mardi 11 mars 2014

Semaine du 03 mars 2014 // paru dans Newsmada.com

Fanarenana an’Antananarivo : “Omeo roa volana izahay”, hoy Ny Hasina A.
Écrit par Courrier   
Samedi, 08 Mars 2014 09:12
Antananarivo tsy vita indray andro, hoy ny fitenenena. Nametraka fanamby hihoatra izany anefa ny PDS vaovao, Andriamanjato Ny Hasina, nandritry ny resaka fohy nifanaovana taminy omaly. « Haintsika io ary omeo roa volana izahay hanaovana azy », hoy izy, tao Antaninarenina. Mailo anefa ny lehilahy ary nilaza fa mbola hanao fanambarana goavana ny alatsinainy izao. Hisy rahateo ny famindran-draharaha amam-pahefana hifanaovany amin’ny PDS lefitra teo aloha, Rasamimanana Olga, amin’io fotoana io.
« Tsy ho tompon-trano mihono ny vahoaka malagasy fa hataontsika mangarahara izany», hoy izy. Be ny asa miandry, izay ilàna paik’ady sy politika matotra, araka ny fanazavany. Mety ho nisy tokoa ny traik’efa noraisina fony izy niara-nitantana ny kaominina tamin’ny filohan’ny tetezamita Ben’ny tanàna, na izay nampitain’ny rainy fahavelony. Manana izay paik’adiny manokana koa izy, araka izay andraikitra nampitaina taminy.


Hanompo vahoaka


Niraradraraka ny fampanantenana. Niaiky am-pahibemaso ny PDS vaovao, Andriamanjato Ny Hasina, fa betsaka ny asa miandry ka ilàna fametrahana politika sy paik’ady manokana. Na izany aza, nilaza ny tenany fa natao hanompo vahoaka raha nandray ny andraikitra arak’izay nilàn’ny filoham-pirenena azy. Tsiahivina fa efa naniry hitantana ity renivohitra ity ny lehilahy tamin’ny nirotsahany ho ben’ny tanàna saingy resin’ny filoha teo aloha, Ravalomanana Marc. Haneho ny fanambiny izany ny lehilahy. « Antson’ny firenena sy ny vahoaka izany sady tsy noterena ka ekena », hoy ihany izy.

Mifamatotra ny fifandraisan-davitra sy ny fiarovana


Fifanoloran’andraikitra no niatrehana ny resaka nifanaovana tamin’ny PDS vaovao. Nampita andraikitra amin’ny maha minisitry ny fifandraisan-davitra sy ny paositra azy tamin’ny Jly Rakotoarimasy, minisitry ny fiarovam-pirenena, ny minisitra Andriamanjato Ny Hasina. Nambaran’ny nandao ny toerana fa nifandray foana ireo minisitera roa ireo. Tsy vahiny tamin’izany rahateo ny nandray ny fahefana satria efa niara-niasa matetika ny roa tonta.
Nilaza kosa ny minisitra vonjimaika, Rakotoarimasy Lucien, fa nifamatotra tokoa ireo minisitera roa ireo. « Tsy misy fampandrosoana raha tsy milamina ary tsy misy filaminana raha tsy eo ny fifandraisana », hoy ny Jly Rakotoarimasy.

Zo. Ra.

JIRAMA : les coupures inévitables durant le week-end
Écrit par Les nouvelles   
Samedi, 08 Mars 2014 10:12
Le délestage est de rigueur depuis hier soir (22h30) jusqu’à demain matin à Antananarivo et ses environs. Cette situation est due à une défaillance technique de la turbine de la centrale hydraulique d’Andekaleka. Près de 50 Mw ne seront donc pas disponibles à cause des réparations à entreprendre. Des groupes électrogènes prendront ainsi le relais pour combler les insuffisances. Pour ce qui est de ce jour, les coupures de courant débuteront à partir de 17h. Les responsables de la Jirama ont demandé aux grandes entreprises de réduire leur consommation, notamment durant les heures indiquées.

Noella Rakoto

Décharge temporaire d’Anosipatrana: les habitants se plaignent
Écrit par Courrier   
Vendredi, 07 Mars 2014 09:52
Depuis quelques jours, les ordures ménagères abondent de nouveau dans les rues de la capitale. La commune a également recommencé à utiliser Anosipatrana comme lieu de décharge, étant donné que celui d’Andralanitra est inaccessible depuis un certain temps. Ainsi, les habitants d’Anosipatrana se sont plaint des mauvaises odeurs émanant de ces ordures. Ces derniers lancent un appel aux responsables au sein de la commune pour que ces derniers trouvent un autre endroit pour stocker les ordures. Par ailleurs, ils craignent que des maladies comme la peste les affectent.
« Ce sont les enfants et les personnes âgées qui sont les plus à risque. Les maladies respiratoires commencent à les atteindre, surtout les enfants. Je viens juste de conduire mon fils chez le docteur puisqu’il tousse. L’existence de ces ordures dans notre quartier ne fait qu’empirer son état », a expliqué une mère de famille du fokontany d’Anosipatrana.
Par ailleurs, les habitants de ce quartier craignent également l’apparition de la peste à cause des rats qui ne cessent de se multiplier au sein de ces ordures. Outre cela, la propagation d’autres maladies comme la diarrhée est également à craindre dans ce fokontany.
L’enlèvement de ces ordures ménagères est ainsi le grand défi pour le nouveau président de la délégation spéciale d’Antananarivo, Ny Hasina Andriamanjato. Les tananariviens attendent de lui que la capitale soit propre et que les habitants vivent en toute sérénité, sans les mauvaises odeurs entraînées par ces ordures. Par ailleurs, les problèmes matériels et financiers ayant été les raisons évoquées par le vice PDS, Olga Rasamimanana, comme principaux facteurs de blocage, on espère que le nouveau PDS trouvera une solution à cela.

Dimisoa

Semaine du 03 mars 2014 // paru dans Midi Madagasikara

Valeur ajoutée : Besoin de favoriser la complémentarité des activités

Les relations commerciales ville-campagne n’ont jamais connu de rupture. En effet, même les producteurs des zones rurales orientent leurs productions agricoles, selon les besoins des villes. Et les campagnes les plus prospères sont celles qui sont les mieux reliées aux centres urbains. « Cette interdépendance ville-campagne mérite d’être mise en valeur en termes de stratégie de développement du pays. Quelques espaces de croissance identifiés dans le Schéma national d’aménagement du territoire sont, d’ailleurs, fondés sur l’exploitation de ces relations ville-campagne », a soutenu le directeur des Villes et de la Planification Territoriale, au sein de la VPDAT (Vice primature en charge du Développement et de l’Aménagement du Territoire). En effet, il s’agit de l’espace de croissance structuré autour du Lac Alaotra, de l’espace de croissance polarisé par Toamasina, de l’espace de croissance agropastorale de Menabe, et de l’espace de croissance basé sur le développement urbano-rural de la Haute Matsiatra.
Polarisateur. Bien que la sécurité alimentaire soit l’objectif premier de l’aménagement de ces espaces de croissance, il y est aussi important de favoriser la création de valeurs ajoutées, à travers la transformation industrielle des produits et la promotion du commerce intérieur et extérieur. Ainsi, les villes constituent les maillons forts de ce processus d’aménagement. Les villes sont les portes d’entrée et de diffusion des progrès techniques et technologiques. « A cet effet, il faut renforcer l’équipement des villes pour accentuer leur pouvoir attractif et étendre leur rayonnement au-delà de l’échelle locale. Cela concerne les services urbains et le volet juridique. Des actions ont déjà été menées par la DGAT dans ce sens », a expliqué le DG de l’Aménagement du Territoire, Tiana Randrianasoloarimina. Bref, le redressement urbain nécessite un financement important et une forte volonté politique. Souvent, les villes sont assimilées à des images négatives. mais il faut reconnaître que les opportunités sont plus importantes, si on ne cite que les avantages économiques.
Antsa R.

Développement urbain : Vers l’exploitation du capital humain

Les activités économiques sont concentrées dans les villes, ce qui favorise le développement de ces zones.
Les activités économiques sont concentrées dans les villes, ce qui favorise le développement de ces zones.
La population urbaine représente le tiers de la population malgache, d’après les données recueillies en 2012. En 2030, ce taux sera à 50 % selon les prévisions. Mais les activités économiques s’intensifient beaucoup plus vite dans les villes, selon Tiana Randrianasoloarimina, DG de l’Aménagement du Territoire (DGAT).
Les villes malgaches sont initialement bien structurées mais plus tard, leur extension s’est faite de manière désordonnée. De plus, la majorité d’entre elles est vulnérable aux catastrophes naturelles, engendrées par les aléas climatiques, surtout l’inondation et la sécheresse. Bref, la situation des villes malgaches est alarmante, la capacité d’accueil des villes ne suit pas sa propre croissance démographique, d’où la prolifération des bidonvilles. 78 % de la population y vivaient en 2007. Ceci n’est autre que l’image de la pauvreté elle-même par la précarité du cadre et des conditions de vie de la population. Mais les villes disposent également d’importants potentiels en capital humain, dont l’exploitation est indispensable pour un développement économique.
Participative. 35 % de la population sont pauvres en milieu urbain contre 62,1 % en zones rurales. Cette situation favorise l’attractivité des villes. En effet, si auparavant la population malgache vivait de la production rurale et surtout agricole, celle-ci se tourne progressivement vers des activités urbaines, plus industrielles et plus commerciales. En 2010, le taux d’activité entre le milieu urbain et le milieu rural était le même. Suivant cette tendance, la croissance urbaine est un levier de première importance pour le développement économique et un enjeu majeur pour l’aménagement du territoire, a soutenu le DGAT. « C’est pourquoi, la Direction Générale de l’Aménagement du Territoire envisage de mettre en place la Politique Nationale Urbaine pour encadrer l’avenir des villes. Cette politique permettra alors le renforcement du réseau urbain, comprenant 4 catégories de villes à savoir la métropole nationale, les métropoles régionales, les villes moyennes et les petites villes. Cette politique définira les objectifs, les stratégies et les moyens adaptés aux différentes situations et contextes », a-t-il informé. De telle ambition nécessite une approche participative et inclusive. Plusieurs programmes et projets ont d’ailleurs déjà été initiés par cette direction de la vice-primature, dans ce sens.
Antsa R.

Un nouveau PDS pour Tana

Le président de la République a dirigé hier son troisième conseil des ministres au Palais d’ Iavoloha depuis son accession au pouvoir. L’occasion n’aura pas encore été propice pour nommer  le Premier ministre  chef du gouvernement de la quatrième République attendu. Omer Beriziky , Premier ministre de la Transition devra  par conséquent continuer à gérer les affaires courantes jusqu’à la nomination de son successeur.  Bien qu’il fasse partie des pressentis pour lui succéder, le Président de la République ne veut guère tomber  dans la précipitation dans le choix des compétences qui doivent l’entourer.  Surtout s’agissant du chef du gouvernement.  Mais comme, on l’a vu, lors du premier et second conseil des ministres, une fois que les options sont fixés, tout va très vite au point de surprendre le public sur la maturité des décisions prises.
Un nouveau PDS pour Tana
                     Au titre du conseil des ministres d’hier, la nomination de Ny Hasina Andriamanjato  comme PDS de la Commune d’Antananarivo. La ville en piteuse état a besoin de quelqu’un de son autorité gestionnaire pour refaire peau neuve. Le choix surprend mais il s’inscrit dans la logique d’ouverture politique du Président de la République. Le ministre des Forces armées  est désigné pour  assurer  l’intérim  du ministère  des Télécommunications et des Technologies nouvelles.  Autre décision, le limogeage d’Augustin Andriamananoro à la tête de l’Omert. L’intérim qu’il a assuré depuis 2010 prend fin suite à la décision du conseil des ministres de s’en remettre au Conseil d’administration de Artec  pour le choix de son nouveau directeur général. Le conseil des ministres  a aussi comblé le vide laissé par Jean Max Rakotomamonjy élu député de Madagascar au sommet du ministère du Tourisme en nommant Ramanantsoa Benjamina, ministre des Transports pour en assurer l’intérim.  Le volet économique a aussi eu la part belle au cours de ce conseil avec les projets du fonds d’intervention sociale d’Ambatovy,  la création de cent fermes aviaires à Moramanga , et les travaux d’extension  du port de Toamasina.  Sinon, quelques distorsions contribuent encore  à ralentir les bonnes initiatives du président de la République. A l’Assemblée, la majorité n’est pas stable mais à géométrie variable. La PMP conteste fortement les élections des membres du Bureau Permanent et a déposé une plainte devant le Conseil d’ Etat. Entre le Mapar et  la PMP qui devraient constituer  une majorité parlementaire  pour soutenir le président de la République, les divergences ne prédisent rien de rassurant en vue de la constitution d’une équipe gouvernementale solide et efficace.  Un véritable meneur  d’hommes ayant beaucoup d’expérience managériale  devient  réellement indispensable à la tête du gouvernement. Le « parachutage » d’un non averti à cette fonction, comme il a souvent été le cas par le passé, pourrait créer plus de problèmes qu’il n’en existe déjà. Mais quoi qu’il en soit, Président de la République et Premier ministre doivent être au même diapason pour assurer le succès de la politique générale de l’Etat à mettre en œuvre.
Zo Rakotoseheno

Ordures ménagères : Reprise des rythmes d’enlèvement

Des bacs à ordures qui ne débordent pas, ce n’est plus arrivé depuis des mois dans certains quartiers. Photo Yvon RAM.
Des bacs à ordures qui ne débordent pas, ce n’est plus arrivé depuis des mois dans certains quartiers. Photo Yvon RAM.
Après une courte période de perturbation, le rythme d’enlèvement des ordures ménagères dans la ville d’Antananarivo peut désormais reprendre sa cadence d’avant. En raison d’une panne de la structure de broyage des déchets à la décharge d’Andralanitra, en effet, l’enlèvement des ordures a connu un certain retard dans de nombreux bacs de la capitale, causant un retour à l’amoncellement des déchets ménagers dans les quartiers. Selon le secrétaire général de la commune urbaine d’Antananarivo (CUA), cette structure est à nouveau en état de marche et le ramassage des ordures peut se poursuivre. Cependant, le nombre actuel des camions destinés à l’enlèvement des déchets ne permet pas de couvrir l’ensemble des 337 bacs de la capitale. Moins du tiers sont vidés tous les jours, soit  90 bacs et 24 camions sont chargés du ramassage, la vingtaine d’engins de la CUA étant tous hors service.
Et pourtant, dans certains quartiers tananariviens, les bacs débordaient moins et les montagnes de déchets, disparues de certains quartiers. Une aide apportée par la présidence de la République a permis de doter la CUA de moyens pour gérer le problème d’entassement des déchets. Cependant, les équipements et les engins du parc de la CUA ne sont pas encore en nombre suffisant pour venir à bout du problème. Du côté des usagers, le respect des horaires de sortie des poubelles devrait être observé. L’heure de la répression est peut-être venue, commence-t-on à entendre, la sensibilisation étant restée vaine.
Hanitra R.

Développement territorial : Restructuration territoriale indispensable, pour une relance économique

Les villes doivent jouer leurs fonctions économiques pour développer l’économie.
Les villes doivent jouer leurs fonctions économiques pour développer l’économie.
Avec ses partenaires techniques et financiers, Madagascar s’est toujours concentré sur le développement rural. Cette démarche n’a jamais réussi, car les objectifs escomptés n’ont pas été atteints. Il faut reconnaître que des imperfections doivent être corrigées dans la structure territoriale de l’économie nationale.
Plusieurs raisons ont été citées comme cause de la défaillance des stratégies de développement, qui, a priori, semblaient toutes prometteuses. Mais la structure territoriale est évoquée rarement, alors qu’il s’agit, pour les spécialistes d’un paramètre déterminant. Dans la Grande Ile, même les villes sont des éléments du territoire encore mal connus et mal valorisés. Même les statistiques sont insuffisantes, dans la détermination des villes, dans l’optique administrative. En effet, 79 Communes ont aujourd’hui le statut de Commune urbaine. Mais les études réalisées dans l’élaboration du SNAT (Schéma national d’aménagement du territoire) réalisé l’année dernière, ainsi que dans l’Atlas urbain à l’occasion du 1er Forum national Urbain de mars 2013 ont indiqué 150 centres urbains à Madagascar.
Inadéquate. Les stratégies de développement proposées par les dirigeants qui se sont succédé depuis l’indépendance ont leurs points communs. Des ressemblances qui traduisent certainement une rationalité de leurs concepteurs. Mais pourquoi ces politiques n’ont pas fonctionné comme prévu ? Pour le directeur général de l’Aménagement du Territoire (DGAT), Tiana Randrianasoloarimina, c’est parce que le pays a toujours gardé la structure coloniale dans l’armature urbaine nationale. Cette structure a pourtant été conçue pour servir les intérêts des colons. A plus d’un demi-siècle d’indépendance, cette structure n’a pas encore changé et on réclame toujours la refondation du pays, après plusieurs crises. « A l’aube de l’indépendance, chaque pays remodèle sa structure économique pour l’intérêt du pays. Pour Madagascar, cette étape a perduré depuis plus de 54 ans. Il faut régler une bonne fois pour toute cette restructuration », a soutenu le DGAT.
Démographiques. Durant la colonisation, les produits de Madagascar étaient exportés à l’état brut, pour être valorisés en Europe. Aujourd’hui, presque tous nos produits d’exportation ne contiennent toujours pas de valeur ajoutée. En effet, les productions dans les zones rurales se poursuivent, mais la défaillance se situe surtout dans  le secteur secondaire et tertiaire. Les activités de transformation et de services qui sont génératrices de valeurs ajoutées sont plus florissantes dans les villes, si l’on se réfère aux pays développés. C’est d’ailleurs ces activités qui font d’une zone, une ville. Malheureusement, les villes malgaches sont, avant tout, des agglomérations démographiques avec un niveau d’équipement faible, et des fonctions banales sans rapport avec la masse de la population. De plus, le dynamisme est souvent basé sur des activités urbaines traditionnelles comme l’administration, la fonction portuaire pour le cas des villes côtières, le commerce élémentaire qui n’induit aucune création de valeur, etc. La majorité de cette population qui travaille dans le secteur privé opère dans l’informel.
Corrélation. Avec le bilan de ces cinq décennies, on peut dire qu’une corrélation existe entre les échecs récurrents du développement rural et les faibles épanouissements des centres urbains, et vice versa. Le problème territorial du pays est un problème structurel ou conjoncturel ? Il est bien manifeste qu’il s’agit d’un problème conjoncturel, ainsi la réponse devrait être structurelle. « Il serait judicieux de développer notre territoire national, régional en misant un effort particulier sur nos villes. Donnons aux villes les moyens qu’il faut pour qu’elles puissent nous servir comme pôle structurant. Investir dans une partie des finances dans les villes devrait permettre un accroissement du PIB », a affirmé le DGAT. Bref, la négligence de certains secteurs comme le secteur urbain a handicapé la croissance de l’économie malgache. Cette imperfection doit être corrigée pour être plus efficient dans les stratégies à venir. Nous en reparlerons…
Antsa R.

Semaine du 03 mars 2014 // paru dans l'Express de Madagascar

Black out total à Antananarivo

La capitale sera plongée dans le noir pendant 48 heures
08.03.2014 | 8:42 ActualitésEconomie
Les ménages et les entreprises devront baisser leurs consommations énergétiques pendant le week-end. Des coupures d’électricité surviendront dans plusieurs quartiers.
Perturbation dans l’approvisionnement en l’électricité. La centrale d’Andekaleka n’est opérationnelle que depuis hier à partir de 22 heures. La situation ne sera rétablie que dimanche à l’aube selon les précisions apportées par la Jirama. La nécessité de mettre en œuvre des travaux de réparation sur la conduite forcée des eaux permettant d’alimenter les trois groupes de 96 mégawatts de cette centrale ont provoqué cet arrêt. Des délestages sont ainsi prévus, ils toucheront plusieurs quartiers et périphéries d’Antananarivo. Depuis une semaine, la conduite forcée à Andekaleka est endommagée à cause de l’usure. Une forte pression d’eau en sort. Des réparations s’annoncent nécessaires pour éviter des aggravations. Les techniciens seront à pied d’œuvre ce soir à partir de 22 heures.
« Selon les prévisions, les travaux devront prendre fin très tôt dimanche et tout reviendra à la normale », avance Feno Randrianarison, responsable de communication auprès de la Jirama, hier, au cours d’une conférence de presse. « Les besoins en électricité ne seront pas couverts en totalité par les centrales thermiques d’où la programmation des délestages tournants qui toucheront plusieurs localités », indique pour sa part Éloi Alphonse Ralaivaoalandreo, directeur technique d’Antananarivo. Vingt-deux « départs » ont été cités, passant entre au­tres d’Ambohimanambola à Manjakandriana, d’Ilafy à Ankandrimamy, de Sabotsy Namehana à Amdriam­pamaky. Ambatoroka, Ambohipo, Ambanidia, 67ha, Antanimena, Ankorondrano et Andraharo figurent aussi parmi les concernés.
Consommation réduite
Un appel a été adressé particulièrement aux grandes entreprises pour limiter leurs consommations pendant cette période. « Si les grandes entreprises réduisent leurs consommations il se pourrait que les délestages soient moins longs pendant les heures de pointe c’est-à-dire de 17H30 à 21H30 voire même inexistants », poursuit le directeur technique. Durant la journée, aucun changement ne devrait normalement s’opérer.
Par rapport aux plaintes émises par les usagers sur la hausse exorbitante des factures, le directeur inter-régional d’Antananarivo, Herilala Ranaivoarisoa a confirmé qu’aucune révision des tarifs n’a été effectuée par la société.
Les hausses pourraient s’expliquer par une flambée de la consommation du ménage ou bien par l’absence de factures pendant un certain moment entraînant par la suite un cumul. Elle a appelé ainsi les usagers à s’informer auprès des agences pour avoir les explications les concernant.

Glanures
08.03.2014 | 7:16 ActualitésSocial

Ordures

Les ordures s’amoncellent près de la barrière d’en­trée à la maison centrale d’Antanimora. Les proches des détenus doivent sup­porter les mauvaises odeurs en attendant de pouvoir entrer pour apporter de
la nourriture. Un camion était venu sur le lieu pour commencer le ramassage qui ne se fera sûrement pas en une seule fois.

Les charrettes font la loi

Hier, la circulation sur la rue de Mascar Andra­voahangy était bouchée. Les charrettes transpor­tant des légumes vers d’autres marchés ont fait la loi pendant toute la matinée en toute impunité. L’embou­teillage a énervé plus d’un.

Suspension de l’exclu­sion

Les marchands occupant le marché de Bagdad aux 67 ha peuvent pousser un ouf de soulagement. Ils ne sont plus sommés de quitter dans l’immédiat les lieux, jusqu’à l’arrivée du nouveau maire de la CUA. Ces derniers veulent toutefois maintenir les banderoles accrochées.

Antananarivo – Ny Hasina Andriamanjato nommé PDS
Ny Hasian Andriamanjato, qui succèdera à Edgard Razafindravahy au poste de PDS, aura fort à faire pour reprendre en main la situation de la capitale.
06.03.2014 | 9:00 ActualitésPolitique
Après plusieurs mois presque livrée à elle-même, Antananarivo a enfin un nouveau PDS. Ny Hasina Andriamanjato vient d’être nommé en conseil des ministres.
Un nom fami­llier. Le communiqué de presse du conseil des ministres d’hier rapporte « la nomination par arrêté du ministère de l’Intérieur de Ny Hasina Andriamanjato comme Président de la délégation spéciale de la ville d’Anta­nanarivo [PDS] ».
Après le départ de Edgard Razafindravahy, pour cause de candidature à la présidentielle en avril 2013, le poste de PDS de la capitale est resté vacant depuis. Un vide qui a eu un impact « désastreux » sur la ville des Mille qui semble être livré à elle-même depuis. Les routes cahoteuses et la situation sanitaire déplorable de la ville, avec comme exemple frappant la profusion des ordures ménagères presque dans tous les quartiers des six arrondissements, en témoignent.
En réaction, le régime transitoire a nommé Olga Rasa­mi­manana, première vice-PDS, en décembre pour reprendre en main la situation. Une décision dont l’objectif était de faciliter la prise de décision et le déblocage des fonds de la commune urbaine. Jusqu’ici la ville d’Anta­nanarivo peine à reprendre du poil de la bête. Au début de mois de février, l’Exécutif a constaté la nécessité de redresser la situation de la capitale.
Message
Cette nomination pourrait être les prémices à cette réaction de l’Exécutif. Suite à ce nouveau statut, le désormais ancien ministre des Télécommunications, assurant l’intérim de celui du Tourisme, a été remplacé. Le général André Lucien Rakoto­arimasy, ministre des Forces armées se chargera ainsi de l’intérim des Télé­communi­cations et Benjamina Ramanan­tsoa, ministre des Transports se chargera aussi du Tourisme.
Le choix de Ny Hasina An­dria­manjato serait un message à l’opinion. Feu Richard Andriamanjato a en effet été le premier maire Malgache de la capitale, après le retour à l’indépendance. Le nouveau PDS qui avait été battu à plate couture par Marc Ravalomanana aux municipales de 1999 avant d’être le coordonnateur général du maire Rajoelina en 2008, aura une obligation de résultat. Rajaonarimam­pianina lui donnera peut-être les sous et les moyens que Rajoelina avait refusé jusqu’au bout à Razafin­dra­vahy pour redorer le blason de la capitale.

Tsenan’Andravoahangy – Miara-monina ny fako sy ny tsena
Mitondra faisana amin'ny fofona sy ny loto vokatry ny fivangongon'ny fako ny mpivarotra sy ny mpividy.
06.03.2014 | 8:20 Malagasy
Milomano ara-bakiteny ao anaty fako ny tsenan’Andravoahangy amin’izao fotoam-pahavaratra izao. Tsy afa-manoatra ireo mpivarotra sy mpividy eo anoloan’ny fivangonan’ny fako.
Olana ilaim-bahaolana maika. Diso tafahoatra loatra ankehitriny ny fako mivangongo manenika ny tanànan’Antananarivo renivohitra. Tafapaka hatrany anaty tsena ny fiparitahan’ny fako ankehitriny, toy ny hita etsy amin’ny tsenan’Andravoahangy. Milomano tanteraka ao anatin’ny loto sy ny fofona izay mety hiteraka valan’aretina ireo mpivarotra sy mpividy. Raha ny hita eny amin’ny tsenan’Andravoahangy dia feno fako tanteraka ireo toerana roa natokana ho an’izany, izay sady miavosa no miparitaka manenika ny tsena.
« Tsy afa-manoatra izahay mpivarotra noho ny fiparitahan’ny fako aty anaty tsena. Miaina tanteraka ato anatin’ny fako izahay, hany ka mahatonga ny tsenanay tsy mandeha nefa mba andron’ny tsenan’ Andravoahangy androany. Sady miaritra ny fofona sy ny loto izahay ankehitriny no matahotra amin’izay mety ho firongatry ny aretina vokatr’ireo fako ireo. Ny mahagaga amin’ireo fako eto an-tsenan’Andravoa­hangy ireo dia toa vao mainka aparitak’ireo mpiasan’ny kaominina eo ivelan’ny toerana tokony itoerany izy ireo rehefa alina ny andro. Tranga iray izay miteraka ny fitomboan’ny faritra iparitahan’ny loto sy ireo valan’aretina maro. », hoy ny fanamarinana nataon’ny mpivarotra iray teny an-tsenan’Andravoahangy omaly.
Raha ny fanazavan’ny tompon’andraikitra iray eo anivon’ny tsenan’Andravoa­hangy mikasika ny fivangongoan’ny fako dia efa manao izay ho afany ireo mpiasa sy fiarabe mpanala fakon’ny kaominina. « Ny antony mbola mampivangongo ny fako dia noho ny tsy fahampian’ny fitaovana sy ny enti-manana.  90 hatramin’ny 104 ihany no voaraoka ankehitriny », raha ny fanazavan’ny tompon’andraikitra iray eo anivon’ny CUA.
Ny zavatra hita eto Antananarivo renivohitra dia amin’ny andro atoandro no mandraoka ny fako ireo fiarabe.
Toa tsy mahataitra ny fandrenesana fa tafakatra dimy amby fitopolo ireo matin’ny pesta hatramin’ny faran’ny taona no mankaty. Tarehimarika mitaratra ny fahantrana sy ny loto izany, ary aretina tsy tokony ho hita intsony amin’izao taona arivo fahatelo izao.

Tapatapany
06.03.2014 | 8:40 Non classé

Fanokanana lalan-kely eny Amboditsiry

Noho ny fiaraha-miasa eo amin’ny Kaominina Antananarivo renivohitra (CUA) sy ny Orinasa JB dia vita omaly ny fano­kanana ny fanamboarana lalan-kely mirefy 500 me­tatra ao amin’ny Fokon­tany Amboditsiry ao anatin’ny Firaisana faha-dimy. Vola mitentina hatramin’ny 35 tapitrisa ariary no nentina nanao­vana ity lalan-kely ity. Tao anatin’ny telo volana no nanamboarana io foto-drafitrasa io teo ambanin’ ny fanaraha-mason’ny CUA.

Misy ny «tsidika teknika» any an-tokatrano

Nanomboka omaly dia afaka nanao ny « tsidika teknika » any an-tokan­trano ny sampan-draharaha miandraikitra izany etsy Alarobia. Natokana ho an’ireo fiara lehibe mpi­tondra entana maherin’ny 3 taonina izay tsy afaka miditra sy mivezivezy an-tanan-dehibe ity fomba fiasa vaovao ity. Marihina fa ny onitra noho ny fiovan-toerana ihany no vola alohan’ireo tompon’ny

Collecte d’ordures

La commune urbaine d’Antananarivo a effectué le ramassage des ordures dans certains quartiers de la capitale, la nuit de mercredi. Ainsi, les gros camions du service autonome de la mainte­nance de la ville d’Antana­narivo (SAMVA), ont été vus à Mahavoky, Besarety, Anjanahary,… d’autres points restent à faire.

Le chômage favorise le secteur informel
Le secteur informel a tant bien que mal apporté son apport dans l'évolution économique du pays, vu le nombre de gens qui s'y adorent.
05.03.2014 | 9:40 ActualitésEconomie
La ruée vers le secteur informel est le seul recours pour faire face au chômage. Le commerce, l’agriculture et l’élevage sont les plus touchés.
Un mal économique en perpétuelle progression. Selon le rapport de l’Institut national de la statistique (Instat), le nombre de personnes travaillant dans le secteur informel a augmenté de 20% entre 2008 et 2013. La difficulté dans la création d’emplois formels est la principale cause de cet accroissement. Mais il n’est pas impossible que ce phénomène soit également lié au ralentissement généralisé de l’économie du pays, dû à la crise politique.
« Le taux de personnes travaillant dans le secteur informel atteint actuellement les 80%, contre 60% en 2008. En tout cas, la ruée vers le secteur informel est le seul recours pour la plupart des Malgaches pour faire face à la crise qui a sévi dans le pays. À part le commerce, le domaine de l’agriculture et de l’élevage relèvent le taux le plus élevé de cette ruée vers les emplois informels. Toutefois, le secteur informel engendre un faible revenu, comparé aux emplois formels », a expliqué un responsable de la direction générale de l’Instat.
Durant les périodes de crise, le secteur informel a pu pallier le problème du chômage à Madagascar. Il occupe une place non négligeable dans l’économie du pays.
Participation
« Le secteur informel a contribué jusqu’à 24% du Produit intérieur brut (PIB) du pays en 2012, soit 36% du PIB non marchand et non agricole. Ces opérateurs dans l’informel sont encore très réticents à l’idée de formaliser leurs activités. La contrainte administrative et le paiement d’impôts sont des obligations financières pour formaliser leurs activités. Toutefois, il faudrait mener différentes actions qui visent à les inciter à intégrer le formel », poursuit-il.
Le chômage est le résultat du refoulement des individus ou des travailleurs vers l’inactivité. A Madagascar, on parle de chômage structurel à cause de l’appareil de production, qui ne suffit pas pour l’embauche de l’ensemble des travailleurs résidents. « Avec un taux de chômage global estimé à 3,8% qui semble relativement faible, la population malgache souffre plutôt de sous-emploi, que de chômage. En réalité, il y a peu de chômeurs dans le pays, mais beaucoup de sous-employés », selon toujours notre interlocuteur.
Madagascar fait partie des malheureux 49 Pays les moins avancés (PMA). Selon le rapport 2013 de la Confé­rence des nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced), les gouvernements des PMA devraient placer la création d’emploi au centre de leur politique de développement. Une croissance économique qui ne crée pas suffisamment d’emplois décents n’est cependant pas durable, mais la création d’emplois sans renforcement de productivité ne l’est pas non plus.
Rija Ratovomahefa

La sécurisation foncière des femmes reste précaire
05.03.2014 | 8:59 ActualitésSocial
Des efforts restent à fournir. Le taux d’acquisition des documents administratifs sur le foncier par les femmes, demeure faible. Une enquête menée en 2011, par l’Obser­vatoire national du foncier, sur 1 000 ménages dans quatre régions différentes, a montré que, seulement 20% des certificats fonciers délivrés par les BIF (Birao Ifoton’i Fananan-tany), étaient attribués aux femmes de qualité. La situation est moins critique dans la région Anala­manga que dans d’autres localités, principalement, dans la partie sud du pays, où l’accès de la femme au foncier, est conditionné par les us et coutumes.
Afin d’augmenter ce taux et de sensibiliser davantage les femmes, à sécuriser leurs propriétés, la Vice-Primature, en charge du développement et de l’aménagement du territoire, va organiser une journée portes ouvertes sous le thème « La femme et le foncier ». Cet événement se tiendra dans la salle vitrée du bâtiment des travaux publics,le 7mars.
Selon Aurélie Razafinjato, secrétaire générale du VPDAT, l’acquisition des terrains est une étape importante pour une femme, car celle-ci leur offre des possibilités d’entreprendre, de contracter des crédits, et de laisser un

Lutte contre la pauvreté – Le Père Pedro donne une leçon
Le Père Pedro, hier à l'ISTS.
05.03.2014 | 8:30 ActualitésSocial
« Il faut mettre fin aux séries de réunion, de plate forme de tout genre, organisées par différentes entités, ministères et ONG. Il est temps de lutter au milieu des pauvres ». Le Père Pedro ne passe pas par quatre chemins pour dénoncer l’échec de la lutte contre la pauvreté. Les projets élaborés de l’extérieur sont  parachutés à Madagascar et les différents régimes successifs ont été particulièrement pointés du doigt, hier, lors de la conférence organisée par les étudiants en Master One de l’ISTS (Institut supérieur du travail social), sur le thème : « Réhabilitation
des pauvres: un processus complexe non limité par le temps et les finances ».
Avec l’élection du nouveau président et la mise en place du prochain gouvernement, le Père Pedro a interpellé les nouveaux dirigeants, à changer de stratégie. Il a aussi souligné la nécessité d’une prise de responsabilité des personnes démunies.
« La pauvreté n’est pas un destin. L’extrême pauvreté vécue par une grande partie de la population malgache aujourd’hui, a été créée. Les différents régimes ont leur part de responsabilité. Maintenant, avec le nouveau gouvernement, il faudra lutter vraiment contre ce fléau au milieu des gens. Il faut aller dans les bas quartiers pour apporter de la lumière, de l’eau potable, y construire des routes », martèle le conférencier.
Accompagnement
« Une fois sur terrain, il faut réveiller la confiance chez les pauvres qui se sont réfugiés dans la pauvreté. Il faut les choquer, les rappeler qu’ils détiennent des ressources, et les faire travailler. Il ne faut pas se substituer aux pauvres », s’est-il adressé aux apprentis travailleurs sociaux.
L’accompagnement des pauvres s’avère cependant nécessaire, étant donné qu’ils manquent d’expérience. L’application de cette méthode ne se solde toujours pas par une réussite, d’où l’appel du Père Pedro à l’endroit de tous les acteurs, et principalement les jeunes, à prendre des responsabilités. Vingt pour cent des individus, accompagnés par le centre Akama­soa, n’ont pas voulu se changer et se sont échappés dans le centre ville, selon le témoignage du Père Pedro.
Face à l’interpellation et aux témoignages de ce religieux au cours de la conférence, de nombreux jeunes présents à la conférence, ont confirmé leur volonté de concrétiser des projets, pour lutter contre la pauvreté.
« Des leçons ont été tirées à partir de cette conférence, comme le besoin de patience et de volonté. Il faut aller de l’avant pour réussir la lutte contre la pauvreté, et ne pas être bloqué au niveau du financement », avance Laingo­malala Razafin­tsiresy, une étudiante.


Antananarivo – Les bacs à ordures de nouveau débordés
04.03.2014 | 8:47 ActualitésSocial
Après quelques semaines d’amélioration, les ordures s’entassent dans plusieurs quartiers de la ville. Même les bacs vidés régulièrement se voient depuis quelques jours débordés rendant l’air impropre à la santé. Cette situation est la conséquence d’une panne survenue à Andralanitra. « La bulle de transformation des déchets au dépôt d’Andralanitra est tombée en panne pendant trois jours. C’est pourquoi nous avons suspendu pendant ce délai, le ramassage des déchets d’autant plus que le dépôt d’Anosi­patrana a été totalement abandonné depuis des mois », avance le secrétaire général de la Commune urbaine d’Anta­nanarivo, Joseph Ramiara­manana, tout en précisant que depuis hier la situation est rentrée dans l’ordre.
L’insuffisance des moyens de transport constitue un obstacle permanent. Vingt-quatre camions de la CUA et des prestataires  se chargent actuellement du ramassage des ordures dans la capitale. Ces moyens permettant de vider




lundi 3 mars 2014

Semaine du 24 février 2014 // paru dans Newsmada.com

Fanalana fako eto Antananarivo : tsy nahefa ny andraikiny ny orinasa nifanarahana

Écrit par Courrier   
Vendredi, 28 Février 2014 09:17
Tafahoatra loatra, ankehitriny, ny loto manenika ny tanànan’Antananarivo-Renivohitra. Tototry ny fako miavosa ihany ny fokontany maro na nilaza efa nandray ny andraikiny aza ny tao amin’ny kaominina. Miasa andro aman’alina, araka ny fanazavana avy amin’ireo tomponandraikitra, ny fiarabe mpanala fako. Tsy nampiova zavatra anefa ny fisian’ny fanampiana natao, eo amin’ity lafiny ity, fa mbola mihoatra ny toerana natokana ho azy foana ny fako ary mampitaraina ny mponina.
« Misy fitantanana tsy mazava mihitsy ao ambadik’izao tsy fandehanan-draharaha ao amin’ity kaominina Antananarivo-Renivohitra ity izao matoa tsy hita izay hamahana ny olana », hoy ny mponina teny amin’ny faritra 67 ha, omaly. Leon’ny fofona maimbo mivoaka avy amin’ny fako, niparitaka eran’ny tanànany nihoatra ny herinandro izy ireo. Takina ny hisian’ny fomba fiasa mahomby amin’ny kaominina, hoy izy ireo, satria miankina aman’aina ny fako noho izy mifanohitra amin’ny ara-pahasalamana. Mampitondra faisana ny vahoakan’Antananarivo rahateo ny fifanarahan’ny kaominina tamina orinasa tsy manana fitaovana hampiasaina amin’ny fanalana fako akory nefa mbola ifikirany, hatramin’izao, noho ny antony tsy voahazava, hoy ny mpandinika. Mbola atao tànana avokoa ny asa rehetra miompana amin’ny fanalana fako manerana ny renivohitra ka tsy mahafaka firy ny mpiandraikitra azy noho ny fahaverezam-potoana be loatra.
Vahaolana maika tokony hirosoan’ny tomponandraikitra ao amin’ny kaominina Antananarivo-Renivohitra ny fitadiavana orinasa hafa, afaka hanome fahafaham-po azy, raha tsy misy fifamatorana tsy azony ialana amin’io orinasa tsy mahefa ny nifanarahana taminy io.

Manou

Le Fasan’ny karana en grève : les transporteurs dénoncent l’application du nouveau règlement

Écrit par Courrier   
Vendredi, 28 Février 2014 08:55
Depuis la semaine dernière, tous les véhicules des transporteurs, tant régionaux que nationaux, doivent subir un contrôle avant départ. Quelques jours après l’application de ce nouveau règlement, les transporteurs régionaux revendiquent son annulation. Ils ont ainsi observé une grève générale hier. Les taxi-brousse régionaux du stationnement du Fasan’ny karana ont suspendu leurs activités. La situation a provoqué la grogne des usagers de ces transports publics puisqu’aucun préavis ne leur est parvenu.
Ce nouveau règlement est obligatoire pour tous les transporteurs. Ainsi un contrôle technique de chaque véhicule doit être effectué avant chaque départ. Le contrôle concerne également les papiers de chaque voiture ainsi que la hauteur des bagages qui ne doit pas dépasser les 80 cm.
Après ce contrôle, les chauffeurs obtiennent un « laissez-passer » qui doive leur servir pour passer les contrôles effectués par les gendarmes et autres policiers en cours de route. A noter que cette nouvelle réglementation au niveau des stationnements est une décision qui a été prise unanimement par l’agence des transports terrestres (ATT), les transporteurs ainsi que la gendarmerie.


Afin de lutter contre la corruption


L’objectif principal étant la sécurité des passagers à cause des accidents qui surviennent sur les routes nationales. Par ailleurs, cela évite également les pertes de temps en cours de route puisque le contrôle est déjà effectué au départ. C’est aussi un moyen de lutter contre la corruption. En effet, les transporteurs se sont toujours plaints de cette situation auparavant. Ce nouveau règlement va ainsi leur permettre d’effectuer tranquillement leurs activités.
Selon les informations reçues au niveau des syndicats des transporteurs, ce sont les transporteurs qui enfreignent le règlement qui ont effectué la grève hier. Ces derniers ont eu la mauvaise habitude de ramasser leurs passagers à des endroits autres que le stationnement, comme à Anosy. En effet, certains transporteurs desservant l’axe Antananarivo–Antsirabe stationnent depuis quelque temps devant le quatrième arrondissement pour attendre les voyageurs.
Une rencontre entre l’ATT, le syndicat des transporteurs a été effectué hier afin de trouver un terrain d’entente. Par ailleurs, les mesures ont été suspendues temporairement et attendent la solution issue de cette réunion.
Outre les problèmes des transporteurs régionaux, d’autres problèmes surviennent également au niveau du stationnement Fasan’ny karana. Les intermédiaires refusent également de porter des badges alors que cela peut servir à maintenir l’ordre au niveau de ce stationnement.

Dimisoa


Fitantanan’ny CUA ny famatsian-drano : mangataka ny hanafoanana ny didy 047 ny Sat Jirama

Écrit par Taratra   
Vendredi, 28 Février 2014 08:28
Tsy hitondra vokan-tsoa ho an’ny Jirama mihitsy ny fanesorana aminy ny fitantanana ny rano. « Efa mijoro rahateo ny antenimiera vaovao, koa rariny raha hovaina ny lalàna mifehy ny angovo sy ny rano », hoy ny Sat Jirama.
Mamotika ! Nazava ny fanehoan-kevitry ny filohan’ny Sendika mahaleo tenan’ny mpiasa (Sat) ao amin’ny Jirama, Haja Maminirina, omaly. « Tsy hitondra vokan-tsoa ho an’ny Jirama mihitsy ilay didy -047 manome alalana ny kaominina Antananarivo Renivohitra (CUA). Marihina fa mihantona fotsiny ny saika nampiharana azy io tamin’ny taona 2013, koa ny fanafoanana azy mihitsy no takinay », hoy izy. Tsy hampandroso ny Jirama mihitsy ny fanesorana aminy ny fitantanana ny rano.
Efa mijoro rahateo ny Antenimierampirenena ka angatahin’ny Sat Jirama ny hanolorana volavolan-dalàna vaovao mifehy ny angovo sy ny rano. Nambaran’ny filohany, Haja Maminirina, ihany fa « ny 25%-n’ireo sehatra ireo monja no tantanan’ny Jirama, koa malalaka ny hidiran’ny mpandraharaha tsy miankina. Tsy matahotra fifaninanana ny Jirama, fa ny fitsipi-dalao sy ny lalàna no mila atao mazava ».
Toraka izany koa ity fividianan’ny Jirama herinaratra lafo amin’ny mpandraharaha tsy miankina ity nefa tsy maintsy amidy mora (varotra fatiantoka) amin’ny mpanjifa satria  fanasoavam-bahoaka. « Noho izany, ny vahoaka sy ny mpanjifa no miara-potika amin’ny Jirama raha ireo no mitranga », hoy ihany izy.

Mandalo fitiliana isan’andro eny amin’ny Institut Pasteur
Mikasika ny fitarainan’ny mpanjifa amin’ny dion’ny ranon’ny Jirama, naneho ny heviny ny Sat Jirama. Nambaran’izy ireo fa « misy ny tompon’andraikitry ny Jirama mitantana izany, fa raha ny fahalalanay mpiasa azy, azo sotroina tsara ny ranon’ny Jirama. Satria tsy maintsy anaovana fitiliana eny amin’ny Institut Pasteur ».
Momba ny hakelin’ny tosiky ny rano eto an-dRenivohitra kosa, efa antitra ny fantsona mitatitra ny rano, sady tsy maharaka intsony ny eny Mandroseza. Misy ny toerana azo isintomana rano eto amin’ny manodidina, toy ny eny amin’ny farihin’Ambatofotsy, Ambohimangakely, sns.
Nifampiarahaba noho ny nahatrarana ny taona vaovao ny mpikambana ao amin’ny Sat Jirama, omaly, tetsy amin’ny Cercle franco-malagasy.

Njaka Andriantefiarinesy


Fanatanjahantena : handoavam-bola ny kianjaben’i Mahamasina
Écrit par Taratra   
Jeudi, 27 Février 2014 08:46
Miteraka fimenomenomana amin’ireo olona mpampiasa ny kianjan’i Mahamasina, ny fanapahan-kevitry ny kaominina, hampandoa vola ireo rehetra mampiasa io fotodrafitrasa io. 

5.000 Ar isaky ny mihazakazaka ho an’olon-tsotra ary 10.000 Ar isaky ny mampiasa ho an’ireo klioba sy ny sekoly tsy miankina. Izay indray no didy vaovao, navoakan’ny kaominina Antananarivo Renivohitra, amin’ny fampiasana ny kianjaben’i Mahamasina, Vokatr’ireo, mitaraina fatratra, ireo olona efa zatra mampiasa io toerana io. Niraisan’izy ireo feo ny hoe : «hatramin’izay tsy mbola nisy fandoavana vola izany ny fanaovana fanazarantena sy fikotranana tao Mahamasina koa maninona ankehitriny no misy izany». Nomarihin’ny atleta iray fa ny tanora sy ankizy ankehitriny aza, tarihina hanao fanatanjahantena, mba tsy hirona any amin’ny zava-mahadomelina sy ny fisotroana toaka ary ny fijangajangana. 
Ankehitriny nefa, lasa sakana ho azy ireo, ity fisiana sarany ity. Araka izany, manahy ny mety hitomboan’ny ankizy, hirona any amin’ny zava-doza, izy ireo, satria natokana ho an’ny mpanam-bola sisa ny kianjaben’i Mahamasina, raha ny fanazavany hatrany.
Toy izany koa ny feon’ireo mpampianatra sy ray aman-dreny satria nolazainy fa ao Mahamasina ireo mpianany sy ny zanany no hiatrika fanadinana nefa dia izao voasakana noho ny resa-bola izao. 

Mila fikojakojana

Na eo aza izany, ilaina ny fandraisana anjaran’ny tsirairay satria mba ho fikojakojana ny fotodrafitrasa no anton’ny fandraisana anjaran’ny daholobe. Any ivelany mantsy, misy sarany ary hakàna fahazoan-dalana manokana, ny fampiasana kianja, toy ny ao amin’ny Stade de France. 
Nohamafisin’ny tomponandraikitra voalohany ao Mahamasina fa ankoatra ny fanamboarana ny kianja, entina hisivanana ireo olona miditra ny kianja ihany koa, izay tsy manao fanazarantena akory fa hangalatra ny entan’ankizy sy ireo atleta fotsiny. 
Araka izany, tokony ho hita mivaingana amin’ny zava-misy ao Mahamasina kosa, ny vola aloan’ny olona fa tsy ho toy ny hita ao an-toerana amin’izao fotoana no ho tazan’ny maso ao, aoriana kely. Atao mazava tsara ihany koa ny fitantanana rehetra. Mba ho lanjalanjaina ny sarany, arakarak’ilay mampiasa azy. 

Tompondaka


Pauvreté pérsistante : des problèmes structurels à résoudre
Écrit par Les nouvelles   
Mardi, 25 Février 2014 10:36
70,5%, c’est le taux de pauvreté à Madagascar, d’après les résultats de l’enquête nationale sur le suivi des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), présentés officiellement hier à l’hôtel de ville. La cérémonie a été honorée de la présence du vice-premier ministre chargé de l’Economie et de l’industrie, Pierrot Botozaza, de la représentante du système des Nations unies, Fatma Samoura, de la première vice-présidente de la délégation spéciale d’Antananarivo, Olga Rasamimanana…
« Généralement, si l’on tient compte des enquêtes effectuées auparavant, le taux de pauvreté annoncé stagne aux alentours de 70% et ce, depuis toujours », déclare le directeur général de l’Institut national de la statistique (Instat), Paul Gérard Ravelomanantsoa. Il ajoute, « Cette situation s’explique par l’existence de problèmes structurels relatifs au chômage mais également à une répartition inéquitable des richesses auprès de la population ».

Le taux de croissance doit atteindre les 8%
Devant la persistance de la pauvreté depuis des années, il est difficile de remonter la pente. « Pour que la croissance économique ait un impact significatif sur la réduction de la pauvreté à Madagascar, il faudrait que le taux de croissance atteigne les 8% », suggère le DG de l’Instat.
Cependant, d’après les explications de ce responsable, une contradiction demeure. Sur les 70,5% de pauvres dont le revenu annuel est situé en dessous de 535.600 ariary par personne, 40% ne se perçoivent pas comme tels. Ce qui aggrave davantage la situation puisque ces derniers ne feront pas d’effort pour justement se sortir de cette pauvreté dans laquelle ils vivent.
Par ailleurs, selon notre interlocuteur, « Au-dessus comme en dessous de ce seuil de revenu annuel, il y a toujours une petite partie où l’on distingue la classe moyenne dont la proportion varie ». Ainsi, la classe moyenne n’a pas totalement disparu mais c’est sa taille qui peut changer.
La croissance économique auprès du secteur tertiaire
D’après Paul Gérard Ravelomanantsoa, la croissance économique est surtout perçue auprès du secteur tertiaire, c’est-à-dire les services et autres. Or, à Madagascar, il y a surtout les ruraux qui constituent la grande majorité mais de la population malgache qui ne bénéficient pas malheureusement de cette croissance.
Cette situation est également à l’origine de la pauvreté à Madagascar. Les revenus sont concentrés auprès du secteur tertiaire qui est moins peuplé que celui primaire.

Noella Rakoto


Tsena Bagdad 67 ha : mitohy ny hetsiky ny mpivarotra
Écrit par Taratra   
Jeudi, 27 Février 2014 08:44
Mbola nitohy omaly ny hetsik’ireo mpivarotra ao amin’ny tsenan’i Bagdag 67 ha avaratra manohitra ny fanapahan-kevitry ny kaominina Antananarivo Renivohitra manala azy ireo eo. Sady nitondra sora-baventy izy ireo no nivoaka ny toeram-pivarotana ka nanelingelina ny fifamoivoizana teny amin’ny manodidina rehetra, nandritra ny ora maromaro.
Efa lasan’ny toeram-pivarotana solika ny faritra misy ny tsena teo aloha fa tsy maintsy miala eo ny mpivarotra hatramin’ny volana marsa. Tsy fantatra hatreto ny toerana hamindrana azy ireo ka izay no tena mampanahy ny ankamaroany. « Fivelomanay efa an-taonany maro ny varotra ka hanao inona izahay raha esorina eto, nefa tsy homena toeran-kafa hiasana ? » hoy ny mpivaro-damba iray.
Hanohy ny fivarotana ihany aloha izy ireo hatramin’ny daty farany tsy maintsy hialana eo ary manantena vahaolana avy amin’ny tomponandraikitra.     

Vonjy


Population urbaine : 3 millions d’habitants supplémentaires d’ici 2025
Écrit par Les nouvelles   
Mercredi, 26 Février 2014 10:12
Madagascar fait partie des pays où le taux d’urbanisation a fortement augmenté ces dernières années et où le taux de croissance urbaine reste élevé. Selon la projection, la population des grandes villes du pays va connaître une hausse de 45% d’ici 2025 (Source : Instat).
Un exode rural de plus en plus marqué. « Ce phénomène s’explique par la ruée des jeunes qui fuient les campagnes à la recherche de travaux moins pénibles et plus rémunérateurs dans les villes. En outre, l’espace cultivable qui devient de plus en plus restreint, s’il est considéré par unité d’exploitation, favorise également l’exode rural». C’est ce qu’a expliqué le directeur général de l’Instat, Paul Gérard Ravelomanantsoa en marge de la cérémonie de présentation officielle des résultats de l’enquête de suivi des OMD, avant-hier, à l’Hôtel de ville. Pour le cas de la capitale, le vice-PDS de la commune urbaine d’Antananarivo (CUA) a récemment informé qu’environ 100.000 personnes par an partent de leur région d’origine pour s’installer à Antananarivo Renivohitra.

A ce rythme, selon la projection des données de l’Instat, la population des grandes villes de la Grande île va connaître une hausse de 45% d’ici 2025. Cela implique qu’en l’espace de 10 ans, 3 millions d’habitants supplémentaires peupleront les milieux urbains, qui abritent actuellement 6 millions de personnes, dont 2 millions à Antananarivo.

L’accès aux services de base, un problème pérenne

Cette croissance démographique des villes rend difficile l’accès aux services de base. Selon le numéro un de la CUA, « elle crée des conditions favorables à un entassement d'individus dans de nombreuses zones de villes à haute densité. Par exemple, certains quartiers populeux d'Antananarivo comptent près de 20.000 habitants au km2 ».

« A défaut d’une politique d’aménagement du territoire permettant la construction de nouvelles infrastructures économiques et sociales suffisantes, cette urbanisation croissante conduira de nombreuses familles à vivre dans l’insalubrité et à survivre grâce à l’économie informelle », a averti le vice-PDS de la CUA. 

Les infrastructures existant dans la capitale datent déjà de la période coloniale. Par conséquent, elles sont vétustes et nécessitent une réhabilitation. Par ailleurs, ces dernières devaient être destinées à 400.000 habitants lors de leur construction. Il en est de même pour le réseau d’assainissement qui date des années 30 et 50. La vétusté de ces infrastructures favorise l’inondation des quartiers bas.

Avec ses quelque 2 millions d’habitants, la ville de Mille ne dispose actuellement que 1.000 bornes-fontaines, or une-borne fontaine est destinée à 500 habitants, selon les normes. Ainsi, pour satisfaire les besoins de la population, la CUA devrait construire 3.000 bornes-fontaines supplémentaires. Encore du pain sur la planche.

Fahranarison


Croissance démographique : une augmentation de 45 % d’ici 2025
Écrit par Courrier   
Mercredi, 26 Février 2014 09:08
L’exode rural s’accroît de plus en plus ces dernières années si bien que d’ici 2025, la population des grandes villes de Madagascar va connaitre une hausse de 45 %. Seulement à Antananarivo Renivohitra, on compte actuellement environ 1 500 000 habitants. Et d’après l’enquête effectuée par l’institut national de la statistique (Instat) en 2012, 9 millions de personnes habiteront les grandes villes en 2025 si actuellement elles accueillent 6 millions. Les infrastructures existantes dans ces dernières ne sont plus suffisantes. Par conséquent, de nouvelles constructions devraient être réalisées.
En effet, pour la capitale, le taux démographique est de 3,5 % par an. Par ailleurs, environ 100 000 personnes par an partent de leur région d’origine pour s’y installer. Cette situation requiert ainsi l’adoption d’une nouvelle politique d’urbanisation plus stricte ayant comme principale objectif de réorganiser de nouveau la capitale.
A noter que les infrastructures existantes dans la capitale datent de la période coloniale. A ce titre, elles sont vétustes et nécessitent une réhabilitation. En outre, ces dernières devaient être destinées à seulement 400 000 habitants lors de leur construction. Il en est ainsi du réseau d’assainissement qui date des années 30 et 50. Ils sont actuellement insuffisants et causent des inondations au niveau des quartiers bas. En effet, l’écoulement des eaux usées n’est plus fluide et leur stagnation entraîne par la suite diverses maladies notamment pour les enfants de bas âges.

Insuffisance des infrastructures

La commune urbaine d’Antananarivo a bâti ces dernières années des infrastructures sanitaires de base dans les 153 fokontany sur les 192 existants. Ainsi, des bornes-fontaines et des bassins lavoirs ont été construits. Dans le centre-ville, dernièrement, la CUA a fait construire des toilettes publiques comme celle qui se trouve à Behoririka. Toutefois, ces dernières ne sont pas encore suffisantes pour les habitants et les quelque 1 million de personnes de passage chaque jour dans la capitale, notamment ceux qui viennent des communes périphériques et qui utilisent également ces infrastructures.
Selon les explications du vice PDS Olga Rasamimanana, la commune urbaine d’Antananarivo, avec 1,5 million d’habitants, a besoin de 3 000 bornes-fontaines. Or, elle n’en dispose actuellement que de seulement 1 000. Selon la norme, une borne-fontaine est destinée à 500 habitants. la commune est ainsi encore loin de cette norme.

Dimisoa


Réhabilitation des rues de la capitale : 1 050 000 000 d’Ariary sont nécessaires
Écrit par Courrier   
Lundi, 24 Février 2014 09:07
Le coût de la réhabilitation des rues de la capitale, qui sont actuellement dans un piteux état, s’élève à 1 050 000 000. Les travaux n’ont pas encore commencé, à part quelques réparations effectuées par la commune urbaine d’Antananarivo (CUA). En effet, le ministère des Travaux publics ne dispose pas encore de cette somme actuellement. La population tananarivienne devrait attendre la formation du nouveau gouvernement afin que la question soit réglée, d’après les informations reçues.
Environ 35 000 m2 de rues sont dégradés à Antananarivo Renivohitra. Leur réparation devient très urgente car les dégâts pourraient s’aggraver à cause de l’abondance des pluies. En effet, partout dans la capitale, les nids de poule se multiplient de plus en plus chaque jour. Cette dégradation des rues de la capitale est la conséquence de l’inexistence d’entretien régulière. La commune, faute de moyen financier, ne peut rien faire face à cette situation. Le vice PDS avance comme source de ce manque de financement, le non-paiement par les contribuables de leurs impôts.

Un arriéré de 10 milliards d’Ar.


Par ailleurs, le fond d’entretien routier (FER) qui est censé pallier ce manque de financement n’est pas accessible. En effet, depuis l’année 2010, les compagnies pétrolières n’ont pas versé régulièrement les redevances pour l’entretien routier. Un arriéré de 10 milliards d’ariary au titre de l’année 2011 est enregistré.
Quoi qu’il en soit, cette dégradation des rues de la capitale commence à énerver les usagers, notamment les transporteurs en commun. Ces derniers ont vu augmenter le coût d’entretien de leurs véhicules à cause de mauvais état des rues. Par ailleurs, les embouteillages s’intensifient également de jour en jour, surtout durant les heures de pointe. La circulation dans le centre-ville est ainsi, durant cette période, très difficile.

Dimisoa