules effectue en moyenne 12 ramassages par jour, surtout les camions multi-bennes.
Arnaud R.


Budget participatif : Constitution d’un réseau de 180 Communes, avec le FDL et le PGDI

Près de 180 Communes participeront à l’atelier de constitution d’un réseau. (Photo d’archives)
Près de 180 Communes participeront à l’atelier de constitution d’un réseau. (Photo d’archives)
Le système du Budget participatif est très efficace pour améliorer les réalisations en projets d’investissement au niveau des Communes, témoignent les maires expérimentés en la matière. Un atelier de constitution d’un réseau, et d’élaboration de plan d’actions, sera organisé le 10 et 11 avril 2014. Près de 180 Communes y participeront.
Redevabilité, transparence et participation citoyenne ! Tels sont les avantages les plus perceptibles  dans l’application du budget participatif par les Communes. Mais avec leurs effets, les résultats sont beaucoup plus impressionnants selon les maires des Communes qui l’ont déjà pratiqué. « Dans le système du budget participatif, l’exécutif consulte directement la population pour définir les priorités en termes de projets d’investissement. Il y a sept étapes à suivre, depuis la définition des besoins réalisables, jusqu’au suivi et évaluation. Nombreux sont les avantages que procure le budget participatif, c’est pour cela qu’il a été décidé de constituer un réseau des Communes qui adoptent ce système. Dans ce projet concocté depuis plus d’un an, le FDL (Fonds de développement local) joue le rôle de facilitateur, et le PGDI (Projet de gouvernance et de développement institutionnel) apporte des financements », a expliqué Malala Rasamijaona, responsable de renforcement de capacité au sein du FDL.
Bonne gouvernance. Avec le budget participatif, la population participe aux prises de décisions et à l’engagement des dépenses. Notons que ce système initié à Madagascar en 2004 par la Banque Mondiale, au niveau de la Commune Ambalavao district Antananarivo Atsimondrano, a séduit de nombreuses Communes surtout vers 2008. Aujourd’hui, 180 Communes l’ont adopté, dont 124 dans le cadre de l’OCAI (Opération communale d’appui intégré). « Avec le réseau que nous allons constituer, nous espérons accélérer l’intensification de la participation de la population dans le processus ; mettre en place un Code de conduite des Communes qui y adhèrent. Ce réseau permettra également le partage de connaissance, la mise en place d’une charte d’accès à l’information. De plus, il sera plus facile de faire connaître à tous, les enjeux du budget participatif », a affirmé Jean Christian Andrianaivo Rakotobe, maire de la Commune Alakamisy Fenoarivo.
Zéro corruption. En effet, si les responsables auprès des Collectivités décentralisées sont aujourd’hui pointés du doigt comme étant les plus corrompus à Madagascar, les promoteurs du réseau des Communes pensent renverser la situation et envisagent même une situation de zéro corruption au niveau des Communes. « Avec le budget participatif, la population suit de près les activités d’investissements. Même les rapports évaluations sont publiés. Et tout le monde sait dans quoi ont été utilisées les ressources destinées aux investissements. Cela développe la confiance entre dirigeants et dirigés », a soutenu le maire d’Anosizato Ouest, Laurence Andriambololona. Pour sa part, Njatonirina Razanamahefa, maire de la Commune Ambalavao qui a essayé en premier le budget participatif, a souligné que ce système est le plus efficient et que les réalisations sont même parfois étonnantes.
Antsa R.
Chasse aux prostituées : Une rencontre avec le PDS
Les prostitués de Tsaralalàna sont déterminés à se battre pour leur cause.
Les prostitués de Tsaralalàna sont déterminés à se battre pour leur cause.
Les prostituées de Tsaralalàna cherchent tous les moyens d’éviter leur expulsion des lieux en cherchant une rencontre avec Ny Hasina Andriamanjato dans les plus brefs délais.
Décidément, les prostituées de Tsaralalàna ne se laissent pas faire. En effet, après la publication des affiches placardées un peu partout évoquant le code pénal qui interdit le racolage et le tapinage à Tsaralalàna et ses environs, elles et ils – car les prostitués masculins sont également pris en compte – ont effectué une assemblée générale hier, dans un endroit du centre-ville, dont le but était de délibérer sur leur propre sort. Ainsi, il a été décidé qu’ils entameront une rencontre avec le nouveau PDS de la ville d’Antananarivo, Ny Hasina Andriamanjato, très prochainement. «Nous n’allons pas croiser les bras face à ce qui nous arrive. Donc, en y ayant profondément réfléchi, nous croyons qu’il sera mieux pour nous d’avoir une rencontre avec le PDS afin de lui expliquer directement notre situation. Et de lui dire que nous ne faisons que notre métier. Et là-dessus, nous insistons que nous n’aurons pas besoin d’intermédiaires », affirme leur porte-parole qui a préféré rester sous couvert de l’anonymat. Ainsi, la date de la rencontre n’a pas encore été précisée étant donné que le PDS ne sera sûrement pas encore au courant de cette décision qu’après la publication de cet article.
Atteinte à la liberté. Depuis la publication de ces affiches, ces prostituées sont toujours en cavale devant les patrouilles policières, étant donné que ces derniers les prennent toujours en chasse. Face à tout ceci, ces derniers n’ont pas cessé de se manifester un peu partout pour avoir gain de cause. Ainsi de dénoncer : « En prenant une telle décision, les dirigeants n’ont fait que porter atteinte à notre propre liberté vu que ce sont nos corps qui sont à vendre, mais non pas les leurs. D’ailleurs, qui vont s’occuper de nos enfants si nous abandonnons notre métier, car la grande majorité d’entre nous ce sont des femmes abandonnées par leur mari». En attendant, la chasse continue et désormais Analakely ne sera plus le lieu des vendredis magnifiques après les interventions musclées des forces de l’ordre le week-end dernier. A titre de rappel, cette intervention a donné l’occasion à plusieurs arrestations de civils considérés comme étant des menaces contre l’ordre public.
Arnaud R.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire